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Le SP500 vient de confirmer son signal de hausse

Par Claude Mathy

sacha pouget

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Le SP500 nous prépare le terrain pour une accélération haussière, l’ETEI est confirmée nous partons en direction des 1250 points dans les semaines à venir.



Nous remarquons le bris de la ligne du cou, le pull back classique avec bear trap (piège à ours), nous pouvons repartir vers de nouveaux sommets.

Pourquoi cette hypothétique ETEI est-elle devenue réalité ?

Plusieurs facteurs pour expliquer la chose, le premier et le plus important pour moi c’est que beaucoup trop de monde avait parié sur une ÉTÉ, elle était trop évidente c’est pourquoi je voulais attirer votre regard sur l’autre scénario dont pas grand monde ne voulait accepter l’hypothèse, une fois de plus comme toujours le marché a pris le chemin de la minorité en laissant derrière lui la majorité.

Second facteur non négligeable pour expliquer ce retournement haussier, c’est le cycle présidentiel qui nous en donne la réponse, nous allons enter dans la troisième, la plus payante de toutes et le marché l’anticipe déjà à sa façon

Un scénario vieux de soixante-dix ans

Depuis Franklin D. Roosevelt et l’avènement du keynésianisme (synonyme d’interventionnisme étatique) dans les années 1930, la Bourse américaine est soumise à des cycles quadriennaux. Afin de maximiser les chances de réélection du président en exercice, l’équipe au pouvoir tente de stimuler la conjoncture par des mesures de relance qui se traduisent généralement par des performances boursières supérieures à la moyenne au cours des deux dernières années du mandat présidentiel (voir graphique). Les deux premières années sont caractérisées au contraire par un ralentissement de la croissance, souvent lié à un resserrement de la politique monétaire, qui pénalise les marchés boursiers.

Voici le cycle de 1945 à nos jours



L’explication avancée par une multitude d’économistes serait que les reformes les plus impopulaires passent lors des deux premières années du mandat présidentiel, c’est seulement à partir de la troisième année qu’elles produisent leur effet sur l’économie et c’est pourquoi les deux dernières années se révèlent les plus rémunératrices.

Troisième et dernière raison avancée : Le quantitative easing, la Banque centrale continue d’accroître de manière conséquente l’offre de monnaie de manière à stimuler l’économie, ce qui pour le moment est apprécié par le marché.

Claude Mathy

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