Alors que le marché mondial de la beauté reprend timidement des couleurs, Rothschild désigne L’Oréal comme son favori absolu. Zoom sur les raisons qui justifient ce regain de confiance et les perspectives qui s’ouvrent pour 2026.
Le climat reste instable pour les géants de la cosmétique, mais L’Oréal tire clairement son épingle du jeu. Dans sa dernière note d’analyse, la banque Rothschild a rehaussé sa recommandation sur le titre du groupe français, la faisant passer de "neutre" à "acheter", avec un objectif de cours ajusté de 370 € à 410 €. Cette décision s’appuie sur une évaluation stratégique jugée solide, malgré les secousses observées récemment sur les marchés américains et chinois.
Le groupe bénéficie d’un soutien unanime de la part des analystes de la banque. "L’Oréal reste le seul groupe à avoir maîtrisé la complexité du marché mondial de la beauté." Une affirmation forte, qui place le groupe au-dessus de ses concurrents directs en termes de compréhension des tendances, de réactivité et de structuration de l’offre.
Croissance organique et marges solides au programme jusqu’en 2027
La solidité du portefeuille de marques, la présence sur tous les segments de marché, et les investissements continus dans la recherche, le digital et le marketing constituent les piliers de la stratégie mise en avant par Rothschild. "Le portefeuille équilibré de l’entreprise et ses investissements leaders du secteur devraient lui permettre de maintenir une croissance organique des ventes d’environ 6% sur le long terme, soit environ 150 points de base au-dessus du secteur."
Au-delà des ventes, la performance attendue repose également sur une dynamique positive des marges. Rothschild prévoit une expansion annuelle d’environ 30 points de base. Les prévisions de bénéfices ont été relevées de 3 % pour 2026 et 2027, confortant la place de L’Oréal comme valeur refuge dans un secteur en recomposition.
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