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Fonderie de Bretagne: amers, les salariés se sentent "trahis" par Rena

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MOULIAN63 MOULIAN63
23/03/2021 21:05:01
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Dans les années 80.....Renault fabriquait ses bagnoles dans la banlieue rouge de Paris.....

Désormais ! Elle les fabrique à Tanger !!! la banlieue parisienne a changé de couleur.....on y trouve désormais d'autres produits !!!!

Changement de société surement.....

Bien a vous....

  
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plantieres plantieres
23/03/2021 20:29:27
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Renault, entreprise privée, a compris que ce n'est pas dans un pays qui n'aime pas ses entreprises, ses dirigeants et ceux qui réussissent qu'il faut investir. Il va donc aller voir ailleurs, et il a raison. Que des CGT et des melonchons viennent brailler, eux qui détestent les entreprises, c'est à hurler de rire.
  
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manuborelli manuborelli
23/03/2021 19:02:51
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RENAULUTION 🥊🔎 alors maître capello ?

Evolution révolution

mais aussi solution dilution dissolution pollution 😁👍

elle est rigolote hein?

Message complété le 23/03/2021 19:05:08 par son auteur.

dans une révolution il y a toujours de la casse 🥊
renault a l’absolution du gouvernement

  
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ZeuspanCrace13 ZeuspanCrace13
23/03/2021 18:08:19
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Pas la peine d'en dire plus, vous réalisez maintenant que votre recommandation était déjà mise en oeuvre depuis quelque temps déjà et qu'elle dépasse largement le cadre de RNO. Enfin vous ne pouvez pas attendre autre-chose de superbureaucrates. Le ministère de l'industrie a du s'inscrire dans le cadre défini par le ministère de l'environnement tenu par des écologistes, de croyance ou de principe avant tout... C'est l'écologisation en marche. C'était amusant quand ils nous promettaient de mieux respirer en ville; ça l'est moins maintenant que dans les villes qu'ils ont prises ils organisent la pollution en désorganisant le trafic. Et c'est bien pire quand ils organisent la désindustrialisation du pays, avec un levier plus fort cette fois, transformer notre industrie, globalement, en concessionnaire des batteries venues d'Asie, des éoliennes allemandes... Et bientôt peut-être retour aux dirigeables, si ce n'est aux montgolfières.
  
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floalain floalain
23/03/2021 16:39:54
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Renault, la boite qu'il faut virer de France. C'est une entreprise qui siphonne la richesse des Français au travers de diverses subventions étatiques et qui ne créent plus d'emplois en France depuis 30 ans. En plus, ils font du chantage à l'emploi auprès du gouvernement.
  
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floalain floalain
23/03/2021 16:38:58
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"Ce n'est que la première journée! On ne lâche rien", lance Maël le Goff, délégué CGT de l'usine, en décomptant 2.000 manifestants et "98% de grévistes" (AFP/Fred TANNEAU)

"Abandon", trahison", dénoncent les banderoles. Des salariés amers et des centaines de manifestants se sont rassemblés dans une marée de drapeaux rouges mardi matin devant la Fonderie de Bretagne, mise en vente par le groupe Renault.

Sous un grand ciel bleu, la marée de drapeaux rouges, portés par des syndicalistes CGT, des salariés d'autres usines Renault, des dockers de Lorient ou des militants communistes, a envahi le vaste parking de l'usine dans la banlieue de Lorient.

La chanson des Têtes Raides, crachée par la sono, est gaie. Mais elle ne parvient pas à remonter le moral des métallos bretons, plombés par l'annonce de la mise en vente de leur usine le 11 mars.

"Le calendrier fait peur", marmonne Yannick, barbe grise et visage rond. Le processus de vente doit se terminer en août, quand la fonderie sera fermée et les fours éteints.

"C'est une trahison à tous les niveaux. De Renault et des pouvoirs publics qui ont accompagné cette mascarade de revue stratégique", dénonce Maël Le Goff, délégué CGT de l'usine de 350 salariés.

Installée près de Lorient depuis 1965, la Fonderie de Bretagne avait été revendue par Renault en 1999 avant une reprise en 2009. A l'été 2020, le constructeur a demandé une revue stratégique qui a conclu que le site devait diversifier ses activités et poursuivre la réduction de ses coûts de production.

"C'est Renault qui nous a dit d'arrêter la diversification et maintenant ils veulent qu'on y revienne", ironise Cédric, chef de projet de 42 ans.


Installée près de Lorient depuis 1965, la Fonderie de Bretagne avait été revendue par Renault en 1999 avant une reprise en 2009 (AFP/Fred TANNEAU)

Comme lui, de nombreux cadres ont rejoint ce rassemblement organisé par la CGT. "On a donné énormément après l'incendie de l'usine en 2019. On a été présents même pendant le Covid. Et maintenant, on nous dit que c'est fini", se désole Régis, 43 ans, responsable du bureau d'études.

"Ils nous coupent l'herbe sous le pied", approuve Jimmy, chargé d'affaires de 44 ans. "C'est Renault qui nous enlève des volumes et nous empêche de revenir à l'équilibre".

Comme lui, tous ont une famille, des enfants. Certains sont même venus récemment d'autres usines Renault pour travailler à Caudan. Amers, ils soulignent tous que les objectifs de performance fixés par Renault ont pourtant été "atteints ou dépassés" l'an dernier. "Renault doit rester l'entreprise des voitures à vivre, pas des voitures à détruire l'emploi en France", lâche Jimmy.

-"Fondeurs, pas chômeurs"-

"On a l'impression que la fonderie est en train de disparaître en France, comme l'industrie textile il y a bien longtemps", regrette Alain, 56 ans, salarié des Fonderies du Poitou, dans la Vienne, elles aussi en difficulté. "Fondeurs, pas chômeurs", clame un autocollant sur sa chasuble.


Le député LFI de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, voit dans la lutte des fondeurs bretons un "combat national" (AFP/Fred TANNEAU)

"Ils ont tous leur vie de famille, leur maison à payer", remarque Anne-Laure Vély, 27 ans, vêtue d'une chasuble rose marquée "Soignants avec la FDB". "Ils vont faire quoi tous ces gens? Ils ne demandent qu'à bosser", lance la petite-fille de fondeur.

Outre les syndicalistes, deux députés ont fait le déplacement "par solidarité" avec les salariés de Caudan. Le député LFI de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, voit dans la lutte des fondeurs bretons un "combat national".

"Les leçons qui ont été tirées de la crise du Covid, y compris par le gouvernement, étaient de dire qu'il fallait réindustrialiser le pays (...) En réalité, tout ceci n'était que de l’esbroufe", lance-t-il. "De l'argent public a été donné à Renault sans condition de maintien de l'emploi (...) Ceux qui licencient doivent rendre l'argent!"

Pour traverser la crise, le groupe Renault a eu droit à un prêt bancaire de cinq milliards d'euros garanti par l’État.


"Un pays sans industrie est un pays sans avenir", a lancé le député du Nord Fabien Roussel, secrétaire national du PCF (AFP/Fred TANNEAU)

"Un pays sans industrie est un pays sans avenir", lancee le député du Nord Fabien Roussel, secrétaire national du PCF. "Nous placerons cette usine sous la protection de la République", promet-il.

Peu après midi, les prises de parole s'achèvent. "Ce n'est que la première journée! On ne lâche rien", lance Maël le Goff, en décomptant 2.000 manifestants et "98% de grévistes".

"Ne laissons pas les chacals brouter nos idéals", continuent à scander les Têtes Raides alors que la foule se disperse.

© 2021 AFP

  
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