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Wall Street portée par l'espoir d'une reprise de l'économie

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jojo44 jojo44
20/04/2020 19:30:40
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Pourquoi les actions américaines risquent de lourdement rechuter


NICOLAS GALLANT PUBLIÉ LE 20/04/2020 À 15H22


L’envolée des actions américaines paraît excessive, alors que le scénario d’un rebond en V de l’activité économique paraît peu probable et que les niveaux de valorisation sont élevés à Wall Street.

Après avoir accusé un plongeon spectaculaire, Wall Street a retrouvé de sa superbe. Qu’on en juge : depuis le plancher majeur du 23 mars, à 2.192 points, le S&P500 - baromètre du marché d’actions américain - a regagné la bagatelle de 31% en seulement 4 semaines. Il a ainsi effacé près de 60% de ses pertes accumulées depuis son sommet historique de février. Et le Nasdaq100, riche en valeurs technologiques - dont certaines, comme Amazon, ont même profité de l’impact positif du confinement sur le e-commerce - a effacé de son côté près des trois quarts de ses pertes. Résultat : le S&P500 n’abandonne que 11% depuis le 1er janvier, tandis que le Nasdaq100 parvient même à rester dans le vert sur la période ! Une évolution qui a de quoi étonner, alors que le choc du coronavirus devrait être la pire crise économique depuis la Grande Dépression des années 30, après le krach de 1929.

En effet, si l’ampleur des mesures de soutien budgétaire et monétaire mises en oeuvre par les grandes puissances - à commencer par les Etats-Unis - et une trajectoire plus favorable de l’épidémie incitent certains intervenants à tabler sur une reprise en V de l’économie, l’optimisme ambiant nous semble prématuré. En effet, “l’hypothèse d’un rattrapage rapide du PIB perdu pendant l’année 2020 paraît optimiste, même avec les plans de soutien annoncés un peu partout dans le monde”, juge Florent Delorme, stratégiste chez M&G Investments, qui précise que les chiffres cumulés de ces plans de secours sont d’environ 5% du PIB mondial. La plus importante contribution provient des Etats-Unis avec une stimulation à hauteur de 9,3% du PIB américain soit 2,31% du PIB mondial (source JPMorgan Research).


Vers un choc historique sur l'économie et les profits

Reste qu’en dépit de l’importance de ces stimulations budgétaires, “le PIB américain à la fin de 2021 pourrait être de 4% inférieur au niveau qu’il aurait atteint sans l’épidémie Covid-19 selon les économistes de la Deutsche Bank”, souligne l’expert.

Il faut dire que l’économie américaine a connu un choc historiquement violent, avec notamment une véritable hémorragie sur le front de l’emploi, plus de 22 millions de personnes ayant fait une demande d’allocation chômage au cours des quatre dernières semaines. “Du jamais vu dans l’histoire économique américaine de l’après-guerre”, rapporte Florent Delorme.

Surtout, au vu de l’ampleur de la chute prévisible du PIB des Etats-Unis, le consensus des analystes sur les profits futurs des sociétés cotées à Wall Street nous semble excessivement optimiste. Selon lui, “les bénéfices du S&P 500 ne seraient amputés que de l’ordre de 3 à 4% au premier trimestre 2020 (source Morgan Stanley). Au second trimestre, ils ne seraient inférieurs que de 6 à 7% à ceux du second trimestre 2019. Et la croissance des bénéfices par action repartirait dès le quatrième trimestre 2020”, rapporte Florent Delorme.

Wall Street est cher payée

“C’est sur cette base, et avec l’idée que le rattrapage du PIB perdu sera rapide, que les (cours) reprennent. Or, lors de la grande crise financière des années 2007-2008, les prévisions bénéficiaires à 12 mois n’ont cessé de se dégrader pendant 19 mois après leur plus haut jusqu’à atteindre une baisse de 40%, baisse effectivement constatée sur les bénéfices de 2008 par rapport à 2007 (source JPMorgan Research). La baisse anticipée par le consensus de l’ordre de 10% des bénéfices de 2020 comparés à ceux de 2019 (source JPMorgan Research) peut donc surprendre”, relève l’expert. D’autant que le FMI table sur une chute de 6% du PIB des Etats-Unis, contre une récession de “seulement” -2% lors de la Grande Crise Financière…


Au vu du plongeon probable des bénéfices par action, Wall Street paraît actuellement encore plus chère qu’il y a quelques mois, avant la crise du coronavirus. Certains indicateurs de valorisation des actions, tels que la capitalisation boursière rapportée au PIB ou encore le PER (capitalisation boursière rapportée aux profits attendus des sociétés cotées) de Shiller (PER ajusté du cycle économique, qui vise à s’affranchir de l’impact du cycle économique en rapportant la capitalisation boursière des sociétés cotées à la moyenne de leurs bénéfices des 10 dernières années, avec une prise en compte de l’inflation), suggèrent par ailleurs que le marché américain reste historiquement cher. Or, “lors des crises de 1990, 2001 et 2008 les PER du S&P 500 ont chuté jusqu’à atteindre des niveaux respectifs de 10,1, 13,8 et 10,2 (source JPMorgan Research), à comparer au chiffre de 20 actuellement constaté”, souligne Florent Delorme. D’où l’idée qu’un ajustement sensible - à la baisse - des cours est à redouter, à moyen terme.

Autre élément d’inquiétude, le poids des Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) dans la capitalisation boursière totale de Wall Street est devenu très important. Et l’Histoire a montré qu’un poids excessif coïncidait souvent avec un sommet majeur sur les marchés actions, à l’instar de la bulle des valeurs technologiques du début du siècle…

Que dit l’analyse technique ?

Après son imposant rebond, le S&P500 approche de la zone de résistance majeure de 2.882-2.932 points (point de passage, entre autres du retracement de Fibonacci de 61,8% de la baisse enregistrée entre le sommet de février et le creux de mars). A la hausse, l’indice rencontrerait une nouvelle résistance majeure à 3.000-3.040 points.


https://www.capital.fr/entreprises-marches/pourquoi-les-actions-americaines-risquent-de-lourdement-rechuter-1367846#nlref=f6cb35d896ef073b2eb238d5b337391a&utm_campaign=20200420&utm_medium=email&utm_source=nl-cap-soir-eco

  
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j.tavern j.tavern
19/04/2020 10:12:14
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Rappel 17 Avril 2020. La fin de la pandémie actuelle probable prévue 27 Avril 2020 (presque plus ou 0 décès).

Attendons les jours meilleurs en vue. Rire

  
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j.tavern j.tavern
19/04/2020 10:12:14
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Le New York Stock Exchange à New York, le 23 mars 2020 (AFP/Archives/Angela Weiss)

La Bourse de New York a terminé la semaine sur une note positive vendredi, entraînée par des signaux encourageants sur une réouverture prochaine de l'économie américaine et un essai sur un possible traitement du Covid-19.

Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, a progressé de 2,99% à 24.242,49 points et le Nasdaq, à forte coloration technologique, s'est apprécié de 1,38% à 8.650,14 points.

Le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, a grimpé de 2,68%, à 2.874,56 points.

Les grands indices de la place new-yorkaise s'affichent au passage en hausse pour la deuxième semaine de suite: le Dow Jones a enregistré une progression hebdomadaire de 2,2%, le Nasdaq de 6,1% et le S&P 500 de 3,1%.

Un flot d'indicateurs a pourtant confirmé cette semaine les dégâts économiques causés par la pandémie de Covid-19 et les mesures de restrictions imposées pour tenter d'enrayer sa propagation.

Dernier en date: le Produit intérieur brut de la Chine s'est effondré de 6,8% au premier trimestre.

Mais vendredi, les courtiers ont été rassérénés par des informations de la publication Stat News selon lesquelles les premiers résultats d'une étude sur un médicament du laboratoire Gilead (dont le cours a bondi de 9,73%) pour des patients atteints de cas sévères de Covid-19 étaient prometteurs. Plusieurs analystes incitaient toutefois à la prudence face à des résultats encore très préliminaires.

L'entrain des acteurs du marché a aussi été alimenté par la présentation par la Maison Blanche jeudi soir d'un plan sur la façon de faire redémarrer l'Amérique.

La décision de la levée des restrictions ou du confinement plus ou moins stricts décrétés pour endiguer la pandémie reviendrait en dernier ressort aux gouverneurs des 50 Etats. Mais l'exécutif a élaboré des recommandations pour les "guider".

"Le retour +à la normale+ de l'économie va être progressif, et le marché habituellement n'aime pas trop cette notion de progressivité. Mais avec les derniers gros titres, les investisseurs semblent entrevoir une lumière au fond du tunnel", a commenté JJ Kinahan de TD Ameritrade.

Autre signal optimiste: Boeing a annoncé jeudi une reprise graduelle, dès la semaine prochaine, de sa production d'avions commerciaux aux Etats-Unis, après une interruption de plusieurs semaines. Son titre a bondi de 14,72%.

Sur le marché obligataire, le taux à 1à ans sur la dette des Etats-Unis montait à 20H15 GMT à 0,6465% contre 0,6267% la veille à la clôture.

© 2020 AFP

  
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