
Plusieurs indicateurs nous confortent dans l’idée que cette impulsion de hausse n’est pas terminée.
• L’écart relatif maximal du prix avec sa moyenne mobile à 325 jours n’a atteint que la valeur 33% lorsque le prix a touché le dernier record à $1'226. En comparaison avec les deux dernières impulsions de hausse, cet écart a affiché à son maximum 50% et 40%. L’écart relatif est calculé en rapportant à la moyenne mobile, la différence entre le prix de l’or et la moyenne mobile. Une valeur négative signifie que le cours est passé au-dessous de la moyenne mobile considérée (voir graphique ci-dessous).
• Le nombre de jours ouvrables entre l’établissement du dernier sommet ($1'226) et le moment où le prix est parvenu à dépasser le sommet de l’impulsion de hausse précédente ($1035) n’est que de 50 jours, contre 120 jours pour l’impulsion 2007-2008, et 160 jours pour l’impulsion 2005-2006(voir graphique 2, ci-dessous).
• Les impulsions de hausse précédentes ont toutes marqué une pause au milieu du mouvement.
Je me base sur les impulsions de hausse précédentes, car leur comportement est tout à fait représentatif de la dynamique de phase 2 de ce marché haussier. Lorsque nous entrerons dans la phase finale de ce marché haussier, ce modèle d’impulsions, suivies de longues périodes de consolidation ne fonctionnera plus.



En euros, nous avons également atteint un sommet intermédiaire, à cause de l’emballement causé par la « petite panique acheteuse ». Une pause est à présent nécessaire, avant de poursuivre l’impulsion de hausse.


Alors que beaucoup attendent que l’or revienne sur les €700 ($1'000) pour acheter, je pense plutôt que l’or va snober ces niveaux et consolider vers les €750 ($1'100), au point de contact de la MMexp50j, afin de laisser tous les retardataires dans un état de frustration maximal.
Léonard Sartoni