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Ne tombez pas amoureux de votre gestionnaire !

Par Claude Mathy

sacha pouget

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Bill Miller, président et Chief Investment Officer de la société de gestion Legg Mason Capital Management, a réussi la gageure de battre l’indice S & P 500 durant plus de 15 années consécutivement !!!

Il était le seul, jusqu’au moment où son rendement a été substantiellement inférieur à son indice de référence (année 2008)

Un gestionnaire qui réussit à surpasser son indice de référence net de frais, sur 35 à 48 mois, est bon, il est très bon si son rendement a été de plus de 2% l’an, et il est remarquable, si son rendement a été de plus de 5% l’an pendant plus que 5 ans.

Voici maintenant la performance de son fonds depuis 10 ans versus le SP500



La légende vivante Bill Miller avait en 2008 parié sur le secteur bancaire, la crise des subprimes est passée par la, et cela a suffit à détruire sa réputation, rendez-vous compte un instant, sur 10 ans son fonds est largement battu par le marché.

Ce qu’il faut retenir de cette malheureuse expérience c’est que quelque soit la qualité du gèrent il ne faut jamais dépasser 15 % de votre portefeuille sur une seule maison de gestion.

Pas convaincu ?

Allez revoir la saga Madoff, vous constaterez que ce gars était irréprochable jusqu’au jour où…

N’oubliez jamais qu’un gérant de fonds n’est qu’un homme et n’est pas à l’abri d’un Black Swan (un cygne noir) un évènement imprévu.

Exemple, quelle serait votre vision du marché si votre médecin venait à vous annoncer un cancer,ou un décès d’un de vos proches, que votre assureur vous annonce que votre habitation vient de bruler…

Vous comprendrez vite que votre capacité et perception du marché risque d’être biaisée par des éléments extérieurs importants.

Claude Mathy

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