SLA entre autres, Avindra Nath, NINDS, dans le Washington Post

Article du 29 janvier 2023 intitulé le covid long pourrait nous apprendre à prévenir la maladie d'Alzheimer, et cet extrait concernant la SLA est intéressant, en lien avec l'hypothèse d'un retrovirus K activé dans la SLA sporadique

(...) Il m'a dit que ce qui l'intéresse vraiment, ce sont les virus qui sont intégrés dans nos codes génétiques - appelés rétrovirus endogènes. Ils se sont peut-être faufilés par un virus sexuellement transmissible qui se transforme en un embryon. Ces virus sont une source de variation génétique - et peuvent ajouter un nouvel ADN à nos génomes. Comme les mutations, celles-ci entraînent parfois un avantage et se propagent à travers la population. Environ 8 % de notre génome est constitué de ces virus intégrés.

L'intérêt de Nath pour ceux-ci a commencé lorsqu'il soignait un patient qui souffrait à la fois du VIH et de la SLA, et après avoir pris des médicaments antirétroviraux, la SLA a disparu. Une série d'études sur les humains et les animaux ont convaincu Nath que la SLA pouvait parfois être déclenchée par un virus intégré appelé HERV-K.

Normalement, HERV-K est actif pendant le développement fœtal, de sorte qu'il peut s'être propagé à travers la population humaine parce qu'il fait quelque chose d'utile sur utero. Mais après notre naissance, il s'éteint normalement (en raison des interrupteurs chimiques externes qui se lient à l'ADN).

Parfois, m'a-t-il dit, ces "interrupteurs d'arrêt" échouent, et l'un de ces virus embarqués peut être réactivé. Cet échec pourrait être une partie de la cause de la SLA. Après des années d'études animales, il a commencé des essais préliminaires sur l'homme pour évaluer les effets des médicaments antiviraux sur les patients atteints de SLA. Il planifie maintenant un essai clinique contrôlé par placebo pour des médicaments dont il a montré qu'il peut supprimer le HERV-K.(...).

Un domaine, celui de ma biologie des retrovirus, intéressant et innovant.

Pour information uniquement