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Dernières NEWS !!! - Page 2



BerMer BerMer
09/05/2025 17:33:23
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Bonjour,

Je suis tout à fait d'accord avec Monsieur BAYROU, notre premier ministre !

Les médecins sont sponsorisés par la Sécurité Sociale et sans elle, leurs chiffres d'affaires seraient deux fois moindres !
Les Municipalités et autres collectivités locales, à bout d'arguments devant l'acuité de la question des déserts médicaux, font des ponts d'or aux médecins sous la forme de primes, de compléments de salaires et d'installations tous frais payés, lesquels médecins me font penser à mon chat Gros Blanc (il est tout blanc bien sûr !) gras et dodu qui vient renifler son assiette et se détourne la plupart du temps avec un air blasé !
Les études de médecine sont certes longues et difficiles, mais elles sont gratuites pour les médecins et donc à la charge de la collectivité nationale.
Et maintenant qu'ils se sentent en position de force, après avoir été encensés pendant la période du covid, les médecins veulent des horaires de fonctionnaires : 9h-12h / 14h-18h, cinq jours par semaine, en multipliant les façons de ne pas s'installer en clientèle !

Bon nombre de français sont prêts me semble-t-il à supporter une grève nationale des médecins de grande ampleur, qui :

- soulagerait notablement en quelques semaines les comptes de la sécurité sociale, notamment par la diminution de la délivrance d'arrêts de travail, véritable scandale dont les médecins sont l'un des rouages !
- offrirait à un grand nombre de clients des médecins une occasion unique de se sevrer un tant soit peu de leur consommation excédentaire et injustifiée de médicaments !
- permettrait aux médecins qui refusent des clients de "souffler" un peu avant le burn-out au bord duquel ils seraient tous, ou presque, selon leur dires !

Quant au "numerus clausus" dont la genèse est très complexe, on l'attribue aux pouvoirs publics qui voulaient, il y a 50 ans déjà, réduire la consommation médicale, mais les médecins dans leur grande majorité l'ont défendu, y voyant un moyen de maintenir le niveau de leur revenus, tout comme ils sont pour la même raison hostiles à l'élargissement de l'éventail des actes des personnels infirmiers formés pour cela.

Un petit mot d'humeur ...

  
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JD1976 JD1976
09/05/2025 16:04:28
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Déserts médicaux : comment l’État veut reprendre la main

La loi Garot sur les déserts médicaux a été adoptée en première lecture à l’Assemblée. Mais le Sénat doit encore débattre du texte. Décryptage.


Publié le 09/05/2025 à 15h55

C'est un vrai événement dans l'organisation de la répartition des médecins de ville sur le territoire français. Pour la première fois, une proposition de loi a été adoptée pour la réguler. Par 99 voix contre 9, les députés ont dit oui, mercredi 7 mai, à la « loi Garot ». Désormais, pour s'installer dans une zone dite « surdense », tous les médecins (qu'ils soient généralistes ou spécialistes) devront avoir l'autorisation de l'Agence régionale de santé.

Une mesure censée lutter contre les déserts médicaux, qui concernent sept millions de Français. « C'est une très bonne nouvelle, nos concitoyens ne veulent plus être soignés en fonction de leur code postal », a commenté le député PS de la Mayenne, Guillaume Garot, qui a donc remporté cette première manche, avec sa proposition de loi transpartisane qui réunissait 250 députés de tous bords, hors RN. « C'est une immense erreur, on ne peut pas combler la pénurie en répartissant la pénurie. On va continuer à se mobiliser pour combattre ce texte », a rétorqué Jérôme Marty, président de l'Union de la médecine libérale. Le ministre de la Santé Yannick Neuder estime qu'il s'agit « d'un mauvais remède à une vraie question ».


Définir les fameuses zones surdenses

La première étape concerne les fameuses zones surdenses. Les agences régionales de santé (ARS) vont avoir pour mission de les définir précisément. « Actuellement, les indicateurs ne sont pas assez précis, ils doivent encore être affinés », explique Guillaume Garot. Il existe pour l'instant des indicateurs de densité médicale (qui donnent le nombre de médecins généraliste, ou de spécialistes, comme les dermatologues, pour 100 000 habitants, dans un département). Il existe aussi une donnée plus précise, qui est l'Accès potentiel localisé (APL), utilisée par la Drees (Direction de la recherche et de la statistique). Elle intègre aussi dans ses paramètres des critères de distance kilométrique pour accéder aux médecins, et des facteurs d'âge des patients du territoire concerné, car cela influe sur leur consommation des soins. Ainsi, la ville de Villenave-d'Ornon (Gironde) a une APL neuf fois plus élevée que la dernière, Houilles, dans les Yvelines, selon le classement du Point des villes qui ont le plus de médecins.

Mais le législateur estime que les données de l'APL doivent être actualisées, afin de mettre en place des cartographies plus fines de la densité médicale, avec les chiffres les plus récents. Toute la question va donc être de déterminer quelles sont les villes réellement surdotées et qui seraient concernées par les interdictions de nouvelles installations. « On attend impatiemment de voir quels sont les maires de villes surdotées qui vont lever le doigt pour dire “j'ai trop de médecins dans ma commune” », ironise le Dr Jérôme Marty. En réalité, on sait déjà qu'il s'agit surtout des centres-villes des grandes métropoles, et certaines communes de bords de mer, mais encore faut-il en avoir les dernières confirmations. Les cartographies actualisées de ces zones « surdenses » ou « sous-denses » sont très attendues. Elles devraient être prêtes avant l'été.


Sur le plan législatif, tout pourrait se jouer au Sénat, où les grandes manœuvres vont avoir lieu. La Chambre haute n'examinera la proposition de loi Garot qu'à l'automne, en raison d'un calendrier parlementaire surchargé. Entre-temps, une autre proposition de loi, sur le même sujet, portée par le sénateur LR Philippe Mouiller (Deux-Sèvres), arrive en discussion dès le 12 mai. Elle pourrait permettre de dénouer la crise. Elle propose une régulation à l'installation pour les médecins généralistes uniquement, avec autorisation de l'ARS, comme la loi Garot. Mais, dans les zones surdenses, les médecins seraient autorisés à s'installer s'ils font quelques jours ou quelques heures par semaine dans un désert médical, éventuellement en téléconsultation. Elle pourrait avoir le soutien du gouvernement, et coller avec l'ambition du « plan Bayrou », qui proposait « par esprit de solidarité » aux médecins de consacrer deux jours par mois à consulter dans un désert médical. Le ministre de la Santé Yannick Neuder semble aller dans cette direction. Les syndicats pourraient être convaincus si le gouvernement revalorise ces consultations dans les déserts médicaux.


Une chose paraît acquise. Le statu quo est devenu impossible, et la position des syndicats de médecins libéraux qui ne veulent rien concéder paraît difficile à tenir. La mobilisation de la profession le 29 avril n'a pas empêché le vote de la loi Garot à l'Assemblée. Mais ils ne veulent pas lâcher le combat. Dans le même temps, un sondage paru dans Les Échos montre que 48 % des Français estiment désormais que l'accès à un médecin est « compliqué, long, ou partiel ». Une tribune signée par 1 500 élus de petites villes et territoires ruraux, publiée dans La Tribune dimanche, s'est prononcée en faveur de la régulation médicale. La perception de la situation change car le « désert médical » n'est plus seulement la Creuse ou la Haute-Loire… mais aussi la Seine-et-Marne ou la périphérie d'Orléans, des zones périurbaines en grande difficulté.


Pour mettre la pression sur les syndicats de médecins, le Premier ministre François Bayrou n'a pas hésité à affirmer dans le JDD le 3 mai que « tous les médecins sont rémunérés par l'Assurance maladie et leurs études ont été financées par la collectivité. On ne peut pas bénéficier de tout ce qu'un pays offre sans en accepter les responsabilités. Dire “aucune contrainte”, c'est à mes yeux une forme d'indifférence ou de manque de responsabilité ». Une déclaration qui lui a valu une volée de bois vert des syndicats de médecins… mais qui s'adressait à l'opinion publique, de plus en plus sensible sur ce sujet.



  
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JD1976 JD1976
06/05/2025 11:52:35
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LES PATRONS DE STELLANTIS ET RENAULT DEMANDENT À BRUXELLES D'AGIR LE PLUS RAPIDEMENT POUR SAUVER LE MARCHÉ EUROPÉEN

06/05/2025 11:33


C'est assez rare pour être souligné. John Elkann et Luca de Meo, les patrons de Stellantis et Renault alertent dans un entretien accordé au 'Figaro' sur l'état du marché automobile européen et appelle Bruxelles à agir le plus rapidement. "Le marché automobile européen est en chute depuis maintenant cinq ans, explique John Elkann, c'est le seul des grands marchés mondiaux qui n'a pas retrouvé son niveau d'avant-Covid". "Au rythme actuel, le marché pourrait être plus que divisé par deux en l'espace d'une décennie... Il faut repartir de la demande", ajoute Luca de Meo.


Les deux dirigeants pointent notamment du doigt la réglementation européenne et son impact sur les coûts des véhicules qui deviennent de moins en moins abordables. "Entre 2015 et 2030, le prix d'une Clio aura augmenté de 40%", explique le patron de Renault. "Les règles européennes signifient que nos voitures deviennent toujours plus complexes, plus lourdes et plus chères". Ils demandent notamment l'instauration de règles distinctes pour les citadines afin de garantir que leur production reste rentable en Europe. Lors des crash-tests, par exemple, un modèle compact comme la R5 doit se comporter "comme une berline haut de gamme avec un capot trois fois plus long", ce qui n'a aucun sens, souligne Luca de Meo. Ce dernier appelle ainsi à trois changements : "un, la réglementation ne doit désormais porter que sur les nouveaux modèles, pas les anciens ; deux, faites-nous des règles par “paquets”, plutôt qu'une tous les mois ; et trois, il nous faut un guichet unique à la Commission".


Si la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est engagée à soutenir l'industrie automobile européenne, "pour l'instant, ce ne sont que des mots et les résultats ne sont pas au rendez-vous", explique au quotidien J.Elkann, qui dirige Stellantis par intérim en attendant l'arrivée d'un nouveau DG. L'Europe devrait commencer à protéger son industrie nationale alors que la Chine, les États-Unis et les économies émergentes élaborent des " politiques industrielles fortes " pour soutenir leurs constructeurs automobiles, indique son homologue. J.Elkann avertit qu'il n'y a pas de temps à perdre si Bruxelles veut contribuer à enrayer le déclin de l'industrie automobile de la région. Son sort " se joue cette année ", selon lui.


La semaine dernière, Stellantis a suspendu ses prévisions financières pour l'année en raison de l'incertitude liée aux droits de douane du président Donald Trump, qui bouleversent les chaînes d'approvisionnement et rendent le commerce des véhicules plus coûteux. Les taxes ont également perturbé les projets naissants de Renault de vendre des voitures de sport aux États-Unis.

  
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JD1976 JD1976
24/04/2025 08:34:05
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VRAI OU FAUX


On a passé au crible quatre affirmations sur l'abattement fiscal de 10% dont bénéficient les retraités

Le gouvernement Bayrou, en quête d'économies, réfléchit à supprimer cette déduction. Une mesure qui pourrait rapporter quelque cinq milliards d'euros à l'Etat, mais qui ferait augmenter les impôts de nombreux retraités.

24/04/2025 06:03


Le gouvernement va-t-il supprimer l'abattement fiscal de 10% des revenus dont bénéficient les retraités ? La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a évoqué cette hypothèse dans Le Parisien(Nouvelle fenêtre), samedi 19 avril, alors que le gouvernement cherche 40 milliards d'économies pour le prochain budget.

Mais la suppression de cette déduction, qui s'applique aussi aux pensions alimentaires et aux pensions d'invalidité et est plafonnée à 4 399 euros par foyer, est ultra-sensible. La gauche comme la droite, et même certains dans le bloc central, y sont opposés, ce qui a amené les responsables politiques à faire de nombreuses déclarations à ce sujet. Franceinfo a vérifié quatre affirmations pour démêler le vrai du faux.


1 Plus de 18 millions de retraités seront pénalisés : c'est faux

Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes, a affirmé mardi sur TF1(Nouvelle fenêtre) que ce sont "18,5 millions de retraités qui vont payer plus d'impôts" si l'abattement fiscal de 10% sur leurs pensions vient à être supprimé par le gouvernement. C'est inexact. Tout d'abord, parce que le nombre de retraités s'élève à 17 millions en France, selon les derniers chiffres publiés par l'Insee(Nouvelle fenêtre) et la (Nouvelle fenêtre)Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques(Nouvelle fenêtre).

Tous les retraités ne bénéficient en outre pas de cette déduction, puisqu'ils ne sont pas tous imposables : 14,96 millions de ménages sont concernés par cette mesure, selon l'annexe du projet de loi de finances 2025(Nouvelle fenêtre) (document PDF, page 75). Dans une note consacrée à ce sujet(Nouvelle fenêtre), l'économiste Pierre Madec de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) explique que "la suppression de l'abattement fiscal ne toucherait pas les retraités les plus modestes, qui sont généralement moins nombreux à être imposables".

Cette suppression aurait également moins d'impact sur "les retraités dont le niveau de vie est inférieur à la médiane" que le gel temporaire de la revalorisation des retraites, envisagé par le gouvernement avant d'être abandonné. Elle toucherait davantage les foyers aisés : les 5% de ménages les plus aisés verraient leur imposition augmenter de 850 euros par an en moyenne, selon l'OFCE. Selon l'Unsa-Retraités(Nouvelle fenêtre), le taux d'imposition pourrait augmenter pour environ 8,4 millions de retraités.


2 Un demi-million de retraités pourrait devenir imposable : c'est compliqué à estimer

Comme la gauche, le Rassemblement national est monté au créneau pour dire son opposition à la proposition – un ballon d'essai en réalité – lancée par le gouvernement. Le porte-parole du RN et député du Loiret, Thomas Ménagé, s'est dit "profondément choqué" par la mesure, dimanche dans "Questions politiques" sur franceinfo et France Inter. Il a avancé que "500 000 retraités vont être imposés", alors qu'ils ne l'étaient pas jusqu'à maintenant.

Alors que le barème de l'impôt sur les revenus se décompose en six tranches(Nouvelle fenêtre) – la première, en dessous de 11 497 euros nets de revenus annuels, n'est pas imposable – une suppression de l'abattement fiscal entraînerait mécaniquement l'entrée de foyers dans la deuxième tranche (de 11 498 euros à 29 315 euros), à partir de laquelle une personne est imposable à 11%.

Le syndicat Unsa-Retraités juge qu'ils seraient 500 000 dans ce cas. Une estimation partagée par la Fédération des associations de retraités, mais qu'il est en réalité compliqué de quantifier précisément. "Ceux qui touchent moins de 1 500 euros ne devraient pas être concernés, mais ceux qui se trouvent un peu au-dessus pourraient payer des impôts alors qu'ils n'en payaient pas avant", explique Vincent Touzé, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques.


3 L'abattement a été mis en place au titre des frais professionnels : c'est faux

Le président du Medef, Patrick Martin, avait jugé début janvier "aberrant (…) qu'un retraité bénéficie d'une exonération fiscale pour des frais professionnels", estimant sur RMC(Nouvelle fenêtre) que cette déduction était "contre-nature". La plupart des syndicats affirment eux que cet abattement répond à un "souci d'équité"(Nouvelle fenêtre).

Cet abattement fiscal a été introduit en 1978 sous le septennat de Valéry Giscard d'Estaing. Il visait à mettre les retraités à égalité avec les actifs, qui bénéficiaient, eux aussi, d'une déduction fiscale automatique de 10% de leurs revenus au moment de leur déclaration, pour frais professionnels. Il ne faut ainsi pas le confondre avec la déduction fiscale forfaitaire dont bénéficient les salariés, qui peut atteindre 14 426 euros (contre 4 399 euros au maximum pour l'abattement fiscal des retraités).


4 Cette suppression rapportera 4 à 5 milliards d'euros à l'Etat : c'est vrai

Alors que le gouvernement prépare les esprits à de nouvelles économies en vue du prochain budget, le ministre de l'Industrie, Marc Ferracci, a affirmé que cet abattement fiscal "coûte à peu près 4 à 5 milliards d'euros" à l'Etat. Ce chiffrage est juste et repose sur des estimations de la Cour des comptes.

Dans un document datant d'avril 2024(Nouvelle fenêtre), l'institution chargée de contrôler la régularité des comptes publics avait calculé que cet avantage avait coûté 4,44 milliards d'euros à l'Etat en 2022 et 4,49 milliards en 2023. Selon le projet de loi de finances 2025, cet abattement devrait atteindre 4,95 milliards en 2025. Supprimer cette déduction rapporterait donc près de 5 milliards de recettes supplémentaires pour l'Etat, au moment où le gouvernement dit vouloir trouver 40 milliards d'euros d'économies en 2026.

  
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JD1976 JD1976
07/04/2025 09:56:46
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DES MARCHÉS EN MODE PANIQUE

07/04/2025 08:47


Mode panique activé sur les marchés financiers. La guerre commerciale menée par Donald Trump continue à provoquer une véritable dégringolade des actifs risqués ce lundi alors que les investisseurs réévaluent leurs prévisions de croissance et leurs estimations de résultats après que le président américain a imposé des droits de douane très lourds à tous ses partenaires commerciaux.


Les principaux indices boursiers ont plongé ce matin en Asie avec une chute de près de 8% du Nikkei et de plus de 12% à Hong Kong ! En Europe, le CAC40 est attendu en repli de plus de 4% à l'ouverture... A New York, la bourse a dévissé vendredi pour la deuxième journée consécutive, le Dow Jones abandonnant 5,50%, le S&P-500, perdant 5,97%, et le Nasdaq Composite chutant de 5,82% pour entrer techniquement en territoire baissier ("bear market").


Signe de la nervosité ambiante, l'indice de volatilité Cboe, le fameux Vix ou indice de la peur à Wall Street, a clôturé vendredi soir à son plus haut niveau depuis avril 2020, à 45,31. "Nous n'atteignons ce niveau de valorisation du risque mondial qu'en période de crise", indique à 'Bloomberg' Stuart Kaiser, responsable de la stratégie de trading actions chez Citi. "Ce n'est pas forcément une capitulation, mais je pense que cela indique que le marché est en situation de tension".


"Le marché ne fait qu'une chose : anticiper une récession mondiale", ajoute George Saravelos, stratège chez Deutsche Bank. "À moins que le président Trump n'annule les droits de douane, nous pensons qu'il n'existe qu'une seule solution pour freiner durablement ce choc commercial : la politique budgétaire". Les Banques centrales pourraient également apporter leur contribution.


"Auparavant, les investisseurs pensaient que les droits de douane n'étaient qu'un outil de négociation, mais la probabilité d'un marché baissier aux États-Unis augmente désormais", affirment les stratèges d'UBS. "Les droits de douane annoncés sont plus importants, non intégrés aux cours, et arrivent à un mauvais moment". Les équipes de la banque suisse entrevoient un potentiel de "stagflation sous stéroïdes". Max Kettner, stratège chez HSBC, pense enfin que l'exposition des investisseurs est encore élevée et que la 'largeur' du marché est loin d'avoir atteint les niveaux de capitulation. "Nous ne pensons pas que la correction soit terminée... Nous pensons donc qu'il y a encore beaucoup de souffrance à venir jusqu'à ce que la Fed intervienne".


La séance s'annonce encore mouvementée...

  
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JD1976 JD1976
04/04/2025 14:55:54
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DROITS DE DOUANE: LA BOURSE DE PARIS A EFFACÉ TOUS SES GAINS DEPUIS LE DÉBUT DE L'ANNÉE

04/04/2025


L'indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, plongeait vendredi et effaçait tous ses gains depuis le 1er janvier face à l'escalade des tensions commerciales opposant les Etats-Unis et la Chine.

Vers 14H25, le CAC 40 dégringolait de 3,96%, cédant 300,72 points pour s'établir à 7.298 26 points.

Il s'affichait en repli de 1,09% depuis le 1er janvier.

"L'Europe prévoit d'annoncer des mesures de rétorsion prochainement et la Chine a déjà réagi avec 34% de hausse de ses droits de douane sur les importations américaines, de quoi entretenir l'escalade", commentent les analystes de Natixis.

Les nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump mercredi soir sont particulièrement punitifs pour la Chine, qui s'est vu infliger des droits additionnels de 34%.

Or, déjà visée par des droits de douanes, les taxes sur ses produits vont se porter à 54% au total. En riposte, Pékin a annoncé imposer à son tour des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains dès le 10 avril "en plus du taux des droits de douane actuellement applicables", a déclaré le ministère des Finances chinois.

"L'espoir de conclure quelques accords avant le 9 avril, date d'entrée en vigueur des droits de douane réciproques des États-Unis, persiste. Toutefois, à mesure que nous nous rapprochons de cette date, il semble que la guerre commerciale ne fasse que s'intensifier, la Chine - et bientôt d'autres pays - prenant des contre-mesures", Fawad Razaqzada, analyste de City Index.

"Par exemple, le président français Emmanuel Macron a déclaré jeudi que les entreprises françaises devraient suspendre leurs investissements aux États-Unis", a souligné Jim Reid, économiste de Deutsche Bank dans une note vendredi matin.


"Le deuxième volet qui est en train de poindre, c'est l'aspect récession aux Etats-Unis et à plus grande échelle". Le marché se dit que la guerre commerciale va finir par avoir de "dures conséquences sur le consommateur à travers le monde", explique à l'AFP Guillaume Chaloin, directeur de la gestion actions de Delubac AM.

"Les craintes d'une récession signifient moins d'industrie et moins de consommation de pétrole", plombant valeurs industrielles et pétrolières.

Saint-Gobain chutait de 8,64%, ArcelorMittal de 8,61%, Schneider Electric de 7,11%, Airbus de 5,70% et Thalès de 5,23%.

TotalEnergies abandonnait 4,40%.

Des valeurs comme Danone (+0,74%) et Air Liquide (+1,24%) progressaient. Elles subissent largement moins "les conséquences des problématiques des droits de douane", selon M. Chaloin. Ce sont par ailleurs les deux seules valeurs du CAC 40 dans le vert.



  
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JD1976 JD1976
03/04/2025 11:53:15
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Quels secteurs privilégier en période de crise boursière ?

Le 03 avril 2025

La cartographie sectorielle des marchés boursiers prend des allures de classique repli vers les valeurs refuges dans la matinée du 3 avril 2025, après les annonces de droits de douane de Donald Trump. Quand la tempête menace, les investisseurs délaissent les paris le plus risqués pour les investissements ennuyeux et plus sûrs. Ce phénomène, bien connu sous le nom de "saut vers la sécurité". Voyons le pourquoi du comment des variations du jour…


Quels secteurs privilégier en période de crise boursière ?


Les services collectifs (+0,8%) – Iberdrola, Engie, National Grid…

Quand les marchés tanguent, personne ne coupe l’électricité ou l’eau courante. Les services collectifs restent indispensables, quelles que soient les circonstances. Ce sont les fondations du quotidien : on continue à chauffer son logement et à allumer la lumière, même quand la bourse s’affole. Résultat, la volatilité des résultats de ces entreprises est – théoriquement – moindre, même si ce n'est pas une science exacte. Un fournisseur d'électricité dont les clients industriels produisent moins à cause d'une crise gagnera nécessairement moins d'argent. Mais il ne risque pas de voir ses revenus s'évaporer totalement.


L’alimentation et les boissons (+0,55%) – Danone, Nestlé, Diageo…

Crise ou pas, il faut bien continuer à manger et boire. Ce secteur fonctionne comme un garde-manger bien approvisionné : les consommateurs peuvent rogner sur les extras, mais pas sur les produits de base. Nestlé ou Danone ne sont pas des valeurs glamour, mais elles rassurent — un peu comme une boîte de conserves dans un placard en cas de coup dur.


Les télécoms (+0,5%) – Orange, Swisscom, Deutsche Telekom…

Même en temps de crise, on ne débranche pas son abonnement téléphonique. Le smartphone reste un lien essentiel avec le monde, un outil de travail, voire une bouée psychologique. Les télécoms offrent donc une source de revenus réguliers, presque mécaniques, qui plaît aux investisseurs quand l’incertitude domine.


La santé (+0,4%) – Sanofi, Novartis, AstraZeneca…

La santé, c’est l’ultime priorité. Que les marchés montent ou dévissent, les besoins médicaux persistent. Les grands laboratoires pharmaceutiques incarnent cette promesse de continuité. Ils développent des traitements que l’on consomme souvent à long terme, voire à vie. Le secteur semble d'autant plus épargné ce matin parce qu'il avait été fléché par l'administration Trump comme une cible prioritaire, qui semble finalement avoir été écartée des surtaxes (sous réserve de vérification).


A l’opposé, les secteurs cycliques — ceux qui dépendent du bon vouloir de la conjoncture — sont les premiers à subir les rafales :


La logistique (-6%) – AP Moller Maersk, Kuehne und Nagel, DHL…

Quand les échanges mondiaux ralentissent, les géants du transport et de la livraison trinquent. Moins de commandes, moins de marchandises à expédier : la chaîne logistique tourne au ralenti. C’est un secteur qui fonctionne comme un thermomètre de l’économie réelle — et qui chute dès que la fièvre monte. Ses bénéfices sont très volatils : ils peuvent exploser à des niveaux obscènes dans le commerce mondial est en plein boom, et virer au rouge en cas de crise.


La technologie (-3,3%) – ASML, Nokia, Infineon…

Les valeurs tech, souvent portées par l’innovation et les perspectives de croissance future, deviennent vulnérables quand les taux montent et que la visibilité baisse. En période d’incertitude, promettre demain ne suffit plus : les investisseurs veulent du concret, pas des rêves lointains.


L’industrie (-3%) – Airbus, Siemens, Schneider…

L’investissement industriel est directement lié à la confiance dans l’avenir. Quand celle-ci vacille, les grands projets sont reportés ou annulés. Résultat : les carnets de commandes se vident, et les valeurs industrielles sont brutalement sanctionnées.


La consommation cyclique (-3%) – Adidas, Hugo Boss, Compagnie Financière Richemont…

Dans les moments difficiles, on serre la ceinture, littéralement. Adieu baskets dernier cri ou montre de luxe, priorité aux besoins essentiels. Ces marques séduisantes en temps de prospérité deviennent superflues en période de repli, et les marchés ne leur font pas de cadeau. Elles subissent aussi la double lame de la surtaxation de la chaîne d'approvisionnement.


La banque (-2,8%) – HSBC, UBS, BNP Paribas…

Les banques réagissent au moindre frémissement des taux, des marchés, ou de l’économie. Elles sont à la fois baromètre et caisse de résonance. En cas de crise, elles deviennent suspectes : risques de défaut, tensions sur le crédit, dépréciation d’actifs… Rien de rassurant pour les investisseurs.


Les matières premières (-2,5%) – Rio Tinto, ArcelorMittal, Anglo American…

Ce secteur est intimement lié à l'activité économique mondiale, un peu comme la logistique précitée. Quand la croissance ralentit, la demande en métaux, énergie ou matériaux recule. Et comme les prix des matières premières sont extrêmement volatils, les valeurs qui en dépendent vivent au rythme des montagnes russes.




  
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JD1976 JD1976
02/04/2025 19:13:48
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10 choses à savoir sur Vivian Jenna Wilson, la fille transgenre d’Elon Musk, devenue symbole de la résistance anti-Trump


Vivian Jenna Wilson est la fille de l’homme le plus riche du monde, Elon Musk, devenu ces derniers mois l’une des figures les plus influentes du camp conservateur américain. Aînée (avec son jumeau) d’une fratrie de quatorze enfants, elle n’hésite pas à prendre la parole pour dénoncer un père violent, absent, moqueur. Vivian a choisi la rupture.

Née en 2004 dans un corps de garçon, Vivian entame sa transition de genre à 16 ans avec le soutien de sa mère, l’écrivaine canadienne Justine Wilson. Elle commence par des bloqueurs hormonaux, avec l’accord signé de ses parents, puis change de nom deux ans plus tard. Depuis, la guerre est déclarée avec son père. Elon Musk, connu pour ses tweets transphobes, accuse le "virus woke" d’avoir "tué" son fils. Il affirme avoir été contraint de signer les documents légaux. Dans la foulée, il a délocalisé ses entreprises X et SpaceX au Texas, État où les droits des personnes trans sont de plus en plus restreints.


Voici 10 choses à savoir sur Vivian Jenna Wilson :

1. Une rupture assumée

Dans une interview fleuve accordée à Teen Vogue, Vivian ne mâche pas ses mots : elle qualifie son père de "gros bébé pathétique" et affirme n’avoir aucune peur de lui, ni de son pouvoir ou de son argent. Le ton est donné.


2. Boycott numérique

Vivian ne se contente pas de prendre ses distances en privé. Elle contre-attaque publiquement, notamment sur Threads, TikTok ou Bluesky, des plateformes concurrentes de X, propriété de son père. Là où il diffuse des fake news, elle les démonte avec ironie.


3. Symbole d’une génération

En refusant de se taire, Vivian est devenue malgré elle un symbole de résistance contre la montée de l’extrême droite américaine. Un père qui attaque sa fille trans en ligne, tout en prônant la liberté d’expression, voilà qui interpelle.


4. Une militante de gauche

Qualifiée de "marxiste radicale" dans une biographie consacrée à son père, Vivian se dit simplement de gauche. Elle défend le revenu universel, l’accès gratuit aux soins et dénonce les inégalités croissantes aux États-Unis.


5. Attaques croisées

Le jour même de la publication de son interview, Elon Musk relaie un message affirmant que 75 % des actes de vandalisme contre ses voitures électriques proviendraient de personnes trans ou non-binaires. Une coïncidence ? Peu probable.


6. Une famille éclatée

Vivian est la fille aînée d’un clan de 14 enfants, nés de trois unions différentes. Elle avoue ne pas connaître ses demi-frères et sœurs, et ne souhaite pas garder le contact avec ce côté de la famille. Sa mère non plus.


7. Un geste inquiétant

Dans la même interview, Vivian évoque un moment troublant, le salut nazi effectué par son père lors d’un meeting de Donald Trump. Elle affirme que c’était volontaire, et que la foule présente porte aussi une part de responsabilité.


8. Menacée par la politique anti-trans

Vivian dénonce les politiques répressives mises en place par l’administration Trump, qui ciblent notamment les personnes trans, mais aussi les minorités ethniques. Elle craint de perdre l’accès à des soins médicaux essentiels.


9. Exil au Japon

Face au climat politique américain, Vivian a quitté le pays. Elle vit aujourd’hui au Japon, où elle suit des études pour devenir traductrice. Elle affirme ne plus vouloir vivre sur un territoire où ses droits sont menacés.


10. Un rêve de téléréalité

Vivian ne cache pas son attrait pour la culture pop et les caméras. Elle rêve de participer à une émission de téléréalité, ce qu’elle assume avec humour : "En tant que petite queer un peu trop théâtrale, j’adore ça." Avec sa personnalité bien affirmée, nul doute qu’on entendra encore parler d’elle.

  
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Alioche Alioche
02/04/2025 18:07:58
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Non, pas du tout.

La baisse du prix de rachat d'électricité n'est que pour les particuliers et non pas pour les professionnels qui ont investit dans un champ de panneaux solaires ou un parc éolien. Je ne connais pas de particuliers qui possèdent une éolienne de 100m de haut.

Les particuliers ont investi en masse dans des panneaux solaires pour récupérer le prix de rachat de l'électricité par Engie, mais ils ont gardé leur vieille chaudière au mazout ou un chauffage au gaz ou au bois, tous les trois générateurs de CO2.

L'objectif c'est l'autoconsommation des particuliers. Qu'ils génèrent de l'électricité et qu'ils la consomment sur place, par le chauffage, la climatisation, l'éclairage, l'électroménager, la recharge de la voiture ou d'une batterie de stockage, etc., Engie n'étant là que pour faire l'appoint. Ca allègerait le réseau électrique général, et éliminerait les moyens de chauffage poluants plus rapidement.

  
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moicmoi moicmoi
02/04/2025 12:09:38
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Eh oui.
Après avoir largué des milliards pour pousser sur les énergies vertes, l’état Français commence à rogner sur les avantages. Ce n’est que le début.
Des copains à macron ont profité de la mise en place des sociétés distributrices d'électricité parasites, mais, petit à petit, la fête touche à sa fin, et amorce un virage.
Les vendeurs parasites d’électricité ont mangé leur pain blanc. Ils vont vendre aux propriétaires de terrains ou sont implantées leurs éoliennes en leur laissant le soin sortir les poubelles.
Comme se fut le cas aux US, (et ailleurs) où des centaines de girouettes sont en train de pourrir sur place.

Diminuer les aides financières et les avantages, les allemands l’ont fait bien avant nous.

Demain, ce sera le tour de l’automobile.

Toujours sur le même principe , à l’exemple de la vaccination Covid, de la V.E., de l’énergie verte, etc….on oblige sans obliger, mais….Une fois la pompe à neus neus amorcée, le point de non-retour touché, on supprime les aides.


  
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blackleroc blackleroc
27/03/2025 21:48:34
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Photovoltaïque: le prix de revente de l'électricité des particuliers divisé par trois par le gouvernement

https://l.bfmtv.com/hGFh

  
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JD1976 JD1976
15/03/2025 11:04:55
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La France échappe à une dégradation de sa note par Fitch

14/03/2025

L'agence de notation Fitch a maintenu vendredi soir la note souveraine L'agence de notation Fitch a maintenu vendredi soir la note souveraine "AA-" de la France, qu'elle avait assortie en octobre d'une "perspective négative" ( Joël SAGET / AFP/Archives )

L'agence de notation Fitch a maintenu vendredi soir la note souveraine "AA-" de la France, qu'elle avait assortie en octobre d'une "perspective négative", le gouvernement se disant aussitôt "déterminé" à poursuivre le redressement des finances publiques.

La perspective négative attribuée le 11 octobre était une menace d'abaissement de la note qui ne s'est pas concrétisée cette fois.

Fitch observe que, malgré son "dérapage budgétaire" de 2024 - le déficit public est passé de 4,4% du PIB en 2023 à 6% du PIB - la France conserve une économie "vaste et diversifiée", avec des "institutions fortes et efficaces".

L'agence de notation relève toutefois que le déficit public reste à un niveau élevé et que sa réduction reste difficile en raison de l'incertitude politique et de l'absence de majorité du gouvernement Bayrou à l'Assemblée nationale.

Le ministère de l’Économie français a immédiatement "pris note" de la décision de Fitch "de confirmer la notation française à AA−, témoignant de la très haute qualité de la signature française, et de maintenir sa perspective négative".


"Bonne qualité"

"Le gouvernement, écrit Bercy dans un communiqué, est déterminé à poursuivre la mise en œuvre de sa trajectoire de consolidation des finances publiques initiée par la loi de finances 2025 et à l’inscrire dans la durée. La résorption de nos déficits est une priorité".

La note AA- désigne une dette de "bonne qualité". Un abaissement aurait fait tomber la France en A, "moyenne supérieure", avec le risque de taux d'intérêt sur les marchés plus élevés et d'une charge annuelle de la dette qui finisse par devenir le premier budget de la nation, devant l’Éducation.

Les trois grandes agences, S&P, Fitch et Moody's, classent désormais la France de la même façon, Moody's conservant toutefois une perspective stable.

Fitch prévoit un déficit public à 5,5% du PIB cette année et non 5,4% comme espéré par le gouvernement, et la croissance à 0,6% (0,9% pour le gouvernement).

"Cette baisse s'explique principalement par les risques de montée du protectionnisme international et de ralentissement de la croissance en Allemagne, premier partenaire commercial de la France", explique-t-elle.

Le président américain Donald Trump ne cesse en effet d'agiter des menaces de hausse des tarifs douaniers américains depuis son retour à la Maison Blanche en janvier


Défense et aéronautique

Jeudi, il s'est dit prêt à porter à 200% les droits sur les alcools européens si Bruxelles n'abandonnait pas l'idée de taxer à 50% le bourbon. Une nouvelle qui serait "particulièrement inquiétante" pour la France, selon Sylvain Bersinger, chef économiste d'Asterès, car elle est un grand producteur d'alcool.

Fitch considère néanmoins que l'impact de ces points négatifs "est quelque peu atténué par l'augmentation des dépenses de défense européennes, qui bénéficiera au secteur français de la défense et de l'aéronautique".

L'UE va en effet augmenter massivement sa capacité de dissuasion face à la Russie, les visées de la politique étrangère américaine étant devenues plus incertaines depuis janvier.

Fitch remarque aussi que l'incertitude politique en France "a diminué après l'approbation du budget 2025". "Mais la confiance des entreprises et des ménages reste faible", observe-t-elle.

La menace d'une future dégradation est toujours là. Fitch émaille sa note d'observations selon lesquelles la situation financière française est pire que celle de ses pairs classés "AA".

"L’incapacité à mettre en œuvre un plan crédible de consolidation budgétaire à moyen terme, par exemple en raison d’une opposition politique ou de pressions sociales, qui conduirait à une stabilisation de la dette à moyen terme", au lieu d'une baisse, serait un facteur de dégradation, prévient-elle.

La dette représentait 113,7% du PIB à la fin du troisième trimestre. Fitch l'anticipe au-dessus de 120% du PIB fin 2028.


  
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JD1976 JD1976
13/03/2025 17:03:38
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Une vague de perquisitions menée en Belgique pour des soupçons de corruption au Parlement européen au profit de Huawei

La justice belge décrit une corruption "pratiquée régulièrement et très discrètement" depuis 2021 au profit du géant chinois des télécoms, prenant différentes formes, "comme des rémunérations de prises de positions politiques".


Publié le 13/03/2025


La police belge a mené jeudi 13 mars une vingtaine de perquisitions à travers la Belgique dans une enquête pour corruption au sein du Parlement européen "sous couvert de lobbying commercial", a annoncé le parquet fédéral sur son site(Nouvelle fenêtre). "La corruption supposée aurait eu lieu au profit de l'entreprise Huawei", le géant chinois des télécommunications, a précisé le parquet dans l'après-midi, confirmant des informations de presse.

"Plusieurs personnes physiques ont été interpellées en vue d’être entendues quant à leur participation supposée à des faits de corruption active", précisent les autorités, qui évoquent des faits "supposément commis en organisation criminelle". Au moins une de ces perquisitions a aussi lieu au Portugal, peut-on lire dans ce communiqué.

Dans son communiqué, le parquet fédéral belge décrit une corruption "pratiquée régulièrement et très discrètement" depuis 2021, prenant différentes formes, "comme des rémunérations de prises de positions politiques ou encore des cadeaux démesurés comme des frais de bouche, de voyage, ou encore des invitations régulières à des matches de football". L'objectif ? "Promouvoir des intérêts commerciaux purement privés dans le cadre de décisions politiques", accuse le parquet.

Le parquet ne donne, pour l'heure, aucun détail sur l'identité des personnes et groupes potentiellement impliqués dans cette affaire. "Plusieurs documents et objets ont été saisis et doivent faire l’objet d’analyses approfondies", ont fait savoir les autorités. Plusieurs affaires de corruption ont éclaboussé le Parlement européen ces dernières années, impliquant notamment des pays tiers comme le Maroc ou le Qatar.

  
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JD1976 JD1976
13/03/2025 14:20:18
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TRUMP MENACE DE TAXER DE 200% LE VIN, LE CHAMPAGNE ET D'AUTRES BOISSONS ALCOOLISÉES EUROPÉENNES !

13/03/2025


Coup de mou du CAC40 après les dernières déclarations de Donald Trump sur les droits de douane visant l'Union européenne. Le président américain menace d'instaurer des tarifs douaniers de 200% sur le vin, le champagne et d'autres boissons alcoolisées européennes, dernière escalade en date d'une guerre commerciale qui se prépare entre les États-Unis et l'UE. Dans une publication sur 'Truth Social', le Républicain a déclaré qu'il maintiendrait les droits d'importation si l'UE mettait en oeuvre une taxe sur le whisky américain. Cette mesure de Bruxelles vise à riposter aux droits de douane sur l'acier et l'aluminium imposés par Trump, entrés en vigueur mercredi.


"L'Union européenne, l'une des autorités fiscales et tarifaires les plus hostiles et abusives au monde, créée dans le seul but de profiter des États-Unis, vient d'imposer un tarif douanier exorbitant de 50% sur le whisky. Si ce tarif n'est pas supprimé immédiatement, les États-Unis imposeront prochainement un tarif de 200% sur tous les vins, champagnes et produits alcoolisés en provenance de France et d'autres pays membres de l'UE. Ce sera une excellente nouvelle pour les entreprises vinicoles et champenoises américaines".


L'UE prévoit des contre-mesures aux droits de douane sur les métaux imposés par Trump, avec des droits sur des produits américains d'une valeur maximale de 26 milliards. L'UE doit également entamer des consultations avec les États membres, dans le but d'adopter d'ici la mi-avril les listes supplémentaires de produits agricoles et industriels soumis à des droits de douane pouvant atteindre 25%.


Remy Cointreau perd 4,2%, Pernod Ricard abandonne 3,5% alors que LVMH cède 1,4% à la suite de ces annonces.

  
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JD1976 JD1976
11/03/2025 15:54:45
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TRUMP EN RAJOUTE UNE COUCHE SUR LES DROITS DE DOUANE, WALL STREET CHAHUTÉ

11/03/2025 15:18


Wall Street s'affiche dans le rouge et demeure très volatil peu après le début de séance ce mardi, alors que Donald Trump aurait demandé au secrétaire américain au Commerce d'ajouter des droits de douane supplémentaires de 25%, à 50% donc, sur tout l'acier et l'aluminium entrant aux USA en provenance du Canada !

En réponse aux représailles canadiennes venues de l'Ontario sur les exportations d'électricité vers les États-Unis, Trump indique en effet sur Truth Social qu'il a demandé des droits de douane supplémentaires de 25% sur l'acier et l'aluminium venu du pays voisin. Les mesures prendraient effet demain matin.

Le président américain exige aussi du Canada qu'il abandonne immédiatement ses tarifs douaniers "Anti-Fermiers Américains" allant de 250 à 390% sur différents produits laitiers. Dans la zone concernée par les menaces de l'Ontario, Trump va déclarer une urgence nationale sur l'électricité...

  
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JD1976 JD1976
07/03/2025 15:44:32
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JD1976 JD1976
05/03/2025 14:36:39
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Trump salue la "reconquête" du canal de Panama après l'acquisition d'une participation par BlackRock

Publié le 05/03/2025 à 14h21


Le président américain Donald Trump a salué mardi comme une reconquête l'accord conclu par un consortium dirigé par le gestionnaire de fonds américain BlackRock pour acheter la majeure partie des activités portuaires du conglomérat hongkongais CK Hutchison, qui comprennent des actifs le long du canal de Panama.

L'accord de 22,8 milliards de dollars (21,34 milliards d'euros) donnera au consortium américain le contrôle des principaux ports du canal de Panama, à un moment où la Maison blanche exige une réduction de ce qu'elle considère comme l'influence de la Chine dans cette infrastructure essentielle pour le commerce maritime mondial.

Le prix d'achat élevé a fait grimper l'action CK Hutchison, le plus grand opérateur portuaire privé du monde, de plus de 20% mercredi à la Bourse de Hong Kong.

"Mon administration va récupérer le canal de Panama, et nous avons déjà commencé à le faire", a déclaré Donald Trump lors de son premier discours devant le Congrès américain mardi.

"Aujourd'hui même, une grande entreprise américaine a annoncé qu'elle achetait les deux ports autour du canal de Panama et beaucoup d'autres choses en rapport avec le canal de Panama et quelques autres canaux".

L'accord conclu avec le consortium emmené par BlackRock comprend 90% de la Panama Ports Company, qui gère les ports de Balboa et de Cristobal à chaque extrémité du canal depuis plus de vingt ans, a précisé CK Hutchison, contrôlée par le milliardaire Li Ka-shing.

Au total, le consortium, qui comprend également Terminal Investment et Global Infrastructure Partners, contrôlera 43 ports comprenant 199 postes d'amarrage dans 23 pays, a précisé le conglomérat hongkongais.

La vente concerne la participation de 80% de CK Hutchison dans Hutchison Ports. Le reste de Hutchison Ports est détenu par l'opérateur du port de Singapour, PSA International.

Le canal de Panama, qui relie les océans Pacifique et Atlantique à travers le pays d'Amérique centrale, a reçu 12.000 navires en 2024 et sa position est stratégique pour Washington, plus des trois quarts des navires qui y transitent provenant ou étant destinés aux États-Unis.

Donald Trump a exprimé à plusieurs reprises son intention de reprendre le contrôle du canal de Panama, que les États-Unis ont rétrocédé au pays d'Amérique centrale en 1999.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio a dit en février que l'influence économique et diplomatique croissante de la Chine autour du canal constituait aux yeux des Etats-Unis une grave violation du traité conclu entre les deux pays lors de la rétrocession de la voie navigable.

"Je tiens à souligner que la transaction est de nature purement commerciale et n'a aucun lien avec les récentes informations politiques concernant les ports de Panama", a déclaré Frank Sixt, co-directeur général de CK Hutchison, dans un communiqué.

Frank Sixt a déclaré que l'accord sur les ports était le résultat d'un "processus rapide, discret mais compétitif" au cours duquel CK Hutchison a reçu de nombreuses offres et manifestations d'intérêt.

  
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Rollier1 Rollier1
05/03/2025 07:51:15
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« Six semaines après la prise de fonctions de Donald Trump, le 20 janvier, les ports du canal de Panama exploités côté Pacifique et côté Atlantique par le conglomérat chinois de Hongkong, CK Hutchison, vont passer sous le contrôle du gestionnaire de fonds américain Black Rock. La transaction, annoncée mardi 4 mars, juste avant le discours du président américain au Congrès, se fait au prix de 22,8 milliards de dollars (21,5 milliards d’euros). Les républicains supporteurs du président américain jubilent »

  
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JD1976 JD1976
01/03/2025 10:25:34
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Depuis le début de l'année 2025, les droits de douane européens commencent à faire leur effet sur les importations de voitures électriques chinoises.


La marque MG, propriété du géant chinois SAIC, a laissé de côté son offensive électrique pour se repositionner sur les modèles hybrides, moins taxés.

Les immatriculations de voitures électriques ont par ailleurs été soutenues par des achats massifs de la part des flottes d'entreprises. Les ventes aux particuliers ont quant à elles baissé de 29%, souffrant de la comparaison avec le mois de février 2024 qui avait vu le leasing social doper les immatriculations d'électriques.

Le marché automobile français est globalement resté atone au mois de février, avec 141.568 immatriculations, toujours loin des chiffres d'avant l'épidémie de Covid.

Les modèles hybrides ont pris le contrôle du marché et représentent 44,3% des immatriculations sur les deux premiers mois de l'année, face à 25,4% de modèles essence et une poignée de diesel (4,6%) et 17,7% pour les modèles électriques.


Du côté des groupes automobile


Le groupe Stellantis reste en forte baisse mais a limité la casse par rapport aux mois précédents (-10,66% sur un an), avec toujours des baisses chez Citroën ou Opel, mais une stabilisation chez Peugeot.

Le groupe Renault est en forte progression (+17,62%) et vient talonner Stellantis avec 26,75% de parts de marché, grâce à sa Renault Clio numéro 1 des ventes, une marque Dacia en forme (+9,28) mais aussi Alpine qui écoule ses dernières berlinettes A110 avant un passage annoncé à l'électrique.

Le groupe Volkswagen (+13,31%) profite de bonnes ventes sous sa marque principale mais aussi chez Skoda et Cupra.



  
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Rollier1 Rollier1
28/02/2025 13:50:03
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S’ils les avaient laissé traîner seulement 24 heures sur mon compte rémunéré, je serais ultra riche !

Sont cons ces banquiers… 🤪

  
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