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La construction de la Tour Triangle, futur gratte-ciel controversé à Paris, a débuté, a annoncé jeudi le groupe Unibail-Rodamco-Westfield (URW), promoteur du projet dont le coût est chiffré à 660 millions d'euros.
"Nous maintenons un contrôle strict des investissements et des coûts, tout en continuant de développer de nouveaux actifs (...) Parmi ces actifs figure notre projet de bureaux de la tour Triangle à Paris, en partenariat avec AXA IM Alts, dont la construction a commencé", a déclaré le président Jean-Marie Tritant, dans le communiqué de résultats annuels du groupe.
Mercredi, après deux mois de travaux préparatoires, des silos de plusieurs mètres de haut avaient déjà pris place sur le chantier, qui doit être achevé au premier semestre 2026.
Avec 180 mètres de haut et 42 étages, la Tour Triangle deviendrait une fois terminée le troisième bâtiment le plus haut de Paris, derrière la tour Eiffel et la tour Montparnasse.
Le projet, lancé en 2008, a été validé en 2015 sous la mandature d'Anne Hidalgo malgré la vive opposition de ses alliés écologistes et d'élus de droite dont Philippe Goujon, le maire (LR) du XVe arrondissement où elle s'élèvera.
"Le quartier va être sinistré pendant plusieurs années", s'est-il indigné auprès de l'AFP, dénonçant déjà un "balai ininterrompu de camions qui vont délivrer du béton, quatre grues géantes..."
Le parquet de Paris a également ouvert en juin une enquête préliminaire pour "favoritisme" autour de la concession sur laquelle doit être bâtie la tour.
Confié au groupe URW pour quatre-vingts ans, en échange d'une redevance annuelle de 2 millions d'euros versée à la mairie, le bâtiment doit abriter plus de 91.000 mètres carrés de surface, dont les trois quarts seront consacrés à des bureaux.
Le projet prévoit également un hôtel de 230 chambres, une crèche et des commerces.
Le promoteur vante un bâtiment "réversible", avec des usages pouvant changer au cours du temps, et à l'impact environnemental minimal.
URW, qui travaille à se désendetter, a cédé 70% de ses parts dans le projet et l'opère en coentreprise avec l'assureur Axa.
© 2022 AFP
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31gol
10/02/22 10:11
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Comme pour la Tour Eiffel, Montparnasse , Beaubourg..les râleurs sont de la partie, enterrés , les pyramides sont toujours là! |
gars d'ain
10/02/22 10:19
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Doux jesus ! y'aura donc aussi une crèche... avec l'âne et le boeuf à 2 PAS du salon de l'agriculture ! |
MayKuro
10/02/22 10:42
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Je ne sais pas ce que l'on appel "réversible" => On peut mettre des logement, de l'agriculture étagée, des bureau => Quoi ? En tout cas ce que je vois c'est que la base est très large (bah oui ! C'est une pyramide !). * Ca peut aller si on met un centre commercial qui peut ne pas avoir de fenêtre. * C'est pas terrible si on met des bureaux, car les gens sont dans un grand openspace, sans fenêtre et sans voir la lumière du jour de la journée. Et ça à l'air d'être l'option choisie. * C'est affreux si c'est des logements, dont une grosses partie seraient nécessairement sans fenêtre La "réversibilité" est donc limité. Avec des baie vitré et une surface d'échange thermique accrue, ça nous promet une belle consommation énergétique. A mon avis les écolos ne s'y trompent pas. |
gars d'ain
10/02/22 10:44
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C'est une zone de paccage pour moutons urbains... : ) |
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