(CercleFinance.com) - Dans une interview donnée au Figaro, Lakshmi Mittal, principal actionnaire et patron du sidérurgiste ArcelorMittal, est revenu sur l'épineux dossier Florange. Selon lui, l'accord signé avec le gouvernement français à ce propos est 'juste' en ce qu'il pérennise l'activité du groupe en France.

A propos des 629 salariés concernés par la fermeture des hauts-fourneaux (la filière dite 'chaude') de Florange, M. Mittal confirme : 'il n'y a pas eu d'acheteur pour cette partie de l'usine'.

'Comprenons-nous bien : j'aimerais produire plus, vendre plus. Je n'aime pas fermer des usines, je n'aime pas réduire les effectifs. Je le fais parce que c'est nécessaire dans un marché européen qui connaît des surcapacités de production', a-t-il déclaré.

Il ajoute encore qu''il n'y aura aucun licenciement', que 180 millions d'euros seront bien investis sur cinq ans, et que l'avenir de la filière emballage (dite 'froide') est assuré pour 'au moins cinq ans'.

A une question sur le projet de nationalisation un temps avancé par le gouvernement, M. Mittal se déclare 'surpris' de cette idée qu'il qualifie de 'bond en arrière'.

Enfin, le patron du 1er sidérurgiste mondial, qui indique ne rien regretter de la fusion d'Arcelor et de Mittal, souligne que le groupe a réduit sa dette de 10 milliards d'euros depuis le début de la crise, ce qui va continuer, et qu'il 'travaillera sur (les) coûts' et les cessions d'actifs.


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