OK
Accueil > Communauté > Forum Général

MARCHÉS - Page 11



Ribo Ribo
11/12/2021 05:11:35
0

Washington, (aw p/af p) - 10/12/2021 | 19:41 ►La course folle de l'économie américaine

Des offres d'emplois pléthoriques, mais encore beaucoup de chômeurs, une croissance soutenue, mais menacée par une inflation record, des millions de doses de vaccin anti-Covid, mais l'ombre des variants Delta et Omicron, la reprise est tortueuse aux États-Unis. Certaines statistiques sont indéniablement bonnes, illustrant la capacité de rebond de la première économie du monde.

Ainsi, 18,5 millions d'emplois ont été recréés depuis avril 2020 quand le taux de chômage a culminé à 14,7% après la paralysie de l'économie pour contenir la propagation du nouveau coronavirus.

Le taux de chômage est en baisse constante. Mais à 4,2% en novembre, il est encore supérieur aux 3,5% enregistrés en février 2020, quand il était à son plus bas niveau en 50 ans.

Avec des aides massives qui ont gonflé l'épargne des ménages (le stock d'épargne excédentaire était encore de 1.321 milliards en octobre) certains Américains ne sont pas pressés de retourner au travail.

Des millions d'autres, essentiellement des personnes non qualifiées des secteurs des services, démissionnent chaque mois, attirés par des emplois aux salaires plus généreux, assortis de primes et d'avantages sociaux. Si bien que la confiance des consommateurs américains s'est améliorée en décembre, les employés à bas salaires s'attendant à de nouvelles augmentations.

Croissance soutenue

Mais pour les employeurs, le marché du travail est devenu un casse-tête, en particulier pour ceux du secteur de l'hôtellerie et de la restauration, ainsi que de l'éducation, confrontés à une pénurie de main d’œuvre sans précédent freinant leur potentiel de croissance.

Les travailleurs se tournent vers des emplois proposés par les grands groupes du e-commerce tels qu'Amazon.

Résultat, dans certaines écoles du pays, des enseignants sont en burn-out et faute de bras, des établissements publics ont commencé à renvoyer une fois par semaine les enfants à la maison, au grand dam des parents et au risque d'entraver la productivité et la croissance du pays.

L'économie américaine avait connu en 2020 sa pire récession depuis la Seconde Guerre mondiale. Cette année, elle a certes regagné du terrain, mais la folle allure du début d'année a laissé place à une croissance mesurée.

Après une expansion du Produit intérieur brut de 6,4% au premier trimestre en rythme annuel, le PIB a bondi de 6,7% au deuxième trimestre quand la campagne de vaccination contre le Covid battait son plein et que les consommateurs étaient optimistes quant à l'avenir.

Mais une résurgence de la pandémie à la fin de l'été et à l'automne avec l'apparition du variant Delta a tempéré la croissance: 2,1% au troisième trimestre.

Désormais, c'est l'émergence d'un nouveau variant, Omicron, qui obscurcit l'horizon économique.

Des prix au plus haut depuis 39 ans

Outre la pandémie, l'inflation galopante est aussi une menace pour la croissance américaine.

La hausse des prix s'est élevée à 6,8% le mois dernier comparé à novembre 2020, après +6,2% en octobre, selon les données du département du Travail. C'est la plus forte hausse jamais enregistrée depuis juin 1982.

Les Américains paient tout plus cher: de la nourriture, aux vêtements en passant par les voitures, l'essence, les produits électroniques ou les billets d'avion et restaurants.

Et la hausse de leurs salaires ne compense pas complètement le niveau d'inflation, au risque de freiner la consommation, moteur historique de la croissance aux États-Unis.

Le président Joe Biden avait promis le mois dernier d'inverser la courbe des prix, mais la tâche s'avère plus difficile que prévu.

Par ailleurs, les chiffres publiés vendredi vont encore compliquer l'adoption au Sénat de son plan "Build Back Better", "reconstruire en mieux".

D'un montant de quelque 1.800 milliards de dollars, il prévoit des réformes sociales ambitieuses -comme la scolarité dès trois ans- et des mesures pour lutter contre le changement climatique.

Selon l'administration Biden, il s'agit de réformer l'Amérique en profondeur.

Mais les républicains, et même certains démocrates, soutiennent qu'avec une inflation si élevée, ce n'est pas le moment d'adopter un projet de loi aussi massif.

La Chambre des représentants avait approuvé mi-novembre le projet de loi. Les dirigeants démocrates du Sénat ambitionnent de le faire adopter avant Noël. Sans certitude après des mois déjà de psychodrame politique.

  
Répondre
Ribo Ribo
11/12/2021 04:57:51
0

Washington, (a wp/af p) - 10/12/2021 | 23:48 ►S&P abaisse à négative la perspective de la dette souveraine de la Turquie

L'agence de notation S&P a annoncé vendredi avoir abaissé, de stable à négative, la perspective de la dette souveraine de la Turquie en raison d'incertitudes politiques et économiques.

Pour le moment, l'agence a maintenu la notation B+ du pays, soit dans la catégorie "hautement spéculative". Mais la révision en baisse de la perspective signale que la notation pourrait également être abaissée à moyen terme.

"Nous pourrions abaisser les notations si le dosage de la politique économique de la Turquie minait davantage le taux de change de la livre (turque) et aggravait les perspectives d'inflation, augmentant le risque de détresse du système bancaire et impliquant ainsi des passifs potentiels pour le gouvernement", a expliqué S&P dans un communiqué.

"Cela pourrait être le cas, par exemple, si les résidents nationaux +dollarisaient+ considérablement leur épargne ou la retiraient du système financier, ou si l'accès des banques aux financements étrangers se détériorait", a ajouté l'agence.

A rebours des théories économiques classiques, le président Recep Tayyip Erdogan estime que les taux d'intérêts élevés favorisent l'inflation. Il affirme ainsi soutenir la production et les exportations en baissant les taux.

Conformément au souhait du président, la banque centrale turque -- officiellement indépendante -- a ainsi abaissé de nouveau son taux directeur en novembre (de 16 à 15%) pour la troisième fois en moins de deux mois.

La semaine dernière, l'inflation avait atteint un nouveau plafond en trois ans en Turquie et dépassé officiellement les 21% sur un an, enfonçant encore davantage le pays dans le marasme.

Face à la possibilité de nouvelles baisses des taux d'intérêt qui pourraient intervenir ce mois-ci, une autre agence de notation, Fitch Ratings, avait déjà annoncé avoir abaissé, également de stable à négative, la perspective de la dette souveraine de la Turquie.

  
Répondre
Ribo Ribo
10/12/2021 02:08:32
0

New York, (a w p/a f p) - 09/12/2021 | 23:50 ►Les marchés attentistes avant un indicateur d'inflation aux États-Unis

Les marchés mondiaux se sont montrés prudents jeudi face à l'incertitude entourant l'évolution de la situation sanitaire et de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), Wall Street prenant une pause après trois séances dans le vert.

En Europe, Paris (-0,09%), Londres (-0,22%) et Francfort (-0,30%) ont terminé en petite baisse. A Zurich, le SMI a pris 0,08%.

De son côté, Wall Street reprenait son souffle. Le Dow Jones a terminé à l'équilibre, tandis que l'indice Nasdaq, au fort parfum technologique, a lâché 1,71%, et l'indice élargi S&P 500, 0,72%.

"Les investisseurs sont de nouveau d'humeur prudente, après un fort rebond des marchés boursiers en début de semaine à la suite d'informations indiquant que les symptômes du variant Omicron sont moins graves que redoutés", observe Craig Erlam, analyste d'Oanda.

Mais "ce que nous voyons du variant est déjà suffisant pour que les gouvernements imposent de nouvelles restrictions", ce qui "n'augure rien de bon pour l'économie" et "soulève de nombreuses questions sur ce que les mois à venir nous réservent", souligne l'expert.

Outre la propagation d'Omicron, les investisseurs restent très préoccupés par l'inflation, revenue en force dans de nombreux pays.

Ils s'interrogent notamment sur la situation aux États-Unis et s'inquiètent d'une possible accélération du resserrement monétaire de la Banque centrale américaine (Fed), qui semble ne pas tenir compte pour l'instant, d'un éventuel effet Omicron.

Le marché scrutera à la loupe vendredi l'indice CPO des prix à la consommation pour novembre, attendu au plus haut depuis quasiment 40 ans, à la recherche d'indices sur l'avenir de la politique monétaire de la Fed, en attendant sa prochaine réunion, prévue les 14 et 15 décembre.

"Les statistiques de vendredi sont importantes mais c'est surtout la décision de la Fed qui permettra d'y voir plus clair" sur la tendance qu'adopteront les marchés, commente auprès de l'A F P Guillaume Garabedian, responsable de la gestion conseillée chez Meeschaert Gestion Privée.

"En Chine, la menace inflationniste reste croissante", estime également Thierry Claudé, gérant de portefeuille chez Kiplink Finance.

Autre sujet d'incertitude en Asie : deux promoteurs chinois, dont le géant Evergrande, ont fait défaut sur des emprunts totalisant 1,6 milliard de dollars, selon l'agence de notation Fitch.

Les investisseurs attendent de voir comment la Chine va gérer la situation, sachant que l'immobilier et la construction pèsent plus du quart de son Produit intérieur brut.

La nouvelle feuille de route d'Unicredit plébiscitée ___

La deuxième banque italienne (+10,82% à 12,80 euros à Milan) vise une hausse de son bénéfice net de 10% par an pour atteindre plus de 4,5 milliards d'euros en 2024 dans le cadre de son nouveau plan stratégique.

La restructuration avance chez Rolls-Royce ___

La restructuration du fabricant de moteurs britannique progresse "plus rapidement que prévu" mais la reprise inégale de l'aviation civile et les nouvelles restrictions liées à Omicron ont fait chuter l'action (-3,37% à 124 pence) à Londres.

L'aérien à la traîne ___

American Airlines a reculé de 0,49% à 18,14 dollars, après avoir annoncé qu'elle réduirait le nombre de ses trajets internationaux à l'été 2022 en raison de retards dans les livraisons du long-courrier de Boeing (-1,64% à 207,56 dollars).

En Europe, Air France-KLM (-2,14% à 3,93 euros), Lufthansa (-1,95% à 6,08 euros) et IAG (-3,32% à 138 pence) ont toutes terminé dans le rouge.

Du côté du pétrole, de l'euro et du bitcoin ___


Les prix du pétrole sont redescendus de leur plus haut en deux semaines jeudi, déprimés par les nouvelles mesures sanitaires prises à travers le monde contre le Covid, qui font craindre pour la demande d'or noir.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a cédé 1,84% à 74,42 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier a reculé de 1,96% à 70,94 dollars.

L'euro perdait 0,44% face au billet vert à 1,1292 dollar.
Le bitcoin retombait sous les 50.000 dollars, perdant 4,84% à 48.138 dollars.

  
Répondre
Ribo Ribo
09/12/2021 09:03:38
0

Pour illustrer "une découverte médicale prolonge l’espérance de vie moyenne de 25 ans" de l'édito ci-dessous, je vous propose ceci ▼

(Dessin de Vincent L’Épée, paru dans L’Express, Neuchâtel)

  
Répondre
Ribo Ribo
08/12/2021 22:38:25
0

Courrier international — no 1623 du 9 au 15 décembre 2021

Vous apprécierez la contrepèterie...

  
Répondre
Ribo Ribo
08/12/2021 19:42:27
1

C'est la descendance de la Fée Morgan, ils ont des pouvoirs magiques !

  
Répondre
moicmoi moicmoi
08/12/2021 19:38:53
1

JP Morgan , un titre à suivre.

Ils vont profiter d’une sérieuse croissance interne : ils étaient banquiers, et apparemment, ils étoffent leurs services en rajoutant l’activité d’épidémiologistes.

Et peut-être aussi, qui sait, une autre activité de Mage Africain : ils sont capables de vous prédire les évènements de fin 2022. Et peut-être que, si vous insistez un peu, ils pourront pratiquer le retour d’affection.

  
Répondre
Ribo Ribo
08/12/2021 17:01:59
1

JP Morgan a annoncé ce mercredi s'attendre à ce que 2022 marque la fin de la pandémie et permette ainsi à l'économie mondiale d'effacer les dernières séquelles de la crise. Dans ses prévisions pour l'année à venir, JPM explique que de nouveaux vaccins et thérapies devraient se traduire par "une forte reprise cyclique, un retour de la mobilité mondiale et un déblocage de la demande en suspens chez les consommateurs".

  
Répondre
Ribo Ribo
07/12/2021 23:09:33
0

(R eu ter s) - 07/12/2021 | 18:48 ►Le point sur les perspectives de marché 2022 des gérants et analystes

Récapitulatif des vues de marchés des sociétés de gestion et banques d'investissement pour 2022 :

1) Lyxor met les matières premières sur le devant de la scène pour 2022
2) Pour Axa IM, le risque Omicron est limité et peut même être favorable
3) Le variant Omicron représente un "risque extrême" selon Carmignac
4) Une trajectoire "plus mouvementée" sur les actions en 2022 selon UBP
5) Attention aux effets de l'inflation sur les marges en 2022 selon Ostrum AM
6) Le CAC 40 pourrait atteindre les 7.500 points fin 2022 selon SG
7) L'environnement sera favorable pour les actions en 2022 selon Columbia Threadneedle
8) La surperformance des actions US versus Europe va se poursuivre en 2022 selon DWS

mes commentaires :

1) normal si la production industrielle redémarre avec encore un goulet dans les livraisons, une lapalissade...

2) Omicron favorable ! A qui et pourquoi ?

3) Faudrait savoir...

4) 'plus mouvementé' en 2022 ! Parce que 2021 na pas été assez 'mouvementé' ? Encore un qui préfère la baston au sport...

5) faudra choisir entre une marge rognée par la hausse des salaires ou les mouvements sociaux...

6) CAC40 à 7500 en fin 2022 ? Te mouille pas trop surtout...

7) Il parle de quel 'environnement'...

8) Sauf si...

Tout ça pour dire qu'avec des prédictions pareilles, les marchés risquent risquent en effet d'être 'plus mouvementés' en 2022...

Pauvres de nous...

  
Répondre
Ribo Ribo
07/12/2021 22:49:12
0

Économie

PARIS, (Re ut er s) - 07/12/2021 | 20:36

France - La croissance économique attendue sous 0,75% au 4e trimestre, selon la Banque de France

L'économie française devrait avoir progressé au quatrième trimestre à un rythme légèrement inférieur à 0,75%, a déclaré jeudi la Banque de France (BdF), alors que les entreprises font face à une situation sanitaire de plus en plus incertaine avec la propagation du variant Omicron du coronavirus.

Dans un contexte de cinquième vague de l'épidémie de coronavirus en France, la banque centrale a revu à la marge sa prévision de croissance pour la période octobre-décembre, après avoir indiqué le mois dernier s'attendre, sans réserve, à une hausse de 0,75% en rythme trimestriel.

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé lundi que les boîtes de nuit seraient fermées pendant un mois, jusqu'à Noël, et que les mesures de distanciation sociale seraient renforcées. Il a toutefois exclu l'hypothèse d'un reconfinement national.

Les entreprises interrogées par la BdF dans le cadre de son enquête de conjoncture mensuelle ont dit s'attendre à une amélioration en décembre de l'activité dans les secteur des services et de l'industrie, ainsi qu'à une activité stable dans le bâtiment.

Pour tous les secteurs, en particulier celui des services, les difficultés de recrutement se sont légèrement accrues, 51% des dirigeants d'entreprises ayant déclaré avoir des problèmes pour embaucher, contre 49% en octobre.

En parallèle, les problèmes dans les chaînes d'approvisionnement continuent d'empirer pour le secteur industriel, dont 57% des entreprises ont dit être pénalisées, contre 56% en octobre. Dans le secteur du bâtiment, toutefois, la situation s'est apaisée selon les dirigeants interrogés, qui sont 56% à rapporter des difficultés, contre 58% auparavant.

La Banque de France a estimé que l'économie fonctionnait en décembre à 0,75% au-dessus de ses niveaux d'activités pré-crise sanitaire.

  
Répondre
Ribo Ribo
07/12/2021 22:43:51
0

Washington, (a wp/af p) - 07/12/2021 | 20:32 ►USA : nouvelle étape dans la mise en œuvre de la loi anti-évasion fiscale

Le Trésor américain a annoncé mardi avoir ouvert jusqu'au 7 février une période de consultations sur un projet émanant de la loi destinée à lutter contre la corruption, le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale des sociétés-écrans.

Le Congrès américain avait adopté en janvier dernier une loi imposant aux sociétés américaines de déclarer au gouvernement fédéral leurs bénéficiaires effectifs, marquant une rupture pour les États-Unis, où la législation en la matière peut être extrêmement souple, par exemple dans des États comme le Delaware, fief du président Joe Biden.

La proposition créerait une base de données pour enregistrer les "propriétaires effectifs" de toutes les entreprises et de nombreuses fiducies, c'est-à-dire toute personne qui possède 25% d'une entreprise ou peut prendre des décisions pour l'entreprise, a rappelé mardi le Trésor.

"C'est un étape majeure pour combler les lacunes en matière de transparence des entreprises qui permettent à la corruption de prospérer et aux fonds illicites d'affluer aux États-Unis", a estimé la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen dans un communiqué.

La nouvelle réglementation "va contribuer à mettre fin aux failles qui minent la sécurité des États-Unis, cela va renforcer l'équité économique et protéger l'intégrité de notre système financier", a-t-elle ajouté.

Cette annonce est faite alors que l'administration Biden a signalé son intention de s'attaquer à ces problématiques dans la perspective jeudi de la Journée internationale de lutte contre la corruption et doit annoncer une série de sanctions cette semaine.

Les responsables du Trésor n'ont en revanche pas donné de calendrier sur le moment où la loi serait mise en œuvre.

Interrogé sur le risque que les gouvernements des États américains puissent créer leurs propres paradis fiscaux, les responsables du Trésor ont déclaré qu'ils rassembleraient des informations sur la façon dont les différents États traitaient les sociétés-écrans.

Un sous-comité du Congrès doit tenir une audience mercredi sur la question des paradis fiscaux américains faisant suite aux Pandora Papers, une enquête menée par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) sur le blanchiment d'argent et l'évasion fiscale.

  
Répondre
Ribo Ribo
06/12/2021 14:44:58
0

Paris (a w p / a f p) - 06/12/2021 | 14:15 ►Les marchés mondiaux rebondissent, légèrement rassurés sur Omicron

Les marchés boursiers tentaient de rebondir lundi, à la faveur d'une accalmie des inquiétudes sur le variant Omicron.

Vers 12H45 GMT, Paris regagnait 0,77%, Londres 0,90% et Milan 0,92%. A Zurich, le SMI gagnait 1,07% et était repassé au-dessus des 12'300 points.

En Allemagne, où les commandes passées à l'industrie ont fortement chuté en octobre, Francfort prenait 0,44%.

A Wall Street, les contrats à terme des indices Dow Jones (+0,60%) et S&P 500 (+0,31%) annonçaient un rebond également, tandis que celui du Nasdaq, à coloration technologique lâchait 0,33%, dans le sillage du repli des valeurs de la Tech à la Bourse de Hong Kong.

"La situation actuelle est extrêmement tendue chez les acteurs du marché", commente Andreas Lipkow de Comdirect.

Coincés entre des inquiétudes sur la pandémie, son impact sur l'économie, et les derniers achats de fin d'année, "ils ne veulent ni, d'un côté, risquer les gains annuels pour lesquels ils se sont battus, ni rater des opportunités de performance en fin d'année", explique l'analyste.

Cet équilibre difficile à trouver explique les mouvements de yo-yo des derniers jours.

Lundi, les dernières informations sur le variant Omicron semblaient rassurer les investisseurs: si la nouvelle souche a été détectée dans une quarantaine de pays à travers le monde, les cas graves semblent contenus et aucun décès n'a pour l'instant été rapporté.

La situation inquiète néanmoins, jusqu'au Fonds monétaire international (FMI) qui envisage de réviser à la baisse ses prévisions de croissance mondiale en raison du nouveau variant Omicron qui se répand dans le monde.

La prudence reste de mise pour les investisseurs, d'autant plus que les données sur l'efficacité des vaccins face au nouveau variant ne seront connues que dans quelques semaines.

"En outre, la poursuite de la cinquième vague en Europe vient encore ternir le moral", ajoute Sebastian Paris Horvitz, analyste chez LBPAM.

"Dans ce contexte d'anxiété est venu se glisser un autre obstacle pour le marché": les messages de la banque centrale américaine concernant le besoin d'accélérer la réduction des achats d'actifs afin de maîtriser l'inflation galopante, poursuit M. Horvitz.

"Cette normalisation plus agressive de la politique monétaire pourrait intervenir au moment où le variant Omicron menace de relancer significativement la crise sanitaire", s'inquiète Tangi Le Liboux, stratégiste chez Aurel BGC.

Dans ce contexte, les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis pour le mois de novembre seront particulièrement scrutés ce vendredi.

En Chine, la banque centrale a annoncé une baisse du taux de réserve obligatoire des banques, une mesure qui leur permet de prêter davantage aux entreprises, dans un contexte d'essoufflement de la reprise.

Le rebond de l'économie est fragilisé par une flambée du prix des matières premières et une crise dans l'immobilier avec les déboires du promoteur Evergrande, au bord de la faillite.

Roche élabore un nouveau test ▼

Le groupe suisse Roche prenait 1,10% après l'annonce du lancement d'un nouveau test pour différencier le coronavirus de la grippe A et B qui permet d'obtenir un résultat en 15 à 30 minutes.

Chute du bitcoin durant le week-end ▼

Le bitcoin a perdu 10.000 dollars en moins d'une heure dans la nuit de vendredi à samedi, soit près de 20%.

"La chute du bitcoin au cours du week-end a probablement été la continuation de la forte baisse des marchés boursiers américains après un rapport mitigé sur l'emploi américain" vendredi, explique Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote.

Lundi vers 12H35 GMT, le bitcoin valait 48.790 dollars, en baisse de 0,90% par rapport à la clôture de la veille.

Du côté du pétrole et de l'euro ▼

Les prix du pétrole montaient nettement, soutenus par l'augmentation dimanche de ses tarifs par le géant saoudien Aramco et l'impasse des négociations sur le nucléaire iranien, maintenant toujours Téhéran hors du marché.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février gagnait 3,13% à 72,07 dollars à Londres vers 12H35 GMT.

Le baril américain de WTI pour livraison en janvier prenait 3,24% à 68,41 dollars.

L'euro reculait de 0,17% à 1,1296 dollar.

  
Répondre
Ribo Ribo
06/12/2021 06:55:45
0

6h50►FUTURS

  
Répondre
Ribo Ribo
06/12/2021 06:49:18
0

6h45►photo des cours en Asie

  
Répondre
Ribo Ribo
06/12/2021 06:44:37
0

J'ai juste fait un rapprochement entre la 'prévision' du 'wallet' d'une déplétion des cours en mars 2023 sur de nombreux titres.

  
Répondre
Luncyan Luncyan
05/12/2021 16:44:19
0

Pas de surprise pour la fin du QE en mars c'était ce qui avait été annoncé par Powell en septembre donc le rythme actuel est maintenant. Suivant la fin du QE, remontée ou non des taux selon comment seront les marchés d'ici cette date

  
Répondre
Ribo Ribo
02/12/2021 13:49:10
1

Et d'un...


Sao Paulo (a w p/a f p) - 02/12/2021 | 13:40 ►Le Brésil entre en récession, repli du PIB de 0,1% au 3e trimestre

Le Brésil, première économie d'Amérique latine, est entré en récession au 3e trimestre, avec une contraction de 0,1% de son PIB, a annoncé jeudi l'Institut des statistiques IBGE.

Il s'agit du deuxième trimestre consécutif de baisse, après la contraction de 0,4% du Produit intérieur brut au trimestre précédent, qui avait mis un coup d'arrêt à la reprise constatée après le choc créé par la pandémie de coronavirus l'an dernier.

Le PIB brésilien a cru de 4,0% par rapport au 3e trimestre de 2020, a ajouté l'IBGE.
Un panel d'analystes avait escompté une variation du PIB situé dans une fourchette entre +0,3% et -0,6%.
Le chiffre du 2e trimestre faisait état initialement d'une légère baisse du PIB de -0,1% par rapport au trimestre précédent, mais a été révisé (-0,4%), a précisé l'IBGE.

La contraction du PIB au 3e trimestre est en partie imputable à une baisse marquée de la production agricole (-8% par rapport au trimestre précédent).

  
Répondre
Ribo Ribo
01/12/2021 22:58:32
2

New York (a wp / af p) - 01/12/2021 | 22:49 ►Wall Street termine en baisse, plombée par le premier cas d'Omicron aux États-Unis

La Bourse de New York a terminé en nette baisse mercredi, rappelée au variant Omicron par le premier cas déclaré aux États-Unis, tout en continuant de digérer le regain de fermeté de la Banque centrale américaine (Fed).

Le Dow Jones a lâché 1,34% à 34.022,04 points, l'indice Nasdaq, à forte composition technologique, a lui cédé 1,83% à 15.254,05 points et l'indice élargi S&P 500, 1,18%, à 4.513,04 points.

Après avoir ouvert en hausse, le marché s'est essoufflé en cours de séance, notamment après l'annonce, par les autorités, d'un premier cas de variant Omicron identifié aux États-Unis, en Californie précisément.

"Le scénario est connu", a réagi Edward Moya, analyste d'Oanda, dans une note, "Wall Street restera orientée par les nouvelles sur le coronavirus jusqu'à ce qu'on sache à quoi s'en tenir sur cette vague."

De la même façon, Tom Cahill, de Ventura Wealth Management, s'attend à ce que le marché demeure instable et volatil durant les deux semaines à venir, avant que de premières données fiables soient publiées.

Cette échéance devrait correspondre peu ou prou à la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed), les 14 et 15 décembre, qui doit donner aussi davantage de visibilité aux investisseurs.

Le durcissement soudain du discours du président de la Fed, Jerome Powell, mardi, a aussi continué à peser sur les indices mercredi, selon Tom Cahill.

Après 2023, puis mi-2022, plus de 40% des investisseurs n'écartent plus désormais une hausse des taux dès le premier semestre de l'année prochaine.

Jerome Powell a évoqué ce nouveau cap en écartant, de facto, les possibles effets du variant Omicron sur l'économie, dans l'attente de plus amples informations.

Malgré la perspective d'une hausse des taux plus rapprochée que prévu il y a encore quelques jours, les taux obligataires demeurent obstinément bas, signe de la nervosité des investisseurs.

Le taux des emprunts d'État à 10 ans était même en légère baisse mercredi, à 1,42% contre 1,43% la veille.

Quant au taux à deux ans, censé refléter davantage des anticipations de resserrement à moyen terme, il se tendait à peine, à 0,56% contre 0,52% mardi.

Initialement très en verve, après des séances difficiles, les valeurs sensibles aux conséquences potentielles d'un ralentissement de l'économie en général et du tourisme en particulier ont été de nouveau mises au supplice.

Les compagnies aériennes American Airlines (-7,97%) ou Delta Air Lines (-7,38%) faisaient partie du lot, de même que le croisiériste Norwegian Cruise Line (-8,82%) ou la plateforme de réservations Expedia (-3,73%).

Également en berne, les valeurs technologiques comme les fabricants de semi-conducteurs AMD (-5,85%) ou Qualcomm (-2,36%).

C'était aussi le gros temps pour la plateforme de relations clients dématérialisée Salesforce (-11,74% à 251,50 dollars), punie pour avoir publié des prévisions inférieures aux attentes pour son quatrième trimestre (de novembre à janvier) ainsi que l'exercice 2022. Son chiffre d'affaires et bénéfice du troisième trimestre étaient pourtant, eux, au-dessus des anticipations des analystes.

Dans le secteur pharmaceutique, après avoir gagné quasiment 40% entre jeudi et lundi grâce à l'effet Omicron, Moderna a atterri et perdu 11,87%, à 310,61 dollars.

Même coup de froid, dans de moindres proportions néanmoins, pour son concurrent Novavax (-7,66%), qui attend un feu vert imminent pour la mise sur le marché de son vaccin contre le Covid-19.

  
Répondre
Invectus Invectus
26/11/2021 18:24:29
0

Constat sans appel encore vérifié aujourd’hui :

Le CAC 🇫🇷 Performe 2 fois moins , les jours de hausse que les marchés 🇺🇸

Le CAC 🇫🇷 chute 2 fois plus , les jours de baisse que les marchés 🇺🇸

—————————————-

Cette fois , j’y vais’ j’ai tanks giving ce soir....

  
Répondre
Ribo Ribo
26/11/2021 16:45:15
2

(a w p /a f p) - 26/11/2021 | 16:35 ►Les marchés mondiaux vacillent avec l'apparition d'un nouveau variant

Des actions au pétrole, les marchés mondiaux plongeaient vendredi, affolés par la découverte d'un nouveau variant du Covid-19 en Afrique du Sud.

La Bourse de New York, qui fermera à 18H00 GMT pour le pont de Thanksgiving, a également dévissé à l'ouverture: vers 15H00 GMT, le Dow Jones perdait plus de 2,50%, l'indice élargi S&P500 1,75%. Le Nasdaq, à dominante technologique, perdait lui 1,16%.

En Europe, dans le même temps, Paris chutait de 4,03%, Londres cédait 3,04% et Francfort 3,39%. En Suisse, l'indice vedette SMI perdait 1,78%.

L'Asie avait ressenti en premier la secousse, avec une baisse de 2,53% à Tokyo.

Les cours du pétrole, dépendant des anticipations de l'activité économique, perdaient plus de 6%. Et le bitcoin, également perçu comme un actif risqué par les investisseurs, s'effondrait de 7,01% à 54.730 dollars, un plus bas depuis début octobre.

Les pays européens, qui font déjà face à une cinquième vague de contaminations de Covid-19, commencent d'ores et déjà à prendre des mesures face à l'apparition d'un nouveau variant, détecté en Afrique du Sud.

Appelé pour le moment B.1.1.529, il présente un potentiel de propagation très rapide, selon les scientifiques, qui ignorent à ce stade si les vaccins actuellement disponibles sont efficaces contre lui.

"Il y a maintenant des craintes que la souche Covid hautement mutée découverte dans des États d'Afrique australe n'entraîne de nouveaux confinements dans le monde entier (...), ce qui constituerait un nouveau frein à la reprise", estime Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.

La Grande-Bretagne, la France et les Pays-Bas ont interdit les vols en provenance d'Afrique du Sud et cinq pays voisins à compter de vendredi midi, tandis qu'un cas a été identifié en Belgique, le premier en Europe.

Et l'Union européenne a recommandé vendredi aux Etats membres de suspendre les vols depuis et vers l'Afrique australe.

L'OMS a estimé de son côté qu'il faudrait encore quelques semaines pour comprendre son niveau transmissibilité et de virulence, déconseillant pour l'instant les mesures de restriction aux voyages.

Neil Shearing, économiste au sein du think tank Capital economics, souligne qu'une "leçon à tirer du variant Delta est qu'il est très difficile d'arrêter la propagation de nouveaux variants virulents".

Les investisseurs préféraient se réfugier sur le marché obligataire, traditionnellement utilisé comme refuge en période d'incertitude, provoquant une nette baisse des rendements. L'emprunt souverain américain à 10 ans tombait à 1,51%, contre 1,64% à la clôture la veille.

Les monnaies refuges, comme le yen japonais ou le franc suisse, et l'or étaient également recherchées par les investisseurs soucieux de prendre un minimum de risques.

Les compagnies aériennes lâchées

Les titres des entreprises du secteur aérien, déjà éprouvés par la pandémie, buvaient la tasse avec les premières restrictions de voyage.

En Europe, l'avionneur Airbus s'effondrait de 11,64%, IAG, maison mère de British Airways, de 13,83% et Lufthansa de 10,73%.

A Wall Street, American Airlines chutait de 7,35% et Delta Air Lines de 7,81%. Toujours au rayon tourisme, le croisiériste Carnival fondait de 10,37%.

Les valeurs anti-Covid résistent mieux

La santé était évidemment recherchée avec le géant français des laboratoires d'analyses Eurofins Scientific qui s'envolait de plus de 9,91%, à Paris, ou encore les fabricants de vaccins anti-Covid Moderna (+17,19%), Pfizer (+5,70%) qui bondissaient à New York.

Les entreprises technologiques résistaient également à la tendance générale: en France Teleperformance avançait de 1,86%, à Wall Street, Zoom grimpait de 8,32% et Uber 7,05%.

En Allemagne, le livreur de repas à domicile Delivery Hero prenait 4,31%.

Du côté du pétrole et des changes

Sur le marché du pétrole, le baril américain de WTI pour livraison en janvier lâchait 7,50% à 72,51 dollars à New York, à 14H50 GMT.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour le même mois reculait de 6,57% à 76,84 dollars.

Sur le marché des changes, le yen japonais a été demandé: un dollar s'échangeait à 113,60 yens, contre 115,36 yens jeudi.

L'euro s'appréciait de son côté de 0,70% face au billet vert à 1.1288 dollars.

  
Répondre

Forum de discussion Général

202112110511 888856

Comparatif des courtiers en ligne

Ma liste