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JD1976 JD1976
13/08/2025 11:04:28
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Des taux "incommensurables" de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, révèle Mediapart


Des taux de pollution de microplastiques "incommensurables" ont été retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, selon le magistrat chargé de l'enquête préliminaire dans le cadre des poursuites contre Nestlé Waters concernant des décharges sauvages de déchets polluants dans les Vosges, révèle samedi Mediapart.


Nestlé Waters est poursuivi pour avoir stocké des déchets et maintenu quatre décharges sauvages à Contrexéville, They-sous-Montfort, Saint-Ouen-Les-Parey et Crainvilliers, représentant un volume cumulé de 473.700 mètres cubes, l'équivalent de 126 piscines olympiques.

Le procès, décidé après une enquête du pôle régional environnement du parquet de Nancy, se tiendra du 24 au 28 novembre.

Nestlé est notamment poursuivi pour avoir, autour de ces décharges, "laissé s'écouler dans les eaux superficielles et souterraines" des "particules de microplastiques" à des concentrations "rendant toute vie aquatique impossible et ayant des effets nuisibles sur la santé, la flore et la faune".


Les révélations de Mediapart, qui a contribué avec Le Monde et Radio France aux révélations sur les traitements illégaux utilisés par le passé par Nestlé Waters sur ses eaux, indiquent que les décharges de plastique "sont (à) l'origine" de taux élevés de microplastiques retrouvés à la sortie des forages des eaux ensuite embouteillées sous les marques Contrex et Hépar.

Le média s'appuie notamment sur une enquête de l'Office français de la biodiversité (OFB) et de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp).

"Une analyse chiffrée illustre que les proportions sont incommensurables s'agissant de l'introduction de microplastiques dans les sols vosgiens par Nestlé aux lieux des décharges, sur les terres et les eaux situées en aval", indique le magistrat chargé de l'enquête, selon Mediapart, alertant sur "leurs effets nuisibles sur la santé humaine".

Les taux de microplastiques sont de 515 particules de microplastique par litre (mp/L) pour Contrex, et 2.096 pour Hépar, soit des concentrations 51.000 à 1,3 million de fois supérieures à celles retrouvées dans des lacs, fleuves et rivières par deux études sur lesquelles s'appuient les enquêteurs.

Et de 5 à 2.952 fois supérieurs aux taux moyens dans les nappes phréatiques du monde, selon d'autres études. Ces taux sont également supérieurs à ceux retrouvés dans d'autres eaux en bouteille par des chercheurs.

"La dégradation est substantielle en ce qu'ils sont fragmentés en micro voire nanoplastiques, imprégnés et diffusés dans les sols et les réseaux d'eaux souterraines, de sorte qu'aucune dépollution n'est envisageable", ajoutent les enquêteurs.


Contacté par Mediapart, Nestlé Waters affirme "qu'aucune pollution n'est avérée aux termes des analyses environnementales partagées avec les autorités. Toutes nos eaux peuvent être bues en toute sécurité".

Le média indique avoir consulté une note confidentielle dans laquelle Nestlé affirme en 2022 que les décharges pourraient avoir "un impact sur la qualité des eaux".

Selon l'entreprise, les décharges incriminées datent des années 1960, avant qu'elle ne soit propriétaire des terrains pollués.

Les taux de microplastiques dans les eaux minérales naturelles ne sont pas réglementés.

Omniprésentes dans l'environnement, ces substances sont au coeur des négociations en cours à Genève pour élaborer un traité contre la pollution plastique.

  
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JD1976 JD1976
29/07/2025 08:49:34
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Cybercriminalité : L’opérateur Orange victime d’une vaste cyberattaque

L’opérateur télécom a confirmé qu’une intrusion a provoqué depuis vendredi des perturbations pour des clients entreprises et des services grand public. Retour à la normale prévu mercredi

Nouveau coup dur pour la cybersécurité française. Orange a été la cible d’une cyberattaque qui a paralysé une partie de ses services depuis vendredi, affectant certains clients entreprises et « quelques services grand public principalement en France ».

Dans un communiqué publié lundi soir, l’opérateur précise que « certains services et plateformes de gestion rouvriront au fur et à mesure d’ici mercredi matin ».


« Limiter les impacts »

Orange, qui dévoilera mardi ses résultats semestriels, assure qu’« à ce stade des investigations, aucun élément ne laisse penser que des données de nos clients ou d’Orange auraient été exfiltrées ».

L’entreprise a porté plainte pour « atteinte à son système d’information » et mobilisé en urgence ses équipes, appuyées par Orange Cyberdefense, pour « isoler les services potentiellement concernés et limiter les impacts ».

  
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JD1976 JD1976
28/07/2025 14:48:48
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Accord UE-USA: les Bourses mondiales amères, l'enthousiasme retombe

28/07/2025


Les Bourses mondiales évoluent sans entrain au lendemain de l'accord commercial noué entre l'Union européenne et les Etats-Unis, l'enthousiasme laissant place à la désillusion à mesure que les investisseurs digèrent les détails des annonces.

Vers 12H00 GMT, la Bourse de Paris prenait quelque 0,11% et Milan 0,64%. Londres perdait 0,24% et Francfort 0,12%.

A Wall Street, les contrats à terme des trois principaux indices laissaient présager d'une ouverture en légère hausse.

Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont conclu dimanche en Ecosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis seront taxés à 15%. Les Européens espèrent à ce prix éviter une escalade commerciale.

"Les investisseurs aiment la certitude, et ils viennent d'en recevoir une bonne dose", l'accord commercial tant attendu "désamorçant ainsi des mois de menaces croissantes", commente John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

Mais il laisse déjà un goût amer. Le Premier ministre français François Bayrou a accusé l'Europe de se "soumettre" aux Etats-Unis, regrettant un "jour sombre".

Pour le dirigeant hongrois Viktor Orban, très critique de Bruxelles, Donald Trump n'a fait qu'une bouchée de la Commission européenne.

Le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, a affirmé lundi qu'il "(soutenait)" l'accord commercial conclu la veille par les Etats-Unis et l'UE, mais "sans aucun enthousiasme".

"Cela ressemble un peu à une capitulation", a quant à lui réagi Alberto Rizzi, analyste auprès du Conseil européen pour les affaires étrangères (ECFR).

En face, l'Union européenne défend fermement son accord commercial. "Je suis 100% sûr que cet accord est meilleur qu'une guerre commerciale avec les Etats-Unis", a affirmé le commissaire européen Maros Sefcovic, qui a négocié durant des mois avec l'administration Trump.

Les exportateurs européens redoutaient en effet l'instauration de taxes américaines de 30% dès le 1er août.

"L'accord pourrait faire l'objet de pressions: les États membres de l'UE doivent encore l'approuver", rappelle Kathleen Brooks, directrice de la recherche chez XTB.

La semaine sera également marquée par de nombreuses publications de résultats d'entreprises, d'indicateurs économiques mais aussi de décisions monétaires de banques centrales, dont celle de la Réserve fédérale américaine (Fed) attendue mercredi à l'issue d'une réunion de deux jours.


Demi-tour pour l'automobile

Si le secteur automobile européen a débuté la séance dans le vert, l'enthousiasme semble déjà retomber.

L'accord commercial entre les Etats-Unis et l'UE marque certes une "désescalade" et se présente comme "une étape importante pour limiter la grave incertitude entourant les relations commerciales transatlantiques ces derniers mois", a salué lundi le lobby européen des constructeurs automobiles (ACEA).

Mais la directrice générale de l'ACEA, Sigrid de Vries, a aussi pointé du doigt "l'effet négatif pour le secteur" de droits de douane à 15%.

Ils coûteront "des milliards chaque année aux entreprises automobiles allemandes", a déclaré Hildegard Mueller, présidente de la fédération des constructeurs automobiles allemands VDA.

"Bien que les droits de douane sur les voitures soient passés de 25 % à 15 %, la question reste de savoir si 15% est suffisamment bas", interroge Kathleen Brooks.

Vers 12H00 GMT à Francfort, BMW (-2,20%), Mercedes (-1,55%), Volkswagen (-2,00%) et Porsche (-0,62%) perdaient du terrain après avoir pourtant débuté la séance dans le vert.

Même chose à Paris, Stellantis cédant 1,35%, et à Stockholm, avec Volvo en baisse de 0,24%.


La défense voit rouge

"Les actions de défense sont également en difficulté, après l'engagement de l'UE d'acheter du matériel militaire américain", relève Mme Brooks.

Car en plus des droits de douane imposés aux produits européens, l'UE s'engage à 750 milliards de dollars d'achats d'énergie et à 600 milliards d'investissements supplémentaires aux Etats-Unis "ainsi qu'à acquérir du matériel militaire américain", note-t-elle.

Vers 12H00 GMT, à Paris, Thales reculait de 3,12%. A Francfort, Rheinmetall cédait 1,67% et Hensoldt 3,15%. Saab perdait 2,82% à Stockholm et Leonardo 0,88% à Milan.


Les spiritueux dans le flou

L'incertitude n'a pas été totalement levée pour certains secteurs, les exportateurs de vins et spiritueux devant bénéficier d'une exemption mais attendant encore les détails.

  
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JD1976 JD1976
13/07/2025 09:11:19
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DROITS DE DOUANE AMÉRICAINS: UN IMPACT DIFFÉRENT D'UN PAYS EUROPÉEN À L'AUTRE

12/07/2025


Le président américain Donald Trump a annoncé samedi des droits de douane de 30% identiques pour tous les pays de l'Union européenne (UE) mais ceux-ci, plus ou moins exportateurs, ne seraient pas pénalisés de la même façon si la mesure entre bien en vigueur le 1er août.


L'Irlande, poids lourd européen de l'industrie pharmaceutique dopée par son cadre fiscal avantageux, est en première ligne avec l'Allemagne, qui vend aux Etats-Unis automobiles, produits sidérurgiques et machines-outils "Made in Germany".

La France est moins exposée, mais les champions de l'aéronautique, de l'agroalimentaire, des vins et spiritueux, et du luxe ont toutes les raisons de s'inquiéter de cette nouvelle menace du locataire de la Maison Blanche.

L'UE dans son ensemble dégage un excédent commercial vis-à-vis des Etats-Unis de 235,6 milliards de dollars (201,5 milliards d'euros), selon le Bureau d'analyse économique (BEA), qui dépend du département américain du Commerce et qui a publié ses statistiques annuelles début février. Seule la Chine affiche un montant supérieur.


- L'Irlande, le laboratoire européen -

L'Irlande enregistre l'excédent le plus large des membres de l'UE avec 86,7 milliards de dollars. Cela s'explique notamment par l'implantation dans ce pays des grands groupes américains, notamment pharmaceutiques.

Des laboratoires américains comme Pfizer, Eli Lilly ou Johnson & Johnson par exemple se sont installés en Irlande pour y bénéficier d'un impôt à 15% sur les grandes sociétés, contre 21% aux Etats-Unis.

Ces sociétés peuvent ainsi héberger leurs brevets en Irlande et vendre sur le marché américain, où les prix des médicaments sont traditionnellement plus élevés que dans le reste du monde.

Le pays accueille par ailleurs sur son sol la plupart des sièges européens des géants américains de la "tech", comme Apple, Google ou Meta, également attirés par la fiscalité irlandaise attractive.


- L'Allemagne, le champion industriel -

Première économie de l'UE, l'Allemagne est particulièrement sous pression en raison de sa dépendance aux exportations: elle affiche un excédent de 84,8 milliards de dollars avec les Etats-Unis.

Le chancelier allemand Friedrich Merz avait spécifiquement mentionné le 23 juin l'automobile, la chimie, la pharmacie, la construction mécanique et l'acier, comme secteurs clés qui devraient être prioritaires pour la Commission européenne, chargée des négociations commerciales au nom des 27 pays membres.

La Fédération allemande de l'industrie (BDI) a ainsi réagi promptement samedi aux annonces de Donald Trump, appelant l'UE et les Etats-Unis à "trouver rapidement des solutions et éviter une escalade".


- L'Italie et la France, en deuxième rideau -

L'Italie et la France, avec respectivement 44 milliards de dollars et 16,4 milliards de dollars d'excédent selon les Américains (mais pour la France un déficit de quelques milliards, selon les statistiques des douanes), seraient a priori moins touchés.

Toutefois, l'impact varie d'un secteur d'activité à l'autre au sein de chacune de ces deux économies.

L'agroalimentaire et les produits viticoles seraient particulièrement affectés dans les deux pays, avec des débouchés commerciaux importants, tout comme l'automobile.

"Imposer des droits de douane de 30% sur les produits agroalimentaires européens ? et donc italiens ? porterait un coup dur à l'économie réelle, aux entreprises agricoles", a réagi la principale organisation représentant le secteur agricole en Italie, Coldiretti.

Parmi les secteurs français les plus exposés, figurent également l'aéronautique - qui représente un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis -, le luxe (parfums, maroquinerie, etc.), les vins et le cognac.

Ce taux d'imposition sur les exportations européennes aux Etats-Unis serait une "catastrophe" pour le secteur français des vins et spiritueux, a réagi samedi Jérôme Despey, patron de la branche viticulture du syndicat FNSEA.


L'Autriche et la Suède sont aussi en excédent avec les Etats-Unis, respectivement 13,1 milliards et 9,8 milliards de dollars.

  
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JD1976 JD1976
12/07/2025 11:31:30
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L'intelligence artificielle au service de la gestion actions


Palatine Asset Management mise sur une IA développée avec la fintech Finaipro pour piloter son fonds Palatine Amérique. Objectif : débusquer les meilleures opportunités sur les marchés actions US grâce à un "superanalyste" mathématisé. Résultat : une surperformance nette par rapport à l’indice ESG de référence en 2025.


Alors que l’intelligence artificielle envahit le quotidien des entreprises, rares sont les sociétés de gestion à l’avoir intégrée en profondeur dans leur processus d’investissement. C’est pourtant le pari qu’a fait Palatine Asset Management, en s’alliant dès 2021 à la fintech Finaipro pour concevoir une architecture d’aide à la décision sur mesure pour son fonds phare, Palatine Amérique.

Le fonctionnement est aussi innovant que rigoureux : pour chaque action de l’univers d’investissement (des grandes capitalisations américaines ESG), cinq à six modèles de machine learning sont testés. Chacun évalue, à sa manière, les perspectives de performance du titre. Ces prévisions sont ensuite agrégées par un métamodèle baptisé superlearner, qui sélectionne la combinaison la plus performante. Ce processus, répété titre par titre, permet de construire un portefeuille sans biais sectoriel, ajusté en temps réel aux données du marché.

Cette IA n’est pas une boîte noire : chaque modèle est documenté, interprétable, et validé par les gérants. Le but n’est pas de déléguer, mais d’augmenter les capacités d’analyse de l’humain.

Une surperformance mesurée face à l’indice ESG

Depuis le début de l’année 2025, cette stratégie algorithmique produit des résultats tangibles. Le fonds Palatine Amérique progresse de 2,15 %, quand l’indice de référence S&P 500 ESG TR recule de 6,89 %. Sur un an, l’écart de performance est également net : +2,37 % de performance relative, avec une volatilité légèrement inférieure à celle des fonds comparables.

L’IA apporte une capacité précieuse à détecter les phases de stress de marché, via plus de 100 indicateurs macro et micro (spreads de crédit, volatilité implicite, liquidité, tendances sectorielles...). Cela permet d’anticiper les retournements et d’ajuster l’exposition du portefeuille avec réactivité.

La construction du portefeuille reste humaine : les gérants valident chaque signal, arbitrent selon les contraintes ESG (le fonds est classé Article 8 SFDR), et assurent une cohérence globale. Mais l’IA fournit une lecture instantanée et synthétique d’un univers complexe, ce qui leur fait gagner un temps précieux.


Vers une hybridation nouvelle entre tech et gestion active

Cette approche mixte illustre une nouvelle génération de gestion active, plus agile et plus transparente, où l’IA n’est pas une fin en soi, mais un levier pour améliorer les décisions. Contrairement à un ETF, ce fonds reste valorisé quotidiennement, liquide à tout moment, sans frais de sortie, et accompagné d’un reporting détaillé.


L’équipe de gestion ne cache pas son ambition : démontrer que la gestion active assistée par IA peut rivaliser avec les indices, tout en conservant une dimension humaine, ESG et qualitative. Le partenariat avec Finaipro, start-up issue de la recherche académique française, donne à Palatine AM un outil propriétaire, évolutif, et non standardisé.


Dans un univers actions américaines très concurrentiel, cette approche innovante semble faire la différence. Et elle pourrait bien préfigurer la gestion active de demain : humaine dans ses choix, mais technologique dans ses outils.


  
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JD1976 JD1976
09/07/2025 15:00:03
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Immigration et défense au programme de la deuxième journée de la visite d'État de Macron


Publié le 09/07/2025 à 14h43


Le Premier ministre britannique Keir Starmer accueille le président français Emmanuel Macron mercredi pour un déjeuner à Downing Street, au deuxième jour d'une visite d'État axée sur des sujets tels que la lutte contre l'immigration illégale et le soutien à l'Ukraine.

Lors de cette visite d'État, la première d'un dirigeant européen depuis la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) en 2020 et la première d'un chef d'État français depuis 2008, Keir Starmer tentera notamment de convaincre Emmanuel Macron d'accepter un accord sur les demandeurs d'asile, alors que le dirigeant britannique a promis d'arrêter le flux de migrants traversant la Manche pour se rendre en Grande-Bretagne.

Le locataire de l'Élysée a déclaré mardi qu'il espérait des résultats tangibles cette semaine.

Selon le plan du Premier ministre britannique, la Grande-Bretagne accepterait d'accueillir un migrant présent en France et cherchant à rejoindre sa famille sur le territoire britannique et pourrait reconduire en échange un migrant vers l'Hexagone.

Depuis le début de l'année, plus de 21.000 migrants ont traversé la Manche soit une hausse de 48% sur un an, un record qui pourrait amener Paris à modifier les règles afin de permettre également aux forces de l'ordre d'intercepter les embarcations jusqu'à 300 mètres des côtes - là où le droit international de la mer interdit toute action une fois qu'un bateau est à l'eau.

Emmanuel Macron a également évoqué la nécessité de s'attaquer aux "facteurs d'attraction" de la migration, suggérant que tout accord sur les petits canots traversant la Manche exigerait de Londres qu'il rende plus difficile pour les migrants situation irrégulière de vivre et de travailler en Grande-Bretagne.

La France a par le passé rejeté un accord de retour pour les demandeurs d'asile, estimant que Londres devait négocier ce dossier avec l'ensemble de l'UE.


Les deux pays se sont également engagés à rester aux côtés de l'Ukraine, notamment avec la création d'une force de réassurance militaire pour soutenir le pays en cas de cessez-le-feu, tandis que la coopération en matière de commerce et de défense a été évoquée par le président français dans son discours mardi devant les membres du Parlement britannique.


La visite d'État est également l'occasion d'annonces pour les entreprises françaises :

Engie a fait savoir mercredi qu'elle investirait 1,2 milliard d'euros dans le stockage de l'énergie en Grande-Bretagne, tandis qu'EDF va prendre une participation de 12,5% dans le projet de centrale nucléaire de Sizewell C, dans le sud-est de l'Angleterre.



  
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JD1976 JD1976
08/07/2025 16:36:15
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Energie: "des filières entières vont licencier" en cas de moratoire sur les renouvelables, selon Ferracci

08/07/2025


Des "filières entières vont licencier" si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d'emplois industriels associés à l'éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1.

"Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d'abord un moratoire sur l'emploi. Ça veut dire plein de projets d'investissement qui vont s'arrêter, ça veut dire des filières entières qui vont licencier", a déclaré le ministre.

Ses propos interviennent le jour où le Sénat doit examiner la proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) qui divise le camp macroniste et la droite depuis que le patron des Républicains Bruno Retailleau, membre du gouvernement, a plaidé pour la fin des "subventions publiques" pour l'éolien et le photovoltaique.

"Je note qu'il (Bruno Retailleau, NDLR) a défendu les éoliennes par le passé lorsqu'il était président du conseil général de Vendée", a relevé M. Ferracci.

Évoquant les usines de Cherbourg, Saint-Nazaire, ou du Havre où sont fabriquées ou assemblées des pâles et composants d'éoliennes, le ministre a fait valoir les "8.000 emplois" de la seule filière des éoliennes en mer.

"Si on étend cela à toutes les énergies renouvelables, le photovoltaïque, ce sont des dizaines de milliers d'emplois, a-t-il ajouté.

Sans jamais prononcer le mot de climat, le ministre a souhaité la fin de la "guerre de religion" entre nucléaire et renouvelables. Il a notamment souligné l'enjeu de "souveraineté énergétique" de l'éolien et du photovoltaïque.

"Aujourd'hui, nous avons besoin d'électrifier nos usages pour moins dépendre du gaz et du pétrole: 60% de notre consommation énergétique, c'est du gaz et du pétrole importé, c'est 70 milliards d'euros de déficit sur notre balance commerciale et c'est une dépendance vis-à-vis de la Russie" notamment, a-t-il fait valoir.

"Certaines énergies renouvelables, l'éolien terrestre en particulier, sont aussi compétitifs — autour de 70 euros du megawattheure pour le coût de production — que le nucléaire existant", a-t-il ajouté.

"Le sujet c'est électricité décarbonée contre énergie fossile. Moi, ce que je veux, c'est qu'on sorte de la dépendance au gaz et au pétrole que nous importons", a-t-il dit.

Devant les sénateurs l'après-midi, le ministre a par ailleurs rappelé l'"ambition claire du gouvernement" de publier le décret de la programmation pluriannuelle de l'énergie, très attendu des acteurs de l'énergie, "avant la fin de l'été", sans attendre la 2e lecture de la proposition de loi Gremillet à l'Assemblée nationale.

"C'est indispensable pour donner de la visibilité aux porteurs de projets, indispensable pour lancer les appels d'offres pour l'éolien en mer (...), indispensable pour que nos industriels investissent, que nos territoires planifient", a justifié le ministre.

La 2e lecture de la proposition de loi Gremillet à l'Assemblée nationale devrait avoir lieu les 22 et 23 septembre, ce qui permet d'envisager une adoption définitive de la proposition de loi autour de la mi-octobre, selon plusieurs parlementaires.

Or le Sénat et son président Gérard Larcher ont plaidé ces derniers jours pour que le gouvernement attende la fin des débats parlementaires pour publier le décret.



  
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Alioche Alioche
08/07/2025 16:18:44
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Nous sommes bien d'accord.

Et c'est très certainement pour attirer l'attention de la population sur un autre sujet que leurs copains ont déclenché cette grève contre la mise en place des pointeuses, recommandées par le BEA.

Et on met discrètement dans la négociation pour reprendre le travail, le fait que les 3 copains ne soient pas virés.


C'est honteux car s'ils ont gain de cause, le même scénario va immanquablement se reproduire et les passagers auront peut être moins de chance.

  
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Dubaisan Dubaisan
08/07/2025 14:20:12
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Dans cette affaire, vous pouvez retrouver le déroulé des faits dans la note du BEA ci dessous.

https://bea.aero/les-enquetes/evenements-notifies/detail/incident-grave-survenu-a-lairbus-a320-oe-ine-exploite-par-easyjet-et-au-robin-dr400-f-gtzy-le-31-12-22-a-bordeaux/

Pour ma part, il y a faute professionnelle qui mérite un licenciement sec.

  
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Lvys Lvys
08/07/2025 11:41:06
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Enfin une bonne nouvelle...

La rouverture de Fessenheim....mais bon ils ont voté en connaissance de cause...

la rouverture est quasi techniquement impossible...

ceux qui l'ont demantelée se sont empréssé de bien faire les choses ....

(il semblerait que je sois en retard pour fessenheim)

  
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JD1976 JD1976
05/07/2025 14:23:29
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Tout à fait de votre avis ! 👍


"Cette grève est un scandale innommable, faite sur le dos de la sécurité de millions de passagers, pour le confort d'une poignée de nantis".

  
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Alioche Alioche
05/07/2025 10:33:14
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Il y a des millions de personnes qui pointent. Elles n'ont pas l'impression d'être infantilisées.

La réaction de Mr Cunci est ridicule.

Par contre, ce qui est qualifié "d'incident en 2022" par les contrôleurs, a tout de même failli couter la vie à 181 personnes.


La tour de contrôle a demande à un petit avion de tourisme (2 personnes à bord) de rester sur une piste et quelques minutes après la tour de contrôle a autorisé l'atterrissage d'un A320 (179 personnes à bord) sur cette même piste. La collision a été évitée de justesse. Le pilote de l'avion de tourisme, voyant l'A320 s'aligner sur sa piste, a rappelé sa présence à la tour qui s'est alors rendu compte de la connerie. Les deux avions sont passés à une cinquantaine de mètres l'un de l'autre.

La cause est simple. Il devait y avoir 6 contrôleurs, il n'y en avait que 3.

Pendant l'enquête, les 3 contrôleurs présents ont même parlé de "surcharge de travail". Un comble puisque c'est entre eux même qu'ils organisent cette surcharge.


Le BEA (Bureau d'Enquêtes et d'Analyses) qualifie cet incident de "grave".

C'est le BEA qui dans son rapport, recommande de mettre en place un “moyen automatique et nominatif d’enregistrement de la présence des contrôleurs aériens sur leur lieu de travail et sur position de contrôle“.


Cette grève est un scandale innommable, faite sur le dos de la sécurité de millions de passagers, pour le confort d'une poignée de nantis.

  
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JD1976 JD1976
05/07/2025 09:51:59
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Grève des contrôleurs aériens : ce que l'on sait sur la "pointeuse" qui irrite les syndicats


Une grève des contrôleurs aériens français perturbe ce jeudi le début des vacances d'été.

En cause : une réforme en cours, visant à établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste.

Cette mesure est défendue par le gouvernement depuis une enquête, réalisée après un incident en 2022, faisant peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail.

Des centaines de vols annulés et de nombreux retards : la grève des contrôleurs aériens, qui a débuté ce jeudi 3 juillet, perturbe le début des vacances d'été de milliers d'usagers. À l'origine de ce mouvement social ? Des "revendications inacceptables", a fustigé Philippe Tabarot, le ministre des Transports. Parmi elles : la mise en place d'une "pointeuse biométrique" (nouvelle fenêtre).

Une réforme, sur laquelle planche le ministre depuis son arrivée en décembre dernier, vise notamment à établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste. L'objectif est simple : savoir à quelle heure arrivent les contrôleurs sur leur lieu de travail. Autre piste, l'installation de badgeuses fixes, afin de savoir où sont les contrôleurs, à savoir à leur poste ou en pause, afin de compter le nombre exact d'heures de travail effectuées. Les premières machines pourraient être déployées cet automne et jusqu’en 2026 dans les 70 centres concernés.

"Les agents n'ont pas besoin d'être infantilisés ou suivis à la trace pour faire correctement leur travail", conteste Christian Cunci, un contrôleur aérien interrogé dans le JT de 13H de TF1. "Ce sont des méthodes qui ne sont pas à la hauteur d'agents qui ont les responsabilités qui sont les nôtres", continue le porte-parole de l'Union syndicale de l'Aviation Civile (UNAC).


Une organisation défaillante du temps de travail

Dénoncée par les syndicats, cette réforme ne doit cependant rien au hasard : elle est dans les tiroirs du ministère depuis l'"incident grave" à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions ont failli entrer en collision. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA), dans un rapport, en a fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du temps de travail des contrôleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service. Seuls trois aiguilleurs étaient en effet présents ce jour-là, contre six initialement prévus. Le fruit d'un système bien ancré.

Les contrôleurs aériens peuvent en effet s'organiser entre eux, notamment en s'appuyant sur le système de clairance. En clair : ils peuvent ne pas venir sur leur lieu de travail, sans absence décomptée, dès lors que le trafic du jour, par son faible nombre de rotations, n'impose pas un effectif au complet.


Des vols annulés à la veille des vacances d'été : que réclament les contrôleurs aériens en grève ?

Comme le dévoile Challenges (nouvelle fenêtre), le BEA a pointé d'autres problématiques. Notamment le prêt de badge, grâce auquel un contrôleur peut pointer pour plusieurs personnes à la fois. D'où le nécessité d'instaurer, selon les autorités, un pointage pour éviter de telles pratiques.

Selon certains, il s'agirait de dérives, qui ont pu s'installer au fil des ans en raison du pouvoir de nuisance dont les contrôleurs aériens disposent, eux qui sont indispensables aux compagnies aériennes pour faire décoller les avions. De quoi, selon eux, justifier des salaires conséquents : les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (Icna) figurent parmi les fonctionnaires les mieux payés, avec un salaire brut moyen "de l'ordre de 96.000 euros par an, soit environ 8.000 euros mensuels", selon un rapport du Sénat d'octobre 2024. Certains travailleraient 155 jours par an, grâce des vacations pouvant aller jusqu’à 12 heures.



  
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blackleroc blackleroc
18/06/2025 21:49:18
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l’Assemblée nationale a voté la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim fermée par E. Macron !

  
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JD1976 JD1976
14/06/2025 08:26:04
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LA BOURSE DE PARIS RECULE APRÈS L'ESCALADE AU MOYEN-ORIENT

13/06/2025


La Bourse de Paris a terminé dans le rouge vendredi, plombée par l'escalade militaire au Moyen-Orient provoquée par plusieurs frappes aériennes d'Israël contre des infrastructures nucléaires et militaires en Iran.

Le CAC 40 a perdu 1,04% à 7.684,68 points, en recul de 80,43 points. La veille, l'indice vedette parisien avait perdu 0,14%.

"La situation entre l'Iran et Israël est quelque peu explosive et a une grande influence sur les marchés de l'énergie. Les investisseurs se placent donc sur la ligne de touche", résume Andreas Lipkow, analyste indépendant.

Une attaque d'une ampleur sans précédent menée par Israël a visé des sites militaires et nucléaires et tué les plus hauts gradés iraniens, dont le chef d'état major de l'armée, le chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, ainsi que le commandant de sa force aérospatiale.

Alors que les appels à la désescalade se multiplient à travers le monde, des explosions ont été entendues à la mi-journée en Iran.

Donald Trump a prévenu que ces frappes pourraient être suivies d'attaques "encore plus brutales" si l'Iran ne concluait pas un accord sur le nucléaire.


"Lorsque ce type d'évènement survient, il y a des craintes de stagflation sur les marchés, mélange de faible croissance et d'inflation provoquée par la hausse des prix des énergies fossiles", sur fond de flambée des prix du pétrole, relève Kevin Thozet, membre du comité d'investissement chez Carmignac, interrogé par l'AFP.

Toutefois, les "investisseurs pourraient prendre rapidement un peu de hauteur, dans la mesure où le dernier épisode de tensions de ce type entre Israël et l'Iran n'a pas eu de fortes conséquences à terme sur les marchés", tempère-t-il.

"L'attention se porte désormais sur la forme que pourraient prendre les représailles de l'Iran", commente Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.

Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié l'attaque de "déclaration de guerre", et appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à réagir. Les forces armées de Téhéran ont averti qu'elles n'auraient "pas de limites" dans leur riposte.


Le secteur aérien souffre

De nombreuses compagnies ont supprimé ou dérouté des dizaines de vols vendredi après les frappes israéliennes. Israël, l'Iran, mais aussi l'Irak et la Jordanie ont fermé leur espace aérien, provoquant l'annulation de nombreux vols vers et depuis le Moyen-Orient, ou survolant la région.

Air France, qui a annoncé vendredi la suspension "jusqu'à nouvel ordre" de ses vols entre Paris et Tel-Aviv, a cédé 4,74% à 8,24 euros.

  
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blackleroc blackleroc
04/06/2025 22:10:11
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les plus riches de la planète ont vu leur patrimoine atteindre le chiffre astronomique de 90.500 000 000 000 de dollars en 2024. Un sommet inédit depuis que le cabinet Capgemini publie son « World Wealth Report ».

  
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JD1976 JD1976
31/05/2025 18:43:16
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CHRONIQUE. L’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner est la vedette d’un trio chic mis au service du prêt-à-porter à bas prix. Un engagement incongru.

Publié le 31/05/2025 à 07h00


L'ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner est la vedette d'un trio chic mis au service du prêt-à-porter à bas prix. Un engagement incongru.


On savait déjà que d'anciens Premiers ministres français (Raffarin, Villepin…) avaient une prédilection pour la Chine, qu'ils avaient à cœur d'aider par leur talent et leurs carnets d'adresses. Fort heureusement, ils sont secondés dans pareille œuvre humanitaire par des personnalités moins voyantes, certes, mais pas moins méritantes. On parle ici de Christophe Castaner, ancien ministre de l'Intérieur sous Macron, de Nicole Guedj, ancienne secrétaire d'État sous Chirac, et de Bernard Spitz qui, pour n'avoir pas été ministre, n'en est pas moins influent, à la tête de la Fédération des assurances, puis du pôle international du Medef, et président du think tank social-libéral « Les Gracques ».


Géant contesté de la fast fashion

À titre d'activité annexe, tout ce beau monde a été embauché par Shein. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un mastodonte chinois qui méconnaît à peu près toutes les règles environnementales, viole allègrement le droit du travail, adore la concurrence déloyale, inonde le monde entier de ses vêtements à bas prix et finit de tuer le prêt-à-porter français. On convient volontiers que cette énumération est un poil caricaturale, mais c'est pour mieux dire à quel point Shein a besoin de notre trio français et combien il faut à nos croisés la foi chevillée au corps pour s'attaquer à pareil défi.

Il se trouve que Shein est la cible d'une proposition de loi française contre cette fast fashion dont l'entreprise est spécialiste, affichant 7 000 nouvelles références chaque jour pour abonder les 470 000 articles de son site Internet. Et il se trouve encore que Shein est visé par l'Europe, qui veut taxer de 2 euros les millions de petits colis que déversent chaque jour 600 Boeing 777 cargos sur le continent (dont 10 à 20 avions-cargos pour la France). Il s'agit là d'un pur hasard de calendrier qui n'a rien à voir avec l'embauche de nos héros. Que les choses soient claires : le pouvoir d'influence de notre trio ou l'exploitation de ses carnets d'adresses acquis dans les sphères politiques n'intéressent en rien Shein. On ne parle pas ici de lobbying.


Les soupçons d'un lobbying déguisé

C'est de leur éclairage que le géant chinois a besoin. De leur expertise en RSE : responsabilité sociale et environnementale. Il y a du travail, de fait. Les vêtements de l'entreprise, pas chers, ne sont pas recyclables, ont une durée de vie moyenne de 65 jours, leurs usines rejettent 20 000 tonnes de CO₂ par jour, leurs ouvriers travaillent 75 heures par semaine pour une journée et demie de repos par mois. De quoi, assurément, mobiliser les fibres sociales et écologiques de nos intervenants français.


Ils en ont d'autant plus de mérite que la RSE n'est en rien leur spécialité. D'où les soupçons que de mauvaises langues font peser sur leur embauche : leurs contrats avec ce géant destructeur seraient honteux, l'implication de ces membres éminents de l'élite dans le conseil stratégique du chinois serait douteuse, sinon suspecte. Certains saisissent même la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

Allons donc ! Seul Christophe Castaner se défend d'un tel procès, insistant sur son souci d'initier chez Shein de bonnes pratiques et d'encourager ses investissements en France. Une sorte d'entrisme patriotique, si l'on comprend bien. Pas un mot de Nicole Guedj. Et pas non plus de Bernard Spitz, ce qui est plus étonnant. En tant qu'ancien patron du pôle international du Medef, il aurait des choses à dire sur la souveraineté et la concurrence. En outre, il est président des « Gracques », ce groupe de hauts fonctionnaires plus ou moins masqués, coutumier de nombreuses tribunes qui ne mangent pas de pain. On eût aimé Spitz plus prolixe sur son engagement chinois. Et savoir au passage ce qu'en pensent ses si convenables amis Gracques.


Peut-être nos trois experts pourraient-ils plaider qu'en travaillant pour Shein, ils se préoccupent du pouvoir d'achat des Français les plus modestes. Pour le coup, ce serait vrai. « Pourquoi la mode devrait-elle être un luxe », dit joliment la pub Shein. C'est bien vrai, ça ! À 4 ou 5 euros l'habit, personne ne peut dire mieux. Surtout pas l'industrie française qui en meurt, et la planète qui en souffre. Du bas prix à tout prix

👀👀👀

  
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fipuaa fipuaa
12/05/2025 06:33:46
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faire le buzz et détourner l'attention avec des "ateliers" sans suite on connait

"enfants" "mère" "travail" 3 choses qu'il n'a jamais croisé !!

  
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blackleroc blackleroc
11/05/2025 22:54:07
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Après avoir promis plus de démocratie participative, Emmanuel Macron s’apprête à donner la parole aux Français sur des sujets de société majeurs. Parmi les sujets envisagés, révélés par La Tribune du Dimanche : la régulation des écrans chez les enfants, le soutien aux mères célibataires ou encore la question du travail.

  
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JD1976 JD1976
10/05/2025 08:55:52
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L'EXTRAORDINAIRE VIE DU MILLIARDAIRE WARREN BUFFETT


Le milliardaire et philanthrope américain Warren Buffett a annoncé ce week-end qu'il allait passer la main à la tête de sa société Berkshire Hathaway à l'âge de 94 ans. Retour sur le parcours hors-norme de ce financier à la tête d'une des plus grandes fortunes du monde.

Gourou du capitalisme moderne au flair aussi légendaire que la sobriété de son train de vie, l'investisseur américain Warren Buffett s'est constitué au fil des décennies la cinquième fortune mondiale grâce à un empire hétéroclite dont il va céder les rênes en fin d'année, à l'âge de 94 ans.

Son groupe, Berkshire Hathaway, est devenu la huitième capitalisation boursière au monde, dépassant les mille milliards de dollars à Wall Street, une première pour un groupe américain hors secteur de la tech.

Ce conglomérat possède quelque 180 entreprises (des piles Duracell à l'assureur américain Geico) et des actions dans des sociétés soigneusement sélectionnées, de Coca-Cola à Bank of America, en passant par Chevron ou American Express.

Toute sa vie, Warren Buffett, toujours bon pied bon oeil à 94 ans, a préféré investir sur le long terme dans des entreprises stables dont il a épluché les comptes. Une stratégie qui a valu à sa société, depuis qu'il en a pris le contrôle en 1964, un rendement annuel presque deux fois plus important que celui de l'indice boursier S&P 500.

Celui qu'on surnomme l'oracle d'Omaha a généré un rendement de plus de 5.500.000% sur l'action Berkshire depuis 1964, transformant une entreprise textile autrefois en faillite en l'entreprise la plus valorisée au monde.

Et ce sans être un géant technologique ni un producteur pétrolier public. Ni même en versant de dividendes à ses actionnaires. Entre 1965 et 2024, Warren Buffett n'a rémunéré qu'une seule fois ses actionnaires, c'était en 1967. "Cela ressemblait à un mauvais rêve", selon le milliardaire qui ne goûte guère les dividendes.

"Il n'y a jamais eu quelqu'un comme Warren, a déclaré Tim Cook, le patron d'Apple sur les réseaux sociaux. D'innombrables personnes, moi y compris, ont été inspirées par sa sagesse."

Sa société a accumulé une trésorerie colossale de 347,7 milliards de dollars, soit plus que tous les fonds de dotation des grandes universités américaine réunis, indique Bloomberg.


La même maison depuis 1958

Pas d'excentricité non plus dans le quotidien de Warren Buffett, qui affiche selon Forbes une fortune de 168 milliards de dollars - l'une des seules qui a continué d'augmenter depuis le retour au pouvoir de Donald Trump en janvier.

Client régulier de McDonald's, la légende fait de lui un buveur de Coca-Cola invétéré, qui habite la même maison depuis 1958, achetée 31.500 dollars, dans sa ville natale d'Omaha (Nebraska), dans le centre du pays.

Ses secondes noces sont scellées avec deux anneaux soldés dans une bijouterie de son groupe. Ses seuls loisirs connus: bridge, ukulélé et golf. Il reconnaît toutefois que posséder un jet privé lui facilite la vie.

Pas provocateur comme Elon Musk, il n'ambitionne pas de conquérir l'espace comme Jeff Bezos ou de changer le monde comme Mark Zuckerberg.

La discrétion de ce démocrate revendiqué, qui se plaint de ne pas payer assez d'impôts, ne l'empêche pas de distiller des avis tranchés sur l'économie et quelques piques sur le bitcoin, l'intelligence artificielle ou la guerre commerciale lancée par Donald Trump.

Chaque année, des milliers de petits investisseurs se pressent pour l'écouter à l'assemblée générale de Berkshire, désignée comme le "Woodstock" des capitalistes.

"Warren Buffett incarne tout ce qu'il y a de bon dans le capitalisme américain et dans l'Amérique elle-même, a commenté Jamie Dimon, le patron de la banque JPMorgan. Il investit dans la croissance de notre pays et de ses entreprises avec intégrité, optimisme et bon sens".

Avec son grand ami, le fondateur de Microsoft Bill Gates, il lance en 2010 "The Giving Pledge", un club de milliardaires prêts à donner au moins la moitié de leur fortune à des associations caritatives.


Recalé de Harvard

Au cours de sa vie, il a fait don de quelque 60 milliards de dollars - un record - dont 43 milliards à la Fondation Bill et Melinda Gates. En 2024, il a annoncé que sa fortune serait léguée à la fondation Susan Thompson Buffett, du nom de sa défunte première femme, et aux trois fondations dirigées par ses enfants.

Né le 30 août 1930 dans une famille de classe moyenne, Warren Buffett se lance sur les marchés à 11 ans. Il a 13 ans quand il doit remplir pour la première fois une feuille d'impôts après ses premiers gains en bourse.

Il envisage d'abandonner ses études, mais face au veto de son père, un courtier devenu parlementaire, il entre à l'école de commerce de Wharton en Pennsylvanie puis rejoint l'université du Nebraska.

Recalé par Harvard, il intègre l'université Columbia à New York.

Il commence sa carrière à Wall Street mais fonde dès 1956 sa société d'investissement, Buffett Partnership, fusionnée en 1965 avec le groupe textile Berkshire Hathaway. Avec son acolyte Charlie Munger, décédé en 2023 à 99 ans, il transforme Berkshire en conglomérat gigantesque.


Vieille économie

Ce père remarié de trois enfants, avide lecteur de la presse financière et généraliste, s'est évertué à dénicher les entreprises et valeurs sous-évaluées à ses yeux et à attendre qu'elles se bonifient.

Cela ne l'empêche pas de nouer des accords très rémunérateurs, comme quand il vient renflouer Goldman Sachs en 2008 ou Bank of America en 2011.

Ses investissements sont plutôt dans la vieille économie américaine. Apple est l'une des rares valeurs technologiques à trouver grâce à ses yeux. Après avoir massivement investi depuis 2016, Berkshire avait liquidé à l'été 2024 la moitié de ses actions pour 50 milliards de dollars.

Sous ses airs de gentilhomme se cache un homme d'affaires impitoyable. Cheveux blancs, grosses lunettes, souvent en costume classique tranché par une cravate de couleur, il peut encore disserter longuement sans montrer aucun signe de fatigue.

A l'AG 2024 du groupe, il reconnaissait pour la première fois son caractère mortel, lançant aux actionnaires: "J'espère bien que vous serez là l'année prochaine... et moi aussi!"


Son successeur désigné, Greb Abel, lui succédera à la tête du groupe en fin d'année.

  
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