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J’ai écrit récemment un article expliquant comment les dernières découvertes
scientifiques sur le rôle de l'activité magnétique solaire, au CERN de Genève et
au Danemark, allaient sans doute apporter une confirmation éclatante à ce que
nombre de scientifiques disaient déjà, malgré le prétendu consensus que l'on
voulait nous faire gober : Le CO2 est un déterminant mineur du climat
global, l'activité solaire a une influence O combien plus déterminante.
Je n'aborderai pas ici l'aspect scientifique mais uniquement certaines
conséquences économiques à long terme. Naturellement, le monde politique ne
reconnaîtra pas son erreur demain matin, surtout en France.
Mais de telles découvertes vont certainement faire basculer un plus grand nombre
d'opinions, et donc de gouvernements, dans le camp sceptique, forçant même les
plus dogmatiques des ministres français à arrêter les frais des politiques
climatiques basées sur la réduction des émissions de CO2.
Je le répète, cela ne se fera pas demain. Mais d'ici 2016, je ne donne pas cher
des grands programmes climatiques lancés par l'Union Européenne ou ses états
membres, ou les USA, même si la résilience du lobby réchauffiste aux révélations
du « Climate Gate » me laisse parfois songeur...
Des réajustements parfois drastiques
Cela ne sera pas sans conséquence sur notre avenir économique. D'un point de vue
macro, cesser de subventionner des canards boiteux non rentables sera très
bénéfique à long terme, mais peut-être porteur de disruptions rudes à court
terme.
Du point de vue d'un investisseur, il va falloir commencer à se méfier de
certains business models. Des éoliennes au double vitrage et à la construction
BBC en passant par l'automobile, des pans entiers de l'industrie ont structuré
leur action récente et future autour des politiques carbocentristes et des très
généreuses subventions qui les accompagnaient. Tout notre droit des sols est
rigidifié au nom de la lutte contre le besoin de mobilité et l'étalement urbain,
accusés d'être générateurs d'émissions de CO2.
Tout cela, sans aucun doute, pour RIEN. Car à l'évidence, si notre climat dépend
des rhumes du soleil, nous n'avons d'autre choix que de nous y adapter.
Par conséquent, on peut raisonnablement parier, à moyen long terme (effets
perceptibles dans 2 ans) sur un abandon de nombreux programmes de subventions
aux achats anti-CO2 dans le monde, malgré la force des lobbys financiers
derrière ces politiques. Certains pays, comme l'Espagne, ont d'ailleurs déjà
commencé.
Les investisseurs de long terme doivent commencer à regarder l'exposition des
entreprises aux secteurs écologiquement subventionnés de très près. Celles qui,
disposent d'un portefeuille de savoir faires très diversifiés devraient pouvoir
se réajuster et constituer de belles opportunités d'achat dans les deux années à
venir, quand elles enregistreront leurs premières pertes pour "aléa climatique".
Par contre, celles qui ont tout basé sur le modèle économique vert-rose écolo
subventionné risquent très gros.
Enfin, et à mon grand regret, ces évolutions de la science ne seront d'aucun
effet sur les politiques anti-étalement urbain qui organisent la raréfaction
foncière, dont pourtant le rôle dans la paupérisation des ménages par
renchérissement du coût du logement est patent.