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MARCHÉS - Page 3



Ribo Ribo
08/02/2022 18:10:41
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Paris, (R e uters) - 08/02/2022 | 18:00

France - L'Insee table sur un impact "temporaire" d'Omicron sur l'économie (par Leigh T h o m a s)

La croissance de l'économie française devrait ralentir au premier trimestre sous l'effet de la vague épidémique liée au variant Omicron, avant de reprendre de l'élan au printemps, estime l'Insee dans un point de conjoncture publié mardi.

Après avoir progressé de 0,7% lors des trois derniers mois de 2021 par rapport aux trois mois précédents, le produit intérieur brut (PIB) de la France devrait augmenter de 0,3% sur la période janvier-mars.

Le rythme de croissance de l'économie française devrait ensuite doubler au deuxième trimestre, à 0,6%, alimenté par un rebond de la consommation des ménages sur fond d'amélioration attendue de la situation sanitaire.

Pour l'Insee, les conséquences économiques de la dégradation de la situation sanitaire liée à l'émergence du variant Omicron du coronavirus SARS-CoV-2 à la toute fin 2021 "paraissent plutôt circonscrites et se révéleraient essentiellement temporaires", d'autant qu'une partie des restrictions mises en place pour faire face à cette nouvelle vague épidémique sont sur le point d'être levées.

"Depuis deux ans, les effets économiques des vagues successives sont allés en s'amenuisant, grâce à l'adaptation des comportements et à la vaccination", souligne l'institut.

Dans ses précédentes prévisions économiques, publiées en décembre avant l'émergence en France de cette cinquième vague de l'épidémie de COVID-19, l'Insee s'attendait à ce que l'activité économique progresse de 0,4% au premier trimestre et de 0,5% au deuxième.

Avec des prix pétroliers significativement supérieurs aux hypothèses retenues dans ses précédentes prévisions, l'Insee table également désormais sur une poursuite de la hausse de l'inflation au cours du premier semestre, alors qu'elle s'attendait auparavant à ce qu'elle reste relativement stable.

La progression des prix à la consommation en glissement annuel, estimée à 2,9% pour le mois de janvier et anticipée à 3,3% pour février, devrait atteindre 3,4% en juin.

L'inflation a cependant été significativement contenue par les mesures de "bouclier tarifaire" sur les prix du gaz et de l'électricité mises en œuvre par le gouvernement, sans lesquelles "la prévision d'inflation pour février aurait été rehaussée d'au moins un point de pourcentage".

  
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Ribo Ribo
08/02/2022 15:39:37
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Washington, (a w p/a f p) - 08/02/2022 | 15:12 ►USA : creusé de 27% l'an passé, le déficit commercial atteint un record absolu

Le déficit commercial des États-Unis s'est creusé de 27% l'an passé atteignant un niveau inédit, sous l'effet du rebond de la demande intérieure et des échanges dans le monde après une année 2020 marquée par la propagation de la pandémie de Covid-19.

Le déficit des biens et services a atteint 859,13 milliards de dollars, "record le plus élevé", a indiqué le département du Commerce dans un communiqué. Et le déficit des biens atteint 1.090,68 milliards de dollars, également le niveau le plus élevé de l'histoire des États-Unis.

À l'inverse, à 231,5 milliards de dollars, l'excédent pour les échanges de services est le plus faible depuis 2012.

Sur l'ensemble de l'année, les exportations ont rebondi de 18,5%, mais les importations se sont accrues encore plus vite (+20,5%), dopées par la demande intérieure.

Les ménages américains avaient en effet bénéficié d'aides substantielles du gouvernement, ce qui avait gonflé de manière inattendue leurs économies avant de nourrir la consommation.

Les Américains ont particulièrement été friands de téléphones portables, de biens d'équipement pour leurs maisons, de jouets ainsi que d'articles de sport et de vêtements.

Par zone géographique, le déficit des États-Unis s'est creusé de 14,5% avec la Chine, il a plus que triplé avec le Canada, il a bondi de 19,2% avec l'Union européenne.

En revanche, il s'est réduit avec le Mexique (-4,8%).

Pour le seul mois de décembre, le déficit atteint 80,73 milliards de dollars. C'est plus que les 79,6 milliards de dollars attendus par les analystes.

  
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Ribo Ribo
07/02/2022 19:33:18
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MARCHÉS


Paris, (a w p/a f p) - 07/02/2022 | 18:49 ►Marchés : l'Europe dans le vert, Wall Street plus prudente

Les Bourses européennes ont débuté la semaine dans le vert lundi mais Wall Street se montrait plus prudente, sous l'influence de l'évolution de la politique monétaire et de la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine.

Paris a rebondi de 0,83%, Francfort de 0,71% et Londres de 0,76%. Très en retard sur le reste des indices européens, la cote italienne (-1,03%) a été pénalisée par la forte progression des rendements des emprunts souverains qui évoluaient à leur niveau de mai 2020, autour de 1,80%. A Zurich, le SMI a gagné 0,44%.

Après une ouverture en timide hausse, après une semaine positive, Wall Street s'essoufflait : le Dow Jones cédait 0,09%, le Nasdaq reculait de 0,24% tout comme le S&P 500 vers 17H00 GMT.

Le "contexte global relativement troublé" par la perspective d'une normalisation plus rapide qu'escompté de la politique monétaire américaine et l'actualité géopolitique "n'incite guère à une prise de risque importante", observe Alexis Naacke, directeur de la gestion chez Yomoni.

Depuis l'annonce d'un nombre plus élevé qu'attendu de créations d'emplois en janvier aux États-Unis, les investisseurs craignent que la banque centrale américaine, la Fed, n'augmente ses taux directeurs plus vite et plus souvent cette année, pour contrer l'inflation.

Les marchés estiment désormais à un tiers la probabilité d'un relèvement de 50 points de base du taux directeur de la Fed en mars, selon les observateurs.

Sur le marché de la dette souveraine, les rendements des emprunts des pays du sud de l'Europe (Italie, Espagne, Portugal et Grèce) continuaient de progresser sensiblement après que la Banque centrale européenne (BCE) a laissé planer jeudi le spectre d'un resserrement monétaire en cours d'année, soit plus tôt qu'anticipé.

Dans ce contexte, les investisseurs attendent de pied ferme la publication jeudi de l'évolution des prix à la consommation en janvier aux États-Unis, rendez-vous majeur de la semaine qui restera par ailleurs rythmée par les publications de résultats financiers et l'actualité géopolitique.

►La banque italienne BMPS limoge son patron ◄

Le conseil d'administration de Monte dei Paschi di Siena (BMPS) a limogé lundi son PDG, Guido Bastianini, "avec effet immédiat" et l'a remplacé par Luigi Lovaglio, ex-patron de la banque Creval. Ce départ intervient alors que la BMPS est en pleines négociations avec la Commission européenne au sujet de sa recapitalisation et de nouvelles réductions des coûts.

►Secteur minier et du voyage en hausse ◄

Les minières ont progressé dans la foulée de Rio Tinto (3,41% à 5.550,00 pence). Le géant minier a bénéficié d'une révision à la hausse de la cible de prix pour l'action par JPMorgan, selon Michael Hewson, analyste de CMC Market. A Paris, ArcelorMittal (+4,12% à 28,30 euros) a signé la plus forte hausse du CAC 40.

Les valeurs du voyage ont été dopées par l'annonce que l'Australie va se rouvrir aux touristes vaccinés. A Londres, IAG a bondi de 3,82% à 161,00 pence et Carnival de 6,43% à 1.417,20 pence.

►Consolidation dans l'aérien américain ◄

Les compagnies aériennes américaines à bas coûts Spirit Airlines et Frontier Airlines ont annoncé lundi qu'elles allaient fusionner dans une opération valorisée à 6,6 milliards de dollars. À Wall Street, le titre de Spirit Airlines s'envolait de plus de 14,5% vers 17H00 GMT, tandis que celui de Frontier Group, la maison mère de Frontier Airlines, grapillait 0,61%.

►Le pétrole en pause ◄

Les prix du pétrole se donnaient du répit lundi, suspendus aux négociations sur le nucléaire iranien qui pourraient aboutir à une levée des sanctions, après un nouveau sommet pluriannuel pour le Brent.

Vers 17H00 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril reculait de 0,65% à 92,67 dollars, après avoir atteint un pic à 94,00 dollars le baril, un nouveau record depuis plus de 7 ans.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars perdait 1,22% à 91,19 dollars.

►Du côté de l'euro et du bitcoin ◄

L'euro perdait 0,24% face au billet vert, à 1,1430 dollar vers 17H00 GMT.
Le bitcoin remontait (+4,98%) à 43.762 dollars par rapport à vendredi.

  
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Ribo Ribo
07/02/2022 15:18:05
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MARCHÉS


Paris, (a w p/a f p) - 07/02/2022 | 14:21 ►La politique monétaire et l'Ukraine font tâtonner les marchés

Les incertitudes sur le resserrement monétaire ainsi que la crise russo-occidentale autour de l'Ukraine faisaient tâtonner les marchés lundi.

En Europe, Francfort montait de 0,33% en dépit d'une production industrielle allemande en baisse de 0,3% en décembre, plombée par le BTP. Paris gagnait 0,21% et Londres 0,45%. A Zurich, le SMI gagnait 0,20%.

Dans le même temps, Wall Street s'apprêtait à ouvrir en petite hausse: le Nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 0,14% dans les contrats à terme avant l'ouverture, tandis que le S&P 500 et le Dow Jones étaient stables.

"Les marchés sont partagés entre la progression du S&P 500 et du Nasdaq vendredi et les anticipations de hausses des taux", note Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance. "La semaine sera encore occupée par les interrogations liées au resserrement monétaire des banques centrales et par les résultats d'entreprises", selon lui.

Vendredi à Wall Street, les indices ont fini majoritairement dans le vert (le Dow Jones cédant 0,06% mais le Nasdaq grimpant de 1,58%).

Depuis l'annonce d'un nombre plus élevé qu'attendu de créations d'emplois en janvier aux États-Unis, les investisseurs craignent que la banque centrale américaine, la Fed, n'augmente ses taux directeurs plus vite et plus souvent cette année, pour contrer l'inflation.

Les marchés estiment désormais à un tiers la probabilité d'une hausse de 50 points de base du taux directeur de la Fed en mars, selon les observateurs.

Les rendements sur le marché de la dette souveraine poursuivaient leur remontée.

Dans ce contexte, les investisseurs attendent de pied ferme la publication jeudi de l'évolution des prix à la consommation en janvier aux États-Unis, rendez-vous majeur de la semaine qui restera par ailleurs rythmée par les publications de résultats financiers.

"La nervosité des marchés est également alimentée par les tensions géopolitiques liées à la crise ukrainienne", commente M. Pichard.

Un intense ballet diplomatique s'ouvre lundi pour tenter de désamorcer la crise autour de l'Ukraine. Les Occidentaux accusent le Russie d'avoir massé des dizaines de milliers de soldats à la frontière de l'Ukraine en vue d'une éventuelle invasion, ce que Moscou dément, affirmant vouloir seulement garantir sa sécurité.

En Europe, la Banque centrale européenne (BCE) a laissé planer jeudi le spectre d'un resserrement monétaire en cours d'année, soit plus tôt qu'anticipé.

La présidente de l'institution de Francfort, Christine Lagarde, prendra la parole ce lundi à 15H45 GMT, lors d'une audition virtuelle devant la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen.

►Le comparateur de prix PriceRunner poursuit Google en justice◄

Le site suédois de comparaison de prix PriceRunner a annoncé lundi poursuivre en justice le géant internet américain Google pour 2,1 milliards d'euros, l'accusant d'avoir fait la promotion de ses propres comparaisons de prix dans les résultats de recherche. Le titre gagnait 0,53% dans les échanges électroniques avant l'ouverture de Wall Street.

►Forvia, 7e équipementier automobile mondial◄

Les équipementiers automobiles Faurecia (+2,54% à 39,63 euros) et Hella (-0,10% à 62,08 euros) ont annoncé lundi la formation d'un nouveau groupe issu de leur fusion, Forvia, le septième groupe mondial du secteur.

►Le PDG de Spotify ne veut pas réduire Joe Rogan au silence◄

Malgré une vive polémique, le PDG de Spotify a défendu le maintien sur la plateforme de la star américaine du podcast Joe Rogan, tout en "condamnant" certains de ses propos "nuisibles", dans un mail à ses employés dont l'AFP a obtenu copie lundi. Le titre perdait 2,54% dans les échanges électroniques avant l'ouverture de Wall Street.

►Le pétrole en pause◄

Les prix du pétrole se donnaient du répit lundi, suspendus aux négociations sur le nucléaire iranien qui pourraient aboutir à une levée des sanctions, après un nouveau sommet pluriannuel pour le Brent.

Vers 12H20 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril reculait de 0,30% à 92,99 dollars, après avoir atteint un pic à 94,00 dollars le baril, un nouveau record depuis plus de 7 ans.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars perdait 0,71% à 91,65 dollars.

►Du côté de l'euro et du bitcoin◄

L'euro perdait 0,12% face au billet vert, à 1,1446 dollar vers 12H20 GMT.

Le bitcoin remontait (+2,39%) à 42.684 dollars par rapport à vendredi.

  
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Ribo Ribo
07/02/2022 07:34:59
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ÉCONOMIE~MARCHÉS


Paris, (a w p/a f p) - 06/02/2022 | 22:05 ►La Cour des comptes alerte sur les risques de l'après-crise pour l'État actionnaire

Recapitalisations à prévoir, stratégie d'intervention à "actualiser": la Cour des comptes alerte dans un rapport publié dimanche sur les risques pesant après la crise sur l'Etat actionnaire qui a déjà mobilisé de gros moyens pour soutenir les groupes dont il est au capital.

La Cour des comptes s'est intéressée dans ce rapport à la gestion par l’État de la pandémie en tant qu'actionnaire d'entreprises, que ce soit via l'Agence des participations de l’État (APE), qui gère les participations publiques dans les grandes entreprises (EDF, Air France-KLM, Orange, etc.), ou via la Caisse des dépôts (CDC) et BPIfrance.

Les sages saluent la mobilisation "efficace" de l’État en 2020 pour soutenir les groupes dont il détient une partie du capital, estimant que les "puissants moyens" déployés "ont joué un rôle clé dans quelques opérations d'envergure", comme par exemple en faveur d'Air France-KLM, de Renault ou d'EDF.

Au total, ces interventions ont représenté des "coûts élevés" pour l’État, souligne la Cour, estimant l'impact budgétaire pour 2020 à environ 15,5 milliards d'euros: 2,4 milliards de dividendes non perçus, 9 milliards de recettes en moins sur d'éventuelles cessions, dont celle d'ADP, et 4 milliards d'intervention en capital, (hors augmentation de capital de 4 milliards de la SNCF considérée par la Cour comme non liée à la crise).

S'y ajoute une perte de patrimoine évaluée à environ 11 milliards d'euros, dont 9,7 milliards pour le seul portefeuille géré par l'APE, liées à la baisse de valeur des participations de l'État, concentrées dans les transports et l'énergie, secteurs très touchés par la crise.

"Au-delà des coûts constatés en 2020, la crise sanitaire qui n'est pas achevée au moment de la rédaction du présent rapport, a des conséquences sur les perspectives des entreprises concernées et entraîne des risques de coûts futurs pour l'actionnaire public", craint toutefois la Cour.

problèmes "structurels" de certains fleurons

Plus que pour BPIfrance ou la Caisse des dépôts (CDC), la Cour s'inquiète surtout pour l'APE qui gère les participations publiques dans les grandes entreprises: "les effets retardés de la crise pour les participations gérées par l'APE pourraient être significatifs", prévient-elle.

Elle évoque notamment au-delà de la crise de 2020 "des besoins de recapitalisation", pour certains fleurons industriels, qui ont "des problèmes plus structurels de rentabilité et de trésorerie".

Elle cite par exemple Air France-KLM, qui a déjà dû transformer l'an dernier une avance consentie par l'État en emprunt à durée indéterminé et lancer une première augmentation de capital, essentiellement souscrite par l'État.

Dans sa réponse au rapport de la Cour, la présidente du conseil d'administration du groupe aérien, Anne-Marie Couderc, évoque d'ailleurs une "opération d'augmentation de capital au premier semestre" 2022, qui permettrait "de commencer à rembourser les aides dont le groupe a bénéficié".

La Cour cite une étude de l'APE de décembre 2020 qui évalue le besoin d'argent public pour renforcer les fonds propres d'entreprises en difficulté entre 7 et 20 milliards d'euros, selon des scénarios plus ou moins optimistes (hors interventions pour EDF et la SNCF).

Déjà critique dans un rapport de 2017 sur la politique de l'État actionnaire, la Cour appelle cette fois clairement ce dernier à "actualiser" la stratégie mise en place en 2017, qui définit que les cessions de participations par l'APE doivent financer ses prises de participations.

Car la crise a réduit les possibilités de cessions dans l'immédiat et la perception de dividendes, tandis que les besoins d'intervention sont "potentiellement très élevés, qu'il s'agisse d'accompagner des entreprises publiques dans leur transformation ou de s'engager plus avant dans la protection d'entreprises stratégiques, les perspectives de recettes traditionnelles de l'État actionnaire sont incertaines", note-t-elle.

La Cour voudrait aussi que les rôles respectifs de l'APE, de la CDC et de BPIfrance soient clarifiés pour une meilleure politique de l’État actionnaire.

Une voie que ne semble pas vouloir emprunter le gouvernement. Dans sa réponse à la Cour, le Premier ministre Jean Castex estime qu'une telle réflexion serait "prématurée", alors que la doctrine de 2017 "montrait des conséquences pleinement satisfaisantes" avant la crise.

  
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Ribo Ribo
07/02/2022 07:00:04
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ASIE, c'est mitigé...

  
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Ribo Ribo
05/02/2022 04:46:20
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UNE SEMAINE TRISTOUNETTE


04/02/2022 | 23:07 ►Les bourses échaudées par la normalisation monétaire, mais Wall Street s'accroche

New York, (a w p/a f p) - La perspective d'un resserrement monétaire en Europe et aux États-Unis a tendu les marchés vendredi, les places européennes finissant en baisse tandis que Wall Street est parvenu à s'accrocher aux bons résultats d'entreprises et à la santé de l'économie américaine.

Les indices européens ont prolongé leurs pertes de la veille à Paris (-0,77%), Francfort (-1,75%), Milan (-1,79%) en digérant une possible hausse des taux directeurs de la Banque centrale européenne cette année. Londres a cédé 0,17%.

À New York, le Dow Jones a cédé 0,06%, mais l'indice Nasdaq, au sein duquel les entreprises technologiques sont fortement représentées, a pris 1,58%, et l'indice élargi S&P 500, 0,52%.

Le rapport sur le marché du travail aux États-Unis "s'est avéré un peu trop fort pour ne pas alimenter davantage les craintes des investisseurs concernant l'inflation et les taux d'intérêt", commente Konstantin Oldenburger, analyste chez CMC Markets.

Avec 467.000 créations d'emplois en janvier publiées aujourd'hui, bien au-dessus des 150.000 attendus, "la probabilité que la Réserve fédérale relève ses taux d'intérêt de 50 points de base en mars s'est accrue", ajoute-t-il.

Si la Fed "augmente trop les taux au cours de l'année, cela pourrait étouffer la croissance économique" et affecter les bénéfices des entreprises, conclut-il.

En zone euro, les investisseurs digéraient le message de la présidente de la Banque centrale européenne qui n'exclut plus une possible hausse de ses taux directeurs cette année du fait d'une inflation plus durable.

Ce changement de perspective a assommé les marchés actions mais revigoré l'euro, qui a signé une hausse hebdomadaire pas vue depuis le début de la pandémie (+2,69%). Il gagnait 0,09% à 1,1451 dollar pour un euro.

Sur le marché obligataire, les taux sont engagés dans une forte remontée. Alors qu'il avait commencé la semaine dans le négatif, le rendement allemand à dix ans, qui fait référence en zone euro, poursuivait son ascension à 0,20% vendredi.

Le taux d'emprunt allemand à cinq ans est quant à lui repassé en territoire positif pour la première fois depuis mai 2018.

Pour Art Hogan, de National Securites, "toute la semaine, ça a été une lutte acharnée entre les craintes liées à la Fed et la prise de conscience que les données macroéconomiques et les résultats d'entreprises étaient meilleurs que ce qui avait été anticipé par le marché".

Le fait de finir la semaine sur une hausse montre que les investisseurs "s'attardent davantage sur les nouvelles positives plutôt que la peur de voir à quel point la Fed va être agressive" dans son resserrement monétaire.

Ce sentiment pourrait néanmoins évoluer, reconnait l'analyste, notamment en fonction de l'indice des prix à la consommation CPI, attendu jeudi prochain, et qui renseignera sur une possible décélération de l'inflation aux États-Unis.

►Après la dégringolade Facebook, Amazon rassure◄

À la cote, Meta (Facebook) n'a pas profité d'un rebond, après avoir été victime jeudi de la perte de capitalisation la plus importante de l'histoire (plus de 230 milliards de dollars envolés).

Après le nouveau recul de vendredi (-0,28% à 237,09 dollars), l'action est retombée à son plus bas niveau depuis juillet 2020.

Également ciblé jeudi, Amazon s'est lui envolé (+13,54% à 3.152,79 dollars), salué pour ses résultats meilleurs qu'attendu.

Wall Street ne lui a pas tenu rigueur de la compression de ses marges, liées aux difficultés d'approvisionnement et à l'augmentation du coût du travail.

►Carambolage dans le secteur auto◄

À Francfort, Volkswagen a perdu 3,08% à 176,14 euros. En raison de la pénurie persistante de composants, l'usine historique du groupe à Wolfsburg pourrait baisser la cadence en supprimant à partir d'avril les vacations de nuit. Toutes les valeurs européennes du secteur ont fini dans le rouge.

►Le pétrole à plus de 90 dollars le baril◄

Les cours du pétrole ont encore grimpé plusieurs marches vendredi, poussés par une conjonction de facteurs favorables, du froid aux États-Unis aux doutes sur l'Opep, en passant par la crise ukrainienne qui s'installe.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a gagné 2,37%, pour finir à 93,27 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mars, a lui pris 2,25%, pour clôturer à 92,31 dollars.

Les valeurs pétrolières ont continué à tirer vers le haut, Shell grimpant de 3,93% à 2.037 pence tandis que BP a gagné 3,44% à 405,90 pence. TotalEnergies a pris 2,53% à 50,97 euros.

Le bitcoin montait de 9,72% à 40.571 dollars en dépit d'une tendance à la baisse de l'appétit pour le risque.

  
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angeloysse angeloysse
04/02/2022 19:30:28
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le cac 40 termine la semaine encore dans le rouge alors que Wall Street est très bien orienter .

y'a pas a dire le cac40 c'est de la très très grosse merde .

  
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Ribo Ribo
04/02/2022 03:56:01
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Inchangé avant 4h du mat ► Nikkei 225 +1,19 0,00% (03:54:30)


Tokyo, (a wp/af p) - 04/02/2022 | 02:00 ►Tokyo sans direction après le jeudi rouge de Wall Street

La Bourse de Tokyo oscillait autour de l'équilibre vendredi dans la matinée, tiraillée entre la forte baisse des indices de Wall Street la veille et la recherche de bonnes affaires.

L'indice vedette Nikkei stagnait (+0,01%) à 27.243,34 points vers 00H50 GMT et l'indice élargi Topix lâchait 0,05% à 1.919,06 points.

La Bourse de New York a clôturé en forte régression jeudi, l'indice Nasdaq à forte coloration technologique chutant en particulier dans la foulée de la correction de Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, qui a perdu plus d'un quart de sa valeur boursière après avoir annoncé la veille des résultats décevants.

La place tokyoïte avait cependant déjà pris en compte la veille la faiblesse des valeurs technologiques américaines, ce qui limitait ainsi ses pertes selon les analystes. Les valeurs qui avaient baissé la veille à Tokyo étaient par ailleurs recherchées.

[...]

  
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Ribo Ribo
03/02/2022 14:54:35
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L'euro atteint un point haut en 2 semaines et demi à 1,1351 dollar après les propos de Lagarde (BCE) sur l'inflation

  
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Ribo Ribo
03/02/2022 14:29:36
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DÉBUT DES HOSTILITÉS ?


Bruxelles, (A F P) - 03/02/2022 | 14:18►Des terminaux pétroliers européens ciblés par une cyberattaque

Une vaste cyberattaque a pris pour cibles des installations portuaires en Allemagne, aux Pays-Bas et Belgique, poussant les autorités judiciaires à enquêter, notamment sur des soupçons d'"extorsion de fonds" au détriment d'opérateurs allemands du secteur pétrolier.

Selon un courtier spécialisé établi à Rotterdam (Pays-Bas), ce piratage informatique qui a commencé il y a plusieurs jours concerne en premier lieu des terminaux pétroliers, ce qui perturbe les livraisons dans plusieurs grands ports sur fond de flambée des prix de l'énergie.

L'agence de coopération policière Europol, interrogé par l'AFP à La Haye, a dit avoir offert son appui "aux autorités allemandes" à propos de ce piratage.

Ce dernier vise Hambourg, la grande cité portuaire du nord de l'Allemagne, ainsi qu'au moins six terminaux pétroliers de ports belges et néerlandais, d'après le quotidien belge De Morgen, qui a cité notamment Anvers et Amsterdam.

En Allemagne, le parquet de Hambourg a annoncé avoir ouvert une enquête contre X pour "extorsion de fonds" après la cyberattaque de terminaux pétroliers.

"Le point de départ de la procédure a été une plainte pénale déposée par une entreprise victime d'une attaque par rançongiciel", a dit le parquet à l'AFP.

Cette société, Oiltanking, filiale du groupe allemand Marquard & Bahls (stockage de pétrole), a confirmé avoir été "victime d'un cyberincident affectant (ses) systèmes informatiques".

L'incident a été découvert le 29 janvier et a entraîné le déclenchement de "plans d'urgence" chez Oiltanking et Mabanaft, autre filiale du même groupe, dont les activités d'"approvisionnement terrestre" en pétrole ont également été fortement perturbées.

"Toutes les parties continuent à travailler pour permettre un retour à la normale de nos opérations dans tous nos terminaux dès que possible", a précisé Oiltanking dans un communiqué.

Il s'agirait d'"un sabotage délibéré" concernant "onze sites d'Oiltanking en Allemagne", selon les informations du Morgen, qui précise que cet opérateur fournit notamment le géant Shell.

► "Système en panne" ◄

Côté Belgique et Pays-Bas, la cyberattaque perturbe les activités des terminaux de Sea-Tank, filiale du groupe Sea-invest (stockage et transbordement de vrac) dont le siège social est à Gand, dans le nord-ouest de la Belgique.

Le port fluvial de Gand et les plateformes d'Anvers-Zeebruges (sociétés portuaires désormais fusionnées) ont été affectés, ce qui a conduit la justice belge à ouvrir une enquête.

"Je peux confirmer" cette enquête, a simplement déclaré Kristof Aerts, porte-parole du parquet d'Anvers joint par l'AFP.

Un responsable de la firme de courtage Riverlake établie à Rotterdam (premier port de marchandises d'Europe devant Anvers et Hambourg) a évoqué le piratage de logiciels empêchant le déchargement de barges pétrolières.

"Il y a eu une cyberattaque sur plusieurs terminaux, dont certains ont été perturbés. Leur logiciel a été piraté et ils ne peuvent pas traiter les barges. En gros, le système opérationnel est en panne", a déclaré à l'AFP ce courtier, Jelle Vreeman.

Selon le journal Handelsblatt, citant un rapport d'enquête allemand, les pirates à l'origine de cette attaque ont utilisé le rançongiciel BlackCat, découvert fin 2021 par les experts en cybersécurité et jugé plus innovant que ses rivaux.

Le principe de la fraude est de s'introduire dans le système informatique d'une entreprise pour voler ses données, puis de menacer de les publier en cas de non versement de rançon.

Selon les experts, les pirates derrière BlackCat utilisent le russe pour ce programme, mais cela ne peut suffire à attribuer le piratage à des auteurs russes, tant les tactiques de dissimulation et de camouflage sont courantes parmi les hackers.

  
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Ribo Ribo
03/02/2022 13:23:41
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ÉCONOMIE


Paris, (aw p/af p) - 03/02/2022 | 13:16 ►Les prix mondiaux des denrées alimentaires repartent à la hausse en janvier

Les prix mondiaux des denrées alimentaires sont repartis à la hausse en janvier, tirés par la poussée des huiles végétales dans le sillage du pétrole, a annoncé jeudi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Après une légère baisse en décembre, l'indice FAO des prix alimentaires a augmenté en janvier de 1,1% par rapport au mois précédent, à 135,7 points contre 133,7, indique un communiqué de l'organisation.

Ce rebond de l'indice, qui suit la variation mensuelle des cours internationaux d'un panier de produits alimentaires de base, "s'explique en premier lieu par la hausse de 4,2% en glissement mensuel de l'indice FAO des prix des huiles végétales".

Les cours de toutes les principales huiles ont augmenté, notamment sous l'effet de la hausse des prix du pétrole brut, au plus haut depuis octobre 2014 à la Bourse de New York, mais aussi du fait d'une demande mondiale toujours plus robuste.

L'évolution des prix de l'huile de palme est en grande partie imputable aux "craintes concernant la possible diminution des disponibilités exportables en Indonésie, le premier exportateur mondial", explique la FAO.

Les prix de l'huile de soja ont quant à eux été soutenus par d'"abondants achats à l'importation, en particulier de la part de l'Inde", tandis que les prix de l'huile de colza comme de tournesol ont été portés par "la poursuite du resserrement de l'offre".

La hausse mondiale des prix est aussi imputable à celle des produits laitiers, dont l'indice a progressé de 2,4% en janvier, "sa cinquième hausse mensuelle consécutive", les plus fortes hausses étant à mettre au compte du lait écrémé en poudre et du beurre.

En cause: la "réduction des disponibilités exportables en provenance de l'Europe de l'Ouest" et le fait que l'on attende "une production en dessous de la moyenne en Océanie dans les mois à venir". Des facteurs qui "ont contribué au resserrement des marchés mondiaux des produits laitiers, tout comme les retards dans le traitement et le transport dus au manque de main-d’œuvre lié à la Covid-19".

  
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Ribo Ribo
03/02/2022 07:11:27
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ÉCONOMIE


Moscou, (a w p/a f p) - 02/02/2022 | 18:16 ►Russie : la production industrielle en hausse de 5,3% en 2021

La production industrielle en Russie a bondi de 5,3% en 2021 sur un an, selon les chiffres publiés mercredi par l'agence statistique Rosstat, confirmant une reprise après une année 2020 plombée par la pandémie.

En décembre, la production industrielle a augmenté de 6,1% par rapport au mois de décembre 2020, selon Rosstat.

Parmi les secteurs ayant le plus progressé en 2021 sur un an, on trouve la production de pneus (+17,8%), de béton (+19,4%), de constructions d'aluminium (+25,4%), de semi-conducteurs (+53,9%), d'outils de navigation (+24,7%) ou encore de meubles (+14,1%).

L'extraction de gaz naturel et de pétrole a progressé de 2,7%, alors que les services dans le secteur minier ont augmenté de 17,6%.

Les secteurs en recul sont, entre autres, la production de soufre (-12,9%), la production d'aluminium (-10,3%) et celle d'ordinateurs (-7,9%).

La production industrielle avait diminué de 2,9% en 2020, tirée vers le bas par le secteur des hydrocarbures.

Dans l'ensemble, l'économie russe a été relativement épargnée par la pandémie en 2020 (PIB en repli de 3,1%) du fait de la décision de ne pas confiner à nouveau le pays après la première vague de Covid-19.

Au troisième trimestre 2021, la croissance s'est établie à 4,3% sur un an, signe que la reprise a bien eu lieu mais semble déjà ralentir.

  
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Ribo Ribo
03/02/2022 06:46:03
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ÉCONOMIE


Brasilia, (a w p/af p) - 02/02/2022 | 23:09 ►Brésil : le taux directeur au-dessus des 10% pour la 1ère fois depuis 2017

La Banque centrale du Brésil a relevé une nouvelle fois mercredi de 1,5 point son taux directeur, à 10,75%, le premier taux à deux chiffres depuis mai 2017, pour tenter d'enrayer les poussées inflationnistes.

Il s'agit de la huitième hausse consécutive de ce taux, qui se situait à son plancher historique de 2% en mars 2021, destinée à tenter de relancer l'économie en pleine pandémie de Covid-19.

Cette décision a été prise à l'unanimité lors de la réunion du Comité monétaire de la Banque centrale (COPOM), qui a toutefois indiqué dans un communiqué que les prochaines hausses devraient être moins importantes.

Le taux directeur est le principal outil de lutte contre l'inflation, qui s'est élevée à 10,06% sur l'année 2021, du jamais vu depuis 2015, "une mauvaise surprise" pour les membres du COPOM.

Sur le mois de décembre, la hausse des prix à la consommation a toutefois faibli par rapport au mois précédent, à 0,73%, contre 0,95% en novembre.

Le ralentissement devrait se poursuivre au fil des mois et les membres du COPOM ont annoncé "un rythme moins soutenu" pour la hausse des taux pour les prochaines réunions.

Selon les analystes consultés par l'enquête hebdomadaire Focus de la Banque centrale, le Brésil devrait terminer 2022 avec une inflation à 5,38%, au-dessus de l'objectif de 3,5% fixé par le gouvernement, avec une fourchette haute à 5%.

Le président de la Banque centrale, Roberto Campos Neto, avait déjà déclaré récemment que ce cycle de hausse du taux directeur "touchait à sa fin".

Selon les analystes, la dernière augmentation devrait avoir lieu en mai, avec un taux autour de 12%.

Le Brésil est entré en récession au 3e trimestre, avec une contraction de 0,1% de son PIB largement imputable à la chute de la production agroalimentaire, secteur-clé du Brésil.

Et les prévisions de l'enquête Focus demeurent maussades pour 2022, avec une croissance atone à 0,30%, l'année où le président d'extrême droite Jair Bolsonaro remettra son mandat en jeu, lors du scrutin d'octobre.

Le pays compte encore plus de 12 millions de chômeurs, même si le taux est revenu à son niveau d'avant la pandémie (11,6%).

  
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Ribo Ribo
03/02/2022 06:42:03
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Fin de MARCHE, hier soir


New York, (a wp/a f p) - 02/02/2022 | 23:29 ►Les marchés occidentaux s'enthousiasment pour les résultats d'entreprises

Les marchés profitaient mercredi des résultats d'entreprises, notamment Alphabet, pour passer outre les inquiétudes liées à des indicateurs décevants sur l'inflation européenne et l'emploi aux Etats-Unis.

A Wall Street, le Dow Jones a gagné 0,63%, l'indice Nasdaq, au fort parfum technologique, a pris 0,50%, et l'indice élargi S&P 500, 0,94%.

En Europe, les gains de la journée ont en partie été effacés dans la dernière heure: Paris n'a pris que 0,22%, Londres 0,63% alors que Francfort a finalement reculé de 0,04%. A Zurich, le SMI a terminé à l'équilibre.
Les inquiétudes sur la vigueur de la reprise restaient présentes.

L'un des principaux dangers, l'inflation, a une nouvelle fois déjoué les attentes des analystes, cette fois pour la zone euro en janvier.
A la veille de la réunion des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), elle s'est établie à 5,1% sur un an, un niveau historique, alors qu'elle était attendue en décélération, à 4,3%.
De quoi mettre un peu plus la pression sur l'institution, qui se refuse pour l'instant à relever ses taux directeurs en 2022.

Côté américain, beaucoup d'investisseurs se disaient soulagés par la tonalité des dernières prises de parole de membres de la Banque centrale américaine (Fed), qui semblent avoir écarté la possibilité d'un relèvement de 50 points de base (0,5 points de pourcentage) d'un coup, ce qui serait une première depuis 2000.

"Tout le monde s'est un peu calmé", a commenté Maris Ogg, présidente de la société de gestion Tower Bridge Advisors.

Les investisseurs ne se sont pas attardés sur les 301.000 suppressions d'emplois privés en janvier aux États-Unis, frappés de plein fouet par la vague Omicron, selon le rapport mensuel de l'entreprise ADP, alors que 220.000 créations d'emplois étaient pourtant attendues.

►Alphabet et AMD plébiscités, Paypal dénigré ◄

Alphabet (Google) a été l'attraction de la journée à New York, propulsé par des résultats trimestriels record (+7,37% à 2.960,73 dollars), supérieurs aux attentes. Toutes les activités du groupe affichent une croissance insolente, de la publicité - son coeur de métier - à l'informatique à distance (cloud) en passant par les smartphones Pixel.

AMD a lui profité de résultats meilleurs qu'attendu (+5,12% à 122,76 dollars), mais surtout d'un discours très optimiste de ses dirigeants pour les mois à venir. Le fabricant de semi-conducteurs se dit prêt à faire face à la demande en 2022, en partie grâce aux investissements réalisés en 2021.

Le prestataire de services de paiement en ligne PayPal a lui connu une trajectoire opposée (-24,59% à 132,57 dollars) après la publication, mardi après Bourse, d'un bénéfice inférieur aux attentes et surtout de prévisions jugées décevantes.

►Profit en hausse pour la santé ◄

Le numéro un mondial de l'insuline, le danois Novo Nordisk, a enregistré en 2021 un bénéfice net en hausse de 13% et table sur un bond de ses ventes de 6 à 10% en 2022. L'action est montée de 4,37% à 700,50 couronnes danoises.

Le géant pharmaceutique suisse Novartis a quasiment triplé son bénéfice net annuel en 2021, à 24 milliards de dollars dopé par la vente de sa participation dans son concurrent Roche. Le titre reculait pourtant de 3,06% à 78,62 francs suisses, affecté par des ventes de sa division pharmaceutique légèrement inférieures aux prévisions au quatrième trimestre.

►Le pétrole stable après l'Opep+ ◄

Les prix du pétrole ont terminé autour de l'équilibre mercredi, après l'issue sans surprise de la réunion de l'Opep+, s'accordant sur une nouvelle ouverture marginale des vannes et des stocks américains positifs.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a lâché 0,34% à 89,47 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars a grappillé 0,06% à 88,26 dollars.

L'euro gagnait 0,32% à 1,1308 dollar.
Le bitcoin cédait 4,88% à 36.839 dollars.

  
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Ribo Ribo
03/02/2022 06:25:42
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PÉTROLE BRENT 89.22$ -0.03%

PÉTROLE WTI 87.899$ +0.33%

  
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Ribo Ribo
03/02/2022 06:22:15
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ASIE

Ça sent la prise de PVs standard...

Message complété le 03/02/2022 06:25:57 par son auteur.

Les actions indiennes ont reculé jeudi après trois séances consécutives de hausse,
alors que la reprise des valeurs financières et informatiques s'est interrompue

  
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Ribo Ribo
02/02/2022 16:32:52
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PETROLE


Londres (awp/afp) - 02/02/2022 | 16:09

Le pétrole en hausse après la décision sans surprise de l'Opep+, nouveau record du WTI

Les prix du pétrole grimpaient mercredi, après l'issue sans surprise de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (Opep+), s'accordant sur une nouvelle ouverture marginale des vannes en dépit de l'envolée des prix.

Vers 14H45 GMT (15H45 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 0,64% à 89,71 dollars.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars augmentait de 0,67% à 88,79 dollars. Plus tôt en séance, il a atteint 89,72 dollars, son plus haut depuis octobre 2014.

Les vingt-trois membres de l'Opep+ ont convenu "d'ajuster leur niveau total de production de 400.000 barils par jour pour le mois de mars", a annoncé l'organisation dans un communiqué à l'issue d'une brève réunion, dont le résultat était largement anticipé.

"La nouvelle n'était guère surprenante", constate Edward Gardner, de Capital Economics.

L'Opep+ n'a jamais dévié de sa ligne malgré les appels à l'automne de la Maison Blanche à desserrer davantage le robinet d'or noir afin de calmer la flambée des cours.

"Ce qui compte à l'avenir, c'est de savoir si l'Opep+ peut suivre les augmentations de production prévues", poursuit l'analyste. Car depuis quelques mois, le cartel ne parvient pas à remplir ses objectifs, accentuant les tensions sur l'offre.

Par ailleurs, l'instabilité géopolitique en Europe de l'Est avec des risques d'invasion de l'Ukraine par la Russie, et au Moyen-Orient avec la multiplication d'attaques de rebelles yéménites contre les Émirats arabes unis, fait toujours planer des menaces sur l'approvisionnement en or noir.

Le marché attend désormais la publication de l'état des stocks américains de pétrole par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

Les analystes tablent sur une hausse de 1,8 million de barils des réserves commerciales de brut, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.

La fédération professionnelle de l'American Petroleum Institute (API), qui publie ses données la veille mais dont les chiffres sont jugés moins précis, a rapporté mardi une baisse d'un million de barils de brut, "alimentant ainsi le discours dominant d'une offre serrée dans un contexte de demande croissante", commente Ricardo Evangelista d'ActivTrades.

  
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Ribo Ribo
02/02/2022 09:56:53
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Ça gaze ?


Moscou, (R e u ters) - 02/02/2022 | 09:15 ►Nouvel arrêt des flux de gaz vers l'Allemagne via le gazoduc Yamal-Europe

Les flux de gaz en direction de l'ouest de l'Europe via le gazoduc Yamal-Europe ont de nouveau été interrompus mercredi après avoir brièvement repris en tout début de matinée, montrent les données publiées par l'opérateur de réseau allemand Gascade.

Des données publiées de Gascade avaient précédemment montré une légère reprise des livraisons de gaz de la Pologne vers l'Allemagne alors que les flux avaient été interrompus fin décembre pour être redirigés vers l'Europe de l'est.

Selon des données préliminaires, les flux de gaz de la Pologne vers l'Allemagne ont représenté en tout début de matinée 16.318 kilowattheures (kWh), qui se compare à une capacité de transit de 16,2 millions de kWh réservée par le géant gazier russe Gazprom.

Ces flux ont ensuite été ramenés à zéro.

En décembre dernier, l'inversion des flux au détriment de l'ouest de l'Europe avait alors propulsé les prix du gaz en Europe à des sommets historiques.

  
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Ribo Ribo
02/02/2022 06:27:35
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MERCREDI 2 FÉVRIER

Marchés fermés en Chine (nouvel an lunaire)

PARIS - Audition de Patrick Drahi, fondateur et dirigeant d'Altice, devant la commission d’enquête sur la concentration des médias du Sénat

BRUXELLES - 11h00 Inflation en zone euro (1re estimation) / janvier

WASHINGTON - 14h15 Enquête ADP sur l'emploi privé / janvier

Message complété le 02/02/2022 08:00:51 par son auteur.

Sur l'agenda macro, l'inflation européenne de janvier publiée à 11h00 et pourrait alimenter le débat sur la trajectoire de taux de la BCE, à l'heure où les marchés pronostiquent deux tours de vis cette année alors que l'institution s'emploie à laisser penser qu'il n'y en aura pas.

  
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