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MARCHÉS - Page 10



Ribo Ribo
22/12/2021 08:34:59
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L'intro de la matinale d'Anthony B O N D A I N Rédac' Chef chez ZonZon :

[..] Les marchés actions ont assez vigoureusement rebondi hier, après avoir joué à se faire peur en début de semaine. Aux Etats-Unis, les indices ont mis fin à trois jours de glissade sur des gains copieux qui n'ont laissé quasiment aucun secteur sur le carreau. Profitant de leur effet de levier naturel sur les mouvements du marché, ce sont les valeurs technologiques qui s'en sont le mieux sorties, grâce aux hausses du sextuor magique MAMATA ou TAMAMA ou ce que vous voudrez, j'ai nommé Apple, Microsoft, Amazon, Meta, Tesla et Alphabet. Si Nvidia soutient son rythme boursier effréné, il faudra peut-être parler de septuor et ajouter un N à la liste.

Aucun marché ne peut se targuer de concentrer autant de puissance sur de telles locomotives. Aucun ? Ce n'est pas tout à fait vrai. Le marché français est un peu dans le même cas avec ce qu'AlphaValue a baptisé les "KHOL", c’est-à-dire Kering, Hermès, L'Oréal et LVMH. Je reviens régulièrement sur leur poids dans le CAC40 (environ 24%) et sur l'engouement que ces actions suscitent (souvenez-vous, Hermès est la plus forte hausse de l'indice en 2021). AlphaValue a mis un chiffre sur cette luxo-dépendance : le quatuor a représenté 49% de la progression de la capitalisation boursière du CAC40 entre 2020 et 2021, ce qui est hallucinant mais proche de ce qui se passe sur le Nasdaq 100 par exemple avec les valeurs précitées. Avec des paradoxes à souligner, surtout lorsqu'on a tendance à s'alarmer des valorisations de certains dossiers technologiques américains. Apple, Microsoft et Alphabet se paient entre 25 et 31 fois les résultats attendus l'année prochaine, alors que L'Oréal est à 44 fois et Hermès à 63 fois.

L'exemple que je viens de citer montre qu'il faut toujours se méfier des idées reçues, comme le rappelle mon compère Xavier D E L M A S dans une vidéo Z o n e b o u r s e récente. Nous avons tous des biais. Je me souviens d'une discussion récente avec mon équipe, avec qui j'aime bien adopter le rôle de l'objecteur de conscience, en profitant de mon expérience d'observateur-des-marchés-qui-a-connu-trois-crises-majeures-vous-vous-rendez-compte. J'expliquais donc à ces jeunes freluquets qui sont presque déçus quand une action ne gagne pas 50% en six mois que dans le monde réel, les indices ne gagnent pas 15% par an tous les quatre matins.

Or après vérification, il semblerait bien que les indices soient capables de s'adjuger 15% par an tous les quatre matins. Le S&P500 a par exemple gagné 23% par an en moyenne sur les trois dernières années. Mais sur la séquence 2009/2014, il avait progressé de 17,2% par an, ce qui n'est déjà pas si mal. Quand j'étais moi-même plus jeune, disons sur la période allant de la bulle internet de 2000 à la crise financière de 2008, il est vrai que les indices étaient moins fringants, d'autant qu'ils étaient bordés par trois années de baisse (2000 à 2002) et par le plongeon de 2008 (-38,5%). C'est ce qui a probablement ancré ma conviction qu'avant, la situation était différente. Mais en continuant de compulser les évolutions annuelles des indices, je me suis aussi rappelé que la période qui a précédé la bulle internet n'avait jamais été aussi faste : le S&P500 a connu cinq années consécutives de forte hausse avec une progression annuelle moyenne de 26,3%. Finalement, tout n'était pas si différent avant, les sociétés les plus chères ne sont pas toujours celles auxquelles on pense et l'analyse financière est parfois incapable de saisir les qualités spécifiques d'une action. C'est la raison pour laquelle il faut sans cesse se questionner et éviter les idées reçues.

Les fins d'années sont généralement propices aux marchés actions. Parviendront-ils à dépasser leurs records récents pour terminer 2021 en apothéose ? C'est l'enjeu des séances à venir, du moins si la trêve des confiseurs parvient à estomper les craintes des investisseurs sur le changement de contexte induit par les politiques moins généreuses à venir des banques centrales. A très court terme, c’est-à-dire pour le début de la séance européenne du jour, la hausse va l'emporter avec des indices qui vont profiter de l'effet d'aspiration de la forte hausse américaine.

[...]

  
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Ribo Ribo
22/12/2021 00:41:31
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Mercredi 22/12/21 :

8h45 en France►Prix à la production en novembre

14h30 aux Etats-Unis►Croissance au troisième trimestre

16h00 aux Etats-Unis►Ventes de logements anciens en novembre / Indice de confiance des consommateurs du Conference Board en décembre

16h30 aux Etats-Unis►Evolution hebdomadaire des stocks de pétrole aux Etats-Unis

  
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Ribo Ribo
22/12/2021 00:28:34
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New York, (aw p/a fp) - 21/12/2021 | 23:02 ►Les marchés rebondissent, moins crispés par Omicron

Les marchés se redressaient mardi après plusieurs séances de baisse, la propagation d'Omicron et les réponses des gouvernements à l'approche des fêtes de fin d'année animant des investisseurs moins pessimistes.

Après trois séances de nette baisse, Wall Street a progressé résolument. Le Dow Jones a pris 1,60%, l'indice Nasdaq, à forte pondération technologique, a gagné 2,40%, et l'indice élargi S&P 500, 1,78%.

Dans le même temps en Europe, les indices ont profité des achats à bon compte après deux séances de baisse: Paris et Londres ont regagné 1,38%, Francfort 1,36%, et Milan 1,82%. A Zurich, le SMI a gagné 0,74%.

Sur le marché obligataire, les rendements se tendaient à nouveau, comme la veille, signe d'un retour de l'appétit pour d'autres actifs plus risqués. Le rendement des emprunts d'État américains à 10 ans s'affichait à 1,46% contre 1,42% lundi.

Le variant Omicron "continue de causer des maux de tête aux investisseurs des deux côtés de l'Atlantique", souligne toutefois Timo Emden, analyste indépendant. "Même si des tendances à la reprise peuvent être observées à court terme, la situation reste fragile."

Les investisseurs ont pu être rassurés par l'absence de nouvelles mesures restrictives au Royaume-Uni ou aux États-Unis même si le répit pourrait n'être que de courte durée en raison de la vitesse de propagation du virus.

"Il y a l'espoir qu'Omicron ne soit pas aussi sérieux que le marché ne l'avait anticipé", a expliqué Rob Haworth, en charge de la stratégie d'investissement chez US Bank Wealth Management.

Sur le plan politique, aux États-Unis, le président Joe Biden tente encore de sauver son gigantesque plan de réformes sociales. Il a subi un coup dur après que le sénateur démocrate Joe Manchin a annoncé dimanche qu'il n'approuverait pas ce programme crucial, mais les discussions se poursuivaient mardi.

Le prix du gaz flambe en Europe ◄

Le cours du gaz en Europe a battu un nouveau record mardi au premier jour de l'hiver, dopé par la demande saisonnière et les tensions géopolitiques entre le principal fournisseur, la Russie et ses pays clients. Le cours européen de référence, le TTF néerlandais, est monté vers 15H00 GMT de près de 25% à 184,95 euros le mégawattheure.
En Allemagne, les énergéticiens EON (+1,86% à 12,05 euros) et RWE (+1,85% à 35,30 euros) ainsi que le fabricant d'éoliennes Nordex (+4,07% à 14,07 euros) ont vu leurs cours grimper, les cours de l'électricité pouvant être influencé par ceux du gaz. En France, EDF a aussi pris 3,66% à 10,22 euros.

Nike en forme ◄

les résultats de Nike ont été salués par les investisseurs (+6,15% à 166,63 dollars), qui ont davantage retenu le haut niveau de marge que la faible croissance du chiffre d'affaires (+1%), due principalement à la persistance de perturbations d'approvisionnement.
Le groupe, dont les chiffres ont été tirés par l'Amérique du Nord, a confirmé son objectif de 5% de progression du chiffre d'affaires sur son exercice décalé 2022 (de juin à mai).
Dans le sillage des résultats, la chaîne de vêtements de sport JD Sports a gagné 4,02% à 207,20 pence à Londres.

Les valeurs aériennes soulagées ◄

"Les gains des compagnies aériennes et croisiéristes montrent un certain optimisme sur le fait qu'une autre interdiction des voyages internationaux devrait être évitée", a aussi noté Joshua Mahony, analyste d'IG.
A Londres, Carnival a pris 9,59% à 1392,00 pence, IAG 6,90 % à 139,98 pence et TUI 6,63% à 228,40 pence. En Allemagne, Lufthansa (+6,58% à 6,23 euros) et MTU Aero Engine (+4,20% à 172,45 euros), ont aussi grimpé.
A New York, United Airlines a bondi de 6,89% à 43,93 dollars et Boeing de 5,86% à 199,52 dollars.

Le pétrole remonte ◄

Les cours du pétrole ont fini en forte progression mardi, s'offrant un rebond après plusieurs séances de baisse, en partie grâce au sentiment que l'impact du variant Omicron du coronavirus sur l'économie pourrait ne pas être aussi lourd qu'anticipé initialement.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, le plus échangé à Londres, a terminé en hausse de 3,43% à 73,98 dollars.
A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour échéance en février également, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a gagné 4,53% à 71,12 dollars.

Du côté des devises ◄

L'euro était stable (+0,01%) face au dollar à 1,1281 dollar.
Le bitcoin gagnait 3,88% à 49.037 dollars.

  
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Ribo Ribo
21/12/2021 20:32:08
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Londres, (a wp /a fp) - 21/12/2021 | 19:10 ►Le froid hivernal et diplomatique affole les prix du gaz européen

Le cours du gaz en Europe a battu un nouveau record mardi au premier jour de l'hiver. Les prix étaient dopés par la demande saisonnière et les tensions géopolitiques entre le principal fournisseur, la Russie, et ses clients.

"Le gaz naturel européen poursuit son inexorable ascension", ont constaté les analystes de Deutsche Bank, du fait de "températures qui continuent à baisser en Europe" et de "l'absence de réservation par Gazprom (le géant gazier russe, NDLR) de capacités supplémentaires en janvier pour le gaz passant par l'Ukraine". Le cours européen de référence, le très volatil TTF néerlandais, a gagné mardi plus de 22% pour s'installer à 180,267 euros le mégawattheure (MWh), après un pic à 187,785 euros peu après 16h00.

Celui du gaz britannique pour livraison le mois prochain a connu une hausse comparable et clôturé à 451,72 pence par thermie (une unité de quantité de chaleur), après avoir culminé en séance à 470,83 pence. Ces sommets sont dix fois supérieurs aux prix observés il y a un an.

Pour certains analystes, l'accélération récente de la flambée des cours - de plus de 90% depuis le 1er décembre - illustre tant la forte demande européenne à mesure que les températures baissent que les craintes sur l'offre, dont un tiers provient de Russie.

Gazoduc sous pression◄

Le regain de tensions à la frontière entre la Russie et l'Ukraine est régulièrement mis en avant par les observateurs du marché pour expliquer l'envolée des prix. Le président russe Vladimir Poutine a promis mardi une réponse "militaire et technique" si ses rivaux occidentaux ne mettent pas fin à leur politique jugée menaçante.

Pour le Kremlin, les États-Unis et l'Otan renforcent leur présence aux frontières russes en armant l'Ukraine, en la soutenant politiquement, en y menant des manœuvres et en déployant des forces en mer Noire. Les Occidentaux accusent au contraire Moscou de velléités agressives, l'armée russe ayant massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière avec l'Ukraine, pays dont la Russie a déjà annexé une partie du territoire.

Le changement de ton à Berlin sur le gazoduc controversé Nord Stream 2 est également au centre des préoccupations des investisseurs, ce dernier permettant par ailleurs de contourner l'Ukraine, voie de transit utilisée actuellement pour une bonne partie du gaz russe acheté par l'Union européenne (UE). Long de 1200 kilomètres, le gazoduc passe sous les eaux de la Baltique de la Russie au nord-est de l'Allemagne et a toujours été défendu par l'ancienne chancelière conservatrice Angela Merkel.

Réaction en chaîne◄

Le nouveau gouvernement allemand du social-démocrate Olaf Scholz est autrement moins conciliant. Ainsi le ministre de l'Economie allemand, l'écologiste Robert Habeck, a mis en garde samedi contre de "sévères conséquences" pour le pipeline en cas d'agression de la Russie contre l'Ukraine, s'inscrivant dans les pas de la nouvelle cheffe de la Diplomatie Annalena Baerbock qui avait menacé le 12 décembre "d'arrêt" pur et simple de Nord Stream 2 en cas d'escalade en Ukraine.

La décision de certification du gazoduc Nord Stream 2 par le régulateur allemand n'est pas attendue avant mi-2022. Les stocks de gaz en Europe ont par ailleurs été entamés par un hiver prolongé en 2020 et n'ont pas été suffisamment réapprovisionnés depuis. A cela s'ajoute un apport réduit d'énergies renouvelables, comme l'éolien, pour des raisons météorologiques.

Cette flambée se répercute sur le marché de l'électricité, particulièrement au Royaume-Uni où la production énergétique est bien plus dépendante du gaz et des énergies renouvelables que la France par exemple, où le nucléaire domine dans la production d'électricité. Face à l'envolée de leurs coûts, la moitié des distributeurs d'électricité britanniques a mis la clé sous la porte depuis cet été.

  
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Ribo Ribo
21/12/2021 15:31:45
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Paris? (a wp/a fp) - 21/12/2021 | 13:52►Les marchés se redressent mais restent fragiles avant les fêtes

Les marchés se redressaient mardi après plusieurs séances de baisse, mais la situation restait fragile face à l'augmentation des cas liés au variant Omicron que les Etats cherchent à maîtriser.

Les places européennes profitaient des achats à bon compte pour reprendre tout ou partie du terrain perdu la veille: vers 12H10 GMT, Paris regagnait 0,96%, Francfort 1,15%, Londres 0,94% et Milan 1,10%. En Suisse, l'indice vedette SMI montait de 0,54%.

Wall Street devrait aussi retrouver des couleurs après ses pertes de la veille: les contrats à terme sur les indices américains signalaient un rebond de 0,91% pour le Dow Jones et de 1,12% pour le Nasdaq.

Pendant ce temps-là, les prix du gaz naturel continuent de grimper en Europe pour atteindre des niveaux records, dopés par la demande hivernale et les tensions géopolitiques entre le principal fournisseur, la Russie, et les pays clients.

La situation reste fragile face à "la détérioration croissante des conditions de marché, avec une politique monétaire plus stricte, des goulets d'étranglement persistants et une inflation élevée ", observe Jochen Stanzl, analyste pour CMC Market.

Les indices étaient probablement soutenus par des informations de presse selon lesquelles le sénateur démocrate modéré Joe Manchin n'aurait pas complètement fermé la porte au plan massif de mesures sociales et environnementales qu'il avait décidé dimanche de bloquer au Sénat.

Les investisseurs étaient aussi soulagés par la décision de la Maison Blanche de ne pas mettre en place de nouvelles restrictions avant Noël mais de préconiser des tests, des capacités de vaccination renforcées et des moyens supplémentaires pour les hôpitaux.

Car le variant Omicron fait craindre au marché que de nouvelles mesures des gouvernements face à sa diffusion rapide ne viennent saborder la reprise mondiale qui montre déjà des signes d'essoufflement par endroits.

Plusieurs pays ont imposé des restrictions de voyage - Israël a annoncé mardi interdire les voyages aux Etats-Unis - tandis que les Pays-Bas ont verrouillé une partie de leur économie.

En Allemagne, où le nouveau chancelier Olaf Scholz s'apprête à durcir les restrictions, le moral des consommateurs allemands devrait chuter en janvier, face à la flambée des prix et à la situation sanitaire.

Pendant les fêtes de fin d'année, en l'absence d'un grand nombre de gérants d'actifs, la liquidité diminue, ce qui peut exacerber les mouvements quels qu'ils soient sur le marché actions.

Face à ces incertitudes, les investisseurs se réfugiaient dans le marché des emprunts d’États, jugés plus sûrs.

Offre de MSC sur des activités de logistique de Bolloré◄

L'action Bolloré grimpait de 10,11% après l'offre de l'armateur italo-suisse MSC qui propose de racheter les activités de logistique en Afrique du groupe de Vincent Bolloré pour 5,7 milliards d'euros. Vivendi - contrôlé par Vincent Bolloré - avançait de 3,34% à 11,62 euros vers 12H09 GMT.

Le pétrole remonte◄

Les cours du brut repartaient un peu de l'avant mardi même si les perspectives à court terme restent plombées par la pandémie.

Vers 12H05 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février avançait de 1,50% à 72,59 dollars.

A New York, le baril américain de West Texas Intermediate (WTI) pour le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 1,72% à 69,79 dollars.

Dans le même temps, les valeurs pétrolières évoluaient dans le vert: BP +1,52% à 328,20 pence, Shell +1,61% à 1.599 pence à Londres ou TotalEnergies +1,31% à 43,94 euros.

Du côté des devises◄

Le gouverneur de la Banque centrale du Liban Riad Salamé a affirmé mardi à un journaliste de l'AFP que le taux de change officiel n'était "plus réaliste". Fixée officiellement depuis 1997 au taux de 1.507 livres pour un dollar, la monnaie nationale a perdu plus de 90% de sa valeur sur le marché noir.

La livre turque montait encore mardi face au dollar américain (+1,7% à 12,99 livres pour un dollar, vers 12h00 GMT), profitant des commentaires du président Erdogan la veille au soir, considérés par certains analystes comme une sorte de retour vers une politique monétaire plus traditionnelle. La veille, elle avait atteint son plus bas historique à 18,36 livres avant de vigoureusement rebondir.

L'euro se stabilisait (-0,04%) face au dollar à 1,1278 dollar.
Le bitcoin gagnait 3,78% à 48.777 dollars.

  
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Ribo Ribo
20/12/2021 08:01:06
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Paris, (a_wp/a_fp) - 20/12/2021 | 07:36 ►2022, année de "normalisation" sur les marchés

Le ralentissement de la croissance en 2022, une "normalisation" après le rattrapage en 2021, va peser sur les marchés, dont la volatilité pourrait s'accroître sous l'effet de l'inflation et des élections à venir, prévient Christophe Barraud, "meilleur prévisionniste du monde" selon le classement de l'agence financière Bloomberg.

Q: Avec le Covid, est-il encore possible d'établir des prévisions économiques ?

R: On commence à être habitué à travailler dans cette incertitude... Cela reste problématique sur le court terme, un ou deux trimestres. Sur le moyen terme, l'effet dû aux nouveaux variants est lissé. Les économies encaissent de mieux en mieux les chocs, car les gens sont habitués, les entreprises mieux organisées et les vaccinés plus nombreux.

La difficulté quand il y a un nouveau variant, c'est qu'on est dans le flou pendant quelques semaines. Désormais la question n'est presque plus Omicron mais le prochain variant, car on a vu que les mutations sont assez rapides. Il faut rester humble face à cela.

2022 sera l'année de la normalisation, à la baisse, sur le plan de la croissance, de la politique monétaire mais aussi de la volatilité. Néanmoins, les principaux facteurs qui ont soutenu les marchés actions, à savoir la faiblesse des taux réels, les rachats d'actions et les bénéfices des entreprises, devraient persister.

Q: 2021 a aussi vu la spectaculaire résurgence de l'inflation. Peut-elle s'installer durablement ?

R: Il y a eu un énorme décalage (entre l'inflation constatée et ce qui avait été prévu). Les prévisions d'inflation ont encore été significativement revues à la hausse lors des dernières réunions des banques centrales. Ces prévisions tablaient sur un pic plus tôt, pas sur des niveaux aussi élevés, et avec un retour rapide vers leur cible à 2%.

En Europe, si je retiens un point, c'est la crise de l'énergie avec la flambée des prix. Cela s'explique car on a mal géré les stocks, les conditions climatiques sont défavorables, avec un hiver plus froid attendu. Il faut ajouter la géopolitique, avec les tensions avec la Russie. C'est un point à suivre en 2022, notamment pour les ménages avec les revenus les moins élevés. Mais on peut imaginer qu'elle se résorbe l'année prochaine.

Aux Etats-Unis, je perçois deux composantes de l'inflation qui sont de nature plus durables. La première est causée par un marché de l'emploi tendu, qui provoque des hausses salariales, notamment sur les bas revenus.

Mais il y a aussi le problème des loyers. Aujourd'hui, les 25-34 ans, soit un peu plus de 40 millions de personnes, arrivent face à des prix immobiliers au plus haut et alors qu'ils sont déjà lourdement endettés. Ils vont donc vers la location. Les prix augmentent et les ménages les plus dépendants, souvent les plus modestes, vont demander des hausses de salaire pour y faire face.

Pour la Fed, c'est encore un angle mort, le sujet est peu abordé lors de leurs réunions.

Q: Outre l'inflation, quelles sont les grandes tendances qui peuvent faire changer les marchés ?

R: Les élections vont être intéressantes. La présidentielle en France, mais il y a aussi les élections de mi-mandat aux Etats-Unis. Il faudra voir si on n'a pas un renversement complet politique qui peut avoir des conséquences.

Elles peuvent avoir un impact sur la politique fiscale. L'administration Biden va tout tenter pour faire passer auparavant son plan de relance de 1.700 milliards de dollars Build Back Better (Reconstruire en mieux).

En France, la question est de savoir si on peut avoir un bon couple franco-allemand, capable de mobiliser des dépenses supplémentaires.

Cela met le doigt sur la politique fiscale, au moment où il y a une normalisation sur le plan monétaire, en raison de l'inflation.

  
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Ribo Ribo
20/12/2021 07:44:15
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Shanghai, (R eu ter s) - 20/12/2021 | 02:53 ►Chine - La banque centrale abaisse le taux préférentiel de prêt

La Banque populaire de Chine (BPC) a abaissé lundi son taux préférentiel de prêt (TPP) pour la première fois depuis avril 2020, une décision largement anticipée par les marchés dans un contexte de ralentissement économique.
Le TPP sur un an a été fixé à 3,80%, en baisse de 5 points de base par rapport à son niveau précédent de 3,85%.
Aucun changement n'a été apporté au TPP quinquennal , maintenu à 4,65%.

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Pékin, (a_w_p/a_f_p) - 20/12/2021 | 06:23►Chine: la banque centrale réduit un taux de référence

La Banque centrale chinoise a abaissé lundi pour la première fois en plus de deux ans l'un de ses taux d'intérêt de référence, une mesure destinée à soutenir l'économie dans un contexte d'essoufflement de la reprise.

Le "loan prime rate" (LPR) à un an, qui constitue la référence des taux les plus avantageux que les banques peuvent offrir aux entreprises et aux ménages, a été abaissé à 3,80%, a indiqué la banque centrale.
Il était jusque là de 3,85% et c'est la première fois depuis avril 2020 que ce taux est abaissé.
La mesure doit permettre de réduire les coûts d'emprunt sur le marché.
"La baisse va immédiatement se répercuter sur les prêts aux entreprises (...) et par des prêts moins chers pour les nouveaux emprunteurs", relève l'analyste Mark Williams, du cabinet Capital Economics.

Le LPR à cinq ans est en revanche inchangé à 4,65%.

La Chine s'est largement remise du choc initial de la pandémie mais de petits foyers sporadiques de Covid-19 à travers le territoire continuent à perturber l'activité. La reprise est également fragilisée par une flambée du prix des matières premières et une crise dans l'immobilier avec les déboires du promoteur Evergrande, au bord de la faillite.

Pour soutenir son économie, Pékin avait déjà abaissé au début du mois le taux de réserve obligatoire des banques, c'est-à-dire la part des dépôts qu'elles sont tenues de garder dans leurs coffres. La mesure visait à alléger la pression sur les établissements financiers pour les encourager à accorder davantage de crédits, à des conditions plus favorables, aux entreprises -- et in fine à soutenir l'économie. D'après la banque centrale, cela doit permettre d'injecter à long terme 1.200 milliards de yuans (166 milliards d'euros) dans l'économie.

La Chine avait été l'an dernier la seule grande économie à enregistrer une croissance positive de son PIB (2,3%), en dépit de la crise sanitaire qui plombait l'économie mondiale. La propagation de la souche Omicron du Covid-19 dans le monde menace désormais la reprise mondiale et celle du géant asiatique car il reste très dépendant des exportations pour son économie, au moment où les frontières se referment.

En dépit de la dégradation des conditions sanitaires, le Fonds monétaire international (FMI) table pour l'heure sur une progression de 8% du produit intérieur brut de la Chine cette année.

  
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Ribo Ribo
19/12/2021 18:53:25
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ÉCONOMIE


Paris (a w p/a f p) - 19/12/2021 | 15:08 ►France : la BdF abaisse très légèrement sa prévision de croissance 2022 à 3,6%

La cinquième vague de Covid-19 et le variant Omicron pourraient faire hoqueter la croissance française l'an prochain, mais l'économie hexagonale devrait avoir d'ici 2024 effacé les stigmates de la pandémie et retrouvé son rythme de croisière d'avant-crise, selon la Banque de France.

L'institution a dévoilé dimanche ses projections macroéconomiques à horizon 2024, dans lesquelles elle abaisse très légèrement (de 0,1 point) sa prévision de croissance pour 2022, anticipant désormais une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 3,6%, après 6,7% en 2021.

Un chiffre plus prudent que les 4% encore avancés par le gouvernement, mais loin du coup de tonnerre adressé en Allemagne par la Bundesbank qui a abaissé d'un point à 4,2% sa prévision de croissance pour l'économie allemande.

"Nous prévoyons un léger ralentissement début 2022 lié à la nouvelle vague Covid, mais ensuite la croissance reprendrait", a déclaré aux Echos le gouverneur de la banque centrale, François Villeroy de Galhau.

Une croissance qui restera "très solide", a estimé Olivier Garnier, le directeur général de l'institution, lors d'une conférence de presse.

Et ce qui n'aura pas été gagné l'an prochain sera rattrapé l'année suivante, anticipe la banque centrale française, puisqu'elle a relevé de 0,3 point, à 2,2%, sa prévision de croissance pour 2023.

Avec une progression du PIB prévue de 1,4% en 2024, "on rejoint progressivement la tendance de croissance qui était celle d'avant-crise", ce qui n'avait pas été le cas après la crise financière de 2008, a souligné Olivier Garnier.

Pas de "cicatrice" ◄

Cela signifie que "la crise n'a pas laissé de cicatrice en terme de niveau de production et de production potentielle", grâce notamment au plan de relance et au plan d'investissement France 2030, ainsi qu'au "dynamisme du marché du travail".

Mais ce serait insuffisant pour amorcer le désendettement du pays, prévient M. Garnier : en 2024, le déficit public resterait encore proche de 3,5% du PIB et la dette stable autour de 115% du PIB, malgré l'arrêt des dépenses liées à l'épidémie.

Pour avoir plus de croissance sur le long terme, il faut augmenter "l'offre de travail" et "les compétences disponibles pour les entreprises" qui "devront faire une meilleure place aux seniors", selon M. Villeroy de Galhau, qui appelle aussi à "aller plus loin sur l'apprentissage".

En attendant, le retour à la trajectoire de croissance d'avant-crise sera porté par une consommation "plus soutenue", les ménages commençant à puiser dans le surplus d'épargne de 170 milliards d'euros engrangé pendant la crise, selon la Banque de France, qui estime qu'ils devraient en avoir dépensé un cinquième d'ici 2024.

Les entreprises devraient aussi maintenir un niveau d'investissement élevé grâce à des marges préservées pendant la pandémie.

A l'inverse, la contribution du commerce extérieur, toujours à la traîne dans certains secteurs, "ne se redresserait pas en 2022".

Nouveau régime d'inflation ◄

La croissance se traduirait également par une hausse de l'emploi, avec un taux de chômage autour de 7,9% en 2022, ainsi qu'une progression du pouvoir d'achat, soutenu par des hausses de salaires.

La Banque de France souligne toutefois l'incertitude liée à l'évolution de la situation sanitaire. Elle présente d'ailleurs un scénario alternatif, en cas d'imposition de restrictions supplémentaires au premier semestre 2022, qui conduirait à une croissance plus faible l'an prochain en France (environ +2,2%), mais qui se rattraperait en 2023 (+3,5%).

Les difficultés d'approvisionnement et de recrutement pourraient également ternir la trajectoire si elles durent plus longtemps qu'anticipé.

Quant à l'inflation, dont la poussée ces derniers mois est devenue la "première préoccupation" du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, et contre laquelle le gouvernement a multiplié les gestes à destination des ménages, en particulier modestes (chèque énergie supplémentaire, indemnité inflation, gel du prix du gaz, etc.), la Banque de France voit deux phases se succéder.

Après un pic à 3,5% fin 2021 du taux harmonisé d'inflation (utilisé pour permettre des comparaisons européennes, et intégrant davantage les prix de l'énergie que l'indice publié par l'Insee en France), l'inflation resterait à un niveau supérieur à 2% une grande partie de 2022, avant un reflux autour de 1,5% en 2024, soit un niveau supérieur à celui d'avant-crise et plutôt identique à celui observé avant la crise financière de 2008.

  
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Ribo Ribo
17/12/2021 18:26:20
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C'était mon rêve, si j'avais été assez malin pour gagner assez de sous en Bourse !

A mon âge j'ai abandonné l'idée ! Je vais plutôt chercher un EHPAD bio-climatique !

Message complété le 18/12/2021 07:11:59 par son auteur.

Pour les ENR j'en reste au cassoulet...

  
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philibertlesBB philibertlesBB
17/12/2021 18:00:28
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@Ribo,

Le pétrole rebaisse◄ (tant mieux, j'ai toujours ma rempli ma cuve... ).

Tu n’est pas passé au Enr?😉


  
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Ribo Ribo
17/12/2021 17:05:10
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Paris (aw p / a fp) - 17/12/2021 | 16:28 ►Les marchés mondiaux plombés par le secteur technologique

Les marchés mondiaux étaient plombés par les valeurs technologiques vendredi, alors que les investisseurs évaluent les dernières réponses des banques centrales face à l'inflation.

Les indices européens: Paris perdait 1,29%, Francfort (-0,99%), Londres (-0,11%) et Milan (-1,44%) vers 15H05 GMT. En Suisse, l'indice vedette SMI reculait de 0,99%.

La Bourse de New York prolongeait sa baisse à l'ouverture vendredi, plombée par les valeurs technologiques qui réévaluait les conséquences d'un futur possible durcissement monétaire des banques centrales.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, qui avait chuté de 2,47% accentuait ses pertes (-0,91%) à l'ouverture. L'indice Dow Jones lâchait 0,56%.

"Il peut être difficile de prendre le pouls des marchés dans des périodes de volatilité et d'incertitude telles que celles que nous connaissons actuellement", d'autant plus que "les investisseurs se préparent aux festivités", estime Craig Erlam, analyste chez Oanda.

"Seul le temps dira si les investisseurs soutiennent les mesures prises par les banques centrales cette semaine autant qu'ils semblaient le faire initialement", ajoute-t-il.

Jeudi, la BCE a annoncé comme attendu l'allègement de son dispositif de soutien à l'économie, malgré la propagation du variant Omicron, mais n'a pas laissé miroiter une hausse prochaine des taux d'intérêts.

La veille, la Réserve fédérale américaine avait décidé de doubler son rythme de réduction des achats d'actifs, laissant entrevoir une remontée des taux dès le 2ème trimestre 2022.

Les investisseurs ont aussi appris que l'institut allemand Ifo a abaissé mardi de 1,4 point sa prévision de croissance pour la première économie européenne en 2022, à 3,7%, en raison des pénuries et de la virulente vague de Covid-19.

Les indices peuvent en outre se montrer plus volatils pour la séance dite "des quatre sorcières", marquée par l'expiration combinée de contrats à terme et des options d'achat sur les indices boursiers et sur les actions individuelles.

La technologie sur ses gardes◄

Le secteur de la technologie réévaluait les conséquences d'un futur possible tour de vis des banques centrales.

A Paris les fabricants de semi-conducteurs STMicroelectronics (-2,82% à 40,72 euros), Soitec (-2,54% à 207,20 euros), Dassault Systèmes (-2,39% à 51,08 euros) et Capgemini (-2,26% à 203 euros) baissaient aussi.

Nouveau coup de frein pour l'automobile◄

Les ventes de voitures neuves dans l'Union européenne au mois de novembre laissent craindre une année 2021 pire que la catastrophique 2020, selon les données publiées vendredi par les constructeurs, une chute alimentée par la pénurie mondiale des puces électroniques omniprésentes dans les voitures.

En Allemagne, Daimler reculait de 4,24% à 68,69 euros, BWM de 3,07% à 86,89 euros et Volkswagen de 3,46% à 176,30 euros.
A Paris, Renault perdait 2,02% à 28,91 euros et Stellantis 2,25% à 16,46 euros.
Les équipementiers comme Plastic Omnium (-3,38% à 21,72 euros) et Faurecia (-1,65% à 38,75 euros) souffraient aussi.

Le pétrole rebaisse◄ (tant mieux, j'ai toujours ma rempli ma cuve... )

Les cours du pétrole cédaient du terrain vendredi au terme d'une semaine sans direction claire, les investisseurs restant tiraillés entre des données haussières et le risque sur la demande que fait toujours planer Omicron.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, le plus échangé à Londres, perdait 1,63 à 73,80 dollars vers 14H30 GMT. À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) avec échéance en janvier baissait de 1,58% à 71,01 dollars.

Du côté des changes, l'euro cédait 0,21% face au dollar à 1,1306 dollar.
Le bitcoin s'affaissait de 2,92% à 46.711 dollars.

  
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Ribo Ribo
17/12/2021 16:44:49
0

Il semble que la cloche a sonné pour les arbitrages de fin d'année, voire déjà pour début janvier ? Qu'en pensez-vous ?

Il faut bien observer ce qui est racheté !

  
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Ribo Ribo
16/12/2021 15:06:49
0

Francfort, (a wp/ af p) - 16/12/2021 | 14:28►La BCE acte un premier pas vers la sortie de son mode de crise

La Banque centrale européenne a annoncé jeudi l'allègement de son dispositif de soutien à l'économie, malgré la propagation du variant Omicron, pendant qu'elle se tient prête à réagir à l'envolée de l'inflation, comme l'a fait la Fed américaine.

L'institution monétaire présidée par Christine Lagarde a acté comme prévu la fin, après mars 2022, de ses achats d'actifs lancés pour faire face aux conséquences de la pandémie dans le cadre d'un dispositif d'urgence ("PEPP"), fort d'une enveloppe de 1850 milliards d'euros.

Ce programme lancé en 2020 pour aider l'économie et les marchés financiers à se relever du choc du Covid-19 et qui tourne actuellement au rythme mensuel d'environ 70 milliards d'euros de rachats nets de dette privée et publique, verra son rythme réduit au premier trimestre 2022 avant de s'arrêter fin mars.

Le communiqué du jour ajoute cependant que la BCE se ménage la possibilité de reprendre les achats nets au titre du PEPP compte-tenu de "l'incertitude" sur l'évolution de la pandémie.

Et pour ne pas sevrer d'un coup les marchés, avec le risque de tensions sur les conditions de financement dans l'économie, la banque centrale a prévu une enveloppe d'achats supplémentaires après mars.

Cette manne monétaire sera ajoutée à l'ancien programme de rachat d'obligations publiques et privées ("APP"), qui sera porté à 40 milliards d'euros par mois au deuxième trimestre 2002, puis à 30 milliards au troisième trimestre, pour revenir à 20 milliards d'euros par mois ensuite, son rythme actuel.

"La progression de la reprise économique et l'évolution vers l'objectif d'inflation à moyen terme permettent une réduction progressive du rythme des achats d'actifs", explique le communiqué même si "un accommodement monétaire est encore nécessaire".

La présidente de la BCE Christine Lagarde doit commenter ces décisions à partir de 14h30.

Sensibilités divergentes

La question de la normalisation de la politique monétaire suscite des débats au sein de l'institution : les "faucons" souhaitent un cap moins expansif tandis que les "colombes" sont favorables au maintien d'un soutien monétaire important devant le regain d'incertitudes, à commencer par l'impact potentiel du variant Omicron.

Le président démissionnaire de la Bundesbank Jens Weidmann, dont c'était la dernière participation à une réunion de la BCE avant son départ fin décembre, n'a cessé de pointer le risque pour la banque centrale de se retrouver principal créancier des Etats de la zone euro.

"Le plus grand espoir de la BCE est peut-être que les dirigeants européens s'entendent sur une réforme des règles budgétaires en mars, menée par la France et l'Allemagne, qui rendrait enfin la croissance de la zone euro moins dépendante de la politique monétaire", analyse Frederik Ducrozet, stratégiste chez Pictet Wealth Management.

Contrairement aux Etats-Unis, la BCE n'a pas laissé miroiter de hausse prochaine des taux d'intérêt, qui vont rester à leur plus bas niveau malgré l'inflation (4,9% sur un an en zone euro en novembre).

Les banques vont continuer à se voir appliquer un prélèvement de -0,50% sur une partie des dépôts qu'elles confient à la banque centrale au lieu de les prêter à leurs clients.

Nouvelles prévisions


Devant la presse à partir de 13H30 GMT, Mme Lagarde devrait répéter qu'un resserrement des vannes du crédit est "très improbable" pour l'an prochain.

Elle va aussi dévoiler un nouveau jeu de prévisions, rallongé à l'horizon 2024, avec un probable relèvement de la projection d'inflation pour 2022 puis un repli en 2023.

Précédant de vingt-quatre heures la BCE, son homologue américaine, la Fed, a indiqué tabler elle sur une inflation plus forte que prévu en 2021 et 2022, à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire.

Pour ne pas laisser filer les prix, la Fed envisage désormais de cesser ses achats d'actifs dès mars, avec trois mois d'avance sur le calendrier initial, ouvrant la voie à trois relèvements de ses taux directeurs en 2022.

  
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Ribo Ribo
16/12/2021 12:20:59
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Bruxelles, (a w p/a f p) - 16/12/2021 | 11:04 ►Zone euro : l'activité du secteur privé rechute en décembre

La croissance de l'activité en zone euro a subi un coup de frein en décembre dans le secteur privé, sous l'effet de la nouvelle vague de contaminations au Covid-19 qui a affecté les services, selon l'indice PMI composite du cabinet Markit publié jeudi.

L'indice, calculé sur la base de sondages d'entreprises, a baissé à 53,4, après 55,4 en novembre. Il est au plus bas depuis neuf mois, tout en restant au-dessus de sa moyenne de long terme. Un chiffre supérieur à 50 signifie que l'activité progresse, alors qu'à l'inverse elle se contracte si le chiffre est inférieur à ce seuil.

Ces données annoncent "un ralentissement marqué de la croissance économique au dernier trimestre 2021", a souligné le cabinet d'études dans un communiqué.

"Pour l'avenir, le variant Omicron fait peser des risques supplémentaires", a commenté Chris Williamson, économiste en chef de Markit.

"L'économie de la zone euro se voit asséner un nouveau coup par le Covid-19, avec une hausse des niveaux d'infection qui freinent la croissance en particulier dans le secteur des services avec pour résultat une fin d'année décevante", a-t-il ajouté.

Il a souligné que l'Allemagne était particulièrement touchée, avec une activité "en stagnation pour la première fois depuis un an et demi", même si le ralentissement touche l'essentiel de la zone euro.

Des signaux positifs sont tout de même enregistrés dans l'industrie manufacturière, où les tensions touchant les chaînes d'approvisionnement semblent se calmer, les délais de livraison pour de nombreux composants commençant à se réduire.

Cette amélioration a permis de calmer les pressions inflationnistes en décembre, a par ailleurs souligné Markit.

Selon les experts de la banque ING, le ralentissement dans les services a été plus fort que prévu, en raison des nouvelles mesures de restrictions sanitaires imposées dans plusieurs pays pour contrer la nouvelle vague de la pandémie.

"Même si les chiffres déçoivent quelque peu, les perspectives de croissance du PIB restent correctes pour le quatrième trimestre", assure Bert Colijn, économiste pour ING.

Il souligne cependant les différences marquées entre pays. Ainsi, contrairement à l'Allemagne, "la France voit sa croissance se poursuivre à un rythme rapide et l'impact de la quatrième vague au quatrième trimestre devrait y rester modeste", selon lui.

  
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Ribo Ribo
15/12/2021 20:12:59
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Économie


Washington, (a w p / a f p) - 15/12/2021 | 19:31 ►FMI: la dette mondiale a grimpé au niveau record de 226'000 mrd USD en 2020

La dette mondiale a atteint l'an passé le niveau record de 226.000 milliards de dollars, soit 256% du Produit intérieur brut mondial, sous l'effet de la crise provoquée par la pandémie, a annoncé mercredi le Fonds monétaire international.

Cela représente une hausse de 28%, la plus forte depuis la Seconde Guerre mondiale.

"Les emprunts des gouvernements ont représenté un peu plus de la moitié de cette hausse" se hissant aussi à un record (99% du PIB mondial) tandis que "la dette privée des sociétés non financières et des ménages a également atteint de nouveaux sommets", ont détaillé Vitor Gaspar et Paulo Medas, responsables des affaires budgétaires du FMI et Roberto Perrelli, économiste du Fonds dans un article de Blog.

La seule dette des gouvernements représente désormais près de 40% la dette mondiale totale, "soit la part la plus élevée depuis le milieu des années 1960", précisent-ils.

L'accumulation de dette publique est la conséquence directe de deux crises économiques majeures, la crise financière mondiale de 2008, puis la pandémie de Covid-19.

En 2020, "la forte augmentation de la dette était justifiée par la nécessité de protéger la vie des personnes, de préserver les emplois et d'éviter une vague de faillites", soulignent-ils. "Si les gouvernements n'avaient pas agi, les conséquences sociales et économiques auraient été dévastatrices".

S'exprimant mercredi au cours d'une présentation vidéo au Cercle des économistes, la cheffe économiste de l'OCDE Laurence Boone a de son côté affirmé que "s'il y a un sujet de dette il est avant tout dû à la gestion des finances publiques pendant les années, parfois les décennies, qui ont précédé la crise du Covid".

"Il est temps de gérer différemment nos finances publiques pour favoriser les priorités", a-t-elle encore affirmé, en prenant l'exemple des investissements dans les secteurs de la santé, de l'éducation et du climat suggérant qu'ils sont aujourd'hui insuffisants.

Les experts du FMI observent par ailleurs que ce niveau de dette amplifie les vulnérabilités, d'autant plus que les conditions de financement seront, à l'avenir, moins favorables avec des hausses de taux d'intérêt attendues dans un contexte de forte inflation.

"Les niveaux élevés d'endettement limitent, dans la plupart des cas, la capacité des gouvernements à soutenir la reprise et la capacité du secteur privé à investir dans le moyen terme", rappellent-ils.

  
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Ribo Ribo
15/12/2021 02:57:49
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New York, (a w p/a f p) - 14/12/2021 | 23:11 ►Les marchés en repli, tendus par l'inflation et Omicron

Les marchés financiers ont évolué sur la défensive mardi, accusant le coup de la publication d'un indicateur d'inflation record aux Etats-Unis à la veille d'une décision de la Réserve fédérale, toujours sur fonds d'incertitudes sanitaires.

Après une ouverture en hausse, l'Euro Stoxx 600 a perdu 0,92%. Paris (-0,69%) et Francfort (-1,08%) ont nettement reculé, tandis que Londres (-0,18%) et Milan (+0,17%) ont mieux résisté, soutenus par les valeurs liées aux matières premières et à la banque. A Zurich, le SMI a cédé 1,11%.

Le Dow Jones a terminé en baisse de 0,30%, l'indice Nasdaq, à forte composition technologique, de 1,14%, et l'indice élargi S&P 500, de 0,75%.

En Asie, les places financières ont fini dans le rouge, en Chine comme à Tokyo (-0,73%).


Tout comme Wall Street, les marchés européens ont mal réagi à la publication de l'indicateur mensuel des prix à la production aux États-Unis, qui s'est révélé supérieur aux attentes des analystes, avec une hausse de 9,6% sur un an.

La prudence est de mise parmi les investisseurs, qui attendent l'issue des réunions de la Fed, de la BCE ou encore de la Banque d'Angleterre mercredi et jeudi.

Face à l'inflation, qui a atteint des niveaux jamais vus depuis des décennies aux États-Unis et en Europe, les institutions monétaires sont amenées à réviser leurs politiques de soutien.

La reprise économique bien engagée a permis à la Réserve fédérale américaine de commencer à diminuer le rythme de ses rachats d'actifs. Les analystes s'attendent mercredi à ce que la banque centrale annonce un ralentissement plus prononcé.

"On est dans une semaine assez cruciale sur les banques centrales", a souligné Vincent Manuel, directeur des investissements au sein d'Indosuez Wealth Management, "et tout cela se fait dans un contexte où la volatilité remonte" avec le renforcement de mesures de restrictions sanitaires dans de nombreux pays face à l'inconnue du variant Omicron du Covid-19.

Si les premières données faisant état d'une dangerosité moindre ont rassuré les marchés la semaine passée, la propagation accrue inquiète les investisseurs.

De plus, il semble parvenir à contourner les défenses des vaccins: celui du laboratoire américain Pfizer est globalement moins efficace, mais protège à 70% contre les cas sévères, selon une étude réalisée en Afrique du Sud.

"La question cette semaine c'est de savoir si les banques centrales perçoivent l'inflation ou Omicron comme le plus grand risque", résume Craig Erlam, analyste d'Oanda.

BT ne répond pas

L'opérateur historique britannique BT a cédé 4,29% à 167,35 pence. Le milliardaire Patrick Drahi a annoncé augmenter sa participation de 12,1% à 18% dans l'opérateur, dont il était déjà le premier actionnaire, mais a toutefois confirmé son intention de ne pas lancer d'offre publique d'achat

Rentokil rachète un rival

Le géant britannique Rentokil Initial (-12,3% à 547,60 pence), spécialisé notamment dans les services de lutte contre les nuisibles et l'hygiène, va racheter son rival américain Terminix pour 6,7 milliards de dollars.

Les tech en berne, les bancaires profitent

Dans un contexte de hausse des taux obligataires, les valeurs bancaires ont été recherchées, à l'image de Société Générale (+0,99% à 28,93 euros) et Crédit Agricole (+0,87% à 12,23 euros) à Paris, ou HSBC (+0,79% à 434,70 pence) à Londres.

A l'inverse, les valeurs technologiques ont reculé, pesant notamment sur l'indice Dax à Francfort: Infineon a cédé 3,27% à 38,70 euros et le géant des logiciels SAP 2,07% à 119,96 euros.

Les minières rebondissent

Les valeurs minières ont permis aux indices européens de ne pas creuser leurs pertes. A Paris, ArcelorMittal a bondi de 8,05% à 27,72 euros après l'annonce d'un rachat de dette subordonnée. A Londres, BHP a pris 1,98% à 2.168,00 pence, Anglo-American 1,03% à 2.898,00 pence.

Du côté du pétrole, de l'euro et du bitcoin

Les cours du pétrole ont terminé en baisse mardi après la publication de nouvelles estimations par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui table sur une moindre demande du fait de la propagation du variant Omicron du coronavirus.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, le plus échangé à Londres, a clôturé en baisse de 0,92% à 73,70 dollars.
A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) avec échéance en janvier a lui fini à 70,73 dollars, soit 0,78% de moins que la veille.

L'euro lâchait 0,24% face au billet vert à 1,1256 dollar.
Le bitcoin gagnait 3,36% à 48.406 euros.

  
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Ribo Ribo
14/12/2021 15:13:51
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Paris (a w p/a f p) - 14/12/2021 | 14:20 ►Peu de prise de positions sur les marchés, entre Omicron et banques centrales

Le rebond européen du début de séance s'essoufflait mardi, les investisseurs dans le monde rechignant à s'exposer face aux incertitudes sanitaire et avant les réunions des banques centrales.

Après une ouverture en hausse, l'Euro Stoxx 600 ne montait plus que de 0,07% vers 12H35 GMT. Paris et Francfort étaient sur la même tendance, même si Londres prenait 0,46% et Milan 0,54%. A Zurich, le SMI était quasi stable (+0,02%).

Wall Street se préparait à ouvrir sans entrain : dans les échanges d'avant-séance, les indices évoluaient entre +0,06% et -0,43%.

En Asie, le ton a été plus négatif encore : Tokyo a perdu 0,73%, les places chinoises étant également dans le rouge. La Banque asiatique de développement a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour les pays asiatiques en développement, en raison du variant Omicron du Covid-19.

"Omicron a clairement ajouté un nuage d'incertitude sur les perspectives de l'économie dans les mois à venir, au moment même où de nombreux pays se préparent à un resserrement de leur politique monétaire", résume Craig Erlam, analyste d'Oanda.

L'approfondissement des connaissances sur le variant Omicron continue d'influer sur les indices. Si les premières données faisant état d'une dangerosité moindre ont rassuré les marchés la semaine passée, la contagiosité accrue inquiète les investisseurs.

De plus, il semble parvenir à contourner les défenses des vaccins : celui du laboratoire américain Pfizer est globalement moins efficace, mais protège à 70% contre les cas sévères, selon une étude présentée mardi et réalisée en Afrique du Sud, qui a détecté le nouveau variant en novembre.

Par ailleurs, Pfizer a confirmé mardi que sa pilule anti-Covid réduisait de près de 90% les hospitalisations et décès chez les personnes à risque lorsque prise dans les premiers jours après l'apparition des symptômes, selon les essais cliniques.

En plus de la crise sanitaire, les investisseurs surveillent les banques centrales et les annonces qu'elles doivent faire tour à tour dans le courant de la semaine.

Ils attendent notamment leurs réponses face à l'inflation, qui a atteint des niveaux jamais vu depuis des décennies aux États-Unis et en Europe, amenant les institutions monétaires à réviser leurs politiques de soutien.

La reprise économique bien engagée a permis à la Réserve fédérale américaine de commencer à diminuer le rythme de ses rachats d'actifs. Les analystes s'attendent mercredi à ce que la banque centrale annonce un ralentissement plus prononcé.

Ils guetteront aussi toute indication sur le calendrier de la hausse des taux directeurs, que les opérateurs de marchés attendent dès le premier semestre 2022.

Ocado emballé

Le distributeur alimentaire en ligne Ocado gagnait 9,37% à 1.740 pence, après avoir annoncé qu'il se dirigeait vers "le meilleur Noël" de son histoire. Il affiche pour son quatrième trimestre des ventes au détail en hausse de 31,6% par rapport à 2019 - mais en baisse de 3,9% par rapport à l'an dernier.

Les minières maintiennent leur rebond


Comme la veille, les minières ont démarré fort en début de séance européenne. Le secteur avait toutefois fini en baisse lundi, la tendance s'inversant avec les nouvelles peu rassurantes d'Omicron et les risques sur la reprise économique mondiale.

Mardi, la tendance persistait à la mi-journée: à Paris, ArcelorMittal montait de 5,98% à 27,19 euros. A Londres, BHP prenait 2,45% à 2.178 pence, Anglo-American 1,64% à 2.915,50 pence.

Du côté du pétrole, de l'euro et du bitcoin

Le pétrole rebondissait: vers 12H30 GMT le prix du baril américain de WTI gagnait 0,52% à 71,66 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord 0,50% à 74,78 dollars.

L'euro s'échangeait pour 1,1316 dollar (+0,29%).
Le bitcoin prenait 1,77% à 47.650 euros.

  
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Ribo Ribo
14/12/2021 11:17:22
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Chez nos amis suisses :


Zurich (a w p) - 14/12/2021 | 11:01 ►Reprise économique freinée par le Covid-19 et les pénuries

Malgré une nette baisse des répercussions économiques de la pandémie de coronavirus, plus de deux tiers des entreprises industrielles suisses s'attendent à des pertes de production en raison des problèmes d'approvisionnement au cours des six prochains mois, et une sur cinq va recourir à nouveau au chômage partiel.

Le "Moniteur Suisse" pour le quatrième trimestre élaboré par Crédit Suisse et procure.ch publié mardi relève par ailleurs que les difficultés de recrutement se sont accentuées sur les dernières périodes. Si le rapport entre les postes vacants et les personnes sans emploi est revenu à sa moyenne à long terme, toutes les branches ne sont pas logées à la même enseigne.

Les secteurs les plus touchés par la tension du marché du travail sont l'informatique, les bureaux d'architectes, l'industrie chimique et pharmaceutique et le génie mécanique. "La pénurie de personnel qualifié, qui va s'accentuant, était également supérieure à la moyenne dans le secteur de la santé et des services sociaux", soulignent les auteurs de l'étude.

Le durcissement des difficultés de recrutement se traduit également par une pression sur les salaires. Compte tenu des prévisions d'inflation revues à la hausse à 1,0% pour 2022, contre +0,5% jusqu'ici, ces derniers devraient baisser en termes réels l'année prochaine - comme pour celle en cours - malgré une hausse nominale de 0,8%.

Selon les économistes de la banque aux deux voiles, l'inflation couplée à la vigueur de la croissance économique devrait permettre à la Banque nationale suisse (BNS), qui doit faire le point jeudi sur sa politique monétaire, de tolérer une certaine appréciation du franc par rapport à l'euro. Quant à des hausses des taux directeurs, les auteurs de l'étude les jugent "plutôt improbables pour l'an prochain".

Les attentes en matière de croissance du produit intérieur brut (PIB) pour l'année en cours ont été revues légèrement à la hausse à +4,0%, contre +3,5% précédemment, alors que celles pour 2022 ont été confirmée à 2,5%. Cette valeur s'inscrit dans le bas de la fourchette des projections des analystes sondés par A W P, qui anticipent pour l'année prochaine une croissance comprise entre 2,3 et 3,5%.

  
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moicmoi moicmoi
11/12/2021 09:51:58
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Ben voyons !

C'est du sabir outre-atlantique ? ou de l'inuit ?


  
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Ribo Ribo
11/12/2021 05:28:28
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Pour les fins linguistes amoureux de la langue française , sachez que :

►concernant les "Taux : ni le 'risk on' ni le CPI US n'affectent le bull-trend"

Message complété le 11/12/2021 16:20:37 par son auteur.

Avec @moiCmoi c'est un vrai bonheur pour moi ! Il suffit de mettre une pièce dans 'la machine à jouer les disques' et le bidule repart comme en 14 ! Merci mon ami pour ces instants.

  
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