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Ça s'appelle soigner ses relations publiques pour éviter que Trump vous chie dans les bottes…
Mais c'est pas pour autant que le président turc sera globalement plus apprécié …
Ce genre d'annonce, ça marche une fois et c'est à double tranchant.
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(ABC Bourse) - C’est l’un des plus gros achats d’avions passés par une compagnie aérienne cette année. Turkish Airlines a officialisé vendredi une commande monumentale de 225 appareils américains auprès de Boeing, répartis entre long-courriers Dreamliner et moyens-courriers 737 MAX. Une annonce qui intervient dans un timing très politique, au lendemain de la première rencontre depuis 2019 entre Recep Tayyip Erdogan et le président des États-Unis à la Maison Blanche.
La compagnie nationale turque a précisé dans un communiqué que "Notre conseil d’administration a décidé d’acheter un total de 75 avions B787-9 et B787-10 auprès de Boeing, avec 50 commandes fermes et 25 options, pour une livraison entre 2029 et 2034" et "de 150 appareils 737-8/10MAX, dont 100 en commande ferme et 50 en option".
Avec ce contrat, Turkish Airlines poursuit un objectif clair : disposer d’une flotte exclusivement composée d’appareils de nouvelle génération d’ici 2035. "Avec ces commandes, nous souhaitons que l’ensemble de notre flotte soit composée d’avions de nouvelle génération d’ici 2035, renforçant ainsi notre efficacité opérationnelle et atteignant un taux de croissance annuel moyen de 6 %", explique la compagnie dans son communiqué.
Le transporteur turc ajoute qu’il est en discussions avec deux géants de la motorisation, Rolls-Royce et GE Aerospace, pour équiper les futurs Dreamliners en moteurs et services de maintenance. Un choix stratégique qui vise à garantir la disponibilité technique et l’optimisation des coûts d’exploitation sur le long terme.
Si la rumeur de cette commande circulait dans la presse turque depuis le week-end, son officialisation au lendemain de la visite d’Erdogan à Washington ne doit rien au hasard. Ce rendez-vous marque la fin d’un long gel diplomatique entre Ankara et la Maison Blanche. Le président turc n’avait pas été reçu officiellement par les États-Unis depuis 2019, une distance symbolique que ce contrat colossal semble venir refermer.
Il est également à noter que Turkish Airlines avait annoncé, en décembre 2023, une commande géante de 355 Airbus, principal rival de Boeing. En diversifiant ainsi ses partenaires, la compagnie affirme une stratégie équilibrée, à la fois industrielle et diplomatique.
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