Marché: des signes de faiblesse aux USA (Carmignac).
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M'osio Carmignac a la berlue, il ne voit donc pas les arbres qui montent au ciel...
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(CercleFinance.com) - Carmignac a, à l'occasion d'une réunion consacrée à ses perspectives macroéconomiques sur le troisième trimestre, dressé un état des lieux de l'économie américaine qui tranche quelque peu avec les prévisions optimistes du consensus.
Si la crainte d'une récession à court terme paraît écartée, le gérant est loin de faire preuve d'une confiance béate. Il pointe en particulier l'affaiblissement de l'investissement, lequel risque selon lui de ne plus bénéficier du soutien du secteur résidentiel. Historiquement, celui-ci tend en effet à suivre la courbe des permis de construire, qui ont notablement baissé ces dernières semaines.
D'une façon générale, la consommation soutient une croissance molle, résume Carmignac, qui fait aussi remarquer, à l'entame de la saison des résultats trimestriels outre-Atlantique, que les marges des entreprises de l'indice S&P 500 - quoique globalement supérieures au consensus - restent sur 4 trimestres consécutifs de repli.
Et le gestionnaire d'actifs d'évoquer des pressions inflationnistes, avec une hausse des loyers due à une progression de la demande de location, et dans le même temps des prix de l'essence qui baissent moins, voire ne baissent plus.
L'inflation n'est pas tirée par la demande, souligne enfin Carmignac, pour qui le scrutin présidentiel américain pourrait être un facteur anxiogène pour les marchés actions ces prochaines semaines.
(G.D.)
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Si la crainte d'une récession à court terme paraît écartée, le gérant est loin de faire preuve d'une confiance béate. Il pointe en particulier l'affaiblissement de l'investissement, lequel risque selon lui de ne plus bénéficier du soutien du secteur résidentiel. Historiquement, celui-ci tend en effet à suivre la courbe des permis de construire, qui ont notablement baissé ces dernières semaines.
D'une façon générale, la consommation soutient une croissance molle, résume Carmignac, qui fait aussi remarquer, à l'entame de la saison des résultats trimestriels outre-Atlantique, que les marges des entreprises de l'indice S&P 500 - quoique globalement supérieures au consensus - restent sur 4 trimestres consécutifs de repli.
Et le gestionnaire d'actifs d'évoquer des pressions inflationnistes, avec une hausse des loyers due à une progression de la demande de location, et dans le même temps des prix de l'essence qui baissent moins, voire ne baissent plus.
L'inflation n'est pas tirée par la demande, souligne enfin Carmignac, pour qui le scrutin présidentiel américain pourrait être un facteur anxiogène pour les marchés actions ces prochaines semaines.
(G.D.)
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