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CAC40: se hisse au contact des 7.200 puis se fige


Actualité publiée le 09/02/23 17:10
bourse Cac 40

(CercleFinance.com) - Après 3 séances de repli la bourse de Paris réaccélère et le CAC40 qui refranchit les 7.200.
Si la dynamique haussière se tempère un peu, l'indice se rapproche de son zénith de vendredi dernier et un nouveau gain de 0,4% ce vendredi pourrait permettre d'aligner une 19ème semaine de hausse (depuis le 30/09/2022).
Le CAC 40 'GR' teste les 21.200 et se situe de nouveau en territoire de records absolus, bien au-delà des 21.000 du 5 janvier 2022.
Le CAC est tiré par Legrand (+5%) et Crédit Agricole (+4,5%) qui ont publié leurs résultats dans la matinée (voir plus bas).
L'Euro-Stoxx50 grimpe de +1,1% à 4.255 dans le sillage d'Amsterdam qui s'envole de +1,6%.
Dès les 1ers échanges, il est apparu évident que la chute du Nasdaq de -1,8% mercredi soir n'avait aucun impact et que le fil conducteur, c'était l'embellie qui se dessinait sur les marchés obligataire, avec des OAT et des Bunds effaçant -4,5Pts de base à respectivement 2,772% et 2,312%.
Wall Street a rouvert en hausse avec +0,3% sur le S&P500 et +0,6% sur le Dow Jones, mais les scores n'évoluent guère depuis 2 90 minutes.

De plus, les chiffres plutôt rassurants de l'inflation en Allemagne semblent prendre le dessus sur les inquiétudes entourant l'évolution des politiques monétaires.

La hausse des prix à la consommation en Allemagne a légèrement accéléré sur un an, à 8,7% en janvier contre 8,6% en décembre, selon une première estimation publiée ce matin par Destatis, mais les économistes anticipaient une accélération plus nette, autour de 8,9% (toujours cette ficelle du 'moins pire que prévu' quand les chiffres ne sont malgré tout pas bons).

Commerzbank précise toutefois que 'l'IPC national est passé à une nouvelle année de base et qu'il n'est donc pas encore possible de dire si l'inflation a augmenté ou baissé'.

Aux Etats Unis, les inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis ont augmenté de 13 000 lors de la semaine du 30 janvier, s'établissant à 196.000 contre 183.000 la semaine précédente, selon le Département du Travail.

Par ailleurs, la moyenne mobile sur quatre semaines - considérée comme un meilleur indicateur de la tendance de fond du marché de l'emploi - laisse apparaître un recul de 2500 d'une semaine à l'autre pour s'établir à 189 750.
Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a augmenté de 38 000 pour atteindre 1 688 000 lors de la semaine du 23 janvier, soit la dernière semaine disponible pour cette statistique.

Les T-Bonds se détendent de -2,5Pts vers 3,6150% mais le '6 mois' n'efface que -1Pt à 4,9150% et le '1 an' reste stable à 4,87%, ce qui démontre que les anticipations penchent en faveur de taux s'en allant au-delà des 5,25% tandis que la croissance US souffrirait d'un ralentissement d'ici 2024.

Alors que la saison des résultats s'est avérée plutôt décevante jusqu'ici aux Etats Unis, les investisseurs sont à l'affût de la moindre déclaration de leurs dirigeants concernant les perspectives d'activité pour 2023.

Mercredi, le président de la Fed a affirmé qu'il n'excluait pas d'accélérer le rythme des hausses de taux de la Réserve fédérale si de solides indicateurs économiques le justifiaient.

Ses propos, qui font suite au dernier rapport sur l'emploi qui a montré que le marché du travail restait sous tension, tout comme les salaires et l'inflation, ont immédiatement influencé les anticipations de taux.
John Williams, le patron de la FED de New York, au plus près de Wall Street, a tenu des propos encore plus fermes concernant la lutte contre l'inflation et l'objectif final des taux directeurs... et il ferme la porte à des baisses de taux avant 2024, un scénario auquel les investisseurs refusent de croire.
Selon le baromètre FedWatch du CME Group, la probabilité estimée d'une hausse de taux de 50 points de base à l'issue de la réunion du mois de mars, et non de 25 points, est passée de 0% à 9% en moins d'une semaine, et une hausse de 25Pts en mai rassemble désormais 60% des suffrages.

'Il y a une divergence croissante entre les perspectives 'hawkish' des banques centrales et celles plus 'dovish' des marchés', s'inquiètent les équipes Neuberger Berman.

'Les responsables de la politique insistent sur le fait qu'ils vont 'maintenir le cap', alors que les marchés estiment qu'ils vont 'changer de direction', souligne la société de gestion.

Dans l'actualité des sociétés, Legrand dévoile un résultat net part du groupe en hausse de 10,5% à 1 milliard d'euros au titre de 2022, avec une marge opérationnelle ajustée avant acquisitions de 20,7% du chiffre d'affaires, en hausse de 0,2 point par rapport à 2021.

Crédit Agricole SA présente pour l'année 2022, un résultat net part du groupe de 5,44MdsEs, soit une baisse de 7% en données publiées, mais une hausse de 1,3% en données sous-jacentes (c'est à dire hors éléments spécifiques).

Unibail-Rodamco-Westfield publie un résultat net récurrent ajusté par action (RNRPAA) de 9,31 euros pour 2022, en hausse de 34,7%, 'grâce à la performance de l'activité centres commerciaux et au net rebond de l'activité congrès et expositions'... mais le groupe ne distribuera pas de dividendes au titre de l'exercice 2022.

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