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Affaire Ghosn: perquisition à Tokyo, interpellations en Turquie

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deckard6 deckard6
03/01/2020 17:25:51
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Les fusibles comptez vous !




Ghosn: La compagnie aérienne turque MNG Jet porte plainte

La compagnie aérienne privée turque MNG Jet a annoncé vendredi avoir déposé plainte pour "usage illégal" de ses services de location de jets lors de la fuite rocambolesque de l'ancien patron de Nissan et de Renault, Carlos Ghosn, du Japon vers le Liban.

"En décembre 2019, MNG Jet a loué deux jets privés distincts à deux clients différents : un jet privé de Dubaï à Osaka et Osaka à Istanbul, et un autre jet privé d'Istanbul à Beyrouth", indique la compagnie dans un communiqué publié sur son site internet. "Les deux contrats ne semblaient pas liés l'un à l'autre. Le nom de M. Ghosn n'apparaît dans les documents officiels d'aucun des vols."

"Après avoir appris par les médias que la location bénéficiait à M. Ghosn et non aux passagers officiellement déclarés, MNG Jet a lancé une enquête interne et déposé une plainte pénale en Turquie le mercredi 1er janvier 2020 pour poursuivre les personnes impliquées", ajoute MNG Jet.

"Un employé de l'entreprise, qui fait l'objet d'une enquête menée par les autorités, a reconnu avoir falsifié les registres et a confirmé avoir agi à titre individuel, à l'insu ou sans l'autorisation de la direction de MNG Jet", peut-on encore lire.

Quatre jours après l'annonce de sa présence au Liban, le mystère plane toujours sur les détails de la fuite rocambolesque de Carlos Ghosn du Japon où il était assigné à résidence et où il avait été arrêté en novembre 2018 pour des accusations de malversations financières lorsqu'il était PDG de Nissan.

Jeudi, sept personnes dont quatre pilotes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur l'escale que l'ex-patron a effectuée à Istanbul, à bord d'un jet privé. Deux membres du personnel au sol de l'aéroport par où il a transité de même qu'un employé des services de fret figurent également parmi les personnes arrêtées.

L'architecte de l'alliance Renault-Nissan, qui clame son innocence et qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt international émis par Interpol depuis sa fuite, a déclaré mardi ne pas avoir "fui la justice" mais s'être soustrait à un système "partial" et à la "persécution politique".

(Ezgi Erkoyun et Bulent Usta, version française Marine Pennetier, édité par Jean-Michel Bélot)

  
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Luncyan Luncyan
02/01/2020 13:19:12
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En tout cas moi je serai toujours en cellule a Tokyo. C’est ça quand tu fais pas parti de la caste d’elite supra nationale

  
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syjo syjo
02/01/2020 13:16:08
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si la caution avait été bien calculée ,il serait resté de lui même !

  
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gars d'ain gars d'ain
02/01/2020 11:54:55
1

Pour être traité de racaille, faudrait déjà que les faits soient avérés et la justice démontre son impartialité...


On en est loin et le 8 Janvier, on devrait avoir des éclaircissements sur encore le rôle des actionnaires étatiques...

...

  
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suters suters
02/01/2020 11:40:57
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l'exemple de la racaille en col blanc ...

  
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j.tavern j.tavern
02/01/2020 10:45:17
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Je tire mon chapeau à Mr Ghosn pour son évasion la plus improbable de l’Archipel du Japon car pas le droit à la moindre erreur. Me rappelle le roman d’Alexandre Dumas Le Comte de Monte-Cristo …
.
Maitrise parfaite mentale et physique pour cet exploit d’évasion internationale pas donnée à tout le monde. Bravo
  
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j.tavern j.tavern
02/01/2020 10:45:17
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Photo d'archives de l'ex patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn le 6 octobre 2017 à Paris (AFP/Archives/ERIC PIERMONT)

Une perquisition a eu lieu jeudi au domicile provisoire de Carlos Ghosn à Tokyo et plusieurs personnes ont été interpellées en Turquie, où une enquête est ouverte pour comprendre comment l'ex-patron a réussi à s'enfuir au Liban en passant par Istanbul.

Carlos Ghosn est soupçonné par les procureurs japonais d'avoir utilisé à son arrivée un deuxième passeport français en sa possession.

Les télévisions nippones ont montré jeudi des images d'inspecteurs entrant dans la maison de Tokyo habitée par l'ancien patron de Renault et Nissan jusqu'à sa mystérieuse fuite.

En outre, les autorités turques ont interpellé jeudi plusieurs personnes dans le cadre d'investigations sur son transit par Istanbul.

L'ex-PDG se trouve depuis lundi à Beyrouth, d'où il a émis un communiqué. Une conférence de presse doit avoir lieu dans les jours à venir dans la capitale libanaise, a confirmé jeudi à l'AFP l'équipe de communication de l'ancien magnat de l'automobile.

Les circonstances de son départ surprise sont encore très floues et les officiers du bureau des procureurs de Tokyo vont exploiter toutes les données disponibles, dont les images de la caméra de surveillance placée à l'entrée de son domicile et celles des caméras du quartier, selon des informations livrées aux médias locaux par des "personnes en relation avec l'enquête".

Carlos Ghosn, qui possède trois nationalités -française, brésilienne et libanaise- ne sera pas extradé s'il vient en France parce que la France n'extrade "jamais" ses nationaux, a par ailleurs affirmé jeudi la secrétaire d'Etat française à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher, sur la chaîne BFMTV.

Par ailleurs, une source proche du dossier a confirmé jeudi à l'AFP que M. Ghosn avait non pas un mais deux passeports français, dont un sur lui.

- Pas de Carlos Ghosn enregistré -

Selon la source contactée par l'AFP, trois passeports (un français, un libanais et un brésilien) sont conservés par ses avocats dans un coffre, mais une autorisation exceptionnelle du tribunal lui permettait d'avoir sur lui ce deuxième passeport français, enfermé dans une sorte d'étui (boîte ou sacoche, le type n'est pas précisé) qui restait en sa possession mais dont la clef (un code secret) était également détenue par ses avocats.

Ce document lui tenait lieu de visa de court séjour dans l'archipel et il devait donc l'avoir à portée de main pour ses déplacements internes, a expliqué la même personne.

M. Ghosn n'avait pas le droit d'aller à l'étranger, mais il vivait relativement libre de ses mouvements à l'intérieur du Japon, moyennant quelques restrictions de durée de séjour hors de la capitale.

Cette disposition légale est valable aussi pour d'autres personnes étrangères en liberté conditionnelle dans l'archipel, a souligné la source.

En cas de contrôle, il devait contacter l'avocat détenteur du code pour que celui-ci se déplace (il ne pouvait se contenter de donner le code par téléphone à un policier), selon la même source.

Ce passeport, M. Ghosn ne l'a pas utilisé pour partir, car les autorités japonaises n'ont pas de données informatiques indiquant qu'il se serait présenté sous sa réelle identité aux contrôles aux frontières du Japon avant son départ, dans aucun des aéroports du pays.

Il est donc soupçonné d'avoir employé un "moyen illégal" de sortie du territoire (sous une autre identité ou en échappant aux contrôles), souligne la chaîne publique de télévision NHK citant des sources proches des enquêteurs.

Par hypothèse, il aurait pu se trouver dans des bagages non passés aux rayons X, ce qui est possible dans le cas d'un avion privé, ou avoir bénéficié d'une aide diplomatique pour éviter les contrôles habituels, expliquent des médias nippons.

Au Japon, les contrôles d'entrée et sortie du territoire sont toutes enregistrées dans un système informatique, avec qui plus est prise de photo et empreintes digitales pour les étrangers.

En revanche, ce deuxième passeport français aurait pu être sorti de force de son étui et présenté à son arrivée pour les formalités habituelles.

Selon une source à la présidence libanaise, le patron déchu est entré dans le pays, en provenance de Turquie, avec un passeport français et sa carte d'identité libanaise.

En outre, pour sa fuite, M. Ghosn est soupçonné d'avoir emprunté un jet privé parti de l'aéroport du Kansai (ouest).

Un petit avion de ce type a décollé le 29 décembre vers 23H00 (heure locale) de cette infrastructure cogérée par les groupes français Vinci et japonais Orix, en direction d'Istanbul, ont indiqué les médias locaux.

La fuite de M. Ghosn a provoqué la consternation au Japon où il était jusqu'à son arrestation en novembre 2018 qualifié de "patron charismatique sauveur de Nissan" même si son aura avait pâli ces dernières années. Son départ illégal a aussi sidéré son équipe de défense qui juge cette attitude "inexcusable", même si elle dit comprendre les raisons de son mécontentement vis-à-vis de la justice japonaise.

© 2020 AFP

  
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