Augmentation de capital
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Zero edge et les Échos annoncent en plus de 1000 licenciements ce soir, ça sent bien mauvais tout ça :((
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triplement de la capitalisation en un week-end et les japonais ont du demander une décote énorme pour mettre au pot, aie ca va faire mal :((
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INFO LE FIGARO - Via Bpifrance, l'État sera en première ligne d'une augmentation du capital de l'ordre d'un milliard d'euros, également soutenue par le groupe japonais NSSMC.
Il a fallu se faire une raison chez Vallourec: la crise provoquée par la glissade sans fin du prix du pétrole est trop grave pour que le groupe puisse la surmonter en l'état. Spécialiste des tubes de haute performance sans soudure, le sidérurgiste subit de plein fouet les coupes effectuées par les opérateurs pétroliers et gaziers dans leurs budgets d'exploration et de production. Les mesures de restructuration qui avaient été décidées en avril dernier se sont révélées insuffisantes face à l'aggravation de la situation du marché. C'est donc un plan choc que Vallourec va dévoiler dans les prochaines heures. Selon nos informations, le groupe va annoncer une augmentation de capital massive, de l'ordre d'un milliard d'euros. Plus de la moitié de l'effort sera fournie d'une part par l'État, via Bpifrance déjà actionnaire à 7 % de Vallourec, d'autre part par le groupe japonais NSSMC (Nippon Steel Sumitomo), tous deux qualifiés au travers de cette opération de «partenaires stratégiques». Le solde de l'opération aura lieu par appel au marché.
Pour les actionnaires existants, qui ont subi une chute de 80 % du cours de l'action en un an (et de 95 % sur cinq ans), l'opération s'annonce violente. Ce qui promet une assemblée générale - nécessaire pour valider le principe de l'augmentation de capital - agitée pour Vallourec et son président du directoire Philippe Crouzet. Ce dernier a longtemps espéré pouvoir échapper à cette issue, rendue inéluctable, comme chez son confrère CGG en décembre dernier, par l'effondrement du prix du baril. Au moment où il remet en jeu son mandat, à échéance cette année, la position de Philippe Crouzet est donc fragile.
Restructuration profonde
Cette recapitalisation doit s'accompagner d'une restructuration profonde. L'industriel devrait annoncer un plan de spécialisation et d'optimisation de ses sites, au Brésil, où il est partenaire de NSSMC, en Chine, et surtout en Europe, où le groupe reconnaissait le mois dernier qu'il existait «un risque fort de ne pas atteindre les niveaux de charge initialement envisagés».
Les conséquences sociales risquent d'avoir un retentissement politique fort
La réorganisation qui s'annonce vise donc à améliorer l'efficacité du groupe, confronté à la concurrence d'acteurs chinois et asiatiques, et à réduire les capacités de production. Le corollaire de cet effort sera douloureux au plan social, notamment en Europe et en France. Mi-janvier, Vallourec avait suspendu les mesures en cours depuis avril - suppression programmée de 2000 postes dans le monde dont 900 en France - en ne cachant pas qu'il devrait les durcir pour faire face à la dégradation du marché, désormais considérée comme durable.
La descente aux enfers de l'entreprise ces derniers mois a été suivie de très près par l'État, à la fois comme actionnaire et parce que les conséquences sociales risquent d'avoir un retentissement politique fort. Bercy veut aussi prévenir un risque d'OPA hostile sur Vallourec.
Reste que ce nouveau sauvetage, conçu dans le même esprit que celui de PSA en 2014, témoigne de la fragilité de l'industrie française, déjà sonnée par la déroute d'Areva qui nécessite elle aussi une recapitalisation massive.
INFO LE FIGARO - Via Bpifrance, l'État sera en première ligne d'une augmentation du capital de l'ordre d'un milliard d'euros, également soutenue par le groupe japonais NSSMC.
Il a fallu se faire une raison chez Vallourec: la crise provoquée par la glissade sans fin du prix du pétrole est trop grave pour que le groupe puisse la surmonter en l'état. Spécialiste des tubes de haute performance sans soudure, le sidérurgiste subit de plein fouet les coupes effectuées par les opérateurs pétroliers et gaziers dans leurs budgets d'exploration et de production. Les mesures de restructuration qui avaient été décidées en avril dernier se sont révélées insuffisantes face à l'aggravation de la situation du marché. C'est donc un plan choc que Vallourec va dévoiler dans les prochaines heures. Selon nos informations, le groupe va annoncer une augmentation de capital massive, de l'ordre d'un milliard d'euros. Plus de la moitié de l'effort sera fournie d'une part par l'État, via Bpifrance déjà actionnaire à 7 % de Vallourec, d'autre part par le groupe japonais NSSMC (Nippon Steel Sumitomo), tous deux qualifiés au travers de cette opération de «partenaires stratégiques». Le solde de l'opération aura lieu par appel au marché.
Pour les actionnaires existants, qui ont subi une chute de 80 % du cours de l'action en un an (et de 95 % sur cinq ans), l'opération s'annonce violente. Ce qui promet une assemblée générale - nécessaire pour valider le principe de l'augmentation de capital - agitée pour Vallourec et son président du directoire Philippe Crouzet. Ce dernier a longtemps espéré pouvoir échapper à cette issue, rendue inéluctable, comme chez son confrère CGG en décembre dernier, par l'effondrement du prix du baril. Au moment où il remet en jeu son mandat, à échéance cette année, la position de Philippe Crouzet est donc fragile.
Restructuration profonde
Cette recapitalisation doit s'accompagner d'une restructuration profonde. L'industriel devrait annoncer un plan de spécialisation et d'optimisation de ses sites, au Brésil, où il est partenaire de NSSMC, en Chine, et surtout en Europe, où le groupe reconnaissait le mois dernier qu'il existait «un risque fort de ne pas atteindre les niveaux de charge initialement envisagés».
Les conséquences sociales risquent d'avoir un retentissement politique fort
La réorganisation qui s'annonce vise donc à améliorer l'efficacité du groupe, confronté à la concurrence d'acteurs chinois et asiatiques, et à réduire les capacités de production. Le corollaire de cet effort sera douloureux au plan social, notamment en Europe et en France. Mi-janvier, Vallourec avait suspendu les mesures en cours depuis avril - suppression programmée de 2000 postes dans le monde dont 900 en France - en ne cachant pas qu'il devrait les durcir pour faire face à la dégradation du marché, désormais considérée comme durable.
La descente aux enfers de l'entreprise ces derniers mois a été suivie de très près par l'État, à la fois comme actionnaire et parce que les conséquences sociales risquent d'avoir un retentissement politique fort. Bercy veut aussi prévenir un risque d'OPA hostile sur Vallourec.
Reste que ce nouveau sauvetage, conçu dans le même esprit que celui de PSA en 2014, témoigne de la fragilité de l'industrie française, déjà sonnée par la déroute d'Areva qui nécessite elle aussi une recapitalisation massive.
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