OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

Les Pompiers de la finance... Pas mondiale - Page 9

Cours temps réel: 8 088,24  0,89%



gars d'ain gars d'ain
14/12/2017 08:59:49
3

Le grand bond en arrière toute !600 millions de cameras à reconnaissance faciale seront bientot installées en chine.


Voilà comment une entreprise chinoise devrait prochainement devenir la plus puissante du monde en terme d'information : elle devrait détrôner les GAFA et autres âneries des réseaux. Et oui, les chinois sont plus malins : plutôt que de laisser les gens se connecter et livrer des informations sur leur vie, ils ont choisi une méthode plus rapide et surtout à laquelle aucun individu dans le périmètre n'est sensé y échapper. La surveillance de masse généralisée n'est donc plus une utopie et encore moins de l'anticipation ou un mauvais scénario de science fiction.


Ainsi donc notons : "Ce prototype de technologie de reconnaissance faciale conçu par la chaîne gouvernementale chinoise CCTV, destinée au contrôle des rues et lieux publics, donne un aperçu assez effrayant du niveau de surveillance vers lequel se dirige le pays. Dans la vidéo explicative ci-dessous, relayée par Digg, on constate que ce système est en mesure d’identifier les personnes présentes dans une voiture, les motards, les cyclistes, les gens dans les escalators ou encore dans le métro, évaluant même les degrés de similarité avec la cible qu’ils recherchent, par exemple.


Le Wall Street Journal a expliqué l’intention du régime chinois d’installer quelques 600 millions de caméras à reconnaissance faciale CCTV dans le pays – soit une pour trois personnes, alors qu’il en existe déjà 176 millions aujourd’hui. Le pays est aidé dans sa tâche par l’obligation pour tout citoyen de plus de 16 ans d’enregistrer auprès des autorités une photo d’identité. Une réalité un peu trop proche de la fiction…"
.

Message complété le 14/12/2017 09:00:13 par son auteur.

Le lien :
https://www.ulyces.co/news/600-millions-de-cameras-a-reconnaissance-faciale-seront-bientot-installees-en-chine/
.

  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
21/06/2017 10:08:22
0
L'Insee prévoit une accélération de la croissance en 2017 (+1,6%)


Un vent favorable devrait continuer de souffler sur le marché action "France". Et c'est intéressant car le gouvernement se trouvera porté dans ses réformes par une dynamique d'activité et d'entreprise. Bref, de bonnes conditions pour tenter de redresser la barre.


Notons : "L'embellie se confirme bel et bien dans l'Hexagone: la croissance économique devrait accélérer en 2017 pour atteindre 1,6%, un niveau "inédit" depuis 2011, permettant au chômage de poursuivre son reflux, selon la note de conjoncture de l'Insee publiée mardi.


"L'économie française affiche une croissance solide depuis deux trimestres, qui ne faiblirait pas d'ici la fin de l'année", a résumé Dorian Roucher, chef de la division Synthèse conjoncturelle à l'institut national de la statistique, lors d'une conférence de presse.


Dans le détail, le produit intérieur brut (PIB), qui a progressé de 0,4% au premier trimestre, devrait augmenter de 0,5% aux deuxième et troisième trimestres, puis de 0,4% au dernier trimestre 2017, selon l'organisme public. En 2016, la croissance avait atteint 1,1%.


Le taux de chômage devrait pour sa part poursuivre sa baisse entamée fin 2015 et s'établir à 9,4% de la population active fin 2017, un chiffre inférieur de 0,6 point à son niveau de fin 2016, selon l'Insee.


Par ailleurs, l'institut prévoit la création de 222.000 emplois, contre 255.000 l'an dernier. L'essentiel de ces créations se ferait dans les services, tandis que l'industrie continuerait à perdre des emplois.


Avec son pronostic de croissance pour 2017, l'Insee se montre plus optimiste que la Banque de France, le FMI et la Commission européenne, qui tablent sur 1,4% de croissance. Le précédent gouvernement prédisait, lui, une croissance de 1,5%.


Avec une hausse de 1,6% de son PIB, l'Hexagone se rapprocherait du niveau de croissance de la zone euro, évalué par l'institut à 1,8% pour 2017.


Une potentielle bonne nouvelle pour le gouvernement, qui s'attelle à la préparation du budget pour l'année prochaine et qui attend les résultats de l'audit commandé à la Cour des comptes sur les finances publiques, et en particulier sur le déficit public à attendre.


Le Premier ministre Édouard Philippe a averti mardi que le déficit risquait de dépasser la barre des 3% du PIB cette année. Mais plus de croissance pourrait permettre de limiter le dérapage.


- Investissement dynamique -


Selon l'Insee, "des chocs spécifiques qui ont amputé la croissance en 2016 ne pèseraient plus en 2017".
Ainsi, les récoltes céréalières devraient rebondir, après une année 2016 marquée notamment par des inondations et un dur épisode de sécheresse. Sous réserve que les conditions météorologiques ne se dégradent pas d'ici à la fin de l'année.


Et le retour des touristes étrangers, après la vague d'attentats qui a touché le pays, permettrait d'enrayer la dégradation du solde touristique. En outre, "après être sortie de l'ornière en 2016, l'activité de la construction accélérerait franchement en 2017", pronostique l'institut.


Du côté des ménages, la consommation devrait ralentir (+1,2% après 2,1% en 2016), sous l'effet du regain d'inflation, mais l'investissement, en particulier en logement, devrait progresser solidement, de 3,7%, ce qui serait la hausse la plus forte depuis 2006.


L'investissement des entreprises devrait pour sa part rester "dynamique", même s'il est prévu qu'il ralentisse un peu, avec une hausse de 2,9% après +3,4% en 2016, en raison de l'arrivée à expiration en avril du dispositif de suramortissement fiscal sur les investissements productifs.


Enfin, le commerce extérieur, talon d'Achille de l'économie tricolore, devrait nettement moins freiner la croissance qu'en 2016, même si les exportations se sont fortement repliées au premier trimestre.


Selon l'Insee, ces dernières devraient rebondir au deuxième trimestre avec la livraison de grands contrats aéronautiques et navals, puis conserver de l'allant grâce à la reprise de la demande mondiale, au redémarrage d'installations nucléaires permettant de reprendre des exportations d'électricité et au retour des touristes étrangers sur le sol français.


Au total, le solde extérieur devrait peser à hauteur de 0,3 point sur la croissance, contre 0,8 point l'an dernier.


Article "L'Insee prévoit une accélération de la croissance en 2017 (+1,6%) "
https://www.abcbourse.com/marches/l-insee-prevoit-une-acceleration-de-la-croissance-en-2017-1-6_401949_PX1p
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
08/06/2017 20:52:05
1
La BCE n'envisage plus de baisser ses taux

Notons que "La Banque centrale européenne (BCE) a abandonné jeudi toute référence à d'éventuelles baisses de taux face à l'amélioration des perspectives économiques dans la zone euro, même si la faiblesse persistante de l'inflation l'a amenée à maintenir en l'état sa politique monétaire ultra-accommodante.

Le statu quo sur les taux et les rachats d'actifs était largement anticipé et c'est davantage sur la tonalité de son discours que la BCE était attendue ce jeudi.

Dans le communiqué accompagnant sa décision, elle a déclaré qu'elle s'attendait à maintenir ses taux à leurs niveaux actuels pour une période prolongée et bien au-delà de la fin de ses rachats d'actifs. Elle a ainsi fait disparaître la mention d'une possible baisse de taux qui figurait depuis longtemps dans cette formule.

Son président Mario Draghi a pour sa part supprimé la référence à des "risques baissiers" pesant sur les perspectives économiques de la zone euro dans sa déclaration préalable à sa conférence de presse.

"Nous considérons que les risques entourant les perspectives de croissance sont dans l'ensemble équilibrés", a-t-il dit.

Eurostat, l'agence européenne de la statistique, a relevé quelques heures auparavant son estimation de la croissance dans la zone euro au premier trimestre, à 0,6% par rapport aux trois mois précédents et à 1,9% sur un an.

La BCE a de son côté relevé ses prévisions de croissance jusqu'en 2019 mais, pour refléter le recul des cours du pétrole, elle a en revanche abaissé ses anticipations d'inflation, qu'elle voit désormais à 1,5% cette année, soit 0,2 point de moins qu'en mars.

Hors énergie et prix alimentaires, elle voit désormais l'inflation de base à 1,4% en 2018 et à 1,7% en 2019, contre respectivement 1,5% et 1,8% en mars.

"AUCUNE VOIX DISSONANTE"

La BCE en conclut qu'"un degré très significatif d'accommodation monétaire reste nécessaire" pour accélérer la hausse des prix, qui reste éloignée de son objectif d'une progression légèrement inférieure à 2%.

Le taux de refinancement, principal instrument de la politique monétaire de la BCE, reste à zéro, le taux de la facilité de dépôt à -0,40% et le taux de prêt marginal à 0,25%.

La BCE a aussi maintenu le montant mensuel de ses rachats d'actifs à 60 milliards d'euros et a prévu de poursuivre ce programme d'assouplissement quantitatif (QE) au moins jusqu'en décembre, conformément au calendrier déjà en vigueur.

Mario Draghi a déclaré que le conseil des gouverneurs de la BCE n'avait pas débattu d'une réduction progressive de ces rachats d'actifs. Il a assuré n'avoir entendu "aucune voix dissonante" au sein du conseil malgré les critiques émises en Allemagne et dans d'autres pays contre cette politique jugée bien trop accommodante.

"Rien de significatif n'est intervenu sur l'inflation en dehors du prix du pétrole et du prix de l'alimentation (...) l'inflation sous-jacente est demeurée la même d'une année sur l'autre", a-t-il souligné.

L'euro a un peu accentué son repli après ces diverses annonces, passant même brièvement sous 1,12 dollar.

"Les déclarations d'aujourd'hui ont été largement conformes aux attentes et la solidité récente de l’euro est susceptible de se maintenir", juge toutefois Tim Graf, directeur de la stratégie macro de State Street Global Markets EMEA.

La position nuancée de la BCE, alors que la zone euro connaît sa plus forte croissance économique depuis la crise financière de 2007-2009, s'explique aussi par le lourd endettement aussi bien public que privé dans certains pays comme l'Italie ou le Portugal et par la perspective d'élections législatives en Allemagne puis en Italie.

Aucune annonce sur le QE n'est attendue avant l'automne
.

.
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
19/05/2017 14:24:40
0
Le régime bancaire "Kado" va-t-il disparaitre ?

La BCE peut-elle continuer encore longtemps à favoriser autant les emprunteurs ?"

Notons : "Le principe de base d’une politique monétaire expansionniste est qu’elle organise un transfert au détriment des prêteurs et en faveur des emprunteurs. C’est exactement ce qu’on observe aujourd’hui dans la zone euro, en ce qui concerne aussi bien les emprunteurs publics que privés. Mais la question que doit alors se poser la Banque centrale est la suivante : à quel moment l’avantage pour les emprunteurs devient-il inférieur au coût pour les prêteurs ? Probablement, ce moment est en train d’approcher dans la zone euro.

De manière traditionnelle, la politique monétaire expansionniste de la BCE a organisé, depuis 2014, un transfert important de revenu en faveur des emprunteurs (les Etats, les ménages emprunteurs, les entreprises) et au détriment des prêteurs (les ménages prêteurs, les banques, les non-résidents). Cela est la norme lorsqu’il y a politique monétaire expansionniste. Quels effets favorables de ce transfert de revenus a-t-on observés dans la zone euro ?

Les effets les plus favorables sont défensifs : le retour à la solvabilité budgétaire même en dehors d’Allemagne ; le recul très important des taux de défaut des ménages et des entreprises, avec la baisse du coût de la dette. Les effets «offensifs» sont nettement plus faibles ; les crédits aux ménages et aux entreprises ont repris, mais restent faibles ; l’investissement en logements des ménages se redresse, mais très modestement ; l’investissement des entreprises semble avoir très peu réagi à la baisse des taux d’intérêt.

Si on regarde les problèmes structurels majeurs de la zone euro, on ne voit pas d’amélioration substantielle ; l’excédent d’épargne de la zone euro, qui explique son excédent extérieur (plus de 4 % du PIB de la zone euro à la fin de 2016) continue à augmenter malgré les taux d’intérêt très bas ; la faiblesse des gains de productivité, donc celle de la croissance potentielle de la zone euro persiste. Par ailleurs, l’inflation sous-jacente de la zone euro ne se redresse pas, alors que ce redressement est l’objectif officiel de la BCE.

On peut donc dire au total que la politique monétaire expansionniste de la BCE, et les transferts induits des prêteurs vers les emprunteurs, a surtout eu comme effet d’éviter le pire : la poursuite de la crise des dettes publiques de la période 2011-2013, la poursuite des défaillances d’emprunteurs de la période 2008-2013.

Regardons maintenant ce qui se passe du côté des prêteurs. Leur situation devient de plus en plus difficile. En effet, au début de 2017, l’inflation de la zone euro a nettement augmenté avec la hausse du prix du pétrole, et les taux d’intérêt réels à long terme sont devenus négatifs. La politique monétaire expansionniste lève ainsi une taxe sur les prêteurs, ce qu’il faut accepter.

Mais il ne faut pas qu’elle conduise à une crise des prêteurs. On sait que le problème essentiel concerne les investisseurs institutionnels en obligations. Leur situation devient très difficile si, lorsque les taux d’intérêt à long terme remontent, ils passent au-dessus du taux d’intérêt moyen des portefeuilles d’obligations. Si c’est le cas, d’une part tous les portefeuilles d’obligations passent alors en moins-value en capital ; d’autre part, les épargnants de base ont intérêt à sortir de leurs vieux investissements obligataires (par exemple des contrats d’assurance-vie) pour rentrer dans de nouveaux investissements en obligations, ce qui peut générer de fortes difficultés pour les investisseurs institutionnels (sociétés d’assurance-vie).

Plus les taux d’intérêt à long terme sont maintenus longtemps à un niveau d’intérêt très bas, plus le taux d’intérêt moyen du portefeuille obligataire diminue, et plus il devient probable que la normalisation de la politique monétaire dans le futur conduise à cette situation dangereuse pour les investisseurs obligataires où le taux d’intérêt à long terme passe au-dessus du taux d’intérêt moyen des portefeuilles.


Quelle est alors la problématique aujourd’hui pour la BCE ?

Les taux d’intérêt très bas à long terme conservent leur vertu défensive ; on a vu que leur vertu offensive (soutien de l’investissement, correction des problèmes structurels de la zone euro) est faible. On observe par exemple que dès aujourd’hui des taux d’intérêt à long terme supérieurs à la croissance apparaissent en Italie et au Portugal. Une hausse des taux d’intérêt à un niveau plus élevé pourrait donc peut-être redéclencher une crise de la dette dans ces pays.

Mais, à l’inverse, on l’a vu, prolonger les taux d’intérêt à long terme très bas aurait comme effet de prendre le risque d’une dégradation importante de la situation des investisseurs institutionnels en obligations avec la baisse du rendement moyen des portefeuilles obligataires.

Que peut finalement faire la BCE ? Attendre trop pour commencer à normaliser les politiques monétaires génère un risque pour les investisseurs institutionnels ; agir trop vite génère un risque pour certains emprunteurs. Probablement, il y aura une forme de compromis entre les deux risques, avec une sortie progressive mais prudente du Quantitative Easing
."

Article "La BCE peut-elle continuer à favoriser autant les emprunteurs ?"
http://www.optionfinance.fr/blogs-analyses/le-blog-de-patrick-artus/la-bce-peut-elle-continuer-a-favoriser-autant-les-emprunteurs.html

.
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
17/05/2017 19:31:49
0
Crédit et Ménage sont dans la même chaloupe de l'océan financier.

USA: la dette des ménages a dépassé le pic de la récession de 2008. ça restera à surveiller malgré des propos que l'on voudrait rassurant... Une hausse ds taux avec une telle nouvelle ne serait pas la bienvenue pour les USA....

Notons que "Washington (awp/afp) - La dette accumulée par les ménages américains a dépassé le pic atteint pendant la récession de 2008 même si la situation des emprunteurs est aujourd'hui bien meilleure, indique mercredi un rapport de la Fed de New York.

Fin mars, elle s'établissait à 12.730 milliards de dollars, soit 50 milliards de plus que le record enregistré pendant le troisième trimestre 2008, indique un rapport de l'antenne new-yorkaise de la banque centrale américaine.

Cette dette, qui représente plus de cinq fois le PIB de la France et 70% de celui des Etats-Unis, est majoritairement composée de crédits immobiliers, qui avaient été au coeur de la récession de 2008 aux Etats-Unis.

La Fed tient toutefois à mettre en garde contre toute comparaison hâtive, en notant qu'il serait inapproprié de voir dans la hausse du crédit le signe d'un redémarrage de l'économie ou, au contraire, les prémices d'une nouvelle crise.

"Cette dette record ne doit pas être un motif de célébration ou une raison de s'alarmer", a commenté Donghoon Lee, chercheur à la Fed de New York, notant que la "dette et les emprunteurs sont bien différents aujourd'hui".

La crise de 2008 avait été provoquée par l'accumulation de créances immobilières de très mauvaise qualité, qui avaient été titrisées --"les fameux subprime"-- et s'étaient répandues dans le circuit financier.

Selon la Fed, la situation est bien meilleure aujourd'hui. Globalement, le service de la dette s'est "nettement amélioré" depuis la crise financière même si les défauts de paiement restent très élevés pour les crédits étudiants et est à la hausse pour les crédits automobiles, d'après cette étude
."
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
16/05/2017 14:59:14
3
La dette de la France : en baisse au 3è et 4e trimestre 2016

Certains ont beaucoup ri quand François Hollande a dit "avoir laissé la France en bien meilleur état qu'il ne l'avait pris.

Et force est de lui donner raison. Le rythme d'accroissement de la dette s'est considérablement ralenti et on pourrait presque entrevoir une inflexion à venir... (voir tableau ci-dessous).

Concernant la Bourse :
- le 4 Mai 2012, veille boursière du Scrutin du 2 tour et de l'annonce de l'élection de François Hollande, le CAC 40 affichait 3161.97 point.
- Le 12 mai 2016, veille boursière de passation de pouvoir, le CAC 40 affichait 5 405,42 pts.

L'adage qui veut que l'on s'enrichisse sous la gauche est parfaitement vérifié, le CAC a repris 2242.45 pts, soit +70.95%. Par conséquent, il ne fait aucun doute que l'économie française est mieux capitalisée à la fin de son quinquénat. De cette information transpire, au niveau global, une meilleure santé économique, une restauration des marges bénéficiaires ainsi que des niveaux de profits. Les entreprises ont par conséquent actuellement les qualités pour investir : on devrait progressivement poursuivre dans un cycle vertueux...

Pour que l'emploi reparte, il faudrait que les investissements reprennent, et personnellement, je pense que l'on en est plus très loin, il y a des signaux positifs avec l'activité des entreprises d'intérim dont les activités progressent largement sur 2016 et début 2017....

Concernant l'endettement de la France, elle peut s'exprimer en euros comme en pourcentage du PIB :

Montant de la dette de la France : 2 147,2 milliards €
Dette de la France en % du PIB : 96%

La dette publique est la dette au sens du traité de Maastricht (ou dette publique notifiée), c'est-à-dire la dette de toutes les administrations publiques : Etat, administrations de sécurité sociale, administrations locales et organismes divers d'administration centrale.

Il ne faut pas la confondre avec le déficit public, qui correspond au besoin de financement des administrations publiques.
Dette publique de la France en 2016

La dette française recule de 13,8 milliards d'euros au troisième trimestre 2016, soit une baisse de 0,6% sur trois mois, à 2 147,2 milliards d'euros. Sur un an, la baisse est de 2,3%

L'endettement de la France représente désormais 96% du PIB du pays, soit 1,5 point de moins qu'au trimestre précédent mais 0,4 point de plus qu'un an auparavant.

Et donc avant de rire à gorge déployée de l'annonce, il convient objectivement de reprendre la réalité des chiffres, pour se rendre à l'évidence que le constat est clair et net...

On remarquera encore que ce sont bien les querelles de partis politiques et de puissances nominales syndicalistes qui ralentissent le pays alors qu'un certain nombre de réformes sociétales et économiques doivent être menées à bien dans l'intérêt commun de la nation toute entière pour demain. Et demain, c'est aujourd'hui...
.

  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
10/05/2017 16:24:52
0
Alors là, c'est ENCORE une découverte de choc..

On a échappé à un flash krack Lundi Matin 8 Mai 2017. Regardez bien le graphe et la poussée d'adrénaline baissière de début de matinée. La volatilité est montée brusquement en quelques minutes de +55.7%.

On a donc visiblement fortement attaqué la bourse de Paris sur son indice phare lundi Matin, jour férié en France et lendemain Post élection. Visiblement, rien ne lui sera épargné à ce nouveau président comme si le reste ne suffissait déjà pas...

2 possibilités s'ouvrent à nous pour cette attaque :

1. Comme l'on montré les médias étrangers, on attendait Lepen élue dans un certain nombre de pays étrangers pour faire le prolongement de la ligne Poutine, Brexit, Trump, Erdogan, Restriction des libertés de publier des chiffres économiques en Chine, ... On aurait donc programmé des ordres de ventes...

2. La spirale infernale des manipulations anti Macron se poursuit et on a tenté d'envoyer un fort contre signal baissier à l'élection de Macron. On aurait donc tenté visiblement de provoquer un flash Krack pour pourrir l'élection de Macron... Qui se cache derrière ce mouvement baissier ? La Russie, La city du Brexit, Wall Street et ses spéculateurs, Les soutiens financiers des partis traditionnels français droite et FN ?

Personnellement, à la vue de ce que j'ai déminé entre les 2 tours, je penche pour la deuxième hypothèse nettement.

Je ferais remarquer que l'on a très hâtivement conclus que la journée boursier n'avait pas été finalement concluante pour l'élection de Macron... Ceux qui ont des économies de placé à la bourse peuvent déjà le remercier d'avoir de amis banquiers...

Il faudra surveiller attentivement les premiers mois de mandats, ce n'est selon moi qu'un coup d'essai pour l'instant... L'alignement des méchants a loupé son grand chelem d'un cheveu. La relance de l'Europe ne va pas faire que des heureux surtout dans la finance hors de l'Europe...
.

  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
12/04/2017 12:36:27
1
Quand les gentils USA nous prennent pour des cons...

Vous ne comprenez rien à la dette française, c'est pas grave de toute façon on continuera à tâper sur les entreprises et les épargnants français ou européens alors que les USA ont organisé un système d'évasion fiscale le plus performant du monde.

On nous parle de créer une section de formation anti-fraude fiscale, mais toujours rien concernant l'évasion des bénéfices des filiales eurpéennes des sociétés américaines qui sont siphonnées annuellement afin d'avoir des comptes toujours à la limite ou voir dans le rouge...

Notons "Les 50 plus grandes entreprises américaines, dont Apple et Microsoft, stockent quelque 1.600 milliards de dollars dans des paradis fiscaux pour réduire leurs impôts aux Etats-Unis, affirme Oxfam dans une étude publiée mercredi.

Cette somme, qui représente plus de la moitié du produit intérieur brut français, échappe au fisc américain grâce à un réseau "opaque et secret" de 1.751 filiales offshore, affirme ce rapport publié une semaine avant les réunions du FMI et de la Banque mondiale à Washington.

"Les entreprises qui cherchent à échapper à l'impôt privent les Etats-Unis de 135 milliards de recettes fiscales non perçues chaque année", assure Robbie Silverman, un des responsables d'Oxfam, cité dans un communiqué.

Le géant Apple arrive en tête du classement avec plus de 200 milliards stockés offshore, suivis des laboratoires Pfizer (193,6 milliards) et du groupe informatique Microsoft (124 milliards), selon l'étude.

La loi américaine permet aux entreprises de stocker indéfiniment à l'étranger leurs bénéfices réalisés hors des Etats-Unis, où l'impôt sur les sociétés est l'un des plus élevés du monde industrialisé (35% au niveau fédéral).

Pendant sa campagne, le président américain, Donald Trump, s'est engagé à ramener ce taux à 15% et a proposé aux entreprises de rapatrier aux Etats-Unis leurs réserves de cash moyennant une taxation unique de 10%.

Selon Oxfam, une telle mesure ne ferait qu'"inciter les entreprises à stocker leurs bénéfices dans des paradis fiscaux en attendant de bénéficier de la prochaine amnistie fiscale".

Plus généralement, la réduction drastique de l'impôt sur les sociétés promise par le président américain risque de "déclencher une course au moins-disant fiscal destructrice" pour les finances du pays, affirme l'organisation de lutte contre la pauvreté.

"Le président Trump a promis de remédier à un système politique et économique faussé et pourtant ses propositions de réforme fiscale ne feront qu'enrichir encore les grands groupes au détriment des citoyens ordinaires et des petites entreprises", assure M. Silverman
."

Article "USA: les grandes firmes stockent des fortunes dans les paradis fiscaux"
https://www.abcbourse.com/marches/usa-les-grandes-firmes-stockent-des-fortunes-dans-les-paradis-fiscaux_394935_PX1p

.
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
30/03/2017 12:56:50
2
"Quand le crétin surperforme le petit génie de la finance grâce aux banques centrales"

A l'heure, où certains croient naïvement qu'il suffit d'acheter des "Vallourec" pour faire fortune rapidement, voici une petite mis en garde...

L'interventionnisme après 2 années d'activité intensive vient de tuer le marché. Si l'on enlève 2 tiers de transactions pratiquées pratiquées par les algorythmes entre eux : que reste-il ? une peau de chagrin....

Notons " Longtemps après l'été 2012, je dus affronter, semaine après semaine, la condescendance des gérants lors de mes face-à-face sur BFM Business ou lors de débats sur la politique des banques centrales – vous savez, celles qui ont sauvé le monde... de la finance.

Il est vrai que le message que je délivrais implicitement n'était pas forcément sympathique pour mes interlocuteurs : "Les banques centrales vous inondent de liquidités (sorties de nulle part) et s'emploient symétriquement à assécher le marché obligataire. Il n'y a plus la place pour investir, sinon pour acheter des emprunts qui ne rapportent plus rien donc vous êtes confronté au non-choix d'acheter des actions."

"Depuis 2012, je répète que le marché est mort"

Souvent, le journaliste de BFM Business, lance mon intervention par un "M. Béchade nous l'explique depuis longtemps. Les banques centrales soutiennent les actions, à n'importe quel prix... et il n'y a pas eu un seul exemple du contraire depuis juillet 2012."

Oui. Il n'y a plus besoin de faire preuve de la moindre faculté d'anticipation, du moindre sens du timing pour arbitrer entre différentes classes d'actifs puisqu'il n'y a plus aucun choix d'arbitrage à faire – à part choisir le titre A contre le titre B.

Donc n'importe quel idiot va gagner autant en Bourse que le cador de la finance et comme les idiots coûtent moins cher pour un résultat à peu près identique, pourquoi les intermédiaires financiers paieraient-ils des rois du free-ride pour faire du chasse-neige ?

L'idée que les banques centrales rendraient la distinction entre un crétin et un génie est certes déplaisante, mais elle est devenue une réalité. Mieux : c'est devenu un argument, sinon le principal, de promotion des actions car il ne peut rien arriver de fâcheux ! Les banques centrales (et notamment la Fed) canalisent toute la liquidité vers les actions et en plus, les banques américaines lui obéissent au doigt et à l'oeil en tirant Wall Street vers des objectifs symboliques sur lesquels toute la presse va faire le buzz – sans bien sur jamais se demander ce qui justifie d'en arriver à de tels niveaux de valorisation.

Magnifique illustration avec un gérant d'une vénérable maison de courtage parisienne ce mercredi 29 mars, sur BFM Business vers 17h45 : "Saluons les nouveaux records annuels du CAC40, de l'Euro-Stoxx50 ! Cela faisait 4 semaines que les liquidités [celles injectées par les banques centrales, NDLA] s'accumulaient et aucune consolidation n'avait fourni de 'point d'entrée'. (...) La fin du mois approche et à un moment, il faut bien faire quelque chose de tout cet argent... alors les gérants craquent (notamment ceux qui trouvaient tout trop cher) et ils finissent par payer au plus haut !"

Voilà la démonstration qu'il vaut mieux être un crétin. Au moins, le crétin ne se pose pas de question, il n'attend pas un moment favorable, il n'est jamais freiné par son bon sens ou par la peur d'être piégé par l'éclatement d'une bulle...

Et c'est comme ça depuis 2012. Avec l'interventionnisme de la BCE, il n'y a pas d'alternative aux actions... et bien souvent en fin de mois parce nombre de gérants trop prudents se retrouvent sous-investis.

Ce n'est donc pas surprenant de voir le CAC40 inscrire un nouveau record annuel (à 5 073 points) mercredi matin et le CAC40 Global Return un record historique absolu à 12 553 points en cours de séance... le tout sans aucun volume donc sans aucune conviction à l'achat évidemment, avec à peine 2 Mds€ à 17h29.


Pourquoi l'Allemagne refuse-t-elle tout moratoire sur la dette grecque ?

Un de nos lecteurs nous demande pourquoi l'Allemagne s'acharne à refuser la moindre concession à la Grèce. Il semble pourtant évident qu'elle est étranglée par sa dette et qu'elle n'arrivera pas à s'extirper de la récession (8 ans déjà, c'est deux fois la durée de la grande dépression de 1929/1933). Qu'est-ce que l'Allemagne y gagne ?

La question, c'est surtout ce qu'elle cherche à éviter de perdre !

Elle ne veut pas perdre la mise de ses futurs retraités qui sont investis (à leur insu pour la plupart) dans des dettes espagnoles, portugaises, italiennes (et autrefois grecques) qui sont les seules à procurer encore un peu de rendement (et compensent des Bunds à rendement négatif jusqu'à une maturité de 8 ans).

L'Allemagne ne veut pas d'un moratoire sur la dette grecque (c'est-à-dire leur faire cadeau du reste de ce qu'ils doivent...) de peur de créer un précédent dont l'Espagne et l'Italie pourraient être tentées de s'inspirer. Or là, on parle de milliers de milliards d'euros d'encours. Or ces encours, c'est la future retraite des Allemands ! Donc effacer les dettes des pays du Sud, c'est effacer l'épargne retraite du salarié allemand. Cela ne se peut pas et cela n'arrivera pas !

Mais l'Espagne et l'Italie doivent trop d'argent (voir le solde TARGET2 qui dépasse les 800 Mds€) pour que l'Allemagne applique le même raisonnement intransigeant/implacable que face à la Grèce. Elle va devoir lâcher du lest ou s'exposer à un défaut... et qui sera d'autant plus massif qu'on aura repoussé la résolution d'un problème qui dure depuis 2008 au-delà de 2017.

NDLR : quel que soit le résultat des élections, la zone euro va droit dans le mur. Les dissensions entre les pays sont trop importantes, les enjeux trop opposés. Philippe Béchade a interviewé Simone Wapler sur les risques d'éclatement de la zone euro et les solutions pour se protéger
.


Article de Philippe Béchade : "Quand le crétin surperforme le petit génie de la finance grâce aux banques centrales"
Video d'entretien : "https://vimeo.com/199789776"
.
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
02/02/2017 16:05:56
1
Comment faire le bénéfice net par action quand on ne progresse plus en terme de chiffres d'affaire et de marché ?

C'est le cocktail détonnant qui occupe le terrain à la hausse à Wall Street.

Lisez donc cet article. C'est la fin qui reste plus que jamais intéressant si on a un soupçon de jugeote...

Notons "Au total, sa valeur a gonflé d'environ 1.500 milliards de dollars depuis le 8 novembre, jour de l'élection, selon Howard Silverblatt analyste maison de S&P Dow Jones Indices, dont les statistiques font référence à Wall Street.

Cette manne, seuls 48,8% des ménages américains sont susceptibles d'en bénéficier.

C'est en effet le pourcentage de foyers qui possèdent des actions directement ou à travers les fameux fonds de pension, selon les dernières données disponibles de la Réserve fédérale américaine (Fed), datant de 2013.

En donnant un coup d'arrêt à la progression du nombre d'Américains ayant des actions, la crise financière de 2007 a brisé le rêve d'une nation d'actionnaires formulé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

"On pensait que c'était bon pour le pays, pour combattre le communisme, que tout Américain détienne une part d'une entreprise américaine", explique Janice Traflet professeur de management à l'Université de Bucknell.

A partir des années 1950, la Bourse de New York, alliée aux grandes entreprises, avait même déployé des efforts de promotion pour convaincre l'Américain ordinaire de se changer en petit-porteur.

Depuis la crise des "subprime", la question de l'opportunité pour les ménages modestes de miser de l'argent en Bourse se pose plus franchement alors qu'ils sont parfois lourdement endettés notamment via leurs cartes de crédit, estime Mme Traflet.

De fait, le nombre de foyers détenant des actions est passé de 53,2% en 2007 à 48,8% en 2013.

Les Américains sont moins enclins à boursicoter et à se constituer eux-mêmes un portefeuille de titres et ce recul est donc particulièrement marqué pour la détention d'actions en direct.

- Disparités entre actionnaires -

Les fonds de placement en commun ont en revanche mieux résisté. Ils comprennent notamment les fonds de pensions qui permettent aux Américains de préparer leur retraite en plaçant leur argent sur les marchés financiers.

Les fonds connaîtraient même un petit regain auprès du public ces trois dernières années mais restent toujours en dessous de leur niveau d'avant la crise, selon les données de l'Investment Company Institute.

Parmi les actionnaires, tous ne vont cependant pas profiter de la même manière du bond du marché.

Au-delà des arbitrages d'investissements et du choix de valeurs gagnantes ou perdantes, la grande majorité des actions est concentrée entre les mains d'une fraction de la population.

A eux seuls, les 1% d'Américains les plus riches détiennent 44,3% des actions, selon des données de 2012 compilées par l'économiste Gabriel Zucman de l'Université de Californie à Berkley.

"L'augmentation de la concentration a été particulièrement forte dans les années 1980-1990 et 2000", a-t-il expliqué à l'AFP, une période où l'on constate de manière générale un creusement des inégalités de patrimoine aux Etats-Unis.

Cela explique en partie pourquoi de nombreux Américains n'ont pas perçu d'amélioration de leurs finances alors que la Bourse de New York a plus que triplé depuis le plus dur de la crise financière, avec un plus bas atteint en mars 2009.

La hausse de Wall Street apparaît d'autant plus en trompe-l'oeil que depuis plus de quatre ans elle est notamment alimentée par les rachats d'actions par les entreprises cotées sur le marché.

Au 3e trimestre 2016, les groupes du S&P 500 ont racheté pour 112 milliards de dollars d'actions, alors que leurs bénéfices n'avaient que peu augmenté.

En réduisant le nombre d'actions en circulation, cette technique permet aux entreprises de gonfler leur bénéfice par action, la référence à Wall Street, même si leurs profits stagnent et de répondre aux attentes des analystes, faisant dans la foulée monter encore leur cours en Bourse
. "

OUI, vous avez bien lu : "Au 3e trimestre 2016, les groupes du S&P 500 ont racheté pour 112 milliards de dollars d'actions, alors que leurs bénéfices n'avaient que peu augmenté."
Par contre, à contario, il est certain que de nombreuses valeurs qui ont monté n'ont pas opté pour des rachats de titres aussi significatifs. Il devrait donc y avoir à certains niveaux de gros flottement d'ajustement et ce sont les entreprises les plus endettées qui devrait le plus baisser...

Article : "Tous les Américains ne profitent pas des records à Wall Street"
http://www.abcbourse.com/marches/tous-les-americains-ne-profitent-pas-des-records-a-wall-street_387461_PX1p

.


  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
16/12/2016 14:08:35
0
Et si la baisse des volumes de productions n'était qu'une façon anticipée de d'adapter la baisse de la consommation de pétrole qui se profile...

A la lecture de ces 2 éléments d'actualité, je peux m'empêcher de faire un lien qui expliquerait le zèle pour tenter de sauver le navire "Pétrole" d'un titanic naufrage....

Lisez attentivement...

Notons "Le Brent se stabilise non loin des plus hauts niveaux annuels qu'il vient juste d'atteindre, en dépassant les 57 dollars le 12 décembre. Vendredi midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en février 2017 progressait de 0,7% à 54,4 dollars, le WTI américain d'échéance janvier prenant 0,3% à 51,1 dollars.

Certes, le Brent est bien parti pour rester pratiquement stable sur la semaine, mais il n'en a pas moins progressé de 22% sur un mois et de 46% depuis le début de l'année.

Principal catalyseur : le 'retour' annoncé de l'Opep, qui entend rétablir l'année prochaine ses quotas à un niveau (32,5 millions de barils/jour) nettement inférieur à ses extractions actuelles (34 millions de barils/jour). De plus, l'Opep va en quelque sorte s'élargir puisqu'elle s'est associé avec d'autres grands producteurs, comme la Russie, qui devraient eux aussi participer au mouvement.

'Cette semaine, les compagnies pétrolières publiques du Koweit et d'Abu Dhabi ont annoncé qu'elles allaient réduire les livraisons à leurs clients asiatiques à partir de janvier', relèvent les analystes Matières premières de Commerzbank. 'Et Oman, qui ne fait pas partie de l'Opep, veut réduire ses livraisons de 45.000 barils/jour à cette même échéance', ajoutent les spécialistes.

Le marché a bien intégré ces déclarations d'intention et attend maintenant leur concrétisation.
"

Article "Pétrole: les opérateurs attendent que l'Opep passe à l'acte.
http://www.abcbourse.com/marches/petrole-les-operateurs-attendent-que-l-opep-passe-a-l-acte_382806_PX1p

Remarquons que "On prend le large: Faut-il rester prudent sur les marchés émergents en 2017 ?
Intégrale Bourse, BFM Business - 14/12/2016

Thomas Vlieghe, gérant allocation d'actifs, spécialiste des émergents chez Mandarine Gestion, était l'invité de Grégoire Favet. Il a dressé le bilan de l'année 2016 sur les marchés émergents, marquée notamment par l'élection de Donald Trump. "Ça a clairement marqué un coup d'arrêt", estime-t-il. Selon Thomas Vlieghe, 2016 a été une année très favorable aux marchés émergents avec un retour de flux. La stabilisation de la Chine a également conduit à une hausse de la Bourse émergente. Mais avec l'élection de Donald Trump, "on assiste à des sorties importantes et une configuration défavorable", analyse-t-il.

http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/on-prend-le-large-faut-il-rester-prudent-sur-les-marches-emergents-en-2017-1412-894903.html

Vous voyez, il y a nettement de quoi s'interroger sur l'avenir du pétrole à cours terme en terme prix et de volumes de production et de consommation...


Message complété le 16/12/2016 15:02:47 par son auteur.

Ajoutons encore que Trumps en relançant les grands travaux d'infrastuctures relancera la consommation des carburants de gros engins de chantiers gourmands en carburant...

.

  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
16/12/2016 08:34:55
0
Mauvaises récoltes et volée de bois vert...

Notons : "L'intégration des mauvais résultats en matière de production agricole" est à l'origine de cette nouvelle baisse de la prévision de l'Insee, explique Dorian Roucher, responsable de la synthèse conjoncturelle au sein de l'institut public.

Les mauvaises conditions météorologiques en 2016, avec notamment les inondations du printemps, ont en effet fortement pénalisé les récoltes céréalières et viticoles. Et par ricochet les exportations françaises, à la peine ces derniers mois.

"Au total, les mauvaises récoltes vont coûter 0,2 point à la croissance française. Ce n'est pas négligeable", insiste M. Roucher, qui estime que les à-coups trimestriels observés en 2016 ne remettent pas en cause la dynamique globale de reprise.

Outre un retour à la normale de la production agricole, l'économie française devrait bénéficier de plusieurs facteurs favorables, qui pourraient lui permettre de retrouver quelques légères couleurs au cours des prochains mois.

La consommation, tout d'abord, devrait se maintenir à un niveau élevé (+0,3% aux premier et deuxième trimestres 2017, après +0,5% au quatrième trimestre 2016), malgré un ralentissement du pouvoir d'achat lié au léger regain d'inflation.

L'investissement des entreprises, autre moteur important pour la croissance, devrait également retrouver du tonus (+0,8% au premier trimestre et +0,5% au deuxième), après s'être replié ces derniers mois.

Quant aux exportations, elles devraient repartir de l'avant, portées par le dynamisme économique de l'Allemagne et de l'Espagne, ainsi que par la livraison de plusieurs grands contrats navals et aéronautiques.

Le commerce extérieur, après avoir coûté 0,3 point de hausse du PIB à la France en 2015, puis 0,7 point en 2016, devrait alors cesser "de peser sur la croissance française au premier semestre 2017", souligne l'Insee.

Je ne sais pas si on a bien compris ce qui risque de se passer sur le dollar en 2017. Avec un dollar fort soutenu par un potentiel de 3 hausses de taux successives comme annoncé mercredi par la FED, on ne risque pas de voir l'euro remonte très haut... Et cela sera très handicapant pour ce que l'on importe à commencer par le pétrole dont le prix ne cesse de grimper à la pompe.

Article "L'Insee abaisse à nouveau sa prévision de croissance pour 2016"
http://www.abcbourse.com/marches/l-insee-abaisse-a-nouveau-sa-prevision-de-croissance-pour-2016_382692_PX1p
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
12/11/2016 11:04:26
0
Volée de bois vert pour l'outil principal du Plan Juncker

On a profité de l'élection US pour tenter de booster un nouveau serpent de mer qui a du mal à trouver sa place dans l'économie de l'UE, mais certains n'ont pas été dupes des manoeuvres à visée politique au détriment de l'économie...

Notons : " EFSI: peu d'éléments attestent que l'augmentation de la garantie de l'Union se justifie, selon les auditeurs de la Cour des comptes européenne

Le projet de la Commission européenne d'augmenter et de proroger le fonds d'investissement qui est au cœur du «Plan Juncker» a vu le jour trop tôt, et peu d'éléments attestent que l'augmentation se justifie, selon un nouvel avis publié par la Cour des comptes européenne.

Le Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) est une initiative conjointe de la Commission européenne et de la Banque européenne d'investissement (BEI). Il est à la base du plan d'investissement pour l'Europe, également connu sous le nom de «Plan Juncker», qui vise à générer 315 milliards d'euros d'investissements stratégiques en mobilisant des financements publics et privés.

Les auditeurs ont pris en considération trois aspects: le caractère limité des éléments étayant la proposition de prolonger la durée de l'EFSI, la possibilité que l'impact de celui-ci soit exagéré ainsi que les dispositions en matière de gouvernance et de transparence.

«La Commission prévoit de prolonger la durée de l'EFSI un an seulement après son lancement. Cela représente un changement considérable par rapport au calendrier initial. Il est encore trop tôt pour pouvoir mesurer l'impact économique, social et environnemental de l'EFSI et déterminer si ce dernier atteint ses objectifs», a déclaré

M. Mihails Kozlovs, le Membre de la Cour des comptes européenne responsable de l'avis.
"

On voit ainsi que "se donner personnellement raison" n'est pas le meilleur indicateur d'éfficacité...

Article "EFSI: peu d'éléments attestent que l'augmentation de la garantie de l'Union se justifie, selon les auditeurs de la Cour des comptes européenne"
http://www.eca.europa.eu/Lists/ECADocuments/INOP16_02/INOP_EFSI_FR.pdf
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
08/11/2016 16:50:47
0
ça va pas réchauffer l'atmosphère...

Je vous livre une suite à la news de risque de "Blackout" électrique.

L'article est paru dans l'éminent "Science et vie" et ne tient absolument pas compte des fermetures d'inspection. autrement-dit, il y a du soucis à se faire....

Notons "Deux rapports mettent en garde certains pays européens, dont la France, contre le risque de black-out électrique durant les prochains hivers.
Concrètement, si l'hiver 2015-2016 est rude, il n'y aura peut-être pas assez d'électricité pour tout le monde en France (et dans d'autres pays européens). Et le risque sera le même pour les hivers suivants, au moins jusqu'en 2018...

Les deux rapports, la 16e édition annuelle de l'Observatoire européen des marchés de l'énergie publiée le 27 octobre par la société Capgemini, l'un des leaders mondiaux du conseil, et le Bilan 2014 publié en septembre par le Réseau de transport d’électricité (RTE, filiale d'EDF), parviennent en effet aux mêmes conclusions alarmistes. Notamment, dès l'hiver 2016-2017, en cas de pic de consommation, il pourrait manquer à la France environ 2000 méga-watts (MW), soit l'équivalent de la production de deux réacteurs nucléaires comme ceux de la centrale de Tricastin (qui en compte quatre). Des coupures sont donc à craindre dont l'étendue et la durée dépendraient du manque net d'électricité mais aussi de son effet déstabilisateur sur l'ensemble de réseaux électriques interconnectés.
Un réseau électrique doit se tenir en équilibre entre le risque de black-out par manque et d'un black-out par surcharge.

De fait, la distribution de l'électricité est problématique car la fée bleue ne peut pas être stockée. Elle doit donc être produite au moment où elle est nécessaire, grâce à des centrales très réactives (à gaz, à fioul, hydrauliques, etc.). Comme un réseau électrique, national ou transnational, est constitué d'une multitude de producteurs et de consommateurs (foyers et industries), le paramètre essentiel d'une bonne distribution est l'équilibre : à tout moment il faut injecter dans les réseaux assez d'électricité, sinon c'est le black-out, mais il ne faut pas en injecter trop, au risque de surcharger des réseaux parfois au bord de la vétusté (black-out également).

Comme il est impossible de prévoir exactement les besoins, surtout ces fameux pics de consommation d'hiver dont l'amplitude ne cesse de croître d'année en année, la gestion de la production et de la distribution se fait en temps réel, par ajout ou exclusion d'un producteur dans le réseau, le tout piloté par un régulateur national - en France, RTE. A l'échelle transnationale européenne c'est un ensemble d'entreprises qui gère la distribution et l'échange entre réseaux nationaux, dont l’interconnexion est une priorité inscrite récemment au "Paquet énergie-climat 2030". Mais qu'il soit local, national ou transnational, un réseau électrique est toujours en position d'équilibre instable à cause de ses deux fragilités endémiques : l'impossibilité de stocker l'électricité et celle de prévoir la demande.

Or selon les rapports de Capgemini et de RTE, le risque de manque s'est accru ces dernières années pour atteindre aujourd'hui un seuil critique. Le résultat d'une addition de multiples facteurs, comme l'augmentation constante de la consommation d'électricité (+1,2% par an) et la grand variabilité de la demande et des usages en pleine mutation à cause de la révolution numérique. Mais pour expliquer le manque net en électricité qui risque de nous plonger dans le noir, les études évoquent d'autres facteurs plus circonstanciels. Par exemple, le spectre brandi par Vladimir Poutine d'une coupure de la livraison du gaz vers l'Europe à cause de la crise ukrainienne pourrait devenir bien réel. D'ores et déjà l'Europe cherche à alléger sa dépendance au gaz russe (qui est de 30 %), sans encore avoir trouvé comment compenser le manque.
Une perte de capacité de la production européenne équivalente à 50 centrales nucléaires d'ici 2016

Mais peut-être les facteurs les plus importants du manque à venir sont la crise économique et, paradoxalement, l'exigence européenne de monter la part des énergies renouvelables à 20 % dans la production d'électricité en 2020 (et 27% en 2030). Par exemple la France a perdu son partenaire électrique principal, l'Allemagne, qui ne peut plus nous ravitailler ponctuellement et rapidement depuis qu'elle s'est engagée dans sa mutation vers le "zéro nucléaire". Et les réseaux belges sont trop saturés pour pouvoir prendre la relève.

Selon les experts, les deux facteurs (crise et énergie renouvelable) se conjuguent pour mettre la pression sur les centaines de centrales thermiques, à fioul ou gaz, qui jusque-là assuraient la réactivité du réseau - les centrales d'énergie renouvelable (éoliennes, géothermiques, photovoltaïques) n'ont pas cette capacité de réaction rapide en cas de pic de demande. Les études constatent que des dizaines de ces centrales thermiques ont dû fermer en 2013, par manque de subventions et par réglementation de plus en plus contraignante, privant le réseau européen de 20 000 méga-watts (20 centrales nucléaires), une perte de capacité qui devrait plus que doubler d'ici à 2016 (50 000 MW)
."

Article "La France risque le black-out électrique dès l'année prochaine"
http://www.science-et-vie.com/galerie/la-france-risque-le-black-out-electrique-des-l-annee-prochaine-5345

Perso, c'est déjà fait...

Mais vous pouvez commencer à réfléchir....

Qui dit panne électrique (médiatiquement appelée "blackout") dit :

Plus d'allumage de chaudière Gaz ou Fioul
Plus de plaques à induction, microondes et compagnie
Problème de conservation pour les congélateurs
Problème d'éclairage et de cuisson des aliments.
Problèmes de téléphonie (seuls les vieux fonctionnement en pareil cas si vous êtes chez l'ancien FT, sinon c'est foutu...)
Plus d'internet
Perturbation des systèmes de paiements et des systèmes bancaires
Panne des caisses enregistreuses, des distributeurs automatiques et des automates des stations services
Panne des péages d'autoroute
Panne des stations de rechargement électrique, et des transports en commun électriques
Penne de tri du courrier et dans le traitement informatique des chèques
Rupture d'approvisionnement des chaines logistiques à cause de l'informatique défaillante et des problème de distribution des carburants
Perturbation de réceptions et panne des médias numériques (TV, radio,...)
Panne de production des systèmes d'eau chaude individuelle (et collectifs dépendant d'une alimentation electrique).
Panne des systèmes de régulation du trafic routier (feux, affichage signalétique, caméra...)
Panne des réseaux de surveillance non autonomes


Les services de santé seront en principe préservés à condition que le système de secours se mette correctement en marche...

.

Sans vouloir instaurer quelque psychose que ce soit... je pense pas que les risques soient très bien évalués, ni les conséquences sur l'économie.

D'autre part, une mesure simple en cas de pénurie électrique consisterait à mettre en panne tous les réseaux d'éclairage publique pour privilégier le reste.

Concernant le délestage et les autres mesures d'anticipation, on devrait voir augmenter le niveau de risque. Car si le réseau met en panne, il faudra tout de même que l'électricité produite soit consommée. les nerfs des services de RTE devraient mis à rude épreuve...

Et accessoirement les nôtres aussi....

C'est gentil, le tout électrique... Et dire que l'on voudrait faire disparaitre l'argent liquide. Franchement, je nous souhaite pas que ça arrive...

ça pourrait donner à réfléchir à certains... Et à d'autres aussi dans le mauvais sens du terme, en terme d'élection présidentielle à venir (monté des votes extrêmistes...)

.

En conclusion, un bon tas de bois, un camping gaz (ou autre), des bougies et des piles, de l'éclairage non secteur... Et du papier bulle pour appliquer sur les vitrage.... ET... Des boites d'allumettes ou un briquet... Et de la patience.

Enfin, on arrive à une date anniversaire cyclique (1 grosse vague très froide environ tous les 30 ans) :
1895
http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1890-1899
1926
http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1926
1956
http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1956
1986
http://www.meteo-paris.com/chronique/annee/1986

...et donc pourquoi pas 2016....

C'est donc à suivre.

  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
07/11/2016 15:16:37
0
CETA qui de dire NON ?....

ça pourrait chauffer aux Pays Bas pour le CETA...

Notons "Signé il y a une semaine dans la douleur en raison de la résis­tance de la Wallonie, le traité de ­libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (Ceta) entre dans une nouvelle période de turbulences.

Samedi, des «groupes citoyens» néerlandais ont affirmé avoir recueilli près de 200.000 signatures sur les 300.000 nécessaires pour forcer le gouvernement à organiser un référendum sur le traité. Un nouveau revers qui laisse présager d'autres difficultés lors du processus de ratification auprès des parlements nationaux.

L'accord, conclu après sept ans de négociation, doit supprimer 99 % des droits de douane entre l'Union européenne et le Canada.

Son entrée en application provisoire doit avoir lieu au début de l'année prochaine en attendant l'approbation de 38 assemblées, nationales ou régionales. Cette procédure pourrait prendre des années. «On veut dire clairement aux politiques que ces accords devraient être discutés plus ouvertement et radicalement modifiés», a expliqué Niesco Dubbelboer, du mouvement néerlandais Meer Democratie-Plus de démocratie. Ce mouvement est allié au groupe néerlandais de défense de l'environnement Milieudefensie, et à d'autres ONG.

Les signataires de cette pétition anti-Ceta affirment ne pas être eurosceptiques: «Je suis pro-UE, affirme Niesco Dubbelboer, mais je crois que l'Europe devrait être plus démocratique.» En avril, un référendum consultatif de ce type avait rejeté un accord entre l'Europe et l'Ukraine alors que les 27 l'avaient ratifié
."

Le jour où on aura fini de prendre les électeurs pour des c..., ça changera peut-être...

Article "Ceta : un référendum se profile aux Pays-Bas"
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/11/07/20002-20161107ARTFIG00001-ceta-un-referendum-se-profile-aux-pays-bas.php

.
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
17/10/2016 14:49:49
1
Deutsche Bank's Exit...

Un article publié il y a quelques minutes, nous indique que l'on étudie de très prêt le départ de la tour de Manhattan à 2 pas de Wall Street. Je vous parlais de moyen de pression en rapport avec le Brexit. Je crois que je ne me trompe pas trop en la matière avec plus de 15 jours d'avance sur le sujet...

Vous pourrez relire avec intérêt mon intervention ci-dessous du 30 septembre 2016.

J'y envisage que la chose suivante : "On voudrait voir dégager la Deusch bank du quartier Wall Street en représailles du Brexit que l'on ne s"y prendrait pas autrement..."

Notons pour cet article : "Deutsche Bank envisagerait de quitter les Etats-Unis, dans le cadre de sa revue stratégique qui évalue ses activités dans le contexte de ses besoins réglementaires et de capitaux, d'après Bloomberg qui cite une source proche du dossier.

L'établissement allemand étudierait cette option, qui affecterait principalement son activité de banque d'investissement, en raison des lourdes dépenses légales outre Atlantique, qui impliqueraient donc un coût trop élevé pour une présence dans le pays.

Pour rappel, le Département américain de la Justice (DoJ) a proposé le mois dernier à Deutsche Bank une transaction de 14 milliards de dollars, pour régler les litiges concernant les prêts hypothécaires à l'origine de la crise des 'subprimes'.

'La présence américaine de Deutsche Bank est significative avec plus de 10.000 employés et environ un quart du PNB (produit net bancaire) de l'établissement', souligne Aurel BGC.

Le bureau d'études estime que si une fermeture complète des activités américaines du groupe parait difficile à envisager, une réduction de la voilure apparait plus réaliste
."

Il n'y a pas de fumée sans feu. Bref, ça sent le sapin pour DB aux US et la térébenthine en attendant la volée de bois vert...

Article : "Deutsche Bank: envisagerait un retrait des Etats-Unis"
http://www.abcbourse.com/marches/deutsche-bank-envisagerait-un-retrait-des-etats-unis_376183_DBKf

.
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
13/07/2016 10:24:34
0
La Chine au travers de son autorité de régulation industrielle freine le développement de la robotique et craint pour ses emplois.

On tente de réorienter le marché de la robotique vers des secteurs de niches et non plus en remplacement de la main d'oeuvre humaine abondante qui va bien valoir occuper à faire quelque chose...

Visiblement, on tente de limiter l'impact de baisse de croissance et les destructions d'emplois induites dans certains secteurs d'activités...

Mais c'est pas gagné, comme le montre les graphes de l'article, la robotique vit une croissance sans égal en Chine....

Notons : "Concerns about China's overinvestment in the robotics industry are gradually being raised, despite the country being named the world's largest industrial robotics consumer for three years.

Speaking at the 2016 China International Summit of the Robotics Industry on Wednesday, Wang Weiming, deputy director of the Equipment Department at the Ministry of Industry and Information Technology (MIIT), noted a trend in overinvestment, saying "the existing boom of domestic robotics manufacturers is not only driven by the market demands and financial institutions' investments, but also stimulated by blind expansions".

Wang said robot manufacturers needed to develop market niches with innovative products, rather than simply duplicating low-end equipments.
MIIT statistics show that China has more than 800 robotic companies. A considerable portion of them are original equipment manufacturers (OEMs) or assemblers for producing robots that can perform caring or loading functions.

China's industrial robot market has been growing sharply since it became the world's largest, in terms of robot sales, in 2013. Sales of industrial robots reached a record high 66,000 units in 2015, up 16 per cent year-on-year.

Data from the International Federation of Robotics (IFR) show the supply of industrial robots in China increased 40 per cent a year, on average, between 2010 and 2014.
"Local governments should avoid falling over themselves to invest the sector, regardless of calculating the level of their economic development and the basis of building robotic industry," said Qu Daokui, president of Siasun Robot & Automation.

Chen Ji, director of the Institute of Industrial Economics in the Capital University of Economics and Business, also expressed his concern about the potential investment bubble in the industry.

"As high-end manufacturing is potentially able to boost local GDP growth and attract talents, some local governments tend to give big policy support in a bid to attract enterprises in robotic manufacturing. However, it turned out that the supply exceeded the market demand and caused a glut of similar projects," Chen said.
Wang Xiangyi, vice president of Turing Robot, said the market potential had been gradually realized. Wang claims that companion and elderly-care robots offered a good solution to significant labor shortages in the nation's developing social security and service sector.
"

Le paradoxe reste entier avec la libéralisation du taux de natalité porté à 2 et le financement des retraites à venir qui reste une catastrophe en devenir...

Visiblement, en gros, on sait plus trop comment faire pour maîtriser cette population colossale... sachant surtout que les meilleures années de croissance sont maintenant derrière.

Article "Industry regulator wants moderate development in robotics"
http://www.chinadaily.com.cn/business/tech/2016-07/08/content_26020969.htm

.
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
13/07/2016 09:59:20
0
Taux d'investissement en Chine (Juillet 2016)

BEIJING - Foreign direct investment (FDI) into the Chinese mainland rose 9.7 percent year on year to $15.23 billion in June, the Ministry of Commerce said on Tuesday.

This compared with a 1-percent decline registered in May.

In the first half of 2016, FDI, which excludes investment in the financial sector, rose 5.1 percent year on year to $69.42 billion, with the growth rate accelerating from 3.8 percent registered in the first five months, the ministry said.

The service sector attracted $48.94 billion of FDI in H1, 8 percent more than in the same period of last year and representing 70.4 percent of the total.

FDI into the manufacturing sector declined 2.8 percent during the same period to $19.53 billion, accounting for 28.3 percent of the total.

Among China's major investors, FDI from the United States soared 136 percent year on year in the first half, while that from Britain rose 105.3 percent.


http://www.chinadaily.com.cn/business/chinadata/2016-07/13/content_26066305.htm
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
07/07/2016 09:05:16
0
Et encore 3 nouveaux fonds immobiliers qui suspendent les remboursements des avoirs.

Nous voilà déjà à 6 suspensions de remboursement dont on révisera la situation début et fin Aôut : en clair, le rallye estivale promis est sérieusement compromis, voir même mort né...

Ce qui est inquiétant : ce sont les sommes et les intérêts qui représentent. Et après la faillite des pétro-gazières de schistes US, une partie de la population mondiale est en droit d'être inquiète pour ses placements de père de famille et de retraite.

On constate aussi par ce phénomène que la toute puissance capitalistique voulue des fonds de pension et autres fonds d'investissements se retourne finalement contre elle comme un serpent boulimique qui finit par se mordre la queue à force d'appétit.

En effet, la nécessité de rentabilité rapide et élevé oblige à un investissement rapide, mais aussi à une sortie rapide, et c'est bien là où le bas blesse car c'est bien connu : les canards sauvages ne se posent pas sur l'étang où l'on chasse en bande organisée...

Il faudrait donc vendre à la casse pour rembourser ce que l'on peut et pour l'instant, on fait diversion avec le risque que comme la crise va s'étendre, le prix des actifs baisse encore et encore...

La situation devient irrespirable outre manche et pour l'instant , on fait mine de ne pas savoir. Le capotage financier et immobilier de la City pourrait avoir de très lourdes conséquences...

Notons donc "Depuis le début de la semaine, six fonds financiers ont gelé leurs fonds immobiliers au Royaume-Uni face à l’afflux de demande de retraits d’investisseurs inquiétés par les effets du Brexit.

Pour la seule journée de ce mercredi 6 juillet, trois firmes financières ont suspendu leurs fonds immobiliers au Royaume-Uni : Henderson Global Investors, Columbia Threadneedle et Canada Life.

En tout, depuis le début de la semaine, six groupes financiers gérant au total près de 15 milliards de livres d’actifs dans l’immobilier commercial ont pris cette mesure depuis le début de la semaine. Tous expliquent avoir pris cette décision pour « sauvegarder les intérêts des investisseurs ». Un tel phénomène n’avait pas été observé depuis la crise de 2008
."

Le plus inquiétant reste que l'on commence à tenter de justifier que cela ne se propagera pas ailleurs : quand on se lance dans de tels explications justificatives pour éviter la panique, vous pouvez être sûr qu'il se cache derrière un scénario catastrophe de débâcle que personne ne souhaite voir afficher et dont les conséquences sont certainement redoutables à court et moyen terme...

Article "Le Brexit affole le marché immobilier au Royaume-Uni"
http://www.rfi.fr/economie/20160706-brexit-affole-marche-immobilier-fonds-investisement-geles-royaume-uni

.
  
Répondre
gars d'ain gars d'ain
06/07/2016 19:18:15
0
Panique chez les fonds immobiliers britanniques...

L'heure est grave et on devrait avoir la suite des événèments dans 28 jours, soit autour du 2 aout et du 30 aout 2016 pour les prochaines étapes baissières.

Vous remarquerez que l'on se situe à chaque fois, post_liquidation mensuelle, ce qui promet en matière de yoyo boursier à la baisse.

Notons "Le spectre du Brexit a conduit Aviva à suspendre les retraits des particuliers sur son fonds ouvert d'immobilier britannique, Aviva Investors Property Trust. Depuis lundi après-midi, les clients ne peuvent plus sortir de ce fonds de 1,8 milliard de livres. L'assureur Standard Life avait déjà annoncé la veille une mesure identique pour protéger un fonds similaire, de 2,9 milliards de livres.

En fin d'après-midi, c'est M&G Investments, la filiale de Prudential, qui a annoncé le gel de son fonds Property Portfolio, qui affiche 4,4 milliards de livres d'encours d'immobilier résidentiel et commercial outre-Manche."

La même chose s'était produit en 2008 en GB au moment du krack.... (Voir post précédent)

Article "Aviva et M&G gèlent à leur tour des fonds immobiliers britanniques"
http://www.agefiactifs.com/immobilier/article/aviva-et-mg-gelent-leur-tour-des-fonds-immobiliers-74439

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

201712140859 434724

Comparatif des courtiers en ligne

Ma liste