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L'équipementier automobile Continental lève le voile sur son passé naz

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cosmo2 cosmo2
28/08/2020 13:19:29
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Comme quoi la critique est aisée :

Continental licencie : les gens gueulent

Continental assurait le plein emploi : les gens gueulent

Jamais contents !


PS : par pudeur, je n'évoquerais pas les savants nazis récupérés par wagons ( le terme est peut être mal choisi ), par les Américains illico presto après guerre. Je ne l'évoquerais pas !

Message complété le 28/08/2020 13:21:06 par son auteur.


Comme je ne relèverais pas la légende accompagnant la 2ème photo, situant la 2GM en 1935. Je ne relèverais pas !

  
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serge1472 serge1472
28/08/2020 13:11:41
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Et oui...les entreprises Allemandes ont eu l'occasion de se développer durant la seconde Guerre mondiale sur le dos de malheureux esclaves persecutés par de SS. Tout le monde le sait mais peu de sociétés osent s'exposer à l'Histoire.
Aujourd'hui encore l'énorme avancée technologique de l'Allemagne dans des secteurs tels que l'Automobile, La chimie, ou autres Industries de pointes tient de l'héritage d'une bonne longueur d'avance prise durant cette triste période.
Peut-être qu'un jour ces sociétés conssentiront à dresser la liste des descendants de ces esclaves et chercheront réellement à se refaire une conscience en leur offrant une partie de leur butin. (stock options, actions, salaires et indemnités mises à jour depuis 1940) que leurs descandants puissent trouver un quelquonque sentiment de justice.

  
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bourbern bourbern
28/08/2020 10:45:47
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On sait très bien que les étasuniens n’ont pas voulu que se renouvellent les clauses drastiques de la fin de la guerre 14-18. Par exemple : pas de dommage de la guerre 39-45 à la Grèce.
C’est grâce à eux si l’Allemagne a pu se redresser à tel pont de dominer à nouveau l’Europe et que la plupart des allemands sont restés impunis.
Rien de nouveau, un mea culpa de circonstances et c’est tout !
Bayer-Monsanto, Continental : même combat !

  
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cool13 cool13
27/08/2020 23:49:22
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En complément toujours l'histoire

IBM et l’holocauste

En 978 2221092767

isbn 2221092767

Le passé fait flipper l.avenire

´

The Transfer Agreement Modifier


Le livre de Black The Transfer Agreement (L'accord de transfert), publié en 1984 et plusieurs fois réédité, traite de l'Accord Haavara conclu en 1933 entre les Nazis et l'Agence juive pour permettre à des Juifs allemands d'émigrer en Palestine. Le livre de Black fut proposé au Prix Pulitzer et reçut le Carl Sandburg Award du meilleur livre non romanesque de l'année. Tout d'abord, Black rencontra beaucoup d'incrédulité et fut attaqué par des leaders communautaires juifs pour avoir révélé les détails amers de l'Accord de Transfert, mais il est devenu plus tard un journaliste juif populaire, considéré par beaucoup comme un des défenseurs les plus ardents et les plus crédibles de la communauté juive. Vingt-cinq ans après sa première publication, le livre a été réédité en juillet 2009 avec une postface d'Abraham H. Foxman, directeur de la branche américaine de l'Anti-Defamation League et une nouvelle introduction par l'auteur, affirmant que beaucoup de gens n'étaient pas prêts à regarder en face une des choses que l'Holocauste imposait aux victimes, à savoir des négociations commerciales avec le Troisième Reich.


IBM et l'Holocauste Modifier


Dans IBM et l'Holocauste, paru en 2001, Edwin Black dénonce les relations commerciales entre le géant de l'informatique et l'Allemagne nazie. IBM a vendu au régime national-socialiste des machines permettant de faciliter le recensement de la population et d'associer à chaque individu un « code barre informatique ». Ce système a aidé les nazis dans leur génocide grâce à l'identification de la population juive d'Allemagne de 1933 à 1939.


À la suite de quelques recensions négatives, telle que celle de l'historien Peter Hayes[1], à laquelle Black eut un droit de réponse[2], certains ont bien rapidement conclu que les travaux de Black n'étaient pas fondés. Par la suite, ces quelques critiques soit se sont rétractés, reconnaissant leur erreur, soit ont été eux-mêmes dénoncés comme fort peu scrupuleux[3].


Aujourd'hui, les travaux de Black sur les liens, certes non causaux, entre IBM et l'holocauste sont reconnus par des spécialistes éminents[4], comme Saul Friedländer qui écrit :


« L'étude de Black n'est pas sans intérêt ; elle contient une mine de détails inconnus ou peu connus. L'auteur montre de façon convaincante les efforts incessants fournis par IBM pour maximiser ses profits en vendant ses machines et ses cartes perforées à un pays dont les actes criminels allaient bientôt être notoirement reconnus. De fait, Black démontre avec une grande précision que le propriétaire quasi divin de cette corporation, Thomas J. Watson, était insensible à la dimension morale de ses affaires avec l'Allemagne de Hitler et pendant des années a même entretenu quelques affinités avec le régime nazi. Le marché allemand était essentiel pour les activités d'IBM en Europe, et Watson était prêt à tout pour garder le contrôle de sa filiale allemande, Dehomag, même quand des officiels nazis haut-gradés furent introduits au conseil de direction. Il ne cessa jamais, même quand il devint clair que le système de tableaux d'IBM aidait au recensement des victimes[5]. »


Dans ce même article de Friedlander, on peut lire que


« L'utilisation de systèmes IBM, en particulier les machines Hollerith à cartes perforées, pour des opérations de recensement ultra précises et détaillées, ont permis aux Nazis de rapidement identifier et localiser les Juifs destinés à la déportation et l'extermination. Cette question n'est pas nouvelle. Elle fut documentée en détail dans une étude datant de 1984 publiée par deux historiens allemands, Götz Aly et Karl Heinz Roth, sous le titre Die restlose Erfassung (« Le contrôle total »)[6],[7]. »


On notera d'ailleurs que le livre des historiens Götz Aly et Karl Heinz Roth, traduit en anglais en 2004 et préfacé par Edwin Black, approfondit la question de la technologie statistique appliquée au recensement « des Juifs, des Roms et d'autres personnes d'origine non-allemande »[8] par les nazis

  
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TZ PEUCH TZ PEUCH
27/08/2020 23:11:16
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Toutes les entreprises allemandes ont travaillé pour Hitler durant toute la guerre !!!! Continental appartient au groupe Schaeffler qui savait très bien ce détail lors de son acquisition dans les années 90, puisqu ils étaient déjà propriétaires des fabricants allemands de roulements INA et FAG fournisseurs quasi exclusifs de tous les chars et avions allemands depuis 1918 et très impliqués en amont dans les projets mecanques de toutes sortes initiés par le führer. Leurs excuses ne sont que du bidon!!!!!

  
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TZ PEUCH TZ PEUCH
27/08/2020 23:10:00
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Toutes les entreprises allemandes ont travaillé pour Hitler durant toute la guerre !!!! Continental appartient au groupe Schaeffler qui savait très bien ce détail lors de son acquisition dans les années 90, puisqu ils étaient déjà propriétaires des fabricants allemands de roulements INA et FAG fournisseurs quasi exclusifs de tous les chars et avions allemands depuis 1918 et très impliqués en amont dans les projets mecanques de toutes sortes initiés par le führer. Leurs excuses ne sont que du bidon!!!!!

  
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FREDFR91 FREDFR91
27/08/2020 18:59:12
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Ha j'oubliais !

Du 1er octobre 1940 au 31 juillet 1944, les 17 constructeurs français ont livré 116 917 véhicules aux autorités allemandes dont pour Renault 32 877, Citroën 32 248, Peugeot 22 658, Ford 10 620 et Berliet 2 389.

Message complété le 27/08/2020 19:00:14 par son auteur.

Bon Ford étant l'exemple Américain ayant demandé et obtenu des indemnisations.

  
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FREDFR91 FREDFR91
27/08/2020 18:50:37
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En effet.
Mais des usines Américaines implantées en Allemagne déjà à cette époque ont collaboré avec les nazis et pire que tout ont demandé et obtenu des indemnisations, après la guerre, pour la destruction des lieux et du matériel de production bombardés par les Américains et les Anglais.

Et chez nous ?

"Seconde Guerre mondiale (1939-1944)
Renault 4CV.

En septembre 1939, la France déclare la guerre et commence alors la Drôle de guerre jusque mai 1940. L'entreprise Renault est alors mobilisée pour l'effort de guerre par le gouvernement français contre l'Allemagne. Les productions automobiles sont perturbées. Seules les Juvaquatre, les Novaquatre et Primaquatre ainsi que les utilitaires continuent d'être fabriqués. Les livraisons de véhicules militaires fournies par la Société Renault à l’armée française sont considérées comme notoirement insuffisantes. Louis Renault mettant de la mauvaise volonté à accélérer les productions de guerre, Raoul Dautry, alors ministre de l'Armement nomme un contrôleur des usines, Charles Rochette, à Billancourt. François Lehideux passe alors sous ses ordres3,16,17.

Après la débâcle de mai-juin 1940, la France est sous occupation nazie et les usines Renault sont mises au service du gouvernement de compromis imposé par l'occupant allemand. Dès le 1er septembre 1940, les usines Renault sont saisies par les autorités allemandes et le prince von Urach est placé à leur tête18. En 1941, les autorités allemandes interdisent la fabrication de véhicules particuliers et seules les productions de camions sont autorisées. Cependant, un projet nommé « 106 » est discrètement en préparation : ce sera le premier prototype de la 4CV19,20. L'important marché de guerre permet aux usines Renault de faire travailler ses ouvriers près de 40 heures par semaine : une prime de rendement est octroyée aux ouvriers payés au mois3,21. De mars à septembre 1942, des bombardements de l'aviation alliée sur les usines du Mans et de Billancourt freinent les productions et les livraisons de véhicules22. Après le bombardement du 3 mars 1942, Louis Renault ordonne de « reconstruire » si bien que le « plénipotentiaire au recrutement et à l'emploi de la main-d'œuvre » Fritz Sauckel (Gauleiter Sauckel) exprime « son admiration pour l’effort exceptionnel fourni par l'entreprise Renault ». [réf. nécessaire] Mais les troisième puis quatrième bombardements de septembre 1943 aggravent la situation23. "

  
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NBE NBE
27/08/2020 18:10:39
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C'est trop facile comme attitude.
La prochaine fois on recommence.

  
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JCLAUDIO JCLAUDIO
27/08/2020 18:10:23
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toute l'industrie allemande travaillait pour le nazisme.....et 80 ans plus tard les dirigeants allemands font leur méa culpa....quels faux culs !!!!!quelle attitude cynique !!!!! ils feraient mieux de se taire....

  
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syjo syjo
27/08/2020 17:43:59
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mea culpa? ou immonde coup de pub?

  
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syjo syjo
27/08/2020 17:43:59
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Le siège de l'équipementier automobile allemand Continental en mars 2015 à Hanovre (DPA/AFP/Archives/Ole Spata)

Recours massif aux travailleurs forcés, prisonniers de camps exploités: un rapport commandé par Continental sur son passé conclut que le deuxième l'équipementier automobile mondial fut un pilier "de la machine de guerre" hitlérienne.

Le géant mondial du pneu s'inscrit tardivement dans une longue liste d'entreprises allemandes soucieuses d'améliorer leur image en faisant toute la lumière sur leur proximité avec le nazisme dans les années 1930 et 1940.

Le cas est "typique et exemplaire du rôle des entreprises en général" pendant la période du IIIe Reich, a expliqué l'auteur de l'étude, Paul Erker, professeur à l'université de Munich, lors d'une conférence de presse.

A l'époque Continental a joué un rôle central dans l'approvisionnement de l'industrie de guerre.

"L'étude montre de manière détaillée, comment Continental est devenu une véritable colonne vertébrale de l'économie de guerre national-socialiste tout en profitant économiquement de la politique de mobilisation et d'armement", reconnaît le groupe lui-même.


Photo prise vers 1937 dans un endroit non précisé, diffusée par l'équipementier automobile allemand Continental le 27 août 2020, montrant des pneus en caoutchouc synthétique Buna sur un stand de Continental lors d'un salon en Allemagne (CONTINENTAL/AFP/Archives/-)

Le travail historique sera publié dans un livre intitulé "Fournisseur de la guerre hitlérienne". Il s'agit du "chapitre le plus sombre de notre histoire d'entreprise", a expliqué le PDG, Elmar Degenhart.

- 'Conditions inhumaines' -

Selon l'historien, l'entreprise a eu recours à environ 10.000 travailleurs forcés dans ses usines, souvent des prisonniers politiques, et n'a pas hésité, dans les dernières années de la guerre, à utiliser des détenus de camps de concentration nazis.

"On était une main-d’œuvre pas chère, ils nous donnaient quasiment rien à manger", a témoigné auprès du journal local Hannoversche Allgemeine Zeitung, Nachum Rotenberg, déporté à Auschwitz en 1944 à l'âge de 15 ans avant son transfert dans une usine de l'équipementier. Il y a fréquemment été roué de coups, se souvient-il.

"Les conditions de travail étaient inhumaines" et "beaucoup de personnes ont souffert ou sont mortes à cause de Continental", résume M. Degenhart.

Un exemple parmi plusieurs atrocités: l'entreprise -- à l'époque un gros fabricant de semelles de chaussures dont l'armée avait grandement besoin -- a passé commande au camp de Sachsenhausen pour des tests.

Les détenus étaient contraints de marcher 30 à 40 kilomètres par jour autour de la cour centrale, parfois dans la neige ou sur la glace; ceux qui faiblissaient et tombaient à terre étaient exécutés par les gardes SS.


Photo prise en 1935, pendant la Deuxième guerre mondiale, diffusée par l'équipementier automobile allemand Continental le 27 août 2020, montrant des employés dans une usine de production de segments de piston à Francfort, en Allemagne (CONTINENTAL/AFP/Archives/-)

Certains ont dû porter les chaussures sur 2.200 km au total, selon l'étude.

Le rapport de l'historien fait aussi état de propos d'un dirigeant de Continental à l'époque, Hans Odenwald, à propos des travailleurs forcés russes employés: "Lorsqu'ils seront morts, on en prendra d'autres".

- 'Mise en garde' -

La plupart des grandes entreprises allemandes se sont soumises ces dernières années à cet examen de conscience et ont ouvert leurs archives aux historiens.

Parmi elles: Volkswagen -- constructeur automobile né de la volonté du Führer de promettre à l'homme de la rue une voiture accessible à toutes les bourses -- où des milliers de travailleurs forcés ont fabriqué la "voiture du peuple".

La liste ne s'arrête pas là: BMW, Deutsche Bank, Siemens, Daimler (Mercedes-Benz), ThyssenKrupp ou encore IG Farben, le fabricant du gaz Zyklon B utilisé dans les camps d'extermination dont sont issus les géants de la chimie Bayer et BASF. Tous ont participé ou profité de l'horreur nazie.


Le PDG de Continental, Elmar Degenhart, en mars 2013 à Francfort, en Allemagne (DPA/AFP/Archives/ARNE DEDERT)

Après 1945, seuls deux dirigeants de Continental ont été arrêtés, les autres "sont passés par la procédure de dénazification habituelle" de l'Allemagne d'après-guerre. La priorité était alors en pleine guerre froide à la reconstruction.

Pour la directrice du personnel, l'étude est une "mise en garde à renforcer et défendre encore plus aujourd'hui nos valeurs et notre culture d'entreprise", qui s'est avérée dans l'étude "vulnérable" face à "l'influence externe mais aussi interne".

"Nous devons empêcher que des pensées déshumanisantes, le racisme, la xénophobie ou la discrimination trouvent un terrain fertile dans notre entreprise", a relevé Ariane Reinhart.

© 2020 AFP

  
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