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USA: le prix de l'essence ne cesse de baisser, une aubaine pour Joe Bi

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fipuaa fipuaa
20/07/2022 08:34:14
2

et ça va remonter plein pot juste avant les midterms c'est bien ballot pour cet âne bâté !!

  
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gars d'ain gars d'ain
19/07/2022 18:14:08
1

Phénomène classique, habituel et cyclique avec la "driving season". Les stocks pour l'été sont fait, et avec les congés, l'économie ralentit...

La pression de la demande sur l'offre mollie : ça soutient plus les prix à la hausse.

  
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gars d'ain gars d'ain
19/07/2022 18:13:31
0
Des voitures à une station-essence à Hawthorne, en Californie, le 14 juin 2022
Des voitures à une station-essence à Hawthorne, en Californie, le 14 juin 2022 (AFP/Patrick T. FALLON)

Les prix de l'essence aux Etats-Unis ne cessent de baisser depuis un pic historique, mi-juin, un phénomène bienvenu pour le président Joe Biden, attribué au ralentissement de la demande américaine ainsi qu'à des craintes de récession.

Depuis le sommet historique de 5,01 dollars le gallon (3,78 litres), le 14 juin, soit l'équivalent de 1,32 dollar le litre, le prix de l'essence ordinaire reste sur une série de 35 jours de recul d'affilée, selon les données de l'organisation AAA.

Pour Bill O'Grady, de Confluence Investment, "les prix du pétrole sont clairement redescendus, et ont emmené les prix du carburant avec eux".

Au-dessus de 120 dollars début juin, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI), la référence du marché américain, est tombé, mi-juillet, à 95 dollars, avant de remonter légèrement cette semaine.

Ce refroidissement est dû à la crainte d'une décélération brutale de l'économie, voire d'une récession, qui contracterait la demande mondiale de brut, mais aussi de produits raffinés, dont l'essence.

Une station-essence avec un prix par gallon dépassant 7 dollars à Los Angeles, en Californie, le 23 juin 2022
Une station-essence avec un prix par gallon dépassant 7 dollars à Los Angeles, en Californie, le 23 juin 2022 (AFP/Archives/Frederic J. BROWN)

Cette appréhension est en grande partie liée au durcissement marqué des politiques monétaires, avec de fortes hausses de taux par les banques centrales, en particulier la Réserve fédérale (Fed), rappelle John Kilduff, d'Again Capital.

Aux Etats-Unis, le coup de frein de la demande d'essence est déjà palpable. Elle est tombée, lors de la semaine achevée le 8 juillet, à son plus bas niveau depuis le début de l'année.

"C'est un développement majeur", souligne Bill O'Grady, "parce qu'on s'attendait à une très grosse saison estivale" sur les routes, dopée par l'appétit des Américains pour la conduite, après deux années tronquées par la pandémie de coronavirus.

- "De l'air" pour les consommateurs -

Historiquement, l'augmentation du prix de l'essence n'a qu'un effet marginal sur la demande, rappelle l'analyste, qui voit une autre explication possible: la révolution du télétravail.

Si le travail à distance est désormais possible, "quand le prix de l'essence monte, au lieu d'aller au bureau cinq jours, vous n'irez que deux fois" dans la semaine, fait-il valoir.

"Je m'attends à ce que les prix continuent à descendre jusqu'à l'automne compris", explique John Kilduff.

La Maison Blanche a salué lundi la baisse des prix de l'essence, considérés comme un indicateur psychologique fort pour les Américains, un recul qui donne "de l'air" aux consommateurs.

Le président américain Joe Biden à Washington le 17 juillet 2022
Le président américain Joe Biden à Washington le 17 juillet 2022 (AFP/SAUL LOEB)

Joe Biden est rendu responsable par les républicains et une partie de l'opinion de la flambée de l'inflation, ce qui pourrait fragiliser les démocrates lors du scrutin législatif du 8 novembre prochain.

Dans un mémo, la directrice de communication de la Maison Blanche, Kate Bedingfield, a mis en avant "les actions historiques" entreprises par le président Biden pour soulager les cours du pétrole et des carburants.

Il s'agit principalement de la décision d'utiliser une quantité inédite des réserves stratégiques américaines de pétrole, qui ont diminué de 136 millions de barils depuis septembre dernier.

"Il y a deux façons de répondre au problème", tempère Bill O'Grady. "Le premier est d'augmenter l'offre et le second, de réduire la demande. Il a fait très peu pour augmenter l'offre et beaucoup pour augmenter la demande" avec ses fortes mesures de soutien à l'économie.

Pour Edward Moya, d'Oanda, la récente remontée des prix du pétrole lui est même, en partie, imputable, "après que le voyage du président Biden au Moyen-Orient n'a débouché sur aucun engagement" des Saoudiens d'augmenter leur production.

L'offre reste, en effet, contrainte, principalement du fait des sanctions imposées à l'Ukraine.

Le gouvernement Biden cherche actuellement à mettre en place un plafonnement du prix du pétrole russe exporté.

Ce projet, qui a reçu, sur le principe, l'aval du G7 mais n'a pas encore été détaillé, doit limiter la perturbation des approvisionnements mondiaux tout en privant la Russie de l'essentiel des profits qu'elle tire de l'or noir.

Mardi, la secrétaire au Trésor Janet Yellen a prévenu, sur la radio publique NPR, que faute de mettre en place ce mécanisme, le prix du baril pourrait monter jusqu'à 140 dollars.

© 2022 AFP

  
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