Analyse de Technicolor
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technicolor sera a 10 d'ici 1 an
avant regroupement cela fait l'action a 1 euros ce qui n'est rien , les partenaires ne sont que des gros clients samsung intel,gros contrat aux us
Je vis dans un monde globalisé, mais je ne rêve pas de m'expatrier !" a dit Frédéric Rose, P-DG de Technicolor, lors du CES de Las Vegas. Technicolor n'est pas morte, loin de là. La marque vient d'annoncer un partenariat avec les deux poids lourds du secteur de l'électronique : Samsung et Intel. Entre la recherche sur le mouvement, les comportements, les partenariats avec les plus grands studios et le développement de technologies pour les principaux fabricants de matériel, Technicolor ne chôme pas. Le Point a rencontré son DG, Frédéric Rose.
Le Point : On se souvient des films en Technicolor, mais depuis, l'entreprise semble avoir disparu des écrans radars...
Frédéric Rose : Ce n'est qu'une impression, mais elle ne m'étonne guère. Nous avons une réputation incroyable dans le monde entier, sauf... en France. Probablement parce que nous sommes une ancienne société d'État, branche de Thomson, qui a eu des épisodes mouvementés dans son histoire. Aujourd'hui, nous sommes présents sur l'international, employons 16 000 personnes et générons un chiffre d'affaires de 3,5 milliards d'euros. Nos clients sont essentiellement des grands groupes de médias internationaux, comme NBC.
Vous avez abandonné le marché hexagonal ?
Pas du tout ! Nous restons une entreprise française : le siège est à Paris, des labos sont à Rennes, plus de 2 800 emplois sont sur le territoire français et nous payons nos impôts en France ! Mais, commercialement, c'est plus compliqué. Prenez l'exemple de l'innovation M-Go que nous lançons aujourd'hui. J'ai voulu la lancer en France, on m'a éconduit. J'ai compris que je devais d'abord réussir à l'imposer sur le marché américain avant d'être considéré comme crédible en France. C'est malheureux, mais c'est ainsi : on peut être Français, devenir le leader mondial, sauf chez nous.
Vous semblez agacé...
Ce que je fais aux États-Unis, je ne pourrais pas le faire en France. Oui, ça m'attriste. Le problème du modèle français, c'est qu'il ne laisse pas de chance à l'échec, alors qu'il est au coeur du progrès. Chez Technicolor, nous avons monté trois start-up en interne. Nous savions que deux d'entre elles étaient vouées à l'échec. Ce n'est pas grave ! Il faut accepter d'essayer et de ne pas réussir. L'échec doit être au coeur du management d'une boîte. Je cherche des managers qui ont raté des choses dans leur vie et qui ont appris de leur échec. J'ai moi-même raté beaucoup de choses, je ne regrette rien.
Il ressemble à quoi votre modèle idéal ?
Il ne faut pas attendre des politiques qu'ils créent l'innovation, c'est aux start-up d'innover. La France, qui a les meilleurs chercheurs au monde, a une vision trop institutionnelle de l'innovation. Je fais partie des gens qui pensent qu'il ne suffit pas de posséder des brevets, il faut aussi savoir les valoriser. La vision de la France de demain comme un pays rempli d'usines est un mensonge. Même avec la meilleure usine du monde, nous ne serons jamais moins chers que des pays émergents. Il faut avoir le courage de le dire. Ne restons pas sur les anciens combats. Ce qui est important, c'est d'avoir les bonnes têtes. Nous sommes bons en innovation, poursuivons sur cette voie. Il y a en France une fiscalité favorable pour la recherche et le développement, jouons la carte à fond. J'espère que le débat reviendra pendant la campagne....
Parlons innovations. Quelle est votre vision de l'avenir ?
La télécommande va disparaître. Cet appareil doit mourir, c'est un appareil infâme. Elle sera remplacée par un triptyque voix, gestes et tablette. L'expérience de consommation de contenus de façon "linéaire" n'existera plus. Les contenus se plieront à la volonté du consommateur. Enfin, la mobilité sera au coeur des développements. Le son fait aussi partie des grands chantiers du moment. Nous voulons faire passer le son à la 3D, lui apporter le même progrès que celui qui a fait changer l'image.
Vous croyez à la télévision connectée ?
Jusqu'ici, on a confondu connexion et intelligence. Les choses changent. Nous avons développé une application qui permet d'unifier la recherche de vidéo et de musique... quelle que soit la plate-forme utilisée. Nous travaillons dessus depuis trois ans. Nous annonçons un partenariat avec Samsung qui va nous intégrer dans toutes ses télés. Un autre partenariat vient d'être signé avec Intel qui va nous intégrer sur tous les ultrabooks.
avant regroupement cela fait l'action a 1 euros ce qui n'est rien , les partenaires ne sont que des gros clients samsung intel,gros contrat aux us
Je vis dans un monde globalisé, mais je ne rêve pas de m'expatrier !" a dit Frédéric Rose, P-DG de Technicolor, lors du CES de Las Vegas. Technicolor n'est pas morte, loin de là. La marque vient d'annoncer un partenariat avec les deux poids lourds du secteur de l'électronique : Samsung et Intel. Entre la recherche sur le mouvement, les comportements, les partenariats avec les plus grands studios et le développement de technologies pour les principaux fabricants de matériel, Technicolor ne chôme pas. Le Point a rencontré son DG, Frédéric Rose.
Le Point : On se souvient des films en Technicolor, mais depuis, l'entreprise semble avoir disparu des écrans radars...
Frédéric Rose : Ce n'est qu'une impression, mais elle ne m'étonne guère. Nous avons une réputation incroyable dans le monde entier, sauf... en France. Probablement parce que nous sommes une ancienne société d'État, branche de Thomson, qui a eu des épisodes mouvementés dans son histoire. Aujourd'hui, nous sommes présents sur l'international, employons 16 000 personnes et générons un chiffre d'affaires de 3,5 milliards d'euros. Nos clients sont essentiellement des grands groupes de médias internationaux, comme NBC.
Vous avez abandonné le marché hexagonal ?
Pas du tout ! Nous restons une entreprise française : le siège est à Paris, des labos sont à Rennes, plus de 2 800 emplois sont sur le territoire français et nous payons nos impôts en France ! Mais, commercialement, c'est plus compliqué. Prenez l'exemple de l'innovation M-Go que nous lançons aujourd'hui. J'ai voulu la lancer en France, on m'a éconduit. J'ai compris que je devais d'abord réussir à l'imposer sur le marché américain avant d'être considéré comme crédible en France. C'est malheureux, mais c'est ainsi : on peut être Français, devenir le leader mondial, sauf chez nous.
Vous semblez agacé...
Ce que je fais aux États-Unis, je ne pourrais pas le faire en France. Oui, ça m'attriste. Le problème du modèle français, c'est qu'il ne laisse pas de chance à l'échec, alors qu'il est au coeur du progrès. Chez Technicolor, nous avons monté trois start-up en interne. Nous savions que deux d'entre elles étaient vouées à l'échec. Ce n'est pas grave ! Il faut accepter d'essayer et de ne pas réussir. L'échec doit être au coeur du management d'une boîte. Je cherche des managers qui ont raté des choses dans leur vie et qui ont appris de leur échec. J'ai moi-même raté beaucoup de choses, je ne regrette rien.
Il ressemble à quoi votre modèle idéal ?
Il ne faut pas attendre des politiques qu'ils créent l'innovation, c'est aux start-up d'innover. La France, qui a les meilleurs chercheurs au monde, a une vision trop institutionnelle de l'innovation. Je fais partie des gens qui pensent qu'il ne suffit pas de posséder des brevets, il faut aussi savoir les valoriser. La vision de la France de demain comme un pays rempli d'usines est un mensonge. Même avec la meilleure usine du monde, nous ne serons jamais moins chers que des pays émergents. Il faut avoir le courage de le dire. Ne restons pas sur les anciens combats. Ce qui est important, c'est d'avoir les bonnes têtes. Nous sommes bons en innovation, poursuivons sur cette voie. Il y a en France une fiscalité favorable pour la recherche et le développement, jouons la carte à fond. J'espère que le débat reviendra pendant la campagne....
Parlons innovations. Quelle est votre vision de l'avenir ?
La télécommande va disparaître. Cet appareil doit mourir, c'est un appareil infâme. Elle sera remplacée par un triptyque voix, gestes et tablette. L'expérience de consommation de contenus de façon "linéaire" n'existera plus. Les contenus se plieront à la volonté du consommateur. Enfin, la mobilité sera au coeur des développements. Le son fait aussi partie des grands chantiers du moment. Nous voulons faire passer le son à la 3D, lui apporter le même progrès que celui qui a fait changer l'image.
Vous croyez à la télévision connectée ?
Jusqu'ici, on a confondu connexion et intelligence. Les choses changent. Nous avons développé une application qui permet d'unifier la recherche de vidéo et de musique... quelle que soit la plate-forme utilisée. Nous travaillons dessus depuis trois ans. Nous annonçons un partenariat avec Samsung qui va nous intégrer dans toutes ses télés. Un autre partenariat vient d'être signé avec Intel qui va nous intégrer sur tous les ultrabooks.
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Augustus
20/02/2012 21:18:24
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une belle configuration chartiste haussière tasse avec anse ,attendre une petite conso pour se positionner a bon compte 2.20 euro
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Merci pour l'info 3ipi. A+
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Augustus
20/02/2012 21:13:36
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Les petites et moyennes capitalisations sont
particulièrement recherchées, à l’image de
Technicolor.
Le titre sort aujourd’hui d’une figure de
compression en biseau, ce qui devrait entraîner
une nouvelle vague d’accélération en direction
des 2,70€ voire des 3,70€.
A noter que la société publiera ses résultats
annuels le 24 février.
particulièrement recherchées, à l’image de
Technicolor.
Le titre sort aujourd’hui d’une figure de
compression en biseau, ce qui devrait entraîner
une nouvelle vague d’accélération en direction
des 2,70€ voire des 3,70€.
A noter que la société publiera ses résultats
annuels le 24 février.
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Pareil, j'ai vendu à 2.2€
Je vais surement me reposiotionner dessus demain
Je vais surement me reposiotionner dessus demain
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http://www.tradingtv.fr/
Message complété le 20/02/2012 21:07:34 par son auteur.
Une analyse sur Technicolor.
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j'ai vendu à 2.32, j'ai peut-être eu tort. S'il faut je vais en reprendre.
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Les objectifs d'après AXIAL: 1er à 2,95€, le 2e à 3,90€ et le 3e à 5,08€.
Le 5,08€ est très ambitieux!
Le 5,08€ est très ambitieux!
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