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Travail dominicale: les marques tentées de contourner la loi

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moicmoi moicmoi
18/02/2017 18:24:55
1
Rien de tout cela !
La ministre du chômage ne nous avait pas dit que le travail allait changer de genre. Il est devenu féminin, dites donc !
Un effet secondaire de la loi du travail , dite El Khomri ?...ou Macron, ou .......Vallaud-Belkacem ?....
On nous dit pas tout.
  
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fipuaa fipuaa
18/02/2017 17:11:25
2
lé "artikles de praisse" son trufé de fotes çé d'la foly ! Une sossiété en plaine décadance !
  
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SANDRO SANDRO
18/02/2017 16:36:22
1
"Travail" étant du genre masculin, dominical ne prend pas de "e "final !
Le correcteur d'orthographe n'a pas fonctionné ?
  
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SANDRO SANDRO
18/02/2017 16:36:22
0

Aux Galeries Lafayette à Paris, le 23 décembre 2015 (AFP/Archives/PATRICK KOVARIK)

Maillons essentiels des grands magasins, les démonstrateurs, ces salariés des marques qui officient sur les stands, ne sont pas encore tous couverts par un accord sur le travail dominical. Pour contourner cet écueil, leurs employeurs sollicitent des dérogations. Un procédé illégal, selon les syndicats.

Un an et demi après la loi Macron, tous les grands magasins parisiens sont désormais dotés d'un accord leur permettant d'ouvrir tous les dimanches. Mais ces textes ne couvrent que leurs propres salariés. Or les démonstrateurs peuvent représenter jusqu'à 80% du personnel présent, comme au Printemps Haussmann.

Aux Galeries Lafayette, où le magasin amiral du boulevard Haussmann est ouvert chaque dimanche depuis le 8 janvier, la question se fait pressante. A tel point que des marques, à défaut d'avoir pour l'instant conclu un accord, sollicitent auprès de la préfecture des dérogations à la règle du repos dominical.

Pour le Clic-P, collectif de syndicats du commerce parisiens opposés à la généralisation du travail dominical, elles essaient tout bonnement de "contourner la loi". Or celle-ci est claire, "pas d'accord, pas d'ouverture" le dimanche, rappelle le Clic-P (SUD Commerce, CGT, Seci-Unsa et SCID).

En effet, selon la loi Macron d'août 2015, l'ouverture des magasins tous les dimanches et en soirée dans les zones touristiques internationales (ZTI), ce qui est le cas pour les grands magasins parisiens, est subordonnée à la conclusion d'un accord avec les organisations syndicales.

- 'pression' des Galeries Lafayette sur les marques -

Pour résoudre la difficulté, la succursale française de la société Giorgio Armani Retail SRL, qui n'a pas trouvé de compromis avec la CGT, a demandé une dérogation temporaire au repos dominical pour ses huit corners des Galeries Lafayette Haussmann. Dans son courrier à la préfecture d'Ile-de-France, consulté par l'AFP, la société évoque la "pression" du grand magasin pour que des salariés Giorgio Armani soient présents.

Les Galeries indiquent qu'elles "+fermeront+, +bâcheront+" les corners dans le cas contraire, explique la société, qui craint des conséquences sur ses "prochains accords commerciaux".


Le Printemps, à Paris, le 21 février 2013 (AFP/Archives/THOMAS SAMSON)

Giorgio Armani Retail n'est pas la seule à solliciter une dérogation à la préfecture. Féraud (vêtements pour hommes), Sunglass Hut et Manbow (chaussures) ont récemment fait de même. Des demandes qui portent sur des périodes allant de quelques semaines jusqu'à... trois ans, et sur le fondement de l'article 3132-20 du code du travail.

Ce dernier prévoit une dérogation lorsque "le repos simultané, le dimanche, de tous les salariés d'un établissement serait préjudiciable au public ou compromettrait le fonctionnement normal de cet établissement".

Fin décembre, la préfecture d'Ile-de-France avait ainsi accordé à Burberry France, où des négociations sont en cours, une dérogation pour ses stands des Galeries Lafayette Haussmann jusqu'à fin février.

Mais le 30 janvier, trois jours avant une audience au tribunal administratif, saisi par le Clic-P, la préfecture est revenue sur sa décision. Elle a reconnu que "malgré les circonstances particulières qui ont conduit à lui accorder une autorisation", Burberry France "ne peut être autorisée à donner le repos hebdomadaire par roulement (…) sur le fondement de l'article 3132-20 (...) dans l'attente de la conclusion d'un accord collectif".

De leur côté, les Galeries Lafayette ont recruté des intérimaires pour pallier l'absence de démonstrateurs le dimanche sur certains stands: environ 200 à 300 "recrutés de toute urgence début février", selon le syndicat SCID. Des recrutements qui pourraient s'apparenter à du délit de marchandage ou du prêt de main-d'œuvre illicite, s'interroge le Clic-P.

Interrogée, la direction des Galeries Lafayette ne fait "pas de commentaire".

En janvier, 60% des marques présentes dans le grand magasin n'étaient pas encore couvertes par un accord, selon le SCID. Une chausse-trape que devront aussi résoudre le Bon Marché et le Printemps Haussmann, qui ouvriront à leur tour tous les dimanches dans les prochains mois.

© 2017 AFP

  
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