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La volatilité de l’actif
On entend souvent dire de la part des investisseurs que leur méthode se fixe sur
des seuils de variation prédéterminés : « à chaque fois qu’un de mes titres perd
5% je coupe ma position et s’il gagne 10% je prends mes profits ».
L’idée de fond est très bonne cependant chaque titre à une volatilité différente
et le stop placé sous le dernier creux d’une figure chartiste peut être
représenté par 15% de variation depuis le niveau d’entrée sur des titres
volatils comme par 2% sur des blue chips peu volatiles. Il est donc aisé de
comprendre que si je veux risquer 1% de mon capital sur chaque idée de trade, le
montant du capital à investir sera différent.
Exemple :
Je gère 30 000 euros. Cela fait 2 mois que le marché est en hausse depuis sa
dernière correction. Je suis prêt à risquer 1% de ces 30 000 euros soit 300
euros par position et j’ai 2 titres à mettre en portefeuille.
Titre « Volatil » me donne une entrée à 12€ et un stop à 8€. Mon risque
de 300€, me permet d’allouer :
Ecart : 12€ - 8€ = 4€
Nombre d’actions à acheter : 300€ / 4€ = 75 Titres
Allocation du capital : 75 titres * 12€ = 900€
Mon capital investit sera donc de 900€.
Titre « Non volatil » me donne une entrée à 12€ et un stop à 10€. Mon
risque de 300€, me permet d’allouer :
Ecart : 12€ - 10€ = 2€
Nombre d’actions à acheter : 300€ / 2€ = 150 Titres
Allocation du capital : 150 titres * 12€ = 1800€
Mon capital investit sera donc de 1800€.
A travers cet exemple nous avons pu mettre en avant que la volatilité d’un titre
permet de normaliser la volatilité du portefeuille en fonction du profil de
risque que le marché nous dicte.
L’allocation du portefeuille sur un actif doit être liée à la volatilité
intrinsèque du titre ainsi qu’à l’état du marché.