En marché régulé, le prix du kWh n'a rien à avoir avec la production. On ne peut faire une analyse équivalente qu'en free market. Il est certain que peu importe le type de production d'électricité, le prix de l'électricité est trop bon marché en France. Bruxelles appuie de toute façon en faveur de la privatisation complète d'EDF et de la cession de son monopole à des sociétes concurrentes. Autrement, ce petit discours n'a pas une grande portée, car énergétiquement parlant l'électricité, c'est rien du tout de la consommation d'énergie (au sens large) en France. N'oublions pas que nous sommes un pays avant tout dépendant extrêmement du pétrole et du gaz comme tous les pays occidentaux. Je pense que l'objectif actuel est de compenser l'augmentation de la demande d'énergie en l’économisant (isolation des bâtiments, cogénération (et pourquoi pas cogénération nucléaire),...) et en développant les énergies renouvelables par subvention de l’État mais pour le secteur privé. Un autre axe sera de commencer à imaginer notre monde dans 50 ans sans pétrole (quel tracteur pour les agriculteurs, quelles machines pour le BTP, ...), mais là on sort de notre domaine et autant demander aux ingénieurs et scientifiques. D'ailleurs, en aparté, sans lien avec les conditions éco, techniquement, le démantèlement ne semble pas un problème tant qu'on attendra suffisamment longtemps pour intervenir, et il semble que la filière nucléaire rapide (RNR) intrinsèquement plus sûre permettra de transmutter les déchets. si la France ne prendra pas le marché de la gestion durable des déchets nucléaires, ce sera la Chine de toute façon qui le fera. Elle rachète actuellement toutes les licences de réacteurs nucléaires. Mais je reste sans avis sur le sujet je ne suis pas un scientifique, je ne suis qu'un simple mathématicien probabiliste et statisticien. Donc EDF : pullback, possibilité de rejoindre le support à 25,45 EUR mais faiblement probable, je pense que pour le moment, on va rester autour des 26 EUR. L'avenir nous dira l'impact du nouveau plan de provisions, mais on le vera en temps et en heure statistiquement.
(CercleFinance.com) - Les comptes annuels d'EDF pourraient être impactés par une baisse du taux d'actualisation appliqué à ses provisions dites 'nucléaires', d'après un article des Echos.
Le journal économique rappelle que, comme Areva, l'électricien prend des provisions pour refléter le coût des démantèlements futurs des installations nucléaires et de la gestion des déchets radioactifs.
Or, il souligne que la dernière baisse du taux d'actualisation sur ces provisions financières, passé de 5% à 4,8% en 2012, avait dégradé le résultat financier d'EDF de 244 millions d'euros l'année dernière.
Citant 'plusieurs sources', Les Echos indique que ce taux d'actualisation, qui dépend directement des taux à long terme, devrait encore diminuer à 4,5%, comme y était favorable la Cnef dans un rapport l'an dernier.
Cette commission nationale d'évaluation estimait alors qu'une diminution de 5 à 4,5% de ce taux entrainerait pour le groupe énergétique une augmentation de ses provisions de l'ordre de 2,8 milliards d'euros.