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M6 : chaine principale reconduite sur la TNT
28/04/2023 | 08:50
Le Groupe M6 fait part de la décision de l'Arcom d'autoriser sa chaîne principale et éponyme M6 à utiliser le réseau TNT pour les 10 prochaines années, son autorisation précédente arrivant à échéance le 5 mai prochain.
La diffusion TNT de la chaîne M6 permettra selon lui de 'consolider l'ensemble des activités du groupe, des chaînes de télévision aux stations de radio en passant par la production audiovisuelle et cinématographique'.
Cette décision permet au groupe M6 d'envisager l'avenir avec confiance et de poursuivre la transformation nécessaire que les nouveaux usages et les nouvelles concurrences impliquent', commente Nicolas de Tavernost, le président du directoire.
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M6 : un Ebita en baisse au premier trimestre 2023
25/04/2023 08:20
Au premier trimestre de l’exercice 2023, le Groupe M6 affiche un chiffre d’affaires consolidé de 312,9 millions d'euros, en baisse de 3%. Le résultat opérationnel courant (EBITA) consolidé atteint 59,5 millions d'euros, soit une marge opérationnelle de 19% (-1,8 points) contre 67,2 millions d'euros au premier trimestre 2022. La diminution de l'EBITA reflète essentiellement la baisse du chiffre d'affaires publicitaire. Dans un contexte économique dégradé, les recettes publicitaires plurimedia enregistrent une diminution de 2%.
Retraité de l'effet périmètre lié à la déconsolidation de Best of TV (cédée en novembre 2022), le chiffre d'affaires non-publicitaire est en hausse de 2,5 millions bénéficiant du dynamisme de l'activité de vente de droits audiovisuels.
Le chiffre d'affaires du Pôle radio atteint 34,4 millions d'euros, en progression de +6,8%, dont +2% sur le chiffre d'affaires publicitaire radio du fait notamment des bonnes performances de RTL, première radio privée de France, de RTL2 et Fun radio ainsi que de la croissance de l'audio digital.
Le chiffre d'affaires de l'activité Production & Droits audiovisuels s'élève à 18,7 millions d'euros, en hausse de +22,5%, tiré par la bonne dynamique des ventes de droits audiovisuels en France et à l'international et malgré la baisse de l'activité cinéma sur le trimestre, les films exploités cumulant 1,2 million d'entrées contre 2,2 millions d'entrées en 2022.
L'Assemblée Générale Mixte convoquée ce jour sera notamment amenée à approuver le versement d'un dividende par action de 1 euro au titre de l'exercice 2022, offrant ainsi un rendement de 6,5%, calculé sur le dernier cours de bourse de l'année 2022. Le détachement interviendra le 3 mai et le paiement 5 mai 2023.
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M6 Metropole Television : CMA-CGM grignote le capital
06/04/2023 11:46
Echec. Après l'échec du mariage prévu avec TF1, M6 poursuit sa trajectoire de manière autonome. Le géant allemand des médias Bertelsmann a finalement renoncé à vendre sa participation... Mais la situation pourrait bien finir par évoluer car la concurrence des plateformes de streaming type Netflix fait tanguer le navire de la télévision gratuite. Une consolidation à l'échelle européenne des acteurs traditionnels demeure envisageable. Un rapprochement permettrait de mutualiser les coûts et d'avoir les reins plus solides pour produire ou acheter les séries qui font l'actualité.
Saadé. En attendant, le puissant armateur CMA-CGM prend ses marques en montant à 10% du capital de M6. Un temps intéressé par une reprise de la chaîne associé à Fimalac et au producteur Stéphane Courbit, Rodolphe Saadé a les moyens de poursuivre ses achats. Son groupe a en effet dégagé une performance record en 2022 avec un résultat net de 24,8 Mds$... Cette montée au capital entretient un flux acheteur régulier sur la petite chaîne qui monte. Les chiffres 2022 de M6 ont mis en exergue une baisse du chiffre d'affaires avec un contexte incertain qui pèse sur les dépenses publicitaires des annonceurs.
Marge. Avec la flexibilité des coûts, la marge opérationnelle a pourtant continué de progresser à 24,6% au lieu de 23,5% en 2021. L'intégration du réseau immobilier Stéphane Plazza est une bonne nouvelle car il est très rentable. M6 souhaite d'ailleurs dénicher de nouveaux relais de croissance en dehors de son métier de base. Sur l'année en cours, la dégradation de l'environnement économique devrait continuer de peser. Mais la faible valorisation actuelle de l'action M6 tient compte de ce phénomène avec un PER 2022 de 11 d'autant plus que le rendement de 7% permet de patienter sereinement.
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M6 : l'innovation technologique au coeur de la refonte de ses JT
29/03/2023
M6 va opérer à partir du 17 avril un lifting de ses JT en y apportant de nouvelles rubriques, un changement d'habillage et de la réalité augmentée. Des changements autant sur le fond que sur la forme avec comme Objectif de fidéliser et conserver un public jeune et souvent très volatil. Le "12.45" et le "19.45", qui bénéficieront donc de plusieurs innovations technologiques, sont suivis en moyenne par un public âgé de 47 ans.
Depuis le début de l'année, le "19.45" rassemble 2,6 millions de téléspectateurs, soit 13 % du public, et même 21 % de ménagères de moins de 50 ans, cible stratégique pour les annonceurs.
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M6 et Warner Bros Discovery signent un accord d'exploitation
21/03/2023 | 11:45
Le groupe M6 et Warner Bros Discovery ont signé un accord d'exploitation pour le programme " Chasseurs d'appart " en Italie dont la production des 40 premiers épisodes est assurée par la société Blu Yazmine pour le compte de Warner Bros Discovery. Le tournage du programme a commencé cette semaine et sera diffusé sur la chaîne RealTime et la plateforme VOD Discovery+.
Cette nouvelle licence devient la cinquième adaptation internationale du format " Chasseurs d'Appart " lancé en juillet 2015 sur M6 et développé par Studio 89.
Le format a ensuite été adapté en Allemagne, Pays-Bas, Norvège, sans oublier la Belgique Flamande, où Banijay Belgium continue de produire l'émission pour VIER dont la 8ème saison débute au printemps 2023.
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M6 (cours de clôture de Metropole TV jeudi à 14,47 euros)
Deutsche Bank relève son objectif de cours à 14 euros contre 13 euros et reste à "conserver".
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M6 : Oddo relève sa cible après les résultats
14/02/2023 | 10:08
Oddo BHF réitère son opinion 'surperformance' sur le titre M6 avec un objectif de cours porté de 19 à 20 euros, au lendemain de résultats 2022 ressortis légèrement inférieurs à son attente, mais supérieurs à celle du consensus.
'Le trimestre a été difficile en raison du ralentissement des investissements de certains annonceurs comme l'automobile et l'alimentaire. Cette tendance a été compensée par un strict contrôle des coûts, notamment de grille', souligne-t-il notamment.
'La tendance publicitaire du premier trimestre est pour le moment positive selon notre compréhension malgré une visibilité toujours faible', poursuit l'analyste, dont les attentes de résultats sont revues en hausse pour 2023.
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(CercleFinance.com) - M6 publie un chiffre d'affaires consolidé de 1357 ME au titre de l'exercice 2022, en recul de 2,4% par rapport à l'exercice précédent. 'Le recul des recettes publicitaires (-4,7%), dans un contexte de dégradation de l'environnement économique, est en partie compensé par la hausse des revenus non-publicitaires (+8,0%)', indique le groupe.
Dans le même temps, l'EBITA (hors aides publiques) ressort à 334,4 ME, en hausse de 2,4% par rapport à 2021. En revanche, le résultat opérationnel (EBIT) ressort en recul de 20,1%, à 312 ME. Au final, le résultat net part du groupe sur la période s'établit à 161.5 ME, en recul de 42.5% en un an.
Selon le conseil de surveillance du groupe, 'M6 vient de publier des résultats très positifs pour l'année 2022, qui témoignent de son agilité et de sa solidité malgré un contexte économique et concurrentiel plus difficile. Cette performance lui permet d'aborder avec confiance les défis importants devant lui'.
Le dernier paragraphe... fallait oser ! 😂
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L'homme d'affaires Xavier Niel s'attaque à la télévision: il présentera mercredi au régulateur des médias son projet de chaîne pour remplacer M6, une ambition qui laisse dubitatifs nombre d'observateurs.
C'est une première depuis 1987, année de la privatisation de TF1 et de l'arrivée de M6 sur le sixième réseau hertzien: les groupes TF1 et M6, titulaires historiques des canaux 1 et 6 de la TNT, dont les autorisations d'exploitation arrivent à échéance le 5 mai, devront défendre mercredi leur renouvellement en compagnie d'un nouveau concurrent, le milliardaire et patron de presse Xavier Niel. Jusqu'ici, ces pionniers de la télévision numérique terrestre avaient bénéficié d'un renouvellement de leurs licences sans appel à candidatures et en contrepartie d'engagements auprès du régulateur des médias.
Ils devront compter cette fois avec le projet dit "SIX" de Xavier Niel, douzième fortune professionnelle de France selon le classement Challenges, porté par la société NJJ Projet 5523, filiale du holding personnel du milliardaire. Elle disposera, comme les autres candidats, d'une heure mercredi pour convaincre l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom).
"Ce projet ambitieux ne peut être développé que dans les premiers" canaux des chaînes TNT, a estimé la société NJJ Projet 5523 fin janvier dans un communiqué. Ce qui exclut toute nouvelle candidature pour 2025, année d'échéance de 14 autres autorisations TNT, a-t-elle prévenu, "sauf pour compléter son portefeuille de chaînes en cas de succès lors de la procédure en cours". "Un nouvel entrant créera une nouvelle dynamique" face à des chaînes historiques "qui proposent souvent les mêmes programmes depuis des années", avait déclaré en novembre Maxime Lombardini, vice-président d'Iliad, maison mère de l'opérateur Free, et président de NJJ Projet 5523, lors d'une audition devant l'Arcom.
Parmi les promesses de la "SIX" version Niel : une programmation "riche en création patrimoniale" (c'est-à-dire en fiction, documentaire, animation, captation/recréation de spectacles vivants, ndlr) en première partie de soirée, une large présence de "l'information et (du) débat public", des "engagements renforcés" envers "la création musicale" et d'un "niveau élevé" dans le "financement de la production audiovisuelle et cinématographique".
Que deviendrait M6 ?
Même si ce projet "n'est pas un geste impulsif" de Xavier Niel, vu que NJJ Projet 5523 a été constituée en décembre 2021, "il n'y a pas une chaîne, de la taille d'une grande chaîne de la TNT, qui se soit montée en deux mois, c'est quand même très compliqué", analyse Philippe Bailly, président-cofondateur de NPA Conseil, spécialiste des médias.
Outre ce calendrier très serré, Xavier Niel se heurte à un obstacle de taille: que deviendrait M6 ? Parmi les scénarios imaginés, M6 pourrait reporter une partie de sa programmation sur ses autres chaînes de la TNT (W9, 6ter, Paris Première et Gulli). Une option "pas inenvisageable" mais qui obligerait M6 à revoir son organisation. Or si ce groupe est actuellement rentable, le resterait-il en ayant une chaîne écartée, s'interroge M. Bailly.
M6 pourrait continuer sur tous les autres canaux, streaming et satellite, et conserver "au moins 80% de son audience", la seule TNT concernant environ 20% de la population française, envisage pour sa part un expert sous couvert d'anonymat. Reste l'hypothèse la plus improbable, de l'avis de tous: l'arrêt de M6 et la liquidation de ses actifs.
Charge désormais au régulateur d'éclaircir les nombreuses interrogations autour du projet "SIX", notamment sur ses capacités financières. "Une grosse chaîne demande des moyens importants et, potentiellement, de pouvoir perdre de l'argent" durant plusieurs années, relève Philippe Bailly. Mais attention à Xavier Niel, prévient un spécialiste des médias, ayant requis l'anonymat, "c'est un industriel redoutable quand il rentre dans un marché fermé"." Il a toujours su jouer des niches réglementaires, en particulier quand il a obtenu sa licence de téléphonie mobile" avec laquelle il a déstabilisé tous les autres opérateurs, rappelle-t-il.
Homme de médias, mais pas encore de télévision
Xavier Niel et les médias, c'est une longue histoire: vedette de l'internet et des télécoms français et européens, actif aussi dans la presse, la musique et la production audiovisuelle, l'homme d'affaires espère désormais posséder sa chaîne de télé.
Le fondateur de l'opérateur Free est actionnaire depuis 2010 du groupe Le Monde qui comprend le quotidien Le Monde, Télérama, La Vie, Le Monde diplomatique, Courrier international et le HuffPost. Via sa holding NJJ, le milliardaire, qui cultive une image de trublion des affaires, a développé son propre portefeuille de médias, alternant investissements personnels (L'Obs, Nice-Matin, France-Antilles, Paris-Turf) et prises de participations minoritaires (Les Jours, Mediapart). Il est aussi l'unique investisseur du nouveau média économique d'investigation en ligne "L'Informé", lancé à l'automne 2022.
En avril 2021, il a annoncé vouloir rendre incessibles ses parts dans le groupe Le Monde et L'Obs, les transmettant à un fonds de dotation auquel il compte apporter à terme ses autres participations majoritaires au sein des journaux français. Il a également cofondé en 2015 Mediawan avec ses proches partenaires d'affaires, Pierre-Antoine Capton et Matthieu Pigasse. Ce groupe, derrière les succès du film "Bac Nord" et de la série "Dix pour cent", est présent dans la production, la distribution et la diffusion de films, de séries et d'émissions télé ("C à vous", "C dans l'air" notamment). Il emploie 1.500 personnes, pour un chiffre d'affaires d'environ un milliard d'euros.
Mediawan, qui compte parmi ses actionnaires principaux le puissant fonds d'investissement américain KKR, a pris le contrôle en décembre de la société de production Plan B Entertainment, cofondée et présidée par Brad Pitt. La télévision reste toutefois un angle mort pour Xavier Niel qui dès 2014 a affiché ses ambitions dans le secteur, en se déclarant prêt à reprendre LCI, dont l'avenir était en balance au sein du groupe TF1. L'homme d'affaires a par la suite tenté de racheter la participation de RTL dans le groupe M6 à deux reprises, en mai 2021 puis en octobre 2022 après l'échec du projet de fusion entre TF1 et M6.
La dernière fois, Xavier Niel avait fait une offre en tandem avec la famille Berlusconi (groupe MediaForEurope). Le propriétaire de M6, le géant allemand des médias Bertelsmann, avait finalement choisi de ne pas vendre.
(avec AFP)
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M6 s'apprête à renouveler son directoire
Le 13 février, sous la houlette de Nicolas de Tavernost, la Six devrait décider de renouveler la composition de son directoire. Sans pour autant ouvrir de plan de succession alors que son numéro deux historique, Thomas Valentin, prend du champ.
Le groupe M6 s'apprête à rajeunir et féminiser son directoire, toujours présidé par Nicolas de Tavernost. Lundi 13 février, jour de la publication de ses comptes annuels, la Six devrait aussi décider un remodelage assez majeur de sa gouvernance.Selon nos informations confirmant celles du « Point », Thomas Valentin, vice-président du directoire chargé des antennes et des contenus et qui a été aux côtés de Nicolas de Tavernost depuis la création de la chaîne il y a trente-six ans, aurait notamment décidé de prendre du champ. Mais, à 68 ans, cette figure historique du groupe et du PAF restera en tant que conseiller à la stratégie des programmes alors que Guillaume Charles, jusque-là directeur général des programmes de la chaîne M6, prend du galon en devenant donc le responsable des antennes au sein du directoire.
Fin d'un duo historique
Des changements de gouvernance qui se font sans départs. Régis Ravanas, chargé des antennes radio, de la musique et des spectacles, et Jérôme Lefébure, chargé des finances et des métiers support, sortiraient également du directoire, mais conserveront leurs rôles exécutifs. Karine Blouët, secrétaire générale de M6, fera également son entrée au directoire ainsi qu'Henri de Fontaines, directeur de la stratégie et du développement. Quant à David Larramendy, le patron de sa régie publicitaire, il reste aussi membre du directoire.
Si la fin du duo Tavernost-Valentin à la tête de la Six semble la première étape d'une transition générationnelle, selon nos informations aucun plan de succession n'a été ouvert. De fait, d'une durée de trois ans, les mandats de Thomas Valentin, Régis Ravanas et Jérôme Lefébure expirent lundi, d'où l'occasion de ce remodelage : trois membres sur cinq du directoire changent, et l'instance fonctionnera sans vice-président.
Moment charnière
La mise en place de cette nouvelle gouvernance arrive à un moment charnière pour M6 : après l'échec de la fusion avec TF1 en septembre et la tentative ratée de trouver un repreneur dans la foulée. A la demande de son actionnaire, les statuts de la Six ont été déjà modifiés à deux reprises en portant l'âge limite à 75 ans, dont un dernier changement qui aurait dû permettre à Nicolas de Tavernost, 72 ans, de piloter le futur ensemble TF1-M6 .La filiale de Bertelsmann reste une des entreprises audiovisuelles les plus rentables d'Europe mais doit chercher un nouveau souffle face à l'érosion du temps d'écoute et alors que la révolution des usages pousse les diffuseurs historiques à accélérer la montée en puissance numérique. Et M6 doit se défendre contre l'assaut de Xavier Niel , candidat à sa fréquence TNT.
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M6 doit renouveler sa fréquence TNT. Malheureusement pour la chaîne de télévision, l'écueil Xavier Niel se dresse devant elle.
L'homme d'affaires à la tête d'Iliad (Free) veut en effet lancer son propre projet sur la fréquence occupée par la sixième chaîne française. Et au vu des nombreux contacts qu'il a noués pour faire concrétiser ce projet, M6 pourrait bien avoir du souci à se faire.
Xavier Niel, nouvel homme de télévision ?
Xavier va-t-il encore nous étonner ? Le patron de Free, qui a bouleversé le marché de l'abonnement mobile il y a de cela maintenant une décennie et qui continue de casser les prix dans le secteur, veut maintenant s'investir dans l'audiovisuel.
Selon des informations obtenues par Les Échos, le milliardaire souhaiterait profiter du renouvellement des fréquences TNT de TF1 et de M6 pour prendre la place de la 6e chaîne. C'est le 23 janvier que les dossiers doivent être déposés pour occuper ces créneaux, et Xavier Niel aurait commencé à organiser ses troupes.
Il aurait ainsi, selon la même source, pris langue avec de nombreux professionnels et créateurs du monde de l'audiovisuel. Au point, selon un proche du dossier, que « plus personne ne peut dire que c’est impossible, comme cela aurait pu l’être il y a quelques années ».
M6 pourrait être en danger
Il faut dire que M6 est actuellement dans une position fragile, après l'échec de sa fusion avec TF1. Et serait aussi un peu paresseuse sur le plan créatif, selon des professionnels interrogés. « M6 fait peu de fiction de prime time et malgré des déclarations d’intention, il n’y a pas de réel projet de série quotidienne », témoigne l'un d'eux. Cette arrivée en fanfare de Xavier Niel sur le marché serait ainsi une occasion de « se bouger » pour les chaînes historiques.
Le processus de sélection va maintenant suivre son chemin durant les prochaines semaines. Les entités intéressées avaient jusqu'à lundi 16 janvier pour manifester leur intérêt, alors que le dossier de candidature complet devra être déposé le lundi 23 janvier. Des audiences publiques seront ensuite organisées en février, pour rapidement choisir un nom avant l'expiration des droits d'émettre de TF1 et M6, au mois de mai.
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M6 va devoir se réinventer sous peine de voir son cours de Bourse poursuivre son repli.
Son actualité. Retour à la case départ. Presque deux ans après la mise en vente de M6, Bertelsmann, maison mère de RTL Group, a décidé de conserver sa participation majoritaire de 48,3% dans le groupe audiovisuel.
Depuis plusieurs mois, les mauvaises nouvelles se sont accumulées sur M6 et plombent l’action qui a touché un plus-bas jamais vu depuis deux ans, à 9,97 euros. Que faire du titre maintenant que Bertelsmann est contraint de conserver la chaîne jusqu’en 2028 ?
Sa stratégie
Le groupe audiovisuel qui chapeaute les chaînes M6, W9, 6ter, Gulli, Paris Première et les radios RTL, RTL2 et Fun Radio a cinq ans pour trouver une nouvelle stratégie et faire face à la concurrence de plus en plus féroce des plateformes de streaming (Netflix, Disney+, Apple TV+, Amazon Prime Video). Car aux yeux du marché, M6 est «disrupté» par les colosses américains.
Pourtant, M6 demeure l'un des groupes audiovisuels les plus rentables d’Europe. Son taux de marge opérationnelle courante a atteint 19,7% au troisième trimestre 2022. Une rentabilité deux fois supérieure à celle de TF1 (9%). Sa stratégie est connue : une gestion des coûts efficace qui permet de compenser le fléchissement du chiffre d'affaires publicitaire (-9,9% au troisième trimestre).
Aujourd’hui, le groupe doit relever la tête pour rassurer le marché. Selon une note d’Oddo BHF, les options stratégiques «sont peu nombreuses puisque le groupe ne peut ni fusionner avec TF1, ni envisager un rapprochement international». Pour l’analyste, il ne reste plus qu’à effectuer des acquisitions ciblées dans la production de contenus, l’achat de droits ou des plateformes de distribution. Dans un deuxième temps, l’analyste évoque une autre tentative de fusion avec un acteur comme NRJ 12 ou bien l’entrée de partenaires minoritaires au capital pour accélérer le développement dans les contenus.
Sa valorisation
Le titre M6 se traite sans excès de valorisation. La capitalisation boursière du groupe dirigé par Nicolas de Tavernost ne représente que 6,4 fois le résultat net prévu cette année. Un ratio inférieur à sa moyenne historique (8,9).
En outre, ce ratio ne tient pas compte des perspectives de concentration du secteur en Europe qui semble inévitable. Le groupe dégage un flux net de trésorerie abondant qui lui permet de verser avec régularité un dividende souvent élevé. Son rendement pourrait atteindre 11% l'an prochain.
Dans une note, un analyste d’Oddo BHF n’est pas inquiet sur la pérennité du groupe avec «des marges qui devraient encore augmenter légèrement ces trois prochaines années». Les investisseurs scruteront avec attention la faculté de M6 à rivaliser avec les géants du streaming au niveau des contenus et à poursuivre sa transformation sur le plan numérique pour capter davantage la croissance de la publicité digitale. Mais sur ce plan, rien n'est gagné.
De plus, la conjoncture délicate n'incite pas à l'optimisme sur le front des recettes publicitaires à venir...
Prochain rendez-vous : résultats annuels, février 2023.
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M6 et Canal+ annoncent le renouvellement de leur accord pluriannuel pour la distribution de l'ensemble des chaînes du groupe M6, ainsi que les services non linéaires et fonctionnalités associés à ces chaînes au sein des offres de Canal+.
L'accord couvre l'ensemble des chaînes de la TNT gratuite (M6, W9, 6ter, Gulli), thématiques payantes (Paris Première, téva, M6 Music, Canal J, Tiji, RFM TV, MCM), leurs services et fonctionnalités associés ainsi que le service SVOD GulliMax auprès des abonnés Canal+.
Il permettra à l'ensemble des abonnés de Canal+ de continuer à profiter des services de M6 en linéaire et à la demande, de contenus enrichis (fenêtres de diffusion non linéaire étendues, avant-premières) et de fonctionnalités innovantes.
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28/09/2022 15:01
Le calendrier pour la vente de M6 est « plus qu’ultra-serré », a indiqué Roch-Olivier Maistre, le président du régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom. Au moins trois offres de reprise sont à l’étude, mais le temps presse : l’autorisation de diffusion de M6 sur la TNT doit être renouvelée en mai 2023 par l’Arcom, après quoi tout changement de contrôle de la fréquence sera impossible pendant cinq ans, comme le prévoit la loi. « Si une opération devait se faire sur le changement de capital (de M6), elle serait soumise de par la loi à la procédure d’agrément du changement de contrôle par l’Arcom ».
Arcom ne pourrait statuer sur un changement de contrôle de M6 qu'après l'avis des autorités de la concurrence, française ou européenne, et pour tenir les délais, il faudrait donc que " ces procédures s'emboîtent ".
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Comme vendredi, M6 s’inscrit en forte hausse de 6% à la Bourse de Paris, à 15,37 euros. Le marché réagit aux dernières informations liées à la spéculation sur le repreneur des 48% du capital du groupe audiovisuel aujourd’hui entre les mains de l’allemand Bertelsmann.
Selon l’agence Bloomberg, l'homme d’affaires français Stéphane Courbit et ses partenaires financiers ont proposé 20 euros par action pour reprendre cette participation, soit une prime de 39% par rapport au cours de clôture de vendredi en clôture. Selon la même agence de presse, l’homme d'affaires tchèque Daniel Kretinsky a aussi fait une offre pour ces intérêts.
Des sources proches du dossier ont de leur côté dit à Reuters que le groupe italien de télévision MediaForEurope s’est associé à Xavier Niel, le fondateur d'Iliad, pour soumettre une offre de rachat non contraignante de la participation de RTL Group dans M6.
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EXCLUSIF. Stéphane Courbit et Rodolphe Saadé idéalement placés pour racheter M6
Allié aussi à Marc Ladreit de Lacharrière, le PDG de CMA-CGM pousse ses pions dans les médias après le rachat de « La Provence ». Nos révélations.
Le milliardaire marseillais Rodolphe Saade et le producteur Stephane Courbit se sont allies avec Marc Ladreit de Lacharriere pour deposer une offre sur M6.
Publié le 23/09/2022 à 08h19
Ce vendredi à 16 heures pétantes, tous les candidats au rachat de M6 devront avoir déposé leur dossier. Soit seulement une semaine après l'abandon du projet de rapprochement avec TF1… Selon nos informations, la banque d'affaires JPMorgan est une nouvelle fois chargée de recevoir les offres « express » pour le compte du vendeur, Bertelsmann-RTL Group. Xavier Niel, Rodolphe Saadé, Daniel Kretinsky, Patrick Drahi, Vincent Bolloré, Silvio Berlusconi... Ces hommes d'affaires ont mobilisé leurs troupes pour examiner le dossier dans la perspective de formuler une offre. « Tous ces milliardaires s'agitent dans tous les sens, très excités à l'idée de racheter M6. Mais peu auront l'audace d'y mettre le prix », confie une source proche du dossier.
Ce jeudi 22 septembre, l'action M6 valait environ 13,3 euros, soit une valorisation d'environ 1,7 milliard pour 100 % du groupe audiovisuel, numéro deux privé en France derrière TF1. « Pour 48,3 %, cela fait environ 815 millions d'euros. Mais les prétendants vont devoir mettre beaucoup plus que cela pour emporter la fiancée. Pour Bertelsmann, il est hors de question de brader cet actif. Il ne cédera pas sa participation de 48 % de M6 à moins d'un milliard d'euros », calcule un ancien banquier d'affaires. En effet, sous la houlette de Nicolas de Tavernost, le groupe M6 est géré « au cordeau », note un bon observateur, avec une marge opérationnelle de plus de 25 % (au premier semestre) pour un chiffre d'affaires annuel de 1,4 milliard d'euros.
Un autre élément que le prix élevé voulu par le vendeur s'ajoute à l'équation : le groupe allemand ne veut risquer aucun blocage du côté de l'antitrust. Essoré par quinze mois de projet de rapprochement avec Bouygues-TF1, Bertelsmann souhaite ainsi un repreneur susceptible d'emporter l'adhésion de l'Autorité de la concurrence et de l'Arcom (ex-CSA). Le temps presse : l'autorisation de diffusion de M6 arrive à échéance le 5 mai 2023. RTL Group a été « inondé » de manifestations d'intérêt pour sa filiale M6 et « c'est la raison pour laquelle nous testons le marché », a affirmé Thomas Rabe, PDG de RTL Group et président du directoire de Bertelsmann, dans un entretien au Financial Times.
M6 est ce qu'un financier surnomme un « trophy asset », un actif trophée que tous les milliardaires veulent pour accrocher sur leurs murs. Vincent Bolloré ? Déjà très puissant en France dans la télévision payante avec Canal+, il a les yeux rivés sur l'édition et le streaming aux États-Unis et ne semble pas près de vouloir faire une offre élevée avec Vivendi.
Patrick Drahi ? Le propriétaire de SFR et Altice Media, qui détient notamment la chaîne BFMTV et la radio RMC, était prêt à reprendre TFX et 6ter en cas de fusion TF1-M6. Il ne rechignerait pas à faire grossir son pôle de télévision gratuite. L'entrepreneur Alain Weill, propriétaire de L'Express et proche de Drahi, le pousse en ce sens. Mais il partage avec son concurrent Xavier Niel, fondateur de Free, et Daniel Kretinsky, propriétaire de Marianne et Elle, une « philosophie » d'achat et un goût pour la modération : pas question pour lui de surpayer une acquisition. D'autant que s'il faut lever de la dette pour réunir plus d'un milliard d'euros, la situation s'avère beaucoup plus complexe que lors du premier round de vente de M6, au printemps 2021. « Les taux d'intérêt ont beaucoup augmenté et l'argent coûte cher », résume un banquier.Quant à Silvio Berlusconi et son groupe Mediaset, le précédent du fiasco de La Cinq, qui a fait faillite en 1992, a de quoi effrayer les autorités publiques.
Reste donc Rodolphe Saadé, qui n'a « aucun problème d'argent puisque son groupe a fait 15 milliards d'euros de profits au premier semestre », relève un prétendant. Contacté, le groupe CMA-CGM se refuse à tout commentaire. On reconnaît tout au plus être « extrêmement intéressé par les médias », avec pour preuve le récent rachat du quotidien marseillais La Provence pour 81 millions d'euros, qui doit être approuvé par la justice à la fin du mois. Un prix énorme pour un journal déficitaire pour lequel Xavier Niel, détenteur de 11 % du capital, n'avait offert que 20 millions.
Courbit et Saadé prêts à faire monter les enchères ?
« Rodolphe Saadé a déjà gagné », lâche un très bon observateur. Selon nos informations, il s'est allié avec un spécialiste de la télévision, le producteur Stéphane Courbit, fondateur de Banijay, leader mondial de la production d'émissions, pour reprendre M6. Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac) prendrait aussi un ticket d'entrée. De bonne source, on précise que le fondateur de Banijay sera majoritaire dans ce trio très motivé. Le milliardaire français Rodolphe Saadé, qui détiendrait une participation minoritaire, deviendrait avec la Six un nouvel acteur incontournable des médias.
Aux yeux du vendeur Bertelsmann, Rodolphe Saadé a l'avantage, outre l'argent, de ne détenir aucune autre chaîne de télévision ni d'opérateurs télécoms, comme c'est le cas de Xavier Niel (Free) et de Patrick Drahi (SFR). Sur le dossier TF1-M6, l'Autorité de la concurrence a montré qu'elle s'intéresse à trois marchés : la publicité, la distribution, où sont présents tant Free que SFR, et la production. Stéphane Courbit est, certes, présent avec Banijay dans la production, mais, selon nos informations, il a déjà contacté des dirigeants de chaînes de télévision pour les rassurer et leur faire savoir qu'il respecterait les quotas de production prévus par la réglementation française. Il pourrait candidater à la reprise de M6 avec un autre véhicule que Banijay. Il a d'ailleurs levé de l'argent en introduisant cet été en Bourse FL Entertainment, qui regroupe la société de production audiovisuelle Banijay et le spécialiste des paris sportifs en ligne Betclic. Ce serait la première fois en France qu'un producteur de contenus rachète un diffuseur. Cette intégration verticale assurerait bien évidemment un débouché exceptionnel aux programmes de Banijay.
En cas d'offre jugée suffisamment élevée, un conseil d'administration de RTL Group, la filiale de Bertelsmann qui contrôle la chaîne française, pourrait avoir lieu dès ce week-end afin d'annoncer des négociations exclusives au début de la semaine prochaine avec le gagnant de M6.
À suivre ! 🧐👀
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La fusion avec TF1 abandonnée, le propriétaire de M6 s’active déjà pour trouver une autre solution.
Dix-huit mois après avoir lancé le processus, TF1 et M6 ont annoncé renoncer à leur fusion, l’Autorité de la concurrence ayant formulé des exigences que les deux groupes de télévision ne pouvaient accepter.
L’antitrust a jugé que le rapprochement comportait des risques concurrentiels trop élevés sur le marché de la publicité télévisuelle avec la captation de près de 75% des recettes par le nouvel ensemble. Il aurait fallu céder une des chaînes (TF1 ou M6) pour faire aboutir le projet, mais c'était là une concession trop importante.
Après l’annonce cet abandon, l’action M6 a perdu 3,4% le 19 septembre. Un repli modéré qui montre que les investisseurs ne croyaient pas vraiment à la faisabilité de l’opération. Reste que M6 va devoir trouver un plan B.
M6 est toujours à vendre et RTL Group (qui détient 48,2% de la chaîne) devrait probablement chercher à céder le groupe rapidement.
Selon le bureau d'études Oddo BHF, «Altice (Patrick Drahi), Mediaset (Silvio Berlusconi), le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky ou encore Vivendi (Bolloré) sont des acquéreurs crédibles». Sans oublier Xavier Niel, Mediawan, Bernard Arnault ou bien la compagnie maritime d’affrètement CMA CGM qui vient de réaliser des opérations d’envergure sur le marché des médias (Eutelsat, le quotidien La Provence).
Mais le temps presse. M6 doit en effet renégocier son autorisation de diffusion avec l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) en mars 2023.
Selon la loi, M6 ne pourra ensuite être vendu pendant cinq ans.
Autre conséquence de l’abandon de la fusion, Altice ne récupérera pas les chaînes TFX et 6ter puisque leur rachat était conditionné à la réussite du mariage entre TF1 et M6.
Les candidats vont donc rapidement se pencher sur le dossier pour tenter leur chance.
Autre incertitude pointée par Oddo BHF : celle du rachat des actions détenues par les minoritaires. En France, deux lois s’opposent. D’un côté, un actionnaire ne peut détenir plus de 49% du capital ou des droits de vote d’une chaîne de télévision nationale dont la part d’audience dépasse 8%. De l’autre, une offre publique d’achat (OPA) doit être lancée sur le solde du capital en cas de franchissement du seuil des 30% du capital ou des droits de vote.
Un montage pour contourner ces incohérences reste toujours possible, mais cela prendra du temps.
Au-delà des incertitudes ambiantes, M6 demeure l'un des groupes audiovisuels les plus rentables d’Europe. Son taux de marge opérationnel courant a atteint 24,9% en 2021-un record historique-, contre 14,1% pour TF1.
La capitalisation boursière du groupe dirigé par Nicolas de Tavernost ne représente que 7,5 fois le résultat net prévu cette année. C’est peu.
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Un mariage qui capote, des conséquences en cascade: l'échec de la fusion entre TF1 et M6 ouvre une période d'incertitude pour les deux chaînes et, plus largement, pour le paysage audiovisuel français. Alors reste une question clef : Qui va racheter M6 ?
C'est la question la plus brûlante. S'il souhaite toujours vendre M6, l'Allemand Bertelsmann, son actionnaire principal (via sa filiale RTL Group), doit vite trouver un nouvel acquéreur: l'autorisation d'émettre de la chaîne expire en mai prochain et une fois renouvelée, tout changement d'actionnaire sera impossible pendant cinq ans.
Début 2021, avant le lancement du processus de fusion avec TF1, plusieurs acteurs avaient manifesté leur intérêt pour M6, dont les milliardaires Vincent Bolloré (via Vivendi, propriétaire de Canal+), Xavier Niel ou le Tchèque Daniel Kretinsky.
Les noms des groupes Mediaset (de l'Italien Silvio Berlusconi) et Altice (de Patrick Drahi) sont également évoqués. Si M6 devait être rachetée par MM. Kretinsky, Niel ou Drahi, cela reviendrait "à une forme de statu quo", déclare à l'AFP Philippe Bailly, directeur-fondateur du cabinet NPA conseil.
Dans cette configuration, l'audiovisuel français resterait "relativement éclaté et donc pas forcément le plus armé pour faire concurrence aux groupes de l'étranger".
Pour l'analyste, "Mediaset se détache comme un candidat potentiel puisqu'il est déjà leader en Espagne, en Italie et le premier actionnaire de ProSiebenSat.1 en Allemagne".
L'acquisition de M6 lui permettrait de continuer à "tisser une toile européenne".
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La sanction de la Bourse est très relative.
Faire à 13 h 00 -1 point par rapport au CAC ne permet pas de parler de sanction.
Ces temps-ci le tarif pour une aussi mauvaise nouvelle se situerait plutôt entre -10 et -20%.
Des raisons d'espérer doivent donc exister, dont la collaboration de France Télévision, TF1 et M6 dans Salto, mais cette plateforme est loin d'atteindre les objectifs d'abonnements qu'elle s'était fixé.
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TF1 et M6 sanctionnés en Bourse après l'abandon de leur fusion
PARIS, 19 septembre (Reuters) - Les actions TF1 et M6 reculent en Bourse lundi après l'abandon de leur projet de fusion, qui ouvre une nouvelle période d'incertitude pour les deux groupes de télévision, confrontés à la montée en puissance de nouveaux acteurs comme Netflix ou Disney+ .
Le titre TF1 cède 3,42% et M6 4,04% à 10h30, deux des plus fortes baisses de l'indice SBF 120, alors en repli de 0,88%. Bouygues, premier actionnaire de TF1, abandonne 1,6%.
Le groupe de bâtiment, de télécoms et de médias a annoncé vendredi l'abandon du projet de rapprochement des deux groupes de télévision présenté en mai 2021, TF1 et M6 n'étant pas parvenus à surmonter les réticences de l'Autorité de la concurrence.
L'opération prévoyait la prise de contrôle du nouvel ensemble par Bouygues avec une participation de 30%, tandis que le groupe allemand RTL, filiale du géant des médias et de l'édition Bertelsmann et aujourd'hui premier actionnaire de M6, aurait détenu 16% de cette nouvelle entité.
L'Autorité de la concurrence française, qui avait souligné dès juillet les difficultés posées par le projet de fusion, a expliqué vendredi que "l'opération aurait pu engendrer des risques concurrentiels majeurs" notamment sur les marchés de la publicité télévisuelle et de la distribution de services de télévision.
Bouygues a précisé de son côté que le feu vert de l'Autorité n'aurait pu être obtenu qu'en concédant la cession de la chaîne TF1 ou de la chaîne M6, ce qui aurait privé la fusion de sa logique industrielle.
"C'est hyper-décevant", résume Mikael Jacoby, responsable "Continental sales trading" d'Oddo Securities à Paris, pour qui cela montre l'incapacité à pousser un projet fédérateur pour créer un champion français des médias".
Si les deux groupes sont désormais contraints de rebondir, la situation de M6 semble plus urgente.
"Le délai pour trouver un acheteur est très limité et il faudrait que le processus s'achève au début de l'an prochain afin de laisser un laps de temps suffisant pour le renouvellement de la convention de la chaîne M6 d'ici mai 2023", explique ainsi Kepler Cheuvreux dans une note.
Ce renouvellement pour dix ans interdirait en effet toute cession pendant les cinq premières années.
En Bourse, la valeur de M6 a chuté de 35% depuis l'annonce du projet avec TF1 en mai 2021, pour tomber à moins de 1,7 milliard d'euros.
Parmi les acheteurs potentiels de la participation de RTL Group régulièrement cités par les analystes et la presse spécialisée figurent entre autres l'italien Mediaset et les français Altice et Vivendi.
"Le dossier M6 est toujours resté sur la table chez Mediaset car le groupe reste intéressé par une possible consolidation du marché français", explique l'intermédiaire Bestinver dans une note.
Altice, le groupe dirigé par Patrick Drahi qui possède entre autres BFMTV et RMC, avait conclu en début d'année le rachat des chaînes TFX à TF1 et 6ter à M6, un accord désormais caduc. Il n'a pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire lundi.
Vivendi, propriétaire de Canal+, et Mediaset se sont refusés à tout commentaire.
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