Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Composition CAC 40 | Historiques | Forum |
La dette publique française a grimpé à 114,5% du produit intérieur brut (PIB) à la fin du premier trimestre 2022, contre 112,9% à la fin décembre 2021, a rapporté vendredi l'Insee.
L'endettement public de la France, qui s'est massivement accru depuis la crise sanitaire, s'est encore aggravé de 88,8 milliards d'euros au premier trimestre, atteignant en valeur absolue 2.901,8 milliards d'euros, a détaillé l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Cette forte hausse provient essentiellement de l'augmentation de la dette de l'Etat (+64,8 milliards d'euros), quand celle des administrations de sécurité sociale a progressé de 25,6 milliards d'euros.
En revanche, la dette des organismes divers d'administration centrale s'est repliée de 1,3 milliard d'euros du fait du désendettement de SNCF Réseau.
Enfin, celle des administrations publiques locales a reculé de 300 millions d'euros, en raison d'une baisse de l'endettement des communes et des départements, alors que la dette des régions est en hausse.
Le traité européen de Maastricht de 1992 fixait pour les Etats une limite de dette publique à 60% du PIB, que la France a dépassée à la fin de l'année 2002, pour ne plus jamais repasser en-dessous depuis.
Mais, depuis la crise sanitaire, cette règle, comme celle d'un déficit public inférieur à 3% du PIB, ont été suspendues. Fin mai, cette suspension a été prolongée jusqu'à la fin 2023 du fait des conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
Fin 2019, avant la crise du Covid-19, la dette publique française s'élevait à 97,6% du PIB.
Au cours de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron s'est engagé à redresser la situation des finances publiques pendant son deuxième quinquennat, en ramenant le déficit public sous les 3% du PIB d'ici à 2027, ce qui permettrait de commencer à réduire le poids de la dette.
© 2022 AFP
Vous avez aimé cet article ? Partagez-le avec vos amis avec les boutons ci-dessous.
25/04/24
Washington accorde 6,1 milliards de dollars à Micron pour deux usines de semi-conducteurs
25/04/24
records sur la cote parisienne depuis 1 an
25/04/24
Titres au plus haut et plus bas depuis 5 ans
25/04/24
La Bourse de Paris a perdu 0,93%, déçue par des résultats et la croissance américaine.
25/04/24
Les marchés européens dans le rouge, pluie de résultats
25/04/24
CAC40: parvient à réduire ses pertes en fin de séance
Fibopivots
24/06/22 10:46
|
Àvant de commencer à dire vouloir la réduire, il faudrait peut être vérifier ce qui coûte le plus, ce qui pèse lourdement. Au fait,... Combien coûtent nos 2 millions d. Élus ? Même à 5000, chargés comprises, ça nous fait déjà 120 milliards par an. Et 120 divisé par 40 millions de travailleurs et retraités,.. Ça fait 3000 euros par an et par àctif ! 3000...! Donc 250 par mois, mini. Par comparaison, on donne 1 euro par mois pour nos travaux routiers !! |
grand cru
24/06/22 11:06
|
3000 milliards de dette publique cela va entrainer 300 milliards à emprunter chaque année avec l'inflation et la remontée des taux, les déficits vont exploser et les taxes et impôts vont suivre ainsi que le blocage des retraites |
papygaga
24/06/22 11:10
|
Et la "deuxième armée" ? ... Plusieurs milliers de généraux en réserve payés pour ne rien faire.... Il faut dire qu'il y a souvent connivence entre politiques et militaires. Et tous les gâchis et les pillages des caisses sociales abondées par l'Etat ? sacré pactole tous de même. |
MMManson
24/06/22 11:11
|
voici les bienfaits du système keynésien... |
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.