Vivendi : consolidation tranquille à l'intérieur d'un canal baissier

Action Vivendi a touché un point haut depuis deux ans au mois de mars dernier avant de se replier gentiment par petits à-coups. Le titre évolue actuellement à l'intérieur d'un couloir baissier. Sa pente est faible mais la tendance est claire et nette avec un repli progressif et des allers-retours entre les bornes du canal.

À court terme on vient de toucher la borne haute de ce dernier et on observe un phénomène de rejet qui devrait produire un effet de balancier et nous renvoyer sur la borne basse dans les prochaines semaines. Techniquement, c'est le scénario de prédilection que nous faisons avec un retour vers les 9,5 euros par action.

Forces de la société Vivendi

1. Diversification des activités :

   • Vivendi possède un portefeuille diversifié d'actifs dans les médias, la musique, les télécommunications et les jeux vidéo. Cette diversification permet de répartir les risques et de profiter de multiples sources de revenus.

2. Position dominante dans l'industrie musicale :

   • Universal Music Group (UMG), filiale de Vivendi, est l'une des plus grandes maisons de disques au monde. Cette position dominante dans l'industrie musicale assure à Vivendi un flux de revenus stable et croissant grâce à l'augmentation du streaming musical.

3. Stratégie d'acquisition et de croissance :

   • Vivendi a une stratégie proactive d'acquisitions et de partenariats, ce qui lui permet de se renforcer et de se diversifier davantage. Les acquisitions récentes dans les médias et les jeux vidéo illustrent cette volonté de croissance et de consolidation.

Faiblesses de la société Vivendi

1. Dépendance à des marchés spécifiques :

   • Malgré sa diversification, Vivendi reste fortement dépendante de certains marchés, comme la musique avec UMG. Toute perturbation dans ces secteurs spécifiques peut avoir un impact significatif sur les performances globales de l'entreprise.

2. Complexité organisationnelle :

   • La diversité des activités de Vivendi peut également être une faiblesse. La gestion de nombreuses filiales dans différents secteurs et régions peut conduire à des défis organisationnels et de coordination, augmentant ainsi les coûts opérationnels.

3. Volatilité des revenus des médias et télécommunications :

   • Les secteurs des médias et des télécommunications sont sujets à une forte concurrence et à une rapide évolution technologique. Cela peut entraîner une volatilité des revenus et des marges bénéficiaires, et nécessite des investissements continus pour rester compétitif.

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