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Message complété le 30/05/2015 00:11:45 par son auteur.
Pour guérir d'un excès de dettes, un endettement encore plus grand est une impasse. Des économistes cherchent d'autres solutions, qui passent par l'impôt ou le défaut. Dans les deux cas, l'épargnant est le perdant.
Un drogué peut-il lutter contre une overdose avec un shoot encore plus puissant ? Evidemment non. Un ivrogne contre le coma éthylique en ouvrant une nouvelle bouteille ? Pas plus. Une économie contre un excès de dettes en empruntant encore plus ? Sans doute pas… sauf que les gouvernants des pays avancés racontent aujourd'hui le contraire. Cinq ans après avoir connu une terrible crise de surendettement, le monde occidental serait aujourd'hui reparti sur la voie de la croissance avec une dette encore plus élevée (à l'exception notable de l'Allemagne). Le fardeau dépasse pourtant désormais deux années de PIB. La faute à la dette publique, bien sûr, mais aussi à la dette privée. Dans un pays comme la France, la dette des entreprises et des particuliers a augmenté de 30 points de PIB en une décennie - autant que celle de l'Etat.
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Message complété le 28/09/2013 20:10:36 par son auteur.
Crime de lèse-nation
Le crime de lèse-nation qualifie les desseins nuisibles à la nation. Le crime de lèse-nation remplaça sous la Révolution le crime de lèse-majesté.
Le 30 novembre 1789, on décréta de crime de lèse-nation : Charles-Eugène de Lorraine, Pierre Joseph Victor de Besenval, Charles Marie Auguste Joseph de Beaumont, comte d'Autichamp, Victor-François de Broglie (1718-1804), Charles Louis François de Paule de Barentin garde des Sceaux, Louis Pierre de Chastenet de Puységur ministre de la Guerre. Ils furent suspectés d'avoir eu l'intention de faire mitrailler la foule des émeutiers «paisiblement» employée à prendre la Bastille. Augeard, à l'origine d'un projet qui avait pour but l'enlèvement de Louis XVI de France afin de le mettre en sécurité à Metz, Thomas de Mahy de Favras qui projetait de recruter une armée pour faire fuir Louis XVI et l'emmener loin de Paris sous la protection de cette armée à Péronne, l'abbé Douglas et Régner qui avaient levé des personnes pour accompagner le souverain dans sa fuite, le chevalier de Reutlge qui aurait essayé d'empêcher les boulangers de faire leur pain, un nommé Deschamps, qui fut accusé de manigancer un complot dont le but était d'empêcher les fermiers de battre et de vendre leur grain, les auteurs et leurs complices qui tentèrent d'attenter à la vie du roi lors des Journées des 5 et 6 octobre 1789. Le délire de persécution provoqua une exécution, celle de Thomas de Mahy de Favras, le 29 février 1790
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Le projet de loi de financement de la sécurité sociale, présenté la semaine dernière, a réservé une bien mauvaise surprise aux épargnants.
En effet, le gouvernement à modifié sensiblement la fiscalité de plusieurs produits d'épargne, comme le PEA, le PEL ou encore l'assurance-vie.
Ces derniers sont exonérés d'impôt sur le revenu sous certaines conditions de détention. Par contre, les épargnants payent les prélèvements sociaux sur les bénéfices. Néanmoins, la règle qui prévalait jusqu'à maintenant était d'appliquer le taux des prélèvements sociaux en fonction de la date d'antériorité des bénéfices.
Le taux de la CSG n'ayant cessé de flamber au cours de ces dernières années, elle touchait les revenus de ces produits de manière progressive. Ainsi, les gains réalisés entre 1990 et 1995 n'étaient pas assujettis aux prélèvements sociaux, à partir de 1997 la taxe était de 3,9 % puis progressivement elle montait jusqu'au taux actuel de 15,5 % en fonction de la date des gains réalisés sur ces différents produits d'épargne.
Désormais, la règle a bien changé et va pénaliser fortement ceux qui avait investi leur épargne à long terme. En effet, le gouvernement a proposé de supprimer la progressivité des prélèvements sociaux et d'assujettir l'ensemble des gains réalisés depuis 1997 au taux unique de 15,5 % !
Pour l'État, la mesure devrait rapporter environ 600 millions d'euros dès l'an prochain. Une mesure qui sort de nulle part et à laquelle personne ne s'attendait.
Les contribuables sont en outre totalement piégés puisque cette mesure s'applique depuis le 26 septembre c'est-à-dire le jour de son annonce. La communication du gouvernement laisse par ailleurs pantois, ce dernier indique qu'il a choisi cette voie pour une plus grande simplification... Peut-être faudra-t-il de remercier au passage de nous faciliter les calculs de prélèvements sociaux...
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