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TotalEnergies se prépare à une assemblée générale sous haute tension

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gars d1 gars d1
30/05/2023 12:04:54
0

Super tirade de Jancovici à la matinale de France inter concernant TOTAL.

  
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moicmoi moicmoi
27/05/2023 19:01:37
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Troudnez
« « @syjo : c' est votre point de vue.. Etes vous certain qu' il soit partagé ?
» »

Dans un cas comme dans l’autre, pour apporter une réponse valable, il faudrait faire un sondage d’opinion s’appuyant sur un million d’individus. (et non pas 1 milliers).
Cela a t’il été fait ? Si oui, quelle en est le résultat ?

Une opinion personnelle n’est en rien une preuve de quoi que ce soit.

  
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filomat filomat
27/05/2023 18:13:35
0

A l'issue de l'assemblée générale un actionnaire a déclaré à la télévision "Il y a tellement de personnes qui réclament de rouler en voiture et de prendre l'avion qu'il faut bien que quelqu'un les fournisse en carburant".

Un peu après j'ai vu à cette même télévision un reportage sur les dealers de Marseille et un historique des efforts de la police pour démanteler les réseaux.

Dans un cas (total) on justifie l'offre par le fait qu'il y a de la demande.

Dans l'autre cas (dealers) on tente au contraire de supprimer l'offre (on détruit les laboratoires, on gène le commerce) de manière à ce que toute demande reste insatisfaite.

Il est exact qu'un large part de la population est opposée à l'augmentation des tarifs des carburants : Les bonnets rouges démontent les portiques de perception de la taxe carbone, les gilets jaunes bloquent les rond-points si eux mêmes n'ont plus de quoi refaire le plein, les zones à faible émission sont difficiles à mettre en place : On ne peut réduire la demande et le gouvernement est otage de son opinion publique, tant que celle ci penche plus en faveur de la facilité de déplacement que de la santé publique et du réchauffement climatique.

Dans le cas des produits stupéfiants on peut par contre lutter contre leur fabrication en détruisant les laboratoires et personne ne s'en plaint, pas même les consommateurs.

On avait pu venir à bout de la consommation d'absinthe en interdisant sa fabrication et son commerce.

On a réduit la consommation de tabac en augmentant les taxes, comme aussi sur celle des alcools forts.

Le lien n'est - pour le moment - pas assez clair, aux yeux de la population, entre l'utilisation des énergies fossiles et ses conséquences néfastes, pour la conduire à restreindre ses déplacements ainsi que ceux des marchandises dont elle fait commerce.

Ce n'est que si des alternatives moins onéreuses et plus performantes (propulsion par batteries électriques au lithium, chauffage par pompes à chaleur et géothermie) lui sont proposées que l'opinion publique pourra pencher en faveur d'une réduction d'utilisation des énergies fossiles.

Et ce n'est qu'alors que les actionnaires de total pourront commencer à se faire du souci pour leurs dividendes.

  
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Dubaisan Dubaisan
27/05/2023 18:10:26
1

Je partage pleinement l'avis de Syjo.

  
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syjo syjo
26/05/2023 13:11:56
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De toutes les façons personne n'est prêt à marcher à pied, à s'éclairer à la bougie et à laisser les avions cloués au sol. Que du vent!

  
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millo millo
26/05/2023 11:27:37
0
C'est de l'enfumage.... le pouvoir en place et sa ministre de tutelle ,tout en ne sachant pas tres bien de quoi elle parle, accuse total du retard de l'état... musique habituelle
  
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FLOPSY1 FLOPSY1
26/05/2023 09:03:27
0

Le véritable visage de ces assos est confirmé: la dictature stalinienne et/ou maoïste dans toute sa splendeur. Aucun respect du fonctionnement démocratique dés que cela ne correspond pas à leur idéologie

  
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FLOPSY1 FLOPSY1
26/05/2023 09:03:23
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Logo de TotalEnergies, le 5 octobre 2022
Logo de TotalEnergies, le 5 octobre 2022 (AFP/Sameer Al-DOUMY)

Des échauffourées entre police et manifestants pour le climat ont éclaté vendredi matin, avec force usage de gaz lacrymogène, aux abords de la salle parisienne où doit se tenir l'Assemblée générale annuelle de TotalEnergies.

Après BP et Shell, c'est le géant français des hydrocarbures TotalEnergies qui se prépare à vivre une assemblée électrique, ciblée par une coalition d'associations qui menace de la bloquer, mais aussi par une partie de ses actionnaires en désaccord avec sa politique climatique.

"L'AG doit se tenir", répétait-on vendredi matin du côté de TotalEnergies, tandis que les premiers actionnaires arrivaient au compte-gouttes. "On ne les lâchera pas", assurait de son côté Marie Cohuet, porte-parole de l'association Alternatiba, pour qui l'entreprise "incarne le pire de ce qui se fait en termes d'exploitation des populations et de la planète".

Dès l'aube, des dizaines de manifestants pour le climat ont tenté de pénétrer dans le tronçon de rue passant devant la salle Pleyel, dans les beaux quartiers parisiens.

Une dizaine d'entre eux, qui s'étaient assis devant l'entrée, ont été délogés par les forces de l'ordre qui, après trois sommations en moins d'une minute par haut-parleur, ont projeté du gaz lacrymogène au milieu du groupe.

Des manifestants sont néanmoins restés aux abords de la salle Pleyel, environ une centaine de chaque côté du tronçon de la rue bloqué par des barrages de camions de police et gendarmerie.

Cette réunion arrive à la fin d'une saison d'AG houleuses, au cours de laquelle les actions se sont multipliées contre les grands groupes sur fond de profits faramineux: ensemble, les majors BP, Shell, ExxonMobil, Chevron et TotalEnergies affichent plus de 40 milliards de dollars de bénéfices ce trimestre, après une année 2022 grandiose.

Signe des tensions attendues, TotalEnergies a interdit aux actionnaires et aux journalistes d'utiliser leurs téléphones portables, les obligeant à laisser certains effets personnels à l'entrée.

Le groupe veut surtout éviter le scénario chaotique de l'année dernière quand des militants d'ONG avaient empêché des actionnaires de pénétrer dans l'AG.

Les autorités s'attendent à la présence de 200 à 400 personnes qui "veulent absolument empêcher la tenue de l'AG", selon une source policière.

"L'AG de Total n'aura pas lieu", avaient prévenu fin avril dans une tribune 350.org, Alternatiba, Amis de la Terre, ANV-COP21, Attac, Greenpeace, Scientifiques en rébellion et XR. "Cette assemblée générale prévoit de perpétuer la stratégie du pétrolier: toujours plus de projets fossiles et une répartition injuste des superprofits qui alimente l'injustice climatique et sociale", dénonçaient-ils.

- Salaire du PDG -

Parmi les sujets brûlants, les quelque 1,5 million d'actionnaires individuels, présents ou en ligne, sont appelés à voter sur une résolution consultative émanant de l'organisation d'actionnaires activistes Follow This, qui s'attaque principalement aux émissions indirectes de CO2.

Autrement dit, celles liées à l'utilisation du pétrole par ses clients dans les voitures ou pour se chauffer ("scope 3" dans la comptabilité carbone), soit 85% de son empreinte carbone.

La coalition d'actionnaires lui demande d'aligner ses objectifs de réduction d'émissions sur l'Accord de Paris de 2015, afin de limiter le réchauffement planétaire à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

Parmi ces 17 investisseurs, qui détiennent près de 1,5% de TotalEnergies, figurent La banque PostaleAM, Edmond de Rotschild AM, La Financière de l’Échiquier.

Le groupe recommande de voter contre, jugeant la résolution "contraire aux intérêts" de TotalEnergies, "de ses actionnaires et de ses clients".

La major va néanmoins faire valoir ses efforts pour le climat et appelle ses actionnaires à "voter en faveur" de sa propre résolution climatique.

Cette stratégie officielle se concentre surtout sur ses émissions directes, issues de ses opérations et celles liées à l'énergie qu'elle consomme (périmètres dit du "scope 1 et 2").

Même si le groupe n'envisage pas de baisser drastiquement ses émissions directes dans la décennie, il entend consacrer un tiers de ses investissements dans les énergies bas carbone et atteindre 100 GW de capacités d'électricité renouvelable d'ici 2030.

Son PDG Patrick Pouyanné, dans une interview à La Croix mercredi, récuse les critiques, et explique qu'il doit notamment répondre à la demande croissante des pays en développement.

"Non, TotalEnergies ne peut pas tout seul faire diminuer la demande de pétrole", martèle-t-il, appelant à se concentrer plutôt sur "la fin du charbon".

Le groupe est présent dans de nombreux projets de gaz naturel liquéfié et de pétrole, aux Emirats arabes unis, en Irak, en Papouasie ou encore en Ouganda, avec le projet controversé de l'oléoduc chauffé Eacop devenu un symbole médiatisé de la lutte anti-pétrole.

Cette polémique s'ajoute à bien d'autres pour TotalEnergies, critiqué pour son bénéfice record de 20,5 milliards de dollars (19,12 milliards d'euros) en 2022, ses impôts en France ou le salaire du PDG.

Une hausse de 10% de sa rémunération pour 2023 est d'ailleurs à l'ordre du jour de l'AG.

tll-nal-ys-cho/uh/sr

© 2023 AFP

  
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