Manger ou se chauffer ? Le choix cornélien de Britanniques face à l'e
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mika57
« « Élever 3/4 poules ou canards pour avoir des œufs chaque jour » »
Oui, mais faut compter avec la grippe à vers, heu… à verre, heu...à bière ? ...je ne sais plus. Y’a tellement de microbes qui se baladent.
Et y’a même des jours où les poules se mettent en grêve de ponte.
Et avec un petit jardin , ça va pas pisser bien loin. 4 pieds de tomatiers, un rang de n’haricots, un rang de patates, 1 m² de salades, quelques carottes, ..pour une famille de 4 , ça ne fait pas la soudure pour l’année.
Et y faut compter avec les pucerons, les limaces, le mildiou, les rats-taupiers, les piafs, le remplacement des traitement efficaces par des traitement bio mais d’applications journalières ….
Et je te parle pas des acheteurs nocturnes , dans les jardins dé-centralisés,
Il doit pas être terrible, le bilan.
J'ai faim !!!
Message complété le 24/01/2022 14:51:30 par son auteur.
Tu as toujours la possibilité de protéger ton carré de jardin en le piégeant, avec pancartes « danger- pièges », mais si un visiteur nocturne est blessé, tu te retrouves en tôle, sans passer par la case...;(jurisprudence du T.I. de Troyes)
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Ptitchat72
« « C'est bien d'avoir des poules.. .. // .. parce qu'avec la précarité, y en a bien qui sauront…. » »
La précarité ? Quelle précarité ? Où ça ? Pas en France, quand même ?
Avec la belle équipe qui est à la tête du pays, avec un président des pauvres dans ses grandes œuvres, la précarité, en France, ça n’existe pas !
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, tout le monde il est heureux, tout le monde il est libre d’aller où il le veut, quand il le veut : ciné, théâtre, restau , piscine le mardi, ….. Et pour le boulot, il suffit de traverser la rue.
Du boulot, des aides financières, des allocs, y’en a tellement qu’on est obligé de faire appel à "l’extérieur."
Les flics, les soignants, les pin-pons, les ouvriers, les ingénieurs, les paysans, les métallos, les trafiquants de drogue, les marins-pêcheurs, les gilets jaunes-verts-orange, les retraités, les automobilistes, ...tous ont un sourire grand comme ça !
Et même les politicons , parfois. Sauf que y’en a qui se font bousculer, insulter, accuser de traitrise, d'opportunisme, de carriérisme, …..on se demande bien pourquoi. C’est vrai quoi ? Ces braves gens sont dévoués corps et âme à la France et aux Français. Et même que payés à 50 % du RSA, ils le feraient quand même. (Ah bon ?…)
Ça n’a rien à voir avec la précarité, tout ça.
Demande à macron et/ou à nono. Ils te le diront eux aussi.
« « y en a bien qui sauront bien s'en occuper de tes poules... » »
Surtout si se sont des poules à poils. Moi j’en connais qui ne crachent pas dessus. Pour ne citer personne : DSK, hN. Hulot, G. Fron, etc....y’en a plein des brouettes en ce moment. On n'a que l'embarras du choix. Et le choix dans la date, pour les procès.
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Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour fipuaa,
L'élément de base à connaître est la chaîne alimentaire: production primaire, consommateur primaire, consommateur secondaire.
Il faut au départ avoir suffisamment de surface pour produire ce que la personne consomme en temps que consommateur primaire et consommateur secondaire. (3 à 4 ares de jardin/potager me semble être un bon départ).
Il faut des graines pour les poules et des betteraves pour les lapins; mais le blé et les betteraves ont également besoin de nutriments.
Et puis il faut faire des choix: une basse cour et un jardin demandent une présence quotidienne, des renoncements ..
Bref redevenir un peu chasseur cueilleur
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Le lapin est une des meilleures viandes pour les protéines mais tuer un "pinpin" qu'on caresse tous les jours c'est pas simple
l'élevage pour une conso perso, je connais mon père en a élevé pendant 30 ans ! Une fois de plus il faut lui donner des "compléments" (dont le prix va exploser régulièrement, ça ne peut pas manger que de l'herbe ou du foin) , et qu'ils ne meurent pas de maladie telle la coccidiose !
le vol de lapins ou de volailles est devenue monnaie courante vers chez moi et c'est une situation qui va dégénérer si pénurie c'est sûr ! Il y a 2 ou 3 fois par an des bovins qui sont découpés dans les pâtures !
concernant le braconnage, j'ai un ami chasseur qui affirme que jamais il n'y a eu autant de braconnage depuis 30 ans surtout qu'il est devenu simple d'obtenir une arme !
il reste le poisson de rivière mais je ne parle pas du poisson noble comme sandres brochets perches ou salmonidés qui ont plus ou moins déjà disparus et ne sont pas de toute façon les plus nombreux. Le poisson "fourrage" existe en quantité et est très simple à prélever cela pourrait constituer pour certains une source intéressante
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Je parlais uniquement pour des œufs. Je serais incapable de tuer un animal moi-même.
Mais oui, il faut peser les pour et les contre avant d'adopter des poules ou autres, et également observer la situation sanitaire actuelle
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Ribo
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@mika57, avoir des poules est peut-être satisfaisant pour l'esprit mais sache que cela te coûte souvent plus cher que d'acheter directement tes œufs BIO ! Et puis ce n'est pas tout le monde qui peut couper le cou à un poulet pour le manger, surtout si on a des enfants qui sont attachés aux animaux... id° pour tous les animaux de basse-cour d'ailleurs. Et je ne parle même pas des pertes et frais de vétérinaire. En plus, avec l'épidémie virale dans le sud-ouest il vaut mieux oublier l'option poulailler pour l'instant.
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Le métier devenu le plus dangereux au Venezuela est rapidement devenu .. eleveur
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C'est bien d'avoir des poules.. ( ça fait de l'engrais pour le terre. lol)
mais leur faudra un gardiennage.
parce qu'avec la précarité, y en a bien qui sauront s'en occuper de tes poules... à défaut de cotes de boeuf. :p
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Je suis d'accord avec toi mika pour le changement de type de consommation. Et réduire le circuit aussi.
Mais l'autosuffisance c'est impossible. Pas assez de productivité si tu fais les choses toi même, tous les pontes de ce theme se sont cassé les dents
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"le problème c'est les protéines pour tout le monde et là le système nous a prévu un programme très carencé (pour la bonne cause pour le bilan carbone bien sûr!) !
la côte de bœuf à 25 euros/kg passera très vite à 100...."
Peut être pour le bœuf, mais ça, c'est si tu prends uniquement un régime carné pour avoir de la protéine.
Sinon, il y a les œufs, les légumineuses, etc.
Il faudra juste s'adapter
Élever 3/4 poules ou canards pour avoir des œufs chaque jour n'est pas une mauvaise idée, au contraire. Même en ville (si t'as une maison avec un petit jardin bien sûr. En appartement, ça va être dur ...).
Aller vers l'autosuffisance, ou plutôt devrais-je dire, réduire sa dépendance aux supermarchés et autres commerces pour se nourrir, est le meilleur moyen de protéger son portefeuille je pense.
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Ribo
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La côtelette de porc est à -3€ le kg...
Un poulet entier Label Rouge (PAC40) cuit peut être acheté pour 4€ à Auchan pour peu qu'il soit bradé à 50% après 20h...
Désolé pour ta côte de bœuf...
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le problème c'est les protéines pour tout le monde et là le système nous a prévu un programme très carencé (pour la bonne cause pour le bilan carbone bien sûr!) !
la côte de bœuf à 25 euros/kg passera très vite à 100....
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Ribo
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Certains ricanaient quand je disais la même chose en mars 2019...
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Ribo
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@moicmoic, tu sais bien que la France c'est le pays de Cocagne et du 'tout va très bien, Madame La Marquise...' !
100€ d'électricité par mois ? Ben oui, profitez-en, ça sera 200€ dans quelques mois...
2000€ de fioul par an, ben oui, qu'elle aubaine, quand on nous annonce un baril au double du prix actuel pour 2023...
Des légumes plus chers ? Profitez de l'occasion pour vous mettre au jardinage au lieu de vous gratter (...au choix...) devant les programmes TV lamentables (même si déjà appréciés plusieurs fois déjà...) en attendant la MMA aux Jeux Olympiques !
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Je suis très en peine pour les angliches, et je compatis de tout coeur. Nous, nous sommes épargnés. Quoi que ….
Mais pourquoi cibler les Anglais , alors que le même problème se pose dans énormément de pays ?
C'est vrai qu'on pourrait se poser la question....
Serait-ce donc pour mettre le doigt sur les pseudos conséquences d’une sortie de l’ E.U. ? Le risque d’éxits-pays étant très présent.
Ou alors, une parodie pour nous faire avaler qu’en France, à quelques semaines d’élections présidentielles, (le glorieux bilan de l’équipe sortante étant magnifique,) tout va bien ?
Enfin, quoi qu’il en soit, pour tous les petits Français, il est vachement important de connaître les emmerdes de nos voisins outre-manche, même si nous avons les mêmes à la maison.
Merci M’sieurs-Dames les journaleux - euses. ça c'est de l'info !
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"J'ai beaucoup de mal à joindre les deux bouts": les prix flambent et nombre de Britanniques comme Heidi peinent à se chauffer et manger, au point que les banques alimentaires se retrouvent débordées.
Dans la queue pour chercher son colis à Colchester, dans l'est de l'Angleterre, cette femme de 45 ans confesse: "D'habitude, je mets quelque chose de côté pour les banques alimentaires, mais maintenant c'est à mon tour d'y avoir recours".
En cause ? Une hausse des prix sur "tout" et des "factures très élevées": "Mon électricité a augmenté. J'y dépense probablement 80 livres (95 euros) par mois désormais, contre 40 ou 50 l'année dernière".
L'inflation a atteint 5,4% en décembre, son plus haut niveau depuis trente ans, conduisant de nombreux Britanniques à pousser pour la première fois la porte des banques alimentaires.
En 2021, celle de Colchester, nichée au milieu d'une zone commerciale, a distribué 165 tonnes de nourriture, soit assez pour nourrir quelque 17.000 personnes.
Mais son directeur Mike Beckett s'attend à ce que cela augmente à 20.000 personnes en 2022.
"Si les choses empirent, cela pourrait aller jusqu'à 25.000 personnes", "un cauchemar", se désole-t-il, alors que dans leur "pire scénario", près de 30.000 personnes pourraient devoir recourir à l'aide de cette structure.
- "Défectueux"-
Selon la Trussell Trust, qui gère la banque alimentaire, le nombre de gens recevant des colis d'urgence dans ses centres à travers tout le Royaume-Uni est passé de 26.000 personnes en 2009 à plus de 2,5 millions l'année dernière.
Pour la journaliste et militante engagée contre la pauvreté Jack Monroe, le coût réel de nombreux produits alimentaires de base a augmenté bien plus que l'inflation annoncée en décembre.
Elle explique ainsi que 500 grammes des pâtes les moins chères de son supermarché local coûtaient 29 pence (0,35 euro) il y a un an, contre 70 pence aujourd'hui, soit une hausse de 141%.
Le riz est lui passé de 45 pence le kilo à une livre pour 500 grammes: "C'est une augmentation de prix de 344% qui frappe les ménages les plus pauvres et les plus vulnérables", a-t-elle dénoncé sur Twitter.
La militante y accuse le système qui permet de mesurer l'impact de l'inflation d'être "fondamentalement défectueux", car "il ignore complètement la réalité et la VRAIE augmentation des prix pour les personnes au salaire minimum, les clients des banques alimentaires et des millions d'autres."
Un constat partagé par Mike Beckett, selon qui la mesure de l'inflation "ne tient pas vraiment compte de l'augmentation des prix des aliments bon marché, qui augmentent de plusieurs centaines de pourcents".
Couplé à la décision du gouvernement de ramener les prestations sociales, augmentées pendant la pandémie, à leur niveau initial, cela donne un cocktail explosif.
"Les gens nous expliquent que ça leur a pris une heure pour trouver le courage de venir", confie le directeur de la banque alimentaire, beaucoup "ne pensaient pas qu'ils en auraient un jour besoin, mais ils n'ont pas le choix".
- Hausses supplémentaires -
Selon un rapport de la Fondation Joseph Rowntree publié en janvier, certaines caractéristiques des aides sociales (l'attente de cinq semaines avant les premiers versements, les allocations familiales plafonnées à deux enfants...) "conduisent directement à une plus grande insécurité alimentaire et contribuent à l'augmentation du recours aux banques alimentaires".
Malgré cette situation déjà compliquée, le coût de la vie devrait encore augmenter en avril pour les ménages britanniques, en raison d'une hausse des cotisations sociales décidée par le gouvernement pour financer le système de santé et de nouvelles augmentations des factures d'énergies, qui pourraient atteindre 50%.
En conséquence, un nombre encore plus important de ménages britanniques se trouve menacé de précarité énergétique, dépensant plus de 10% de leurs revenus pour leurs besoins en énergie.
"Nombreux sont ceux qui se retrouvent dans cette situation pour la première fois", se désole Heidi.
Elle invite "tout le monde à mettre quelque chose" dans les paniers des banques alimentaires, "parce qu'on ne sait jamais quand on va se retrouver dans cette situation".
© 2022 AFP
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