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ENGIE - News - Reco - Page 9

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JD1976 JD1976
16/02/2021 11:01:04
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Technologie : Orange a conclu un partenariat d'une durée de 15 ans avec Engie. Le fournisseur d'électricité sera chargé de faire passer les infrastructures de l'opérateur historique au tout renouvelable.


Pierre Benhamou


Lors de la présentation de son plan stratégique Engage 2025, qui doit le porter au cours des prochaines années, la direction d'Orange indiquait viser la neutralité carbone en 2040, tout en assurant que son mix d'énergie renouvelable passerait le cap des 50 % d'ici à 2025. L'opérateur historique vient de donner un tour plus concret à ces promesse via un partenariat conclu pour les quinze prochaines années avec le fournisseur d'énergie Engie

Celui-ci sera chargé d'opérer le passage au renouvelable du mix énergétique de l'approvisionnement d'Orange en électricité. Le partenariat conclu entre les deux groupes français comprend notamment la création de nouveaux sites d’énergie solaire dans les Hautes-Alpes d'ici au 1er janvier 2023, la gestion de la production d'énergie renouvelable des fournisseurs d'Orange et la fourniture de volumes complémentaires pour répondre à la consommation effective de l'opérateur historique.

"L’ambition du Groupe pour 2025 est de réduire de 30% ses émissions de CO² directes par rapport à 2015 et d’atteindre 50% d’énergies renouvelables dans son mix électrique. La signature de notre accord avec Engie est à cet égard très importante ; elle témoigne de notre volonté d’être un acteur majeur des acheteurs d'électricité en France", a fait savoir le CEO d'Orange France Fabienne Dulac lors de la conclusion de cet accord. Du côté du fournisseur d'électricité, on se félicite d'un " contrat innovant qui illustre l’expertise d’Engie sur l’intégralité de la chaîne de valeur de l’électricité renouvelable".


Alors que les entreprises multiplient les promesses d'accélération de leur transition énergétique, les opérateurs et les acteurs du secteur des télécommunications sont observés de très près. Dans une étude publiée en fin d'année dernière, le Haut conseil pour le climat expliquait que le déploiement de la 5G devrait faire exploser la facture carbone du numérique. « la 5G est susceptible d'augmenter significativement » l'empreinte carbone du secteur du numérique, qui représente actuellement environ 2 % de l'empreinte totale de la France (soit à peu près autant que le secteur aérien), faisait alors savoir l'institution présidée par la climatologue franco-canadienne Corinne Le Quéré.

Et de regretter le rejet par le gouvernement et Emmanuel Macron de la demande de moratoire sur le déploiement de la 5G souhaité à l'été par la Convention citoyenne pour le climat. Pour rappel, le président de la République avait opposé une fin de non-recevoir à cette demande, la qualifiant de « retour à la lampe à huile »... En qualifiant au passage ses contradicteurs de promoteurs d'un « modèle Amish »... De quoi écorner sérieusement l'image de la 5G au cours d'un débat qui méritait certainement mieux.

De son côté, l'Arcep a également publié un rapport dédié sur la question en fin d'année dernière, suggérant 11 pistes à suivre pour accélérer la transition écologique du numérique qui représenterait aujourd'hui de 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, et environ 2 % des émissions au niveau national.


  
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JD1976 JD1976
10/02/2021 08:28:53
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EFFERVESCENCE AUTOUR DE LA VENTE DES SERVICES D’ENGIE

Matthieu Pechberty

Le 09/02/2021 à 6:10 | MAJ à 8:49

Plusieurs fonds d’investissement s’intéressent à "Bright", dont la vente sera la plus grande opération de l’année en France. Engie promet de garder un pied dans sa filiale pour éviter une fronde syndicale.

Engie provoque l’agitation de ce début d’année dans le monde financier. Le groupe a enclenché la vente de ses activités de services à l’énergie qu’elle a filialisé l’an passé dans une société baptisée "Bright". Le processus officiel sera lancé cet été, après la consultation des représentants de salariés. Mais déjà, les candidats au rachat de cette division se multiplient. Selon plusieurs sources proches du dossier, de nombreux fonds d’investissement s’intéressent à la vente de Bright comme Advent, Clayton Dubilier, Carlyle, Bain Capital ou encore CVC. Le nom de ce dernier fait déjà jazzer alors que l’ancien PDG d’Engie, Gérard Mestrallet, en est conseiller. Apollo et Blackstone seraient également sur les rangs, selon Les Echos.

Ils ont commencé à étudier le marché de ces nombreuses sociétés qui vont de l’installation de matériel énergétique à la maintenance en passant par l’efficacité énergétique. "Tous les plus grands fonds d’investissement du monde vont regarder cette transaction qui sera la plus importante de l’année en France" décrypte une source. Pour le moment, sa valorisation reste floue car la société n’a pas encore fourni de données sur son activité, même de manière confidentielle. Chez Engie, on estime qu’elle vaudra environ 4 milliards d’euros.

Engie conservera 20% ou 25%

Une occasion rare pour les fonds d’investir une somme importante d’un coup alors que la plupart a levé des montants astronomiques ces deux dernières années. Le dernier fonds de CVC s’élève à 21 milliards d’euros quand celui de son rival Advent atteint à 15 milliards. Surtout, Bright est une accumulation d’une centaine de sociétés de services à l’énergie, parfois sans grande cohérence. Ce qui permet au fonds d’en céder certaines pour améliorer la rentabilité de la division.

"Il y a beaucoup de marges à extraire car ces sociétés n’étaient pas très bien gérées au sein d’un grand groupe comme Engie", explique froidement le responsable d’un de ces grands fonds.

Une source d’inquiétude pour les 74.000 salariés qui craignent de lourdes restructurations. Pour tenter d’apaiser le climat social, Engie prévoit de rester au capital de Bright, à hauteur de 20% à 25%, pendant deux ou trois ans. Malgré cela, le groupe d’énergie espère récupérer un nouveau chèque de 3 milliards d’euros après celui de 3,4 milliards d’euros déjà engrangé par la vente de sa part de 29,9% dans Suez à Veolia.

Les industriels en embuscade

Selon nos informations, plusieurs industriels ont aussi envoyé des marques d’intérêts pour quelques-unes des sociétés. Ineo, spécialisée dans le génie électrique pour les villes, intéresse notamment les groupes de construction Bouygues et Eiffage. Spie, le concurrent direct de "Bright" lorgne plutôt Fabricom, une société belge de performance énergétique. Selon plusieurs sources, Veolia et Ortec se seraient aussi manifestés.

Mais Engie est clair: "nous vendrons Bright d’un bloc et pas à la découpe" assure une source proche du groupe. Ces industriels se positionnent pour la suite et restent en embuscade. Ils seront inévitablement des candidats futurs pour racheter quelques-unes de ces entreprises quand les fonds d'investissement auront racheté "Bright".


Matthieu Pechberty

Journaliste BFM Business

  
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Ribo Ribo
03/02/2021 12:15:27
1

Engie : HSBC revalorise de 14,10 à 15,70 EUR.

  
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Ribo Ribo
26/01/2021 20:10:43
1

Javier Garrido de chez JP Morgan a maintenu sa recommandation sur le titre et le conseille à l'achat.

L'objectif de cours continue d'être situé à 17 EUR.

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
29/12/2020 10:50:49
0

C'est devenu une mode de scinder ses activités en plusieurs entitées distinctes..

d'un côté, les profits.. de l'autre, la branche pourrie.

on sait jamais des fois que cette vieille branche intéresse quelqu'un d'autre


Donc après EDF, Technip.. Engie prépare le terrain à son tour.

le Cac40 est quand même bien représenté par toutes ces belles sociétés d'avenir. tsss

  
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JD1976 JD1976
29/12/2020 08:24:19
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Tri drastique d'Engie dans ses services

PUBLIÉ LE 27/12/2020 À 18H00 L'usine Nouvelle


Engie fait le ménage dans ses services. Le groupe de 170 000 salariés a finalisé une revue stratégique et défini les activités qui seront conservées et celles « dont l’actionnariat pourrait évoluer ».

Resteront les réseaux urbains de chaleur et de froid, la production d’énergie décentralisée, l’efficacité énergétique, la ville intelligente, la mobilité verte et l’ingénierie. Pour beaucoup logées au sein de la filiale Cofely, ces activités concernent 35 000 personnes et rapportent entre 7 et 8 milliards d’euros.

Les activités d’installation électrique, de chauffage, de ventilation et de climatisation, ainsi que celles liées à l’information et à la communication seront, elles, rassemblées dans une nouvelle entité, temporairement baptisée New Solutions, qui sera scindée. Elles emploient environ 74 000 personnes et pèsent entre 12 et 13 milliards d’euros.

Engie cherche aussi à vendre sa filiale de maintenance industrielle Endel et tout ou partie de sa participation de 40,4 % dans GTT, spécialiste des réservoirs GNL.


  
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Omega9 Omega9
23/12/2020 09:07:59
0

Cela ressemble à l'acquisition de l'année dernière.

C'est du réchauffé.

  
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Ribo Ribo
18/12/2020 19:53:35
0

AU POIL !

  
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JD1976 JD1976
18/12/2020 18:29:15
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https://www.capital.fr/entreprises-marches/engie-realise-une-grosse-acquisition-au-portugal-1388951


Message complété le 19/12/2020 09:25:43 par son auteur.

Doucement, doucement... Ça va le faire ! 📈

  
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JD1976 JD1976
17/12/2020 11:10:43
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Engie réalise une première mondiale dans le gaz renouvelable

La plateforme Gaya de l'énergéticien français Engie vient de réaliser une première mondiale en produisant du gaz renouvelable à̀ partir de combustibles solides de récupération (CSR). Ces déchets de composition variée : bois, papiers, cartons ou plastiques finissent à l'enfouissement en l'absence d'une filière de recyclage viable.


Publié le 16 déc. 2020 à 7:30

L'an dernier, Gaya , démonstrateur semi-industriel construit par Engie pour défricher la filière du gaz renouvelable, avait validé sa technologie protégée par dix brevets. Représentant un investissement de 60 millions d'euros, l'« usine à gaz » avait produit ses premiers mètres cubes de biométhane à̀ partir de déchets forestiers secs. Le mois dernier, la plateforme de l'énergéticien français a réalisé une première mondiale en produisant du gaz renouvelable à̀ partir de combustibles solides de récupé́ration (CSR).

Ces déchets de composition variée : bois, papiers, cartons ou plastiques, sont issus d'activités économiques diverses. En l'absence d'une filière de recyclage viable, ils terminent à l'enfouissement. La démonstration historique de Gaya leur offre une deuxième vie sous forme de gaz « substituable au gaz naturel, avec exactement les mêmes caractéristiques », affirme Alessandra Barba, responsable du Lab biogaz, biomasse et déchet au centre de recherche Crigen d'Engie. « Ce gaz renouvelable, stockable et transportable dans les infrastructures actuelles, la meilleure valorisation possible », répond aux ambitions françaises de réduire de 50 % les déchets enfouis et de baisser de 30 % la consommation d'énergies fossiles.

Unité industrielle au Havre

Concrètement, les CSR, triés selon les normes en vigueur dans le monde des déchets, sont gazéifiés à très haute température pour produire un gaz de synthèse, ensuite épuré dans un procédé catalytique de méthanation. Cette « avancée scientifique majeure », selon Engie, ouvre la voie à la construction d'une unité industrielle au Havre. Le projet Salamandre pourrait, dès 2026, gazéifier prè̀s de 70.000 tonnes de déchets non recyclables par an, en produisant jusqu'à 150 GWh de gaz renouvelable, soit la consommation de 670 bus urbains. En outre, la chaleur coproduite dans le procédé atteindrait 45 GWh, pour servir des besoins de chauffage urbains ou industriels.

Il existe plusieurs types de CSR sur lesquels Gaya va continuer de travailler. La viabilité économique des futures usines dépend de leur adaptabilité à ces matières premières diversifiées. Malgré leur faible coût, la rentabilité du gaz renouvelable est encore lointaine. « Comme la méthanisation, cette filière aura besoin d'un soutien fort des politiques publiques pour se lancer », prévient Alessandra Barba.


Message complété le 17/12/2020 11:14:10 par son auteur.

Engagé dans une profonde transformation de ses activités, Engie change également de cap en matière immobilière. Le groupe présidé par Jean-Pierre Clamadieu n'investira que quatre des six bâtiments prévus pour son futur "eco-campus" en région parisienne.

  
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toltoy toltoy
10/12/2020 10:31:16
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Elle va même aller à 16e...voire plus

Question de timing...

Sous 14e, ca reste un achat intéressant à mes yeux. Peu de risques


  
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Ribo Ribo
09/12/2020 17:30:12
1

L'analyste Lawson Steele du bureau de recherche Berenberg considère le titre attrayant et le recommande à l'achat.

L'objectif de cours est revu à la hausse et passe de 13 EUR à 14 EUR.

  
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Ribo Ribo
30/11/2020 16:50:47
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Kepler Cheuvreux relève son objectif de cours de 14 à 16 EUR.

  
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JD1976 JD1976
30/11/2020 08:47:03
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ENGIE : émet 850 millions d'euros d'obligations hybrides vertes avec un coupon record

30/11/2020 | 08:25

Jeudi 19 novembre 2020, ENGIE a émis un emprunt obligataire hybride de 850 millions d'euros sous format d'obligation verte. Les titres portent un coupon annuel de 1,5%, soit le niveau le plus bas jamais atteint par une entreprise pour une maturité de 8 ans.

Le coupon annuel de cette émission a été fixé à 1,5% et sa première période de non-call est fixée à 8 ans. La prime de nouvelle émission - 0,25% en dessous du prix du marché secondaire - est également l'une des plus basse jamais observée sur le marché.

La qualité de signature d'ENGIE, alliée aux caractères hybride et vert de l'émission, a permis d'atteindre un carnet d'ordre proche de 4 milliards d'euros avant révision de la guidance et de garantir une sursouscription (2,7 fois) au prix final. La Banque Européenne d'Investissement figure au premier rang des investisseurs. Les ordres proviennent du BeNeLux (29%), de France (17%), du Royaume Uni & Irlande (17%), de l'Europe du Sud (16%) et d'Allemagne (15%). Environ 80% des ordres ont été alloués à des investisseurs ESG.

Concomitamment, ENGIE a lancé une offre de rachat sur trois de ses obligations hybrides en cours. L'offre, clôturée le 25 novembre 2020, a permis à ENGIE de racheter 850 millions d'euros d'obligations existantes, soit un montant égal au montant de la nouvelle émission. L'opération permet à ENGIE d'allonger la maturité de sa dette hybride de 1,1 an tout en réduisant son coût récurrent de 0,30% à encours inchangé.

Judith Hartmann, DGA, membre de la direction collégiale et directrice financière du Groupe, a déclaré :

« La réussite de cette opération, avec son coupon historiquement bas, démontre une nouvelle fois la confiance des investisseurs dans la signature d'ENGIE et dans ses orientations stratégiques. Cette transaction confirme aussi son rôle de leader des financements verts, en contribuant à accélérer le développement de ses projets durables. »

Le contrat-cadre que le Groupe a développé pour ses émissions vertes, et qui s'applique à la présente émission, a reçu une attestation indépendante de l'agence Vigeo Eiris. Ces deux documents sont disponibles dans la section crédit du site internet d'ENGIE.

Avec un montant total de 12 milliards d'euros émis sous format vert depuis 2014, ENGIE, en tant que leader de la transition énergétique et du marché des obligations vertes, poursuit son engagement pour réduire ses émissions de gaz à effets de serre en suivant une trajectoire en ligne avec l'Accord de Paris, telle que certifiée par l'initiative Science Based Targets.


Engie SA published this content on 30 November 2020 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 30 November 2020 07:24:04 UTC

© Publicnow 2020

  
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JD1976 JD1976
27/11/2020 18:18:10
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Jean-Pierre Clamadieu Président du conseil d’administration - ENGIE

« Engie est reparti à l’offensive sur une base simplifiée »

LA VIE DES ACTIONNAIRES

INVESTIR.FR | LE 27/11/20 À 17:35

En marge de l’Investir Day, auquel il a participé, le président d’Engie a déroulé les nouvelles inflexions stratégiques de l’énergéticien.


Vous avez-participé, lundi, à notre événement Investir Day. Pourquoi cette participation et quelle place accordez-vous aux actionnaires individuels ?

Engie compte environ 500.000 actionnaires individuels en France et 150.000 en Belgique. Avec nos salariés, ils représentent de l’ordre de 8% du capital, et nous souhaitons bien sûr entretenir une communication directe avec eux. Cela a été difficile cette année, c’est pourquoi j’ai été très heureux de participer à cet événement.

Fin juillet, vous avez donné une nouvelle impulsion à la stratégie et porté le programme de cessions de 4 à 8 milliards d’euros. Il est déjà réalisé à 40% par la vente de 29,9% de Suez à Veolia. Pourquoi cette décision rapide au sujet de cette participation ?

Nous avions annoncé, fin juillet, que nous étions prêts à étudier toutes les options pour Suez. J’en ai averti, bien sûr, le président du conseil d’administration de Suez, Philippe Varin, mais c’est Veolia qui nous a approchés dès la fin août. L’acceptation de cette offre, relevée à 18 € par action, permet à Engie d’accélérer son plan d’investissements. Depuis 2013, notre détention dans Suez était devenue une participation financière, non consolidée dans les comptes du groupe. Il n’existe pas de lien opérationnel entre les deux sociétés. Nous réalisons aujourd’hui de 10 à 20 millions d’euros de chiffre d’affaires ensemble, ce qui est très peu par rapport aux 18 milliards d’euros de Suez et aux 60 milliards d’Engie.

Vous avez aussi annoncé le prochain désengagement d’une autre société cotée, GTT, dont vous détenez 40,4%. Pour quelle raison ?

GTT a une technologie très originale pour stocker les gaz liquéfiés. C’est une très belle société mais qui ne présente aucune synergie industrielle ou commerciale avec Engie. Nous avons donc décidé de mettre cette participation sous revue stratégique.

Vous comptez céder aussi une part importante des solutions clients. N’est-ce pas contradictoire avec l’ambition d’Engie dans la transition énergétique ?

Nos activités de solutions clients représentent un chiffre d’affaires de 21 milliards d’euros et plus de 100.000 salariés. Un tiers, environ, de ces activités relève de la transition énergétique, notamment l’exploitation de réseaux de chaleur et de froid, et certains de ces métiers aident nos clients à réduire leur consommation d’énergie et à verdir leur production. Ils sont donc au cœur des préoccupations d’Engie. Mais un autre ensemble d’activités, représentant de l’ordre de 12 milliards d’euros de chiffre d’affaires et un peu plus de 74.000 personnes, concerne des installations électriques, des systèmes de climatisation ou de gestion d’immeubles. C’est un ensemble très différent des activités cœur d’Engie dans son modèle d’affaires, avec beaucoup de petites opérations et des clients de toute taille, et il doit être géré différemment. Nous allons réfléchir à la meilleure manière de lui donner son autonomie. On peut envisager une mise sur le marché ou une cession. Cet ensemble forme une très belle entreprise, qui peut se comparer à Spie, avec une taille deux fois supérieure, ou à Vinci Energies. Il nous paraît important de la conserver dans son intégrité car elle aura une position de leader en Europe et une vocation à croître. C’est aussi l’occasion d’offrir une belle aventure à nos équipes. L’enjeu de cette cession est de simplifier Engie, de concentrer le groupe sur les métiers de l’énergie et de lui assurer les moyens de financer le développement de ses priorités, les énergies renouvelables et les infrastructures.

Comment allez-vous utiliser le produit des cessions d’actifs et bénéficier des plans de relance qui font la part belle aux énergies vertes ?

La crise sanitaire est un signal d’alarme qui doit nous préparer à la prochaine crise, qui sera climatique et certainement plus sévère que celle que nous connaissons. Nous voulons repartir à l’offensive dans les renouvelables où nous avons construit en quelques années de belles positions dans le monde. La demande de nouvelles capacités s’accélère et nous voyons arriver dans ces métiers nos grands concurrents européens comme Enel et Iberdrola, mais aussi de grands pétroliers tels que Total, Shell et BP. Engie est un groupe qui consacre 4 milliards d’euros par an à ses investissements de croissance. Nous voulons utiliser les 8 milliards à venir des cessions pour accélérer ces investissements. Plus de la moitié de ce budget supplémentaire sera, probablement, alloué aux énergies renouvelables. Nous allons concentrer nos efforts sur quelques pays en priorité, comme la France, le Benelux, les Etats-Unis et le Brésil, et y créer des plateformes de développement qui nous permettront d’être encore plus efficaces dans la construction de capacités nouvelles. De plus, comme nous aimons, chez Engie, les projets fondés sur les technologies complexes que nous maîtrisons, nous avons décidé de donner une priorité particulière à l’éolien en mer, qui a pour caractéristique de produire de l’électricité de manière presque constante. C’est une forme d’énergie qui peut se substituer, par exemple, à celle des centrales nucléaires. Nous avons créé une coentreprise avec notre concurrent et aujourd’hui partenaire, le portugais EDPR, pour accélérer notre développement dans l’éolien en mer.

Vous vous employez aussi à réhabiliter le gaz, pourtant d’origine fossile... Que devient l’objectif d’un gaz à 100% vert pour Engie en 2050 ?

Une grande partie de l’histoire du groupe s’est faite autour du gaz, en effet. Dans de nombreux pays, le gaz est un élément important de la transition énergétique car le moyen le plus simple de décarboner une économie consiste à transformer une centrale à charbon en centrale à gaz, qui émet moitié moins de CO2. La situation est différente en France en raison du parc nucléaire. Cependant, pour que le pays atteigne ses objectifs climatiques à vingt ou trente ans, conserver du gaz permettra d’optimiser le coût de la transition énergétique, car c’est une énergie qui se stocke et se transforme facilement. Bien sûr, ce gaz doit être converti en renouvelable, en biogaz dès aujourd’hui et, dans un second temps, l’hydrogène vert trouvera une place de choix dans le système énergétique européen. Ce dernier se marie bien avec l’électricité, qui permet d’en produire par électrolyse de l’eau. A l’inverse, en utilisant une pile à combustible, l’hydrogène peut être converti en électricité dans une voiture, un camion, une locomotive ou dans une installation industrielle. Nous pensons possible de viser à terme un système gazier totalement décarboné.

Quel est l’avenir des centrales nucléaires belges ?

La situation est complexe. Selon la loi belge, les installations nucléaires doivent s’arrêter en 2025, mais il y a un débat sur la nécessité de prolonger ou pas certains réacteurs. D’après nos analyses techniques, deux des sept tranches pourraient être prolongées pour dix ou vingt ans. Le nouveau gouvernement belge a dit qu’il se prononcerait en 2021, selon l’avancée des investissements dans les capacités qui visent à remplacer ces réacteurs par d’autres sources d’énergie. Pour notre part, nous sommes un opérateur responsable et nous étudions les deux options mais, plus le temps passe, moins cela rend l’hypothèse d’une prolongation impossible.

Vous avez présenté une nouvelle stratégie sans attendre l’arrivée de la future directrice générale, Catherine MacGregor, le 1er janvier. Quelle brique peut-elle encore apporter à l’édifice ?

Sa contribution sera essentielle ! C’est elle qui va construire la maison, nous avons simplement fait les plans. Je souhaitais que le conseil d’administration aille au bout de sa réflexion stratégique, traduite par les orientations que nous avons présentées fin juillet. La responsabilité de la directrice générale sera d’élaborer un plan détaillé à partir de ces orientations et de conduire sa mise en œuvre en précisant nos objectifs de croissance pour chacun de nos métiers. Engie est vraiment reparti à l’offensive, sur une base simplifiée, pour devenir un leader de la transition énergétique et climatique.

LA QUESTION QUI DÉRANGE

Après l’annulation du dividende 2019, quel retour aux actionnaires pour 2020 ?

Nous avons dû prendre cette décision difficile de supprimer le dividende, poussés par la conviction que l’année allait comporter beaucoup d’incertitudes, ce qui a été le cas. Nous l’avons aussi décidé pour des raisons de solidarité et avec la volonté de garder la plus grande flexibilité financière. Nous avons demandé un effort à nos actionnaires, et je sais que, pour les actionnaires individuels en particulier, il s’agit d’un gros effort. Nous avons annoncé, le 13 novembre, le retour de notre politique de dividende pour 2020 dans les mêmes conditions qu’auparavant, avec un taux de distribution de 65% à 75%. Il n’est pas prévu de dividende exceptionnel malgré les cessions d’actifs.

  
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Ribo Ribo
27/11/2020 05:41:25
1

Des supers dividendes en vue ?

  
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Ribo Ribo
27/11/2020 05:23:50
1

Tout chaud... (L e R e v e n u )

  
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JD1976 JD1976
20/11/2020 11:16:11
0

Oddo BHF a réitéré sa recommandation d’Achat sur le titre Engie (- 1,27 % à 12,05) et relevé son objectif de cours de 14 à 16.

  
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Ribo Ribo
16/11/2020 08:18:16
1

Goldman Sachs reste acheteur avec un objectif relevé de 13,30 à 13,90 EUR.

  
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JD1976 JD1976
13/11/2020 08:55:59
0

13/11/2020 | 08:47 ZB

Engie a publié un résultat opérationnel courant neuf mois de 2,8 milliards d'euros, en baisse de 27,9 %, et de 24,3 % en organique, pénalisé par la crise sanitaire. L'Ebitda s'élève à 6,2 milliards d'euros, en baisse de 13 % en brut et de 9,7 % en organique. Le chiffres d'affaires s'établit à 39,6 milliards d'euros, en baisse de 8,5 % en brut et de 8,1 % en organique. Cette baisse organique est principalement due à la crise de la Covid-19 et aux températures élevées, affectant principalement le Supply et, dans une moindre mesure, les Solutions Clients dans toutes les zones.

Elle s'explique également par l'expiration d'un contrat de GNL en Amérique du Nord et, dans une moindre proportion, par la baisse des revenus de distribution dans les Infrastructures.

Pour autant, Engie confirme l'atteinte du ROC et du résultat net récurrent part du groupe dans les fourchettes indiquées pour 2020.

De même, le groupe réaffirme son intention de rétablir le paiement d'un dividende, dans le cadre de la politique annoncée l'année dernière, soit une fourchette de 65 % à 75 % de ratio distribution sur la base du résultat net récurrent part du groupe.

Concernant son programme de cessions. Après la vente de sa part dans Suez, Engie a entamé une revue stratégique de sa participation dans GTT, dont il détient 40,4 % du capital. Le groupe envisagera de vendre tout ou partie de cette participation soit par le biais d'un processus de vente formel à un tiers soit par une vente sur les marchés.



  
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