OK
Accueil > Communauté > Forum Général

Agribashing et conséquences ... - Page 3



gars d1 gars d1
27/02/2024 15:46:37
1

On étouffe bien la colère agricole en jouant de la cornemuse médiatique désaccordée au possible

Outre la panthéonisation qui est tombée à pic pour faire diversion avant le salon de l'agriculture, et après l'échec cuisant de la tenue d'un grand débat, la stratégie est à la reprise en main du crachoir médiatique et au pourrissement de la crise comme précédemment usité…

On occupe surtout le terrain médiatique pour éviter que la fronde des agriculteurs qui demandent des comptes, des mesures et un prix juste pour tout ce qui est produit se retrouve en tête de gondole.

Plusieurs moyens utilisés par les chefs de la reculade en marche :

• Salir le mouvement en amalgament à chaque prise de parole la fronde des agriculteurs au salon à une démonstration de force orchestrée par le rassemblement national, pour aussi miner le terrain du RN aux "européennes"

• Annoncer l'hypothèse d'un envoi de troupes en Ukraîne : Même si on ne peut rien faire sans les autres membres de l'Europe et de l'Otan, ça va faire couler beaucoup d'encre et laisser place à beaucoup de contradictions politiques exprimées partout.

De quoi largement étouffer les revendications agricoles, le relais médiatique des opérations de manifestations des agriculteurs et l'expression d'opinions sur la crise agricole. La Manif à Bruxelles n'a fait que l'objet de courtes brèves aux journaux télévisés de TF1 et France 2.


Pitoyable et lamentable…

  
Répondre
gars d1 gars d1
27/02/2024 09:22:05
0

La mobilisation continue en Espagne, après la manifestation géante dans les rues de Madrid.


Frontière bloquée par les agriculteurs espagnols : l'autoroute A9 fermée ce mardi à partir de Leucate

Lundi 26 février 2024 à 16:10

Conséquence de l'opération de blocage prévue ce mardi par les agriculteurs espagnols, la circulation vers l'Espagne sera totalement coupée sur l'autoroute A9 à partir de Leucate (Aude).

La circulation s'annonce de nouveau chaotique ces prochains jours entre la France et l'Espagne. Les agriculteurs de Catalogne prévoient de bloquer la frontière entre la France et l'Espagne ces mardi 27 et mercredi 28 février. Plusieurs points de passage seront ciblés, et notamment l'autoroute AP-7 à la Jonquère, à partir de 8h.

"L’heure de fin du mouvement n’est pas connue à ce stade mais ce dernier pourrait durer 48 heures. La circulation des véhicules légers et des poids-lourds sera impossible à la frontière franco-espagnole sur l'AP7-A9 dans les deux sens", annonce la préfecture de l'Aude dans un communiqué.

Les autorités ordonnent donc les mesures suivantes :
• Pour les voitures circulant vers le sud sur l'A9 : sortie obligatoire à Leucate dans l'Aude. les automobilistes devront ensuite emprunter le réseau secondaire.
• Pour les poids-lourds circulant vers l'Espagne : interdiction d'emprunter le réseau secondaire (RD115, RD900, RD914, RD66 – ex RN 116, sauf desserte locale). Ils seront stockés sur l'autoroute entre Le Boulou et Leucate pour ne pas paralyser la circulation, en attendant la levée du blocage.

"D’importantes perturbations de circulation sont à prévoir sur le réseau secondaire. Il est recommandé de reporter vos déplacements dans le secteur et de vous tenir informés de l’évolution de la situation sur les comptes et réseaux officiels", recommandent les autorités. Surtout que d'autres passages-frontière seront bloqués par les agriculteurs espagnols, notamment en Cerdagne et Vallespir (col d'Ares).

  
Répondre
gars d1 gars d1
27/02/2024 09:18:43
1

La lutte continue en Pologne, un convoi de tracteurs bloque l'un des points autoroutiers frontaliers parmi les plus importants pour les échanges routiers avec l'Allemagne.


Des agriculteurs polonais bloquent un passage frontalier avec l'Allemagne

AFP • 26/02/2024 à 16:12


Des agriculteurs polonais ont bloqué lundi un point de passage frontalier avec l'Allemagne pour protester contre les réglementations vertes européennes et l'importation des céréales ukrainiennes vers l'UE, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Des tracteurs ont été installés à partir de dimanche en travers de l'autoroute A2, bloquant ce point de passage important, situé au sud de la petite ville polonaise de Slubice, séparée par le fleuve Oder de la ville allemande de Francfort-sur-l'Oder.

"Nous, agriculteurs polonais, sommes ici car nous n'acceptons plus les régulations vertes de l'Union européenne" et "l'importation incontrôlée de céréales venues d'autres pays de l'UE", a déclaré à l'AFP Christopher Janicki, un des manifestants.

Le blocage, qui devait initialement durer 25 jours, devrait toutefois prendre fin à la mi-journée, les agriculteurs ayant changé d'avis après des discussions avec la population locale, selon les organisateurs.
Des protestations d'agriculteurs se déroulent depuis plusieurs semaines en Pologne, les fermiers bloquant des routes à travers le pays et les postes frontaliers avec l'Ukraine.

La Pologne compte parmi les plus grands soutiens de l'Ukraine depuis le déclenchement de l'offensive russe en février 2022.

Mais leurs relations ont été empoisonnées ces derniers mois par des contentieux commerciaux, notamment par l'ouverture, par Bruxelles, des frontières européennes aux produits agricoles ukrainiens qui, selon les agriculteurs polonais, ne respectent pas les normes de l'UE.

"Les agriculteurs polonais ont leurs entrepôts pleins et ne peuvent pas écouler leur marchandise", a déploré M. Janicki. "Si on ne peut pas vendre de céréales, on ne peut pas gagner d'argent et poursuivre notre production", a-t-il ajouté.

Des cas isolés de denrées agricoles ukrainiennes déversées sur les routes ou sur les voies ferrées ont aussi été enregistrés près de la frontière polono-ukrainienne.

Vendredi, le gouvernement polonais a indiqué à l'AFP que Varsovie et Kiev étaient "loin d'un accord" sur l'importation des produits agricoles ukrainiens.
Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a de son côté déclaré que l'Ukraine se réservait "le droit d'appliquer des mesures de rétorsion".

  
Répondre
gars d1 gars d1
26/02/2024 19:21:09
2

Ce qui ressort du jour à Bruxelles… C'est bien maigre !


Les ministres européens soutiennent les propositions de simplification des charges administratives des agriculteurs mais réclament plus

Les ministres européens de l'Agriculture ont soutenu lundi à Bruxelles les propositions de la Commission pour réduire les charges administratives des agriculteurs, mais ont aussi demandé d'aller plus loin dans la révision du cadre réglementaire.

En vue de cette réunion, la Commission a formulé la semaine dernière une série de mesures à court terme pour réduire la charge administrative.

Ainsi, les obligations de maintien des prairies permanentes devraient être assouplies cette année pour les éleveurs en reconversion, afin qu'ils ne perdent pas de revenus. De même, une tolérance serait accordée aux agriculteurs ne respectant pas les exigences de la PAC en raison d'épisodes climatiques extrêmes. Les exigences de déclaration seraient allégées et un recours à l'imagerie satellitaire contribuerait à réduire "de jusqu'à 50%" les visites de contrôle.

Le Conseil (États membres) "a convenu que cela allait dans la bonne direction : ce sera le tout premier pas concret pour répondre rapidement à certaines préoccupations des agriculteurs au niveau européen", a commenté le ministre belge David Clarinval, qui présidait la réunion. "Mais ce n'est pas assez", a-t-il ajouté.


  
Répondre
gars d1 gars d1
26/02/2024 19:18:52
1

17 H 00 à Bruxelles
La police a évacué les derniers agriculteurs, qui promettent de revenir la semaine prochaine


La police a évacué lundi après-midi les derniers agriculteurs qui s'étaient regroupés autour d'un feu dans la rue de la Loi à Bruxelles pour que les pompiers puissent éteindre l'incendie. Plus tôt dans la journée, les manifestants avaient mis le feu à une montagne de plastique et de pneus près de la place Schuman, ce qui avait provoqué d'importantes étendues de fumée noire dans le quartier européen.

Les agriculteurs ont abandonné après quelques pressions et ont promis de revenir la semaine prochaine. Les déchets des agriculteurs en colère (paille, pneus de tracteur, boîtes de conserve vides...) sont le témoin silencieux d'une protestation bruyante.

  
Répondre
gars d1 gars d1
26/02/2024 19:15:50
1


On en parle bien trop peu, mais c'est important… Et le "modèle" s'est exporté en France au détriment de l'agriculture familiale depuis plusieurs années. Il empoche de grandes quantités de subventions de l'agriculture au détriment des petites exploitations…

Crise agricole: les sociétés de gestion dans le collimateur

Les sociétés de gestion sont dans le collimateur de toutes les parties. Le but: les virer des accès aux primes PAC. Pour cela, il faut redéfinir le statut de "l’agriculteur actif" et ce sujet concerne aussi les agriculteurs pensionnés.

Les sociétés de gestion agricole peuvent se faire du souci quant à la viabilité de leur modèle économique. Tant du côté des ministres que du côté des syndicats agricoles, tous semblent vouloir les voir dégager des campagnes. Ou, en tout cas, ne plus leur permettre d’accéder aux primes de la PAC. Ces sociétés d’exploitation travaillent la terre pour le compte de propriétaires et, sous le couvert d’un agriculteur actif, ils empochent les primes européennes en réalisant de plantureux bénéfices.


Publié le 21-02-2024

https:// www.lavenir.net/actu/societe/2024/02/21/crise-agricole-les-societes-de-gestion-dans-le-collimateur-JEURJ4XYZ5DDBIBAPQMEAR26JM/

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

Un article en complément du sujet pour expliquer ce que c'est…

Ces sociétés qui gèrent des exploitations pour autrui
Ils ne possèdent ni foncier, ni machines agricoles, mais ils gèrent des exploitations agricoles, souvent de grandes cultures, et sont rémunérés en partie sur la marge dégagée. Ce sont les gestionnaires d'exploitations agricoles, un métier en développement qui consiste, pour quelques sociétés, à gérer des terres pour le compte de propriétaires de foncier, en faisant appel à des entreprises de travaux agricoles.

Publié le 5 janvier 2017


Confier sa ferme à un tiers qui en assure la gestion est une démarche qui se développe dans les régions d'élevage.

Comme le révélait le magazine Réussir Grandes Cultures en mai 2016, d'après les recherches menées par la chercheuse de Toulouse Geneviève Nguyen, 12 % des exploitations françaises de grandes cultures seraient gérées par un tiers, de A à Z. Si leurs propriétaires conservent le statut d'agriculteur, au quotidien ces fermes sont gérées par des entreprises de travaux agricoles ou par des sociétés de gestion d'exploitations agricoles. Ces dernières sont plus rares, et en plein développement depuis une quinzaine d'années en France.Elles ont pour nom Ag'Conseil02, Terréa ou Agriland et proposent de faire l'intermédiaire entre les propriétaires de foncier agricole qui voudraient déléguer, et les entrepreneurs de travaux agricoles. Ces sociétés se rémunèrent généralement par un forfait à l'hectare (entre 40 et 60 euros/ha en fonction du temps consacré) et un pourcentage de la marge agricole (de 1 à 15 % selon les entreprises). « Il y a autant de contrats que de clients », explique Damien de Riberolles, responsable d'Agriland en France.

« 50 % d'agriculteurs,50 % d'héritiers »
La typologie de leur clientèle est relativement large. Ce sont des agriculteurs en place, des retraités, des personnes qui viennent d'hériter ou des investisseurs qui veulent diversifier leur patrimoine, expliquent-ils. « En France, 50 % de nos clients sont des exploitants qui ont déjà mis des bottes mais se sont spécialisés, rapporte Damien de Riberolles. Certains se sont lancés dans le commerce de pommes de terre, d'autres ont de multiples casquettes au syndicat ou à la chambre d'agriculture, d'autres ont des projets hors agricoles. Et 50 % de nos clients ont hérité et veulent garder leurs terres libres de bail ». Selon Damien de Riberolles, de plus en plus de retraités veulent garder leurs terres libres de fermier. « Avant, quand le fils ne voulait pas reprendre, les agriculteurs vendaient, explique-t-il. Depuis un an ou deux, ils veulent garder le lien. Même pour une rémunération de 50 ou 60 euros de l'hectare, ils le gardent. C'est une certitude d'emploi, une possibilité de se retourner ». Plus généralement, la terre apparaît dans ces investissements comme une activité suffisamment lucrative pour être déléguée, mais pas assez pour s'y consacrer soi-même. « On se pose beaucoup de questions sur le capital investi en agriculture, explique Alexandre Lemaire, dirigeant de Terrea, en Seine-et-Marne. Le rapport est de 3 % en céréales ; les gens ne souhaitent plus investir de temps, ils estiment que ça leur rapportera plus de développer une autre activité ».

« C'est amené à se développer »
Ces sociétés ne possèdent ni foncier, ni machine agricole. Elles se positionnent comme des compléments aux entreprises de travaux agricoles, qui effectuent les travaux. « Pour être un vrai conseiller, il ne faut pas être juge et partie, explique Alexandre Lemaire. Si le labour n'est pas bien réalisé par les entreprises de travaux agricoles, mon rôle à moi, c'est d'alerter. Nous défendons les intérêts du propriétaire exploitant ». Alexandre Lemaire exerce ce métier depuis une quinzaine d'années. Il a monté sa société il y a sept ans, qui gère aujourd'hui 3500 hectares. « On a remarqué que dans les grosses entreprises de travaux agricoles, l'aspect technique et conseil était délaissé et que cela avait un impact économique sur l'exploitation, explique-t-il. Nous avions aussi eu des demandes au préalable, de gens qui préfèreraient ne plus avoir de salariés. »
Agriland a été créé en Belgique en 1985 par trois propriétaires qui se sont rencontrés au service militaire et voulaient garder leurs terres libres de bail de manière transparente, retrace Damien de Riberolles. Ils gèrent aujourd'hui 12 000 hectares en Belgique, un peu moins de 3 000 en France. « Quand je suis arrivé en France, on m'a dit : vous avez un métier d'avenir, rapporte-t-il. Bon, certes, c'est amené à se développer, mais je ne fais pas une croissance à deux chiffres ! »

« La majorité du risque est prise par l'agriculteur »
Investis dans la gestion de l'exploitation et associés aux résultats, on pourrait presque parler d'eux comme des agriculteurs. Mais ils s'en défendent. « Moi je suis un conseiller, un prestataire de services. Il y a toujours un agriculteur, explique Alexandre Lemaire. Je prends une partie du risque économique sur mon service, mais la majorité du risque est prise par l'agriculteur, qui continue à agir comme un agriculteur normal ».
La situation devient encore plus complexe lorsqu'ils gèrent des exploitations dont une partie des terres se trouve en fermage. Certaines sociétés choisissent de ne pas intervenir chez les fermiers, considérant que l'exploitant en fermage prend un risque de résiliation de son bail par le propriétaire. D'autres en revanche considèrent ce schéma comme parfaitement légal.

L'activité se développe dans les régions d'élevage
Si elle s'est développée dans le Bassin parisien, la gestion pour autrui n'est plus l'apanage des grandes cultures. Agriland a ouvert une filiale dans l'Ouest, il y a un an et demi. Sur ces territoires de polyculture-élevage, Agriland intervient dans des exploitations diversifiées, qui veulent se concentrer sur l'élevage, et déléguer complètement les cultures. D'ailleurs dans les plaines, un gestionnaire peut intervenir dans des exploitations qui conservent du matériel et où travaille déjà un chef de culture. « On intervient en conseil, pour conforter le chef de culture qui est en day to day », explique Alexandre Lemaire.
Comment se répartissent les rôles entre le propriétaire et le gestionnaire ? « C'est moi qui commande les intrants et qui vends les céréales, mais la facture d'achat ou de vente est validée par les agriculteurs, explique Damien de Riberolles. Le gestionnaire fait un tour de plaine tous les dix jours. Il envoie un SMS à l'ETA et à l'exploitant. Ils viennent ou non, et je leur fais un reporting ». Les gestionnaires vont jusqu'à orienter les choix futurs de l'exploitation. « Nous agissons comme un gérant de société qui doit prendre des décisions, même structurelles, explique Alexandre Lemaire. Partir en bio, développer les cultures industrielles, se regrouper avec des exploitations voisines. Mais c'est toujours l'agriculteur qui a la décision ».

  
Répondre
gars d1 gars d1
26/02/2024 19:13:13
1

Manifestation agricole à Bruxelles ce ce jour
La police déplore trois blessés au sein de ses rangs et plusieurs incidents à la manifestation des agriculteurs

La zone de police Bruxelles-Capitale/Ixelles (PolBru) compte trois policiers blessés lors de la manifestation des agriculteurs, a-t-elle annoncé lundi.

Elle indique également que les manifestants ont incendié une quantité importante de pneus de voiture et de paille près du barrage rue de la Loi à la hauteur de la rue du Taciturne, et que des pneus et de la paille en feu ont été jetés sur la chaussée d'Etterbeek depuis le pont de la rue de la Loi.

"Usage a également été fait de gaz lorsque certains manifestants ont voulu forcer le dispositif de la police avec des tracteurs. Une enquête a été immédiatement lancée pour identifier les émeutiers, sur la base de l'analyse des images. Un certain nombre d'incidents mineurs se sont également produits, mais sans conséquences", ajoute la police bruxelloise.

Verlinden demande à la police d'identifier les émeutiers

La ministre de l'intérieur, Annelies Verlinden, demande aux agriculteurs qui manifestent à Bruxelles de respecter la police. Elle demande aux officiers d'identifier les émeutiers, surtout s'ils vont à l'encontre des ordres de la police et si des personnes sont blessées.

Des centaines d'agriculteurs sont à nouveau descendus dans la capitale lundi. Ils font campagne depuis des semaines pour obtenir de meilleurs prix pour leurs produits et moins de réglementations. Plusieurs dizaines d'agriculteurs ont cherché la confrontation avec la police en utilisant leurs tracteurs. Ils ont également lancé des poteaux et des bouteilles et mis le feu à des pneus.

"Si les agriculteurs sont autorisés à se rassembler à nouveau à Bruxelles aujourd'hui pour faire entendre leur voix et réclamer du respect et de l'attention pour leur travail et leur avenir, ils devraient également faire preuve du même respect à l'égard des nombreux policiers qui mènent la manifestation dans la bonne direction", a répondu le ministre Verlinden à X.

"Notre police est avant tout engagée dans le maintien et le rétablissement de l'ordre public. Mais je demande aussi aux forces de police d'identifier les émeutiers, surtout lorsque les ordres de nos policiers ne sont pas respectés et que des personnes sont blessées. Le droit de manifester nous est cher, il doit donc être traité avec respect", a déclaré le ministre.

  
Répondre
waine70 waine70
26/02/2024 18:59:08
1

Non!


le tracteur. Ca passe partout ...

  
Répondre
voxpop voxpop
26/02/2024 17:33:29
2

Et pour aller à la gare, la meilleure solution semble être l'avion... Quel foutoir !

  
Répondre
gars d1 gars d1
26/02/2024 14:24:06
2

Depuis ce début d'après midi, des tracteurs bloquent des routes d'accès à Brussels Airport

Des agriculteurs bloquent l'un des ronds-points de l'A201, ce qui provoque des embouteillages autour et vers l'aéroport de Zaventem, a fait savoir Brussels Airport sur X. "Nous conseillons à nos passagers de voyager en train depuis et vers l'aéroport", indique l'aéroport.


Brussels Airport conseille aux voyageurs de se rendre à l'aéroport en train


  
Répondre
gars d1 gars d1
26/02/2024 13:50:07
2

Le convoi de tracteurs espagnols vienne d'arriver dans Bruxelles

https://auvio.rtbf.be/media/videos-d-info-espagne-les-agriculteurs-arrivent-a-madrid-reuters-26-02-24-3162149

Message complété le 26/02/2024 14:10:41 par son auteur.

14h03: Des agriculteurs espagnols se joignent à la manifestation des agriculteurs à Bruxelles

Une cinquantaine de représentants de l'organisation agricole espagnole Asaja ont rejoint les rangs de la manifestation des agriculteurs qui se déroule lundi à Bruxelles. Au même titre que les fédérations agricoles à l'initiative de la mobilisation, comme la Fugea, les agriculteurs espagnols s'opposent au projet d'accord de libre-échange dit Mercosur, entre l'Union européenne et certains pays d'Amérique du Sud.

"Pourquoi les agriculteurs de pays concernés par ces accords de libre-échange sont-ils autorisés à utiliser pour leurs produits des pesticides interdits depuis longtemps dans l'Union européenne?", interroge ainsi l'Asaja. Ses membres ont ajouté qu'ils défilaient en outre dans les rues de la capitale pour protester contre "la charge administrative et bureaucratique européenne".

  
Répondre
gars d1 gars d1
26/02/2024 12:48:51
1


"Il faut mieux rémunérer les agriculteurs pour leurs efforts climatiques et céréaliers", déclare David Clarinval

Les ministres européens de l'Agriculture se réunissent ce lundi pour entendre les propositions de la Commission européenne en lien avec la simplification administrative. Un deuxième paquet de propositions est attendu en mars sur la formation des prix.

"Si des mesures à court terme s'imposent, il conviendra aussi à moyen terme de mieux rémunérer les agriculteurs pour les efforts qui leur sont demandés "hors PAC" (Politique agricole commune), à savoir les efforts fournis au niveau climatique ainsi que pour tenir tête à l'utilisation, par la Russie, des céréales comme arme de guerre contre les Européens et les Ukrainiens", a affirmé le Ministre fédéral des PME et indépendants.

La présidence belge a reçu des États membres 500 suggestions, essentiellement liées à la simplification.

Quant à ce qui est compris dans la Politique agricole commune, "la Commission propose de rouvrir les discussions à mi-mandat, c'est une bonne chose", a-t-il souligné. "On peut toujours aller plus vite, mais ici c'est déjà plus vite que d'habitude", conclut-il, interrogé sur la pression des agriculteurs qui occupent le quartier européen avec leurs tracteurs.

  
Répondre
gars d1 gars d1
26/02/2024 12:44:03
1

Les agriculteurs belges ne rigolent pas …

Les barrages des forces de l'ordre sautent visiblement un à un : le siège du quartier européen est en marche……

https://twitter.com/i/status/1762065850129932789


https://twitter.com/i/status/1762069354814799969

  
Répondre
gars d1 gars d1
26/02/2024 12:33:38
1


Une délégation d'agriculteurs sera reçue par le Conseil et la Commission à 14h30
Une délégation de jeunes agriculteurs sera reçue lundi en milieu d'après-midi par la présidence belge du Conseil de l'UE et par la Commission européenne, à l'issue de la réunion des ministres de l'Agriculture de l'UE, a annoncé la présidence belge.

Près d'un millier de tracteurs affluent ce lundi dans le quartier européen pour renforcer la pression.

Programmée de longue date, cette réunion doit permettre d'avancer sur des mesures de simplification de la Politique agricole commune (PAC), dans l'attente d'un deuxième paquet de propositions en mars sur la rémunération des agriculteurs, avait souligné à son arrivée le ministre belge David Clarinval
.


Dans le quartier européen, ça chauffe : Batailles d'oeufs contre lances à eau.


Les pailleuse en action dans Bruxelles : les "attaques" de paille se multiplient.

https://twitter.com/i/status/1762070398533820631


Déblayage du barrage de la police belge…

https://twitter.com/i/status/1762070398533820631


Le lisier coule dans le rues

https://twitter.com/i/status/1762038509701923136

  
Répondre
gars d1 gars d1
26/02/2024 11:24:49
3

Bruxelles toujours !

La colonne de tracteurs (200) partie de Marcq ce matin est arrivée "rue de la Loi" selon les journalistes.
La FUGEA reconnait que l'ambiance est très tendue...


Un point complet sur les revenus agricoles en Belgique.

( Belgique) Revenus des agriculteurs : à quel point gagnent-ils moins que les autres travailleurs ?

https:// www.rtbf.be/article/revenus-des-agriculteurs-a-quel-point-gagnent-ils-moins-que-les-autres-travailleurs-11333852

  
Répondre
gars d1 gars d1
26/02/2024 10:27:36
2

C'est chaud bouillant à Bruxelles et là, le président ne pourra pas invoquer la responsabilité du RN dans les manifestations au salon de l'agriculture pour défendre la survie du monde agricole et rural.

Bruxelles Direct

Direct – Manifestation des agriculteurs : les tracteurs s'installent dans le quartier européen, gros embarras de circulation dans la capitale

26 Février 2024

"Bruxelles, prépare-toi, les vaches arrivent": des cortèges de tracteurs se font déjà entendre en Wallonie

Les tracteurs sont de retour à Bruxelles à l’occasion de la réunion des ministres européens de l’Agriculture. Les agriculteurs comptent bien maintenir la pression sur l’Union européenne, et en particulier sur ses ministres de l’agriculture, réunis en sommet ce lundi. Les différentes fédérations agricoles estiment que la Commission européenne n’a pas pris assez de décisions concrètes les concernant, malgré leurs actions de protestation au début du mois.

Ce matin, plusieurs convois ont pris la route vers Bruxelles, entrainant déjà des perturbations vers les axes principaux reliant la capitale. De nombreux embarras de circulation sont également à signaler dans le centre de Bruxelles.

Environ 300 tracteurs déjà présents dans le quartier européen en marge de la manifestation

Quelque 300 tracteurs, selon les chiffres de la police bruxelloise, étaient déjà présents vers 08h30 dans le quartier européen. Alors que la colère ne désemplit pas chez les agriculteurs, plusieurs fédérations agricoles sont de retour dans la capitale lundi matin pour manifester en marge d'un Conseil européen des ministres de l'Agriculture prévu dès 10h00. Elles entendent exprimer leur mécontentement face aux récentes décisions de la Commission européenne - jugées insuffisantes - prises en réaction aux actions de protestation menées début février.

Dès 08h30, une odeur de fumée embaumait déjà la rue de la Loi, bloquée à la circulation par le cortège de tracteurs.

La Stib, de son côté, recommande à ses usagers de préférer le métro. Les lignes de bus et de tram qui passent par le quartier européen seront perturbées.


Plus de 300 tracteurs déjà présents dans le quartier européen
Quelque 300 tracteurs, selon les chiffres de la police bruxelloise, étaient déjà présents vers 08h30 dans le quartier européen.
"Mais des centaines d'autres devraient probablement débarquer dans la matinée", a informé la zone de police de Bruxelles-Capitale/Ixelles.
Le Conseil européen des ministres de l'Agriculture doit démarrer à 10h00.
Au croisement de la rue de la Loi et de la rue de Trèves, les pneus brulés déversés par les tracteurs ont fait fondre l'asphalte.
Des agriculteurs ont aussi largué un mélange de fumier et de pneus devant la barricade policière aux abords du rond-point Schuman, le tout en musique avec la chanson "Je ne suis pas un héros" de Daniel Balavoine).

On a aperçu également une banderole originale : "Il faut traire la vache, pas l'agriculteur".

9h22 : la police a recours aux canons à eau
La police a utilisé des canons à eau à Bruxelles lundi matin pour éteindre un incendie dans la rue de la Loi. Des agriculteurs protestataires y ont mis le feu à des bottes de paille et à des pneus de tracteurs. La police anti-émeute est sur place et a fermé l'accès à la place Schuman. En raison de la manifestation des agriculteurs, aucun train ne s'arrête à la gare de Schuman pour le moment.


Les écologistes quant à eux rappellent leur souhait d'arrêter les négociations de l'accord avec les pays du Mercosur
"La proposition actuelle d'accord de libre échange entre l'Europe et les pays du Mercosur est inacceptable", selon Groen. Les Verts flamands défendront cette position au sein du gouvernement fédéral.

Ecolo réclame lui aussi l'arrêt des négociations. D'ailleurs, le gouvernement wallon (PS-MR-Ecolo) a affirmé fin janvier qu'il s'opposerait à l'accord en l'état.

Cet accord en actuellement en cours de discussion entre l'UE et quatre pays d'Amérique du Sud (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay). Les manifestants exhortent les instances européennes à ne pas approuver le texte actuel.

Cet accord est dénoncé pour sa concurrence déloyale émise envers les agriculteurs européens et son manque de considération pour les normes écologiques.

9h35 : des agriculteurs bloquent le Ring intérieur de Bruxelles à Ruisbroek

Des agriculteurs ont complètement bloqué la circulation sur le Ring intérieur de Bruxelles près de Ruisbroek vers 09h00 lundi matin. Entre-temps, le trafic en direction de Bruxelles est bloqué à partir de Hal, indique le centre flamand de la mobilité (Vlaams Verkeerscentrum).

Il y a également des perturbations depuis environ 09h00 sur la E40 entre Tirlemont et Heverlee, où une colonne de tracteurs se dirige vers Bruxelles. Les automobilistes doivent s'attendre à des temps de parcours allongés.

Les agriculteurs se font entendre depuis plusieurs semaines contre des règles européennes qu'ils estiment trop strictes en matière d'environnement et la baisse de leurs revenus.

Les convois bloquent le centre de Bruxelles. La tension monte à la rue de la Loi.
Des agriculteurs bloquent le Ring intérieur de Bruxelles à Ruisbroek
La circulation est totalement bloquée sur le Ring intérieur de Bruxelles près de Ruisbroek depuis 09h00.
Le trafic en direction de Bruxelles est bloqué à partir de Hal, indique le centre flamand de la mobilité (Vlaams Verkeerscentrum).
Il y a également des perturbations depuis environ 09h00 sur la E40 entre Tirlemont et Heverlee.
Les temps de parcours sont donc particulièrement allongés.

Certains agriculteurs présents viennent d'Italie
En effet, on a pu apercevoir les drapeaux jaunes de la principale confédération syndicale agricole italienne, Coldiretti.
Ils seraient une petite centaine selon les premières prévisions. Sinon, la Fédération wallonne de l'agriculture (FWA), la Fédération des jeunes agriculteurs (FJA), la Coordination européenne Via Campesina (ECVC), le Mouvement d'action paysanne (MAP) et le Boerenforum ont également annoncé leur présence ce lundi.


9h45 : "Ça chauffe plus que prévu", selon la police
Des policiers présents sur place, qui bloquent l'accès au rond-point Schuman, ont déclaré à nos confrères de RTL Info que la situation "chauffe plus que prévu". Des renforts sont appelés sur place, selon Belga. En attendant, des agents de police sont également bombardés de fumier, ce qui les oblige à reculer davantage. Les tracteurs et agriculteurs sont bloqués sur la rue de la Loi, mais ils tentent d'accéder au rond-point Schuman pour s'approcher des institutions européennes.

Des agriculteurs ont réussi à forcer un barrage de police à Bruxelles lundi matin, situé au croisement de l'avenue d'Auderghem et de la rue Belliard, à l'aide de leurs tracteurs, a constaté sur place un journaliste de l'agence Belga.

Plus tôt, un premier barrage de police à l'intersection avait simplement été contourné. En effet, le barrage ne tenait pas compte de la piste cyclable et du chemin piétonnier, ce qui a permis aux tracteurs de se diriger vers la place Schuman.

Le véhicule de police, en guise de barrage, a également été encerclé par plusieurs tracteurs, ce qui n'a laissé d'autre choix au policier qui conduisait le véhicule que celui de battre en retraite.

  
Répondre
waine70 waine70
26/02/2024 10:20:31
1

Merci Vox,



Et justement, j'essaie de me défaire de mon Bill.... Si j'y arrive...

  
Répondre
Anjou49 Anjou49
26/02/2024 09:49:09
0

@chabl

CQFD la preuve par la démonstration.


  
Répondre
chabl chabl
26/02/2024 09:36:57
1

La céréalière Céline Imart a été approchée par plusieurs partis pour les élections européennes. Elle a décidé de s'engager avec les Républicains, où elle figure en 2e position sur la liste des Européennes.

Elle était ce matin l'invitée sur BFM-TV et elle semble avoir pas mal d'idées intéressantes. Elle a en tout cas trouvé plutôt ridicule l'idée des prix planchers lancée par Emmanuel Macron alors qu'il faudrait définir ses prix planchers selon certains par département !!!

Elle va sans doute faire plus pour les LR que leur tête de liste toujours peu médiatique !!! Et elle a bien stigmatisé les députés européens de "Renew" qui ont voté toutes les décisions aujourd'hui dénoncées d'entrée de produits à bas prix et mal contrôlés par rapport à nos normes. Seuls les LR s'y sont opposés, et c'est la raison qui l'a poussée à aller chez eux.

Elle va quand même avoir du travail pour convaincre ..... !!!

  
Répondre
voxpop voxpop
26/02/2024 09:35:48
1

Ok Bill. Je suis heureux pour toi !

  
Répondre

Forum de discussion Général

202402271546 714718
logiciel chart 365 Suivez les marchés avec des outils de pros !

Chart365 par ABC Bourse, est une application pour suivre les marchés et vos valeurs favorites dans un environnement pensé pour vous.
Ma liste