Generali dépasse les attentes avec un bénéfice net ajusté en forte hausse

Avec un bénéfice net ajusté de 3,3 milliards d’euros, Generali signe un solide début d’année 2025, confirmant le virage stratégique impulsé par son PDG Philippe Donnet.

3,3 milliards d’euros de bénéfice net ajusté, en progression de 14 % : c’est le chiffre qui résume les neuf premiers mois de 2025 pour Generali. L’assureur italien a dévoilé jeudi des résultats au-dessus des prévisions du marché, devançant les attentes des analystes qui tablaient sur 3,2 milliards. Cette performance marque un tournant stratégique important pour le groupe.

Basée à Trieste, la société dirigée par Philippe Donnet a vu son chiffre d’affaires bondir de 3,7 %, atteignant 73,1 milliards d’euros, grâce à une croissance soutenue de ses activités en assurance-vie et assurance-dommages. Le bénéfice opérationnel a grimpé de 10,1 % pour atteindre 5,9 milliards d’euros, soutenu notamment par une progression spectaculaire de 23,9 % dans la branche dommages et responsabilité.

Assurance, gouvernance et ambitions : les leviers du nouveau cycle stratégique

Tous les voyants semblent au vert pour Generali. Le bénéfice ajusté par action atteint désormais 2,16 euros, en hausse de 16 % sur la période janvier-septembre. "Tous les segments d'activité ont contribué positivement à la croissance à deux chiffres du résultat opérationnel", s’est félicité le directeur financier du groupe, Cristiano Borean.

Pour Generali, ces bons résultats s’inscrivent dans une stratégie de transformation profonde. "Les neuf premiers mois de 2025 confirment le début très prometteur du nouveau cycle stratégique du Groupe", a ajouté Borean. L’assureur entend renforcer sa position en gestion d’actifs, en réponse aux risques croissants liés aux catastrophes naturelles.

Giulio Terzariol nommé numéro 2, en pleine bataille autour de Mediobanca

Mercredi, Generali a également annoncé la nomination de Giulio Terzariol, 53 ans, comme nouveau directeur général. En poste depuis janvier 2024 à la tête de la branche assurances, il devient le numéro 2 du groupe. Ce choix stratégique vise à "renforcer son orientation stratégique" ainsi que "la gouvernance de ses activités principales", selon un communiqué de l'entreprise.

Cette décision intervient dans un contexte tendu, marqué par la tentative de rachat de Mediobanca, actionnaire de Generali à hauteur de 13,2 %, par la banque Monte dei Paschi. Des actionnaires opposés à la politique de Philippe Donnet, reconduit en mai pour un quatrième mandat, se sont d’ailleurs abstenus lors de la nomination de Terzariol.

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