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SAM: abandon du projet de reprise faute d'engagement de Renault

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jamariuscky jamariuscky
19/07/2022 10:29:02
2
Assez d'accord avec vous, risques importants car je ne pense pas que dans l'état actuel des choses le "tout électrique" soit possible. On met la charrue avant les bœufs, avant toute chose, il faudrait assurer la production d'énergie électrique et nous en sommes loin sans parler des difficultés et du coût de distribution de cette énergie. Je crains fort des lendemains qui déchantent.
  
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gars d'ain gars d'ain
18/07/2022 17:56:27
2

On liquide les fonderies aluminium automobile pour avancer à marche forcée vers le tout l'électrique.

Et rentre impossible toute négociation alors qu'il parait déjà évident que l'on ne sera pas prêt pour 2035.


C'est une évidence


Et si le tout électrique échoue : il n'aura pas de possibilité de faire demi-tour... Et ce sont les français qui seront dans la merde, pas le reste de la planète...


On aura perdu les fonderies aluminum et tout le savoir faire...



C'est pitoyable et affligeant.

Message complété le 18/07/2022 18:10:13 par son auteur.

CORRECTION : lire "Et RENDRE impossible…"

  
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gars d'ain gars d'ain
18/07/2022 17:55:53
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L'entrée du site de la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM), à Viviez dans l'Aveyron, le 31 décembre 2021
L'entrée du site de la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM), à Viviez dans l'Aveyron, le 31 décembre 2021 (AFP/Archives/Valentine CHAPUIS)

Le groupe MH Industries, qui envisageait de reprendre l'usine de l'ancien équipementier automobile SAM en Aveyron, a annoncé lundi dans un communiqué qu'il abandonnait le projet, faute d'engagement de Renault et de sécurisation du financement.

"Nous ne sommes pas parvenus à convaincre le groupe Renault d'aider à l'amorçage du projet; de plus nous ne sommes pas non plus parvenus à sécuriser le financement total" de la réindustrialisation de l'ancien site de la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM) à Viviez, indique MH.

"Le groupe MH Industries est donc contraint, aujourd'hui, de confirmer l'abandon de ce projet", poursuit la direction de cette entreprise basée dans le Lot voisin, en invoquant aussi l'influence de la conjoncture internationale sur les prix.

La SAM, entreprise installée sur les hauteurs de Decazeville, comptait quelque 330 salariés au moment où elle avait été placée en redressement judiciaire en décembre 2019.

Son sort avait été définitivement scellé le 26 novembre dernier, quand le tribunal de commerce de Toulouse a acté la cessation de son activité, après le refus de Renault de soutenir l'unique projet de reprise.

Les salariés ont alors occupé l'usine de Viviez pendant 154 jours, avant d'obtenir, sous l'égide de la préfète d'Aveyron, des garanties permettant d'éviter la vente des machines par les mandataires judiciaires.

Si elle "salue le travail accompli par le groupe MH Industries sur le projet d'activité de fonderie", la présidente de la région Occitanie Carole Delga "regrette", dans un communiqué, "que ce projet ne puisse aboutir en raison du manque d'engagement de deux partenaires essentiels: Renault et l'Etat".

La Région s'était engagée dans ce dossier emblématique, notamment en versant 1,2 million d'euros "pour la consolidation financière du groupe MH et la réalisation des études de faisabilité", précise-t-elle.

David Gistau, délégué CGT, lors d'un rassemblement des salariés ed la SAM à Viviez, le 1er décembre 2021
David Gistau, délégué CGT, lors d'un rassemblement des salariés ed la SAM à Viviez, le 1er décembre 2021 (AFP/Archives/Valentine CHAPUIS)

Pour David Gistau, représentant CGT des ex-salariés de la SAM, Renault et l'Etat sont bien les deux responsables de l'échec de ce projet. "On est révolté, scandalisé, mais en même temps on n'est pas surpris, car la stratégie de Renault, qui consiste à liquider toutes les fonderies françaises, se poursuit", a-t-il déclaré à l'AFP.

David Gistau en veut aussi à l'Etat: "Il faudrait que M. Macron vienne à Decazeville pour voir s'il suffit de traverser la rue pour trouver du travail", lance-t-il. Il donne également rendez-vous à la rentrée, en septembre, pour "de nouvelles formes d'action" dans cet ancien bassin minier sinistré.

Fin juin, MH Industries avait obtenu un mois supplémentaire pour "poursuivre les discussions" et obtenir de la part de Renault "un engagement à réaliser les premières commandes afin de fiabiliser" l'offre, selon la Région.

Ces négociations n'ont finalement pas abouti, conduisant son président Matthieu Hede à jeter l'éponge.

Par ailleurs, 283 ex-salariés de la SAM ont attaqué Renault le 21 juin dernier devant les prud'hommes et demandé le versement de 15 millions d'euros d'indemnités, selon leur avocat.

© 2022 AFP

  
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