Les moyens de l'arrosage étatique
Dans les périodes de crise, les individus, par précaution, tendent à réduire
leurs consommation de biens durables : automobiles, bâtiments, meubles, Hi-Fi...
Ainsi que les dépenses jugées futiles: restauration, voyages, etc... Keynes, le
père théoricien des politiques de relance, voyait dans cette épargne de
précaution l'ennemi mortel de la reprise de l'économie. Un plan de relance
Keynesien consiste donc à substituer à la dépense privée qui se raréfie une
dépense publique soit générale, soit ciblée sur certains secteurs que le
gouvernement considère comme essentiels pour de multiples raisons, comme le BTP
ou l'automobile.
La gamme de moyens envisageables est large: achats publics directs, subventions
aux achats privés, subventions au crédit. Mais quels que soient les moyens
retenus, ces plans de relance tendent toujours à déverser de l'argent public
dans l'économie, pour pousser les agents économiques à consommer plutôt qu'à
épargner.
Ces plans, comme toute intervention de l'état, charrient des tombereaux d'effets
pervers.
Le problème du financement du plan de relance
Tout argent public déversé quelque part ne tombe pas du ciel. Le gouvernement a
trois moyens de le trouver:
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