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Le SP500 nous prépare le terrain pour une accélération haussière, l’ETEI est
confirmée nous partons en direction des 1250 points dans les semaines à venir.
Nous remarquons le bris de la ligne du cou, le pull back classique avec bear
trap (piège à ours), nous pouvons repartir vers de nouveaux sommets.
Pourquoi cette hypothétique ETEI est-elle devenue réalité ?
Plusieurs facteurs pour expliquer la chose, le premier et le plus important pour
moi c’est que beaucoup trop de monde avait parié sur une ÉTÉ, elle était trop
évidente c’est pourquoi je voulais attirer votre regard sur l’autre scénario
dont pas grand monde ne voulait accepter l’hypothèse, une fois de plus comme
toujours le marché a pris le chemin de la minorité en laissant derrière lui la
majorité.
Second facteur non négligeable pour expliquer ce retournement haussier, c’est le
cycle présidentiel qui nous en donne la réponse, nous allons enter dans la
troisième, la plus payante de toutes et le marché l’anticipe déjà à sa façon
Un scénario vieux de soixante-dix ans
Depuis Franklin D. Roosevelt et l’avènement du keynésianisme (synonyme
d’interventionnisme étatique) dans les années 1930, la Bourse américaine est
soumise à des cycles quadriennaux. Afin de maximiser les chances de réélection
du président en exercice, l’équipe au pouvoir tente de stimuler la conjoncture
par des mesures de relance qui se traduisent généralement par des performances
boursières supérieures à la moyenne au cours des deux dernières années du mandat
présidentiel (voir graphique). Les deux premières années sont caractérisées au
contraire par un ralentissement de la croissance, souvent lié à un resserrement
de la politique monétaire, qui pénalise les marchés boursiers.
Voici le cycle de 1945 à nos jours
L’explication avancée par une multitude d’économistes serait que les reformes
les plus impopulaires passent lors des deux premières années du mandat
présidentiel, c’est seulement à partir de la troisième année qu’elles produisent
leur effet sur l’économie et c’est pourquoi les deux dernières années se
révèlent les plus rémunératrices.
Troisième et dernière raison avancée : Le quantitative easing, la Banque
centrale continue d’accroître de manière conséquente l’offre de monnaie de
manière à stimuler l’économie, ce qui pour le moment est apprécié par le marché.