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Guerre USA-Chine - Page 9



Phi04 Phi04
14/08/2022 13:16:34
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Titre faux, il n'y aura pas de guerre. Être agressif ne suffit pas, la Chine se ferait rétamer.

Elle ferait bien déjà de soigner son économie qui ne va pas bien.

  
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Dubaisan Dubaisan
14/08/2022 12:49:24
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Vendredi, cinq géants chinois appartenant à l'État (PetroChina Co Ltd, China Life Insurance Co, China Petroleum & Chemical Corp, Aluminum Corp of China and Sinopec Shanghai Petrochemical Co.) ont annoncé séparément leur intention de retirer leurs American depository shares (ADS) de la Bourse de New York (NYSE), attirant ainsi l'attention dans un contexte d'escalade des tensions entre la Chine et les États-Unis et de mesures de répression constantes de la part des États-Unis à l'encontre des entreprises chinoises, y compris une tentative de retirer des centaines d'entreprises chinoises de la cote dans ce que beaucoup appellent un "découplage financier".

Selon les annonces faites vendredi, plus de 20 sociétés chinoises cotées aux États-Unis ont cherché à se faire coter en Chine continentale ou à Hong Kong par le biais de cotations primaires, secondaires ou doubles. Ce nombre est susceptible d'augmenter dans les mois à venir, la SEC ayant placé 159 sociétés chinoises cotées sur sa liste de surveillance des retraits de la cote à la fin du mois de juillet.


  
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Dubaisan Dubaisan
23/03/2022 04:44:03
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L' USS Miguel Keith, un type de grand navire de soutien logistique et de commandement et de contrôle, serait entrée en mer de Chine méridionale pour la première fois lundi. Des analystes chinois ont déclaré mardi que la Chine devrait prêter une attention particulière à ce mouvement alarmant, car le navire de guerre peut potentiellement permettre à l'armée américaine d'opérer encore plus largement dans la région.

Naviguant avec un destroyer de la classe Arleigh Burke, l'USS Miguel Keith a été repéré lundi dans les eaux de la mer de Chine méridionale, au sud-ouest du canal de Bashi, a indiqué dans un communiqué l'Initiative de sondage de la situation stratégique en mer de Chine méridionale (SCSPI), un groupe de réflexion basé à Pékin, citant des images satellites commerciales.

C'est la première fois que l'USS Miguel Keith entre dans la mer de Chine méridionale depuis son déploiement dans le Pacifique Ouest en octobre 2021, a précisé le SCSPI.

Avec un déplacement de plus de 90 000 tonnes - ce qui le place parmi les plus grands types de navires de guerre, juste après les porte-avions américains - l'USS Miguel Keith est le troisième navire de type base mobile expéditionnaire de classe Lewis B. Puller, qui peut effectuer un certain nombre de tâches, notamment accueillir l'atterrissage et le décollage d'hélicoptères lourds, fournir un soutien logistique et servir de centre de commandement et de contrôle, a indiqué le groupe de réflexion.

La Chine devrait suivre de près les mouvements de l'USS Miguel Keith et trouver des moyens d'y faire face, car sa présence en mer de Chine méridionale pourrait considérablement renforcer les capacités opérationnelles de l'armée américaine dans la région, a déclaré mardi un expert militaire chinois.

En tant qu'énorme plate-forme pouvant transporter un grand nombre d'équipements et de fournitures, une base mobile expéditionnaire, malgré son manque de capacités offensives directes, peut fournir un soutien logistique, y compris la maintenance, la réparation, le ravitaillement, le réarmement et le réapprovisionnement d'autres navires de guerre et d'hélicoptères, augmentant considérablement leur endurance lorsqu'ils opèrent loin d'une base terrestre, a déclaré l'expert.

Un tel navire de guerre peut également servir de navire amiral et mener des missions de commandement et de contrôle, car la mer de Chine méridionale est une vaste région, et les États-Unis, en tant que force extérieure à la région, pourraient avoir besoin d'un centre de commandement sur place, a ajouté l'expert.

L'USS Miguel Keith a joué le rôle de navire amiral lors des exercices conjoints américano-japonais Noble Fusion en février, a noté le SCSPI.

En tant que nouveau type de plate-forme stratégique, l'USS Miguel Keith participera probablement à davantage d'exercices et d'événements militaires en mer de Chine méridionale et dans les régions voisines en raison des caractéristiques multirôles du navire, a prédit le SCSPI.

Bien que cette base mobile expéditionnaire ne représente qu'une faible menace pour la Chine en cas de combat grâce aux capacités antinavires de la Chine, notamment les missiles balistiques antinavires qui peuvent facilement détruire même les porte-avions, elle pourrait être problématique en temps de paix, car elle pourrait permettre à l'armée américaine de faire des gestes plus provocateurs, selon les analystes.

Peu avant le déplacement de la base mobile expéditionnaire en mer de Chine méridionale, le commandant américain de la zone indo-pacifique, l'amiral John C. Aquilino, s'est personnellement rendu en mer de Chine méridionale à bord d'un avion de patrouille P-8A dans le cadre d'une opération de reconnaissance rapprochée, dimanche, et a de nouveau fait état de la "militarisation" de la Chine dans la région.

Les analystes ont averti que ce déplacement pourrait être une farce politique visant à recréer la crise ukrainienne en Asie-Pacifique, en ralliant les alliés, les partenaires et les autres pays de la région pour affronter la Chine.



  
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Ribo Ribo
14/01/2022 16:26:25
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J'ai lu que le financement reposerait sur le 'hack' de sites de cryptomonnaies...

  
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Dubaisan Dubaisan
14/01/2022 16:20:32
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Pendant ce temps...:

Mercredi, la Corée du Nord a annoncé le 3èm et dernier essai d'un missile hypersonique en présence du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Les analystes de missiles ont souligné que les données connexes ont révélé que la Corée du Nord pourrait avoir acquis les technologies mais qu'elle a encore besoin d'autres essais pour démontrer et améliorer la précision de l'arme.

L'essai de mardi visait à vérifier de manière définitive les spécifications techniques globales du système d'arme hypersonique, selon l'agence KCNA. Après avoir été libéré du missile, le véhicule hypersonique a effectué un vol plané de 600 kilomètres avant d'effectuer une manœuvre en tire-bouchon de 240 kilomètres depuis l'azimut initial de lancement jusqu’à sa cible.

"Le vol plané de 600 kilomètres reflète une caractéristique clé des armes hypersoniques, car il montre que l'arme ne tombe pas directement en chute libre sur sa cible comme un missile balistique, mais qu'elle change de trajectoire pour adopter une trajectoire plus basse et plus plate", a déclaré Wang.

"La manœuvre en tire-bouchon de 240 kilomètres est encore plus difficile, car la manœuvre est très difficile en vol hypersonique, et cette manœuvre en tire-bouchon est probablement effectuée non seulement pour échapper à l'interception, mais aussi pour gagner du temps afin que le missile puisse chercher et se fixer sur sa cible".


  
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Dubaisan Dubaisan
14/01/2022 15:51:37
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Commerce extérieur Chine -USA en 2021:

Les échanges commerciaux entre la Chine et les États-Unis ont augmenté de 28,7 % pour atteindre un cumul Export + Import de 755,6 milliards de dollars en 2021, maintenant une forte dynamique de croissance et contribuant à hauteur de 12 % au commerce extérieur record de 6 000* milliards de dollars de la Chine pour l'année, malgré les tarifs douaniers et les tensions politiques vives entre les deux plus grandes économies du monde.

Selon les données des douanes chinoises publiées ce jour, les exportations de la Chine vers les États-Unis ont augmenté de 27,5 % à 576,1 Milliards Usd en 2021, tandis que les importations ont augmenté de 32,7 %, atteignant 179,53 milliards de dollars.

Les États-Unis ont maintenu leur place de 3èm partenaire commercial de la Chine après l'ASEAN (1er) et l'Union européenne (2nd).

L'excédent commercial de la Chine avec les États-Unis était de 39 milliards de dollars en décembre et de 396,5 milliards de dollars pour 2021. L'excédent a même augmenté par rapport à la période précédant la guerre commerciale en 2018, au cours de laquelle il était de ....323,3 milliards de dollars.

* Le précédent record datait de 2013 à 4000 milliards de dollars

  
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Anjou49 Anjou49
30/12/2021 18:26:12
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@dubaisan

Boycott en surface et business as usual.

L’occident n’aurait qu’une option : cesser immédiatement TOUS LES ACHATS en provenance de la Chine. Là ce serait très très compliqué pour XI Jinping dont la population a les mêmes rêves que nous autres.

Mais alors là ça va faire mal pour le consommateur occidental et nous ne sommes pas prêt à affronter ce choc.

Nous avions « délégué » la production à « l’atelier du monde » tel qu’on appelle encore avec un brin de condescendance. Tant que « l’atelier » fabriquait au meilleur coût pour nous et ne relevait pas la tête, nous le trouvions bien sympathique. Mais les temps changent.

Les Etats-Unis sont prêts à tout pour conserver leur leader-ship (je devrais dire leur dictat) mondial. C’est quoi la monnaie international du commerce mondial ? Le dollar bien sûr, tellement pratique pour l’Oncle Sam. Mais à ce petit jeu que gagne l’UE et doit-elle suivre aveuglément les consignes ?

Je ne suis pas particulièrement pro-chinois mais ne rejetons pas sur eux nos lourdes fautes d’anticipations des 3 décennies qui viennent de s’écouler. Évidemment un bouc émissaire c’est toujours très pratique pour masquer ses propres carences.


  
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Dubaisan Dubaisan
30/12/2021 17:19:49
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Boycott chinois des chaines de supermarchés US:

Le retrait de nombre de produits provenant de la région du Xinjiang dans les magasins des chaines américaines Wall Mart et Sam's club a provoqué la colère de nombreux consommateurs chinois à l'égard de ces marques américaines de supermarchés et leur "boycott" s'intensifie.

Des vagues d'annulations d'adhésion ont eu lieu dans plusieurs villes de Chine, dont Xiamen, Hangzhou et Ningbo. Selon les médias, des photos et des vidéos circulant sur le site Weibo montrent des personnes faisant de longues files d'attente dans les magasins Sam's Club pour rendre leur carte de membre.

  
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Dubaisan Dubaisan
30/12/2021 16:22:53
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Tibet:

Les États-Unis viennent de nommer lundi, sous-secrétaire d'État, Uzra Zeya au poste de "coordinateur spécial pour le Tibet". Le poste de "coordinateur spécial des États-Unis pour le Tibet", créé en 1997, sert l'objectif américain d'ingérence dans les affaires intérieures de la Chine et de séparation du Tibet avec la Chine.

Sanctions de 5 personnalités américaines:

En réponse à la récente décision américaine de sanctionner cinq responsables chinois sur les affaires de Hong Kong, le ministère chinois des affaires étrangères a annoncé jeudi que la Chine sanctionnait cinq personnes américaines, dont:

- l'ancien ministre américain du commerce Wilbur Ross,

- la présidente de la Commission d'examen de l'économie et de la sécurité entre les États-Unis et la Chine Carolyn Bartholomew,

- Jonathan Stivers, ancien directeur du personnel de la Commission exécutive du Congrès sur la Chine,

- DoYun Kim, de l'Institut national démocratique pour les affaires internationales,

- le directeur de programme principal de l'Institut républicain international (IRI) Adam Joseph King.

Outre l'interdiction d'entrer en Chine, y compris dans les RAS de Hong Kong et de Macao, les Américains sanctionnés ne sont pas non plus autorisés à effectuer des transactions avec des citoyens et des institutions chinoises.

Boycott européen des JO de Pékin?:

L'Allemagne boycottera-t-elle les Jeux olympiques d'hiver de Pékin ? Certaines forces occidentales l'espèrent.

La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré mercredi qu'elle n'assisterait pas aux Jeux olympiques de Pékin. "Je suis une grande fan de sport, mais je n'assisterai pas aux Jeux olympiques cette fois-ci. Les ministres des affaires étrangères n'ont jamais fait cela auparavant", a-t-elle déclaré, citée par les médias allemands. Par ailleurs, la ministre de l'intérieur du pays, Nancy Faeser, qui est responsable des sports, ne sera pas non plus présente à l'événement, en partie à cause de la pandémie, selon son porte-parole.

Le chancelier allemand nouvellement élu n'a pas encore décidé si elle assisterait ou non aux Jeux de Pékin. Mais déjà, certains médias occidentaux ont commencé à colporter que l'Allemagne et ses alliés européens envisagerait un "boycott diplomatique" général, dans le but apparent d'entraîner l'Allemagne dans le "boycott" des Jeux de Pékin mené par les États-Unis.

Un boycott japonais des JO de Pékin qui n'en est pas officiellement un:

Après un long mois d'indécision, le secrétaire en chef du Cabinet, Hirokazu Matsuno, a déclaré vendredi lors d'un point de presse que le Japon n'enverrait pas de délégation gouvernementale aux Jeux olympiques d'hiver de 2022 à Pékin. À la place, il enverra Seiko Hashimoto, membre de la Chambre des conseillers et présidente du comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, et deux autres personnes ayant des liens avec les Jeux olympiques de février, et les athlètes japonais assisteront aux Jeux comme prévu, a rapporté Kyodo News vendredi.

Matsuno n'a pas précisé si cette décision constituait un "boycott diplomatique", expliquant plutôt que le gouvernement "n'a pas de terme particulier" pour décrire cette décision.

Selon les médias japonais, l'annonce a été faite par Matsuno plutôt que par le Premier ministre Fumio Kishida parce que le Japon ne voulait pas provoquer directement la Chine alors que les deux pays doivent marquer le 50e anniversaire de la normalisation de leurs relations diplomatiques en 2022.





Message complété le 30/12/2021 16:42:23 par son auteur.

Le chancelier allemand nouvellement élu n'a pas encore décidé si il assisterait....

  
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Dubaisan Dubaisan
09/04/2021 14:02:11
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Nouvelles sanctions américaines contre les entreprises chinoises:

Le Bureau of Industry and Security (BIS) du département américain du Commerce a ajouté sept entreprises chinoises et laboratoires gouvernementaux de supercalculateurs à la « Entity List », citant des activités contraires aux intérêts de la sécurité nationale et de la politique étrangère des Etats-Unis, mais également en raison de leur implication dans la fabrication de supercalculateurs qui permettraient le développement d’applications militaires (armes modernes et systèmes de sécurité nationale, comme les armes nucléaires ou encore hypersoniques).

Sont concernées quatre branches du China National Supercomputing Centre (les centres nationaux de supercalcul de Jinan, Shenzhen, Wuxi et Zhengzhou), ainsi que trois entreprises de semi-conducteurs : Tianjin Phytium Information Technology (Phytium), Shanghai High-Performance Integrated Circuit Design Centre, Sunway Microelectronics. Ces trois dernières seraient liées à l’Armée populaire de libération (APL), notamment Phytium dont les microprocesseurs seraient intégrés aux supercalculateurs du complexe de recherche aérodynamique China Aerodynamics Research and Development Center (CARDC) le plus grand de Chine, qui conduit des recherches sur les armes hypersoniques.

D’importantes capacités calculs sont en effet nécessaires au développement des missiles hypersoniques – qui se déplacent à au moins 5 fois la vitesse du son (Mach 5), soit quasi-inarrêtables.

Ces sept entités sont liées à l’ambition chinoise d’être en pointe dans les supercalculateurs, notamment de construire un supercalculateur exaflopique (dont la puissance de calcul dépasse 10^18 flops), soit la prochaine étape dans la performance de calculateur : à titre de comparaison, les supercalculateurs les plus puissants du monde sont le Fugaku (Japon) avec une puissance de 415 pétaflops (10^15 flops – soit 0,415 exaflops) qui a dépassé en juin 2020 le Summit (Etats-Unis) dont la puissance de calcul est 148 pétaflops.

La secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, a déclaré que « le département du Commerce utilisera toute l'étendue de son autorité pour empêcher la Chine d'utiliser les technologies américaines pour soutenir ces efforts de modernisation militaire déstabilisants ».

Message complété le 09/04/2021 14:04:05 par son auteur.

Selon le Washington Post, les semi-conducteurs conçus par Phytium s’appuient notamment sur des technologies américaines (de Cadence Design Systems et Synopsys, deux des quatre entreprises contrôlant 90% du marché des logiciels EDA) pour les composants de supercalculateurs employés dans le développement de missiles hypersoniques. Placer ces entreprises sur la liste des entités revient en effet à priver Cadence Design Systems et Synopsys de fournir leurs solutions aux entreprises chinoises, à moins d’obtenir une licence d’exportation.

  
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Dubaisan Dubaisan
27/11/2020 05:07:14
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Nouvelles sanctions américaines contre les entreprises chinoises

Selon l’agence de presse Reuters, le département de la Défense des Etats-Unis désignera quatre entreprises chinoises supplémentaires dans une « liste noire » pour être « détenues ou contrôlées » par l’armée chinoise ; les noms de ces entreprises n’ont pas encore été annoncés. Cette « liste noire » (partie I, partie II) comprend actuellement 31 entreprises chinoises dont Hikvision, China Telecom Corp. et China Mobile.
Par ailleurs, une nouvelle liste sera annoncée par le département du Commerce des Etats-Unis pour désigner 89 sociétés aérospatiales chinoises et russes pour avoir des liens problématiques avec des « utilisateurs finaux militaires » aux yeux du gouvernement américain (voire brève aéronautique ci-dessous).
Enfin, le 6 novembre, le département d’Etat des Etats-Unis a imposé des sanctions sur trois entreprises russes et deux entreprises chinoises (Chengdu Best New Materials Co. Ltd. et Zibo Elim Trade Company Ltd.) pour avoir effectué des transactions avec l’Iran, en interdisant les marchés publics avec elles et en restreignant les exportations vers ces entreprises.

  
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Dubaisan Dubaisan
28/09/2020 05:54:11
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Guerre commerciale : la Chine annonce la mise en place de son « entity list » :

Cette publication intervient dans le contexte des sanctions à l’égard de WeChat et Tiktok mais la mise en place de cette liste était attendue : le MofCom avait annoncé en mai 2019, à la suite de l’ajout de Huawei sur la liste des entités non fiables du département du Commerce américain, l’établissement prochain de sa propre liste (« unreliable entities list ») destinée à recenser (et potentiellement sanctionner) les organisations ou personnes physiques étrangères qui « imposent sur des entités chinoises et pour des motifs non-commerciaux, des blocages ou d’autres mesures susceptibles de causer des dommages substantiels à l’industrie chinoise et de poser une menace potentielle à la sécurité nationale ».

Le ministère du Commerce chinois (MofCom) a annoncé le 19 septembre la mise en place de son « Unreliable entity list »
Seront placées sur la liste les entités :
1) Mettant en danger la souveraineté nationale, la sécurité ou les intérêts de développement de la Chine ;
2) Ayant suspendu les relations commerciales avec une entité chinoise ou pris des mesures discriminatoires à son égard.

Les conséquences pour les entreprises de la liste peuvent être :

1) Restriction ou interdiction d’importer en provenance ou d’exporter à destination de la Chine ;
2) Restriction ou interdiction d’investir en Chine ;
3) Restriction ou interdiction au personnel d’entrer sur le territoire chinois (+révocation des titres de résidence pour les personnes qui se trouvent en Chine) ;
4) Amende en fonction de la gravité des dommages causés par l’entité ;
5) Autres mesures nécessaires (sans plus de précisions).

Le mécanisme sera mis en œuvre par un bureau créé au sein du Conseil des Affaires d’État. Celui-ci annoncera si une entreprise est sujette à une enquête (au cours de laquelle l’entité étrangère pourrait se défendre).
L’enquête déterminera :
1) Le degré de danger à la souveraineté nationale, la sécurité ou les intérêts de développement de la Chine ;
2) Les dommages créés aux entités chinoises ;
3) Si les actions sont conformes aux règles économiques internationales ;
4) D’autres facteurs qui doivent être pris en compte (sans plus de précisions). Une annonce sera faite si le Conseil des Affaires d’État estime nécessaire, à la suite de l’enquête, de placer une entreprise sur la liste des entités. Dans cette annonce figurera également un délai pendant lequel l’entité pourra procéder à des rectifications (aucune sanction ne sera imposée pendant ce délai).
À l’instar de la liste américaine, une exemption peut éventuellement être accordée si une entité chinoise estime qu’il est nécessaire pour elle d’avoir des relations commerciales avec une entité étrangère qui figure sur la liste.
Aucune entreprise ne figure pour le moment sur cette liste mais on peut s’attendre à ce que certaines des entreprises américaines y soient ajoutées si l’escalade des sanctions américaines continue (récapitulatif ci-dessous).

Selon le Wall Street Journal, les responsables chinois débattraient de la date de publication la plus judicieuse.

Liu He, négociateur en chef sur les différends commerciaux avec les États-Unis, serait favorable à une publication post-élections américaines afin d’éviter une interférence avec les élections US et d’éventuelles mesures américaines plus sévères. La liste serait élaborée sous la supervision de Hu Chun Hua, vice-Premier ministre en charge du commerce et de l’investissement. Plusieurs administrations, dont l’administration de cybersécurité, ont été invitées à soumettre des noms d’entreprises à inclure sur la liste.


  
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Dubaisan Dubaisan
18/09/2020 15:06:23
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Relations US – Chine : les États-Unis sanctionnent une entreprise d’Etat chinoise pour le projet BRI de

Dara Sakor au Cambodge

Le Trésor américain a lancé des sanctions envers Union Development Group (UDG), une entreprise

d’Etat chinoise, construisant dans le cadre de Belt and Road un complexe aéroportuaire, portuaire et

hôtelier dans un parc naturel au Cambodge.

Le projet, portant le nom de Dara Sakor, qui comprend une « piste d’atterrissage pouvant accueillir les

plus grands avions du monde » est accusé par le Trésor américain de pouvoir accueillir des ressources

militaires chinoises. Le secrétaire d’Etat Mike Pompeo a cité des « rapports crédibles » le prouvant. Il

a également déclaré que le projet pourrait « menacer la stabilité de la région indopacifique ».

Le Trésor accuse l’entreprise d’Etat de s’être faussement enregistrée en tant qu’entreprise Khmère

afin d’obtenir des terres pour le projet, d’avoir expulsé de force les populations locales et d’avoir

dévasté l'environnement. UDG est également accusé de travailler avec le général Khmer Kun Kim,

sanctionné l’année dernière par les Etats-Unis pour corruption, et d’avoir utilisé l’armée Khmer pour

avoir déplacé des habitants et brulé des villages.

Les sanctions prisent d’après le « Global Magnitsky Human Rights Accountability Act » comprennent

une saisie des avoirs de l’entreprise aux Etats-Unis ainsi qu’une interdiction aux personnes et entités

américaines d'avoir des relations commerciales avec UDG et ses filiales.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires Etrangères a fustigé « l’hypocrisie et les doubles

standards américains » en rappelant que ce projet n’a pas vocation à être transformé en base militaire

alors que « les Etats-Unis ont plus d’une centaine de bases dans plus de 150 pays ».

Le département d’Etat avait sanctionné le mois dernier China Communications Construction Company

(CCCC), une entreprise d’Etat très active dans les projets Belt and Road.

Si Trump est re élu, l'année 2021 risque d'être extrêmement mouvementée.

  
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Dubaisan Dubaisan
16/09/2020 08:35:26
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L'OMC declare illegales les taxes douanieres punitives de l'Administration Trump envers la Chine.

.. Debut de l'article:

Genève (AFP) -- L'OMC a infligé mardi un sérieux camouflet à l'administration Trump, en dénonçant l'illégalité des taxes douanières punitives imposées à la Chine au début de la guerre commerciale entre les deux grandes puissances.
Ce cas, porté par Pékin devant l'Organisation mondiale du commerce en 2018, porte sur une première tranche de droits de douane imposés par les Etats-Unis sur quelque 250 milliards de dollars de biens chinois.
Réagissant au verdict de l'Organe de règlement des différends de l'OMC, l'administration Trump a jugé l'organisation "totalement inadéquate" pour mettre fin aux pratiques commerciales de la Chine jugées déloyales. Elles avaient amené Washington à imposer des taxes douanières additionnelles contre Pékin.
"Bien que le groupe spécial (d'experts de l'OMC) n'ait pas contesté les nombreux éléments de preuve présentés par les Etats-Unis concernant le vol de propriété intellectuelle par la Chine, sa décision montre que l'OMC n'offre aucun recours pour une telle faute", a déploré le représentant américain au Commerce Robert Lighthizer dans un communiqué.
Pékin a salué un jugement de l'OMC "juste et objectif".
"La Chine espère que les Etats-Unis respecteront pleinement la décision du groupe spécial de l'OMC et le système commercial multilatéral fondé sur des règles", a réagi dans un communiqué un porte-parole du ministère chinois du Commerce.

  
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Dubaisan Dubaisan
16/09/2020 08:27:57
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L'OMC declare illegales les taxes douanieres punitives de l'Administration Trump envers la Chine.

Ces taxes douanières punitives ont marqué le début d'une guerre commerciale entre les deux géants économiques et constitué l'une des marques de fabrique de la présidence Trump, qui a accusé la Chine de pratiques commerciales malhonnêtes, de vol de propriété intellectuelle, et de vouloir utiliser la technologie pour étendre son emprise sur certaines régions du monde ou pour renforcer la répression en Chine notamment contre les musulmans ouïghours.
Washington et Pékin ont ensuite conclu un accord commercial, en grande partie au point mort.
- "Solution mutuellement satisfaisante" -
Dans sa décision rendue mardi 15 Septembre dans cette affaire, l'Organe de règlement des différends de l'OMC a conclu que "les mesures en cause sont incompatibles" avec divers articles du GATT (ancêtre de l'OMC), et "recommande que les Etats-Unis rendent leurs mesures conformes à leurs obligations".
Le rapport de 72 pages souligne notamment que "les Etats-Unis n'ont pas fourni d'éléments de preuve ou d'explications suffisants pour étayer leur affirmation selon laquelle les mesures étaient nécessaires pour protéger les +normes du bien et du mal+ qu'ils invoquaient et qui étaient considérées comme relevant de la moralité publique aux Etats-Unis".
Les deux parties peuvent faire appel de la décision de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) mais l'organe d'appel de l'institution basé à Genève n'est plus opérationnel depuis le 11 décembre, faute de magistrats en nombre suffisant.
Washington, s'estimant "inéquitablement" traité par le gendarme du commerce mondial et qui a menacé de quitter l'organisation dont il réclame la refonte, paralyse en effet depuis décembre le tribunal d'appel en bloquant la nomination de juges.
Dans l'attente, la Chine et plusieurs autres pays, parmi lesquels ceux de l'Union européenne, ont mis en place une cour d'appel temporaire pour régler leurs litiges commerciaux, mais les Etats-Unis refusent d'y participer, estimant qu'il faut remettre l'organe d'appel en état de marche.
Dans son rapport, le panel d'experts de l'OMC s'est dit "tout à fait conscient du contexte plus large dans lequel le système de l'OMC fonctionne actuellement, contexte qui reflète une série de tensions commerciales mondiales sans précédent".
Et il encourage les Etats-Unis et la Chine "à poursuivre leurs efforts en vue d'arriver à une solution mutuellement satisfaisante".
Le groupe d'experts note également qu'il ne s'est pas prononcé sur les contre-mesures prises par Pékin en réponse aux taxes douanières punitives américaines, car "les pouvoirs publics des Etats-Unis n'ont pas engagé d'action" auprès de l'OMC à ce sujet.

Agefi-Dow Jones The financial newswire

  
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Dubaisan Dubaisan
02/08/2020 17:42:18
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Hong Kong:

Selon un sondage réalisé le 13 juillet par la Chambre de commerce américaine sur la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, environ 51% des 183 entreprises ayant répondu déclarent que cela n'affecterait pas leurs opérations, tandis que 48% pensent qu'elles seront négativement impactées.

42% des entreprises sondées se disent pessimistes quant aux perspectives commerciales à Hong Kong.

64,5% d’entre elles indiquent que leurs entreprises n’ont pas l'intention de quitter Hong Kong, en raison des opportunités liées au développement de la Greater Bay Area.

35,5% des entreprises ont cependant déclaré qu'elles pourraient envisager de déplacer leurs activités hors de Hong Kong.

Les entreprises ayant répondu au sondage représentent 15% des membres de la chambre, et la moitié ont leur siège social aux États-Unis.

  
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Dubaisan Dubaisan
02/08/2020 17:39:21
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La CGT locale approuve… C'est toute la différence avec la nôtre.

Il faut comprendre que ces spécialistes qui vont travailler sur ce sujet acceptent d'emblée, cette "contrainte" pour les français, qui pour eux comme pour leur famille est un challenge sans prix.

Pour eux, il s'agit avant tout de défendre un fleuron technologique chinois et de rendre la Chine totalement indépendante dans ce domaine. Ils le feront comme leur leurs aînés l'ont fait pour la "bombe atomique chinoise", les trains, les avions, l'espace, les super-ordinateurs etc....Je sais, pour avoir connu certains de ces aînés, qu'ils donneront tout ce qu'ils ont dans les tripes pour y arriver, ils soulèveront des montagnes s'il le faut , mais ils y arriveront.

Bien sûr, ils seront aussi fortement récompensés pour leur implication, l'Etat chinois est très généreux pour ça.

  
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Invectus Invectus
02/08/2020 17:12:56
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@Dubaisan: "les employés « travaillent 18 à 19 heures par jour »"

El la CGT Chinoise laisse faire?

  
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Dubaisan Dubaisan
02/08/2020 17:10:40
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Huawei:

D’après les informations recueillies par le média spécialisé Kejiquan, Huawei a publié la semaine dernière des offres d’emploi visant à recruter des talents spécialisés dans le développement de machines de lithographies, une technologie dont la maîtrise est nécessaire pour la gravure de semiconducteurs avancés.

Suite au durcissement des sanctions américaines, TSMC, le leader mondial taiwanais des fonderies de semi-conducteurs, a confirmé le 16 juillet l’arrêt de ses livraisons à Huawei, obligeant le groupe de Shenzhen à trouver des alternatives en Chine. Néanmoins, les entreprises chinoises éprouvent des difficultés à s’approvisionner en machines de lithographie, celles-ci contenant pour la plupart une forte dose de propriété intellectuelle américaine.

Selon cette source, Huawei aurait donc choisi d’internaliser la production de telles machines en mettant en place un département dédié où les employés « travaillent 18 à 19 heures par jour », avec pour objectif de pouvoir produire des machines capables de graver en 5nm en moins de deux ans. Un tel niveau de précision est le plus avancé actuellement : cette technologie n’est pour l’heure maitrisée que par TSMC, qui annonce même être en mesure de produire en 3 nm dès 2022.

Face aux sanctions américaines, la Chine cherche à s’affranchir de sa dépendance aux technologies étrangères en soutenant massivement la montée en gamme de son industrie des semi-conducteurs. Cette semaine, un parc industriel dédié au secteur a par exemple été inauguré à Changsha (Hunan), avec un investissement initial de 16 Mds CNY (2 Mds EUR).

Selon SEMI, le marché mondial des équipements de gravure de semi-conducteurs devrait atteindre 63 Mds USD (+6%) en 2020 (55 Mds EUR), voire 70 Mds USD (60 Mds EUR) en 2021.



  
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Dubaisan Dubaisan
16/05/2020 09:36:47
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Le fabricant shanghaien de puces électroniques, Semiconductor Manufacturing International Corp, a réussi à produire en série un processeur pour smartphone pour Huawei Technologies Co, marquant ainsi une percée dans la volonté du continent de stimuler son industrie de fabrication de puces.

La puce de Huawei, la Kirin 710A, a été produite selon le procédé de fabrication avancé de 14 nanomètres par SMIC, marquant la première fois qu'une entreprise chinoise de semi-conducteurs commercialise cette technologie pour produire en masse des processeurs pour smartphones. Ce procédé permet de produire des puces plus efficaces.

Cette initiative confirme également que Huawei transfère une partie de la production de ses puces conçues par ses soins vers SMIC, au détriment de Taiwan Semiconductor Manufacturing Co, en raison des inquiétudes suscitées par le renforcement des restrictions imposées par le gouvernement américain.

Xiang Ligang, directeur général de l'Information Consumption Alliance, une association de l'industrie des télécommunications, a déclaré que désormais, conception, fabrication, tests et conditionnement de la puce Kirin 710A sont tous effectués par des entreprises chinoises, ce qui constitue une percée pour l'industrie.

SMIC a déclaré précédemment qu'elle augmenterait sa capacité de production dans la fabrication de 14 nm pour atteindre 15 000 plaquettes par mois d'ici la fin de 2020.

Selon Hua Chuang Securities, la société a indiqué dans son rapport financier du premier trimestre, mercredi, que son chiffre d'affaires pour les trois mois s'élevait à 905 millions de dollars, soit une hausse de 35 % par rapport à l'année précédente et un record.

Huawei renforce également ses propres capacités de recherche et développement en matière de puces. HiSilicon, la branche semi-conducteurs de Huawei, est devenue la première entreprise chinoise continentale à entrer dans le Top 10 mondial des puces, prenant la 10ème place au premier trimestre 2020, selon la société d'études de marché IC Insights.

Ces progrès ont été réalisés alors que Washington durcit les contrôles à l'exportation des technologies des semi-conducteurs vers la Chine. Selon une nouvelle règle publiée par le ministère américain du commerce fin avril, les entreprises américaines devront obtenir des licences pour vendre certains articles, dont les semi-conducteurs, à des entreprises chinoises dont Washington pense qu'elles ont des liens avec l'armée, même si les produits sont destinés à un usage civil. Cette règle entrera en vigueur le 29 juin.

Les fabricants américains d'équipements pour semi-conducteurs Lam Research and Applied Materials ont envoyé des lettres à leurs clients chinois, leur demandant de ne pas utiliser leurs produits pour fabriquer des puces destinées à l'armée ou à des initiatives militaro-civiles, ont rapporté les médias chinois mardi soir.

Lam Research a déclaré dans une récente déposition : "Nos ventes internationales pourraient être affectées de manière significative et négative par les exigences de licence d'exportation et d'autres changements réglementaires. La Chine a représenté 29 % de notre chiffre d'affaires global pour les neuf mois qui se sont terminés le 29 mars".

"Il n'y a aucune garantie que nous recevrons les licences que nous pourrions demander en temps voulu ou pas du tout, ce qui pourrait limiter notre capacité à opérer et avoir un impact négatif sur nos revenus en Chine", a ajouté Lam Research.


  
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