Stmicroelectronics - Page 2

Oddo BHF relève son opinion

Aujourd'hui à 10:05

(CercleFinance.com) - Oddo BHF relève son opinion sur STMicroelectronics de 'neutre' à 'surperformance', avec un objectif de cours porté de 23 à 32 euros, dans le sillage de prévisions rehaussées pour le fabricant franco-italien de semiconducteurs sur 2025 et 2026.

'Nous continuons certes d'avoir des doutes sur certains points clés importants de la thèse d'investissements et Infineon reste notre top pick dans le segment des fabricants', reconnait l'analyste en charge du dossier.

Oddo BHF pointe cependant le momentum autour de la publication du deuxième trimestre 2025, 'probablement dans le haut de la fourchette de la guidance', et des perspectives sur le second semestre 2025, associés à une valorisation toujours faible.

Selon lui ces éléments sont suffisants pour investir sur le titre 'dans une perspective opportuniste de court terme, en attendant de voir s'il s'agit juste d'un réajustement (après un excès de déstockage) ou du début d'une véritable reprise cyclique'.

Très belle performance depuis le byberation day
ST est entrain de faire son pullback
1) sur son ancien support de long terme (pointillée)
2) zone de polarité des 29.40 + gap + oblique
les indicateurs sont nickel !

ANALYSTES : STMicroelectronics intègre la liste "Positive Catalyst Watch" de JPMorgan

30/06/2025 à 09:17

JPMorgan a intégré lundi l'action du fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics à sa liste "Positive Catalyst Watch", qui regroupe les valeurs offrant le meilleur rapport risque-rendement à court terme.

Le marché des microcontrôleurs connaît une reprise des stocks d'après les commentaires du groupe américain Microchip, mais aussi de STMicroelectronics lui-même, indique l'intermédiaire financier.

Dans ce cadre, JPMorgan a relevé ses estimations concernant les résultats du groupe franco-italien au troisième trimestre 2025.

L'intermédiaire financier a cependant maintenu sa recommandation "neutre" et son objectif de cours de 30 euros en raison notamment de l'incertitude persistante liée aux droits de douane.

Vers 9h10, le titre STMicroelectronics gagnait 3%, à 26,51 euros.

STMICROELECTRONICS PRÉSENTE UNE NOUVELLE TECHNOLOGIE DE DÉTECTION DE PRÉSENCE HUMAINE

17/06/2025

STMicroelectronics présente une nouvelle technologie de détection de présence humaine (HPD — Human Presence Detection) destinée aux ordinateurs portables, PC de bureau, moniteurs et accessoires informatiques. Cette technologie permet une réduction de plus de 20% de la consommation d'énergie chaque jour, tout en améliorant la sécurité et la confidentialité. La solution propriétaire développée par ST associe des capteurs Time-of-Flight (ToF) FlightSense, leaders du marché, à des algorithmes d'IA uniques pour offrir une authentification " Windows Hello " rapide et sans contact. Elle présente par ailleurs de nombreux avantages, tels que l'allongement de la durée de vie de la batterie ainsi que des notifications relatives à la confidentialité ou au bien-être de l'utilisateur

"Forts de l'intégration de la technologie FlightSense de ST dans plus de 260 modèles d'ordinateurs portables et de bureau ces dernières années, nous avons la conviction que notre nouvelle solution dedétection de présence humaine va contribuer à rendre les appareils plus économes en énergie, plus sécurisés et davantage conviviaux", a déclaré Alexandre Balmefrezol, Executive Vice President et directeur général du Sous-Groupe Imaging de STMicroelectronics. "À l'heure où l'IA et la technologie des capteurs poursuivent leur progression, avec une intégration matérielle et logicielle toujours plus forte, nous pouvons nous attendre à des interactions avec nos appareils encore plus sophistiquées et intuitives. L'offre de ST est en parfaite adéquation avec cette tendance du marché, pour continuer d'être leader"

"Depuis 2023, la détection 3D dans les applications grand public a connu un nouvel élan, stimulée par une demande croissante de sécurité, de robotique, de calcul d'environnement 3D, d'amélioration de prise de photos et vidéos, permettant des expériences utilisateurs plus riches. La technologie Time-of-Flight (ToF) s'étend au-delà des smartphones et tablettes pour toucher les drones, les robots, les casques AR/VR, les projecteurs domestiques et les ordinateurs portables. En 2024, les modules ToF ont généré 2,2 milliards de dollars de revenus, avec des projections atteignant 3,8 milliards de dollars d'ici 2030 (taux de croissance annuel composé de 9,5 %). Compacts et abordables, les capteurs dToF multizones sont de plus en plus utilisés pour améliorer l'expérience sur les ordinateurs portables et permettre de nouveaux cas d'usage" a déclaré Florian Domengie, PhD, Principal Analyst, Imaging chez Yole Group.

STMICROELECTRONICS : NOUVEAU COUP DE PRESSION

13/06/2025

#STMicroelectronics| reperd 2% à 25,30 euros dans un marché plombé par l'attaque israélienne sur l'Iran, malgré les récents propos du président du directoire et directeur général du groupe qui a déclaré que le fabricant franco-italien de puces électroniques observait "des signes de cycle haussier" qui devraient booster les résultats au cours des prochains trimestres. S'exprimant lors d'un événement organisé par BNP Paribas, Jean-Marc Chéry a donc déclaré que ST atteindrait au moins le point médian de ses prévisions pour le deuxième trimestre. Parmi les derniers avis de brokers, TD Cowen conserve le dossier avec un objectif de cours qui passe de 21 à 26 euros.

STM prévoit le départ de quelque 5.000 employés sur les trois prochaines années, a par ailleurs annoncé Jean-Marc Chéry. En avril dernier, le groupe avait déjà expliqué dans la presse française prévoir le départ de 2.800 personnes à l'échelle mondiale, "sur la base du volontariat", afin de réduire ses coûts... Mais ce chiffre excluait "l'attrition", c'est-à-dire la réduction des effectifs liée aux démissions ou aux départs en retraite. En incluant l'attrition, "à la fin, ce seront 5.000 personnes qui quitteront l'entreprise dans les trois prochaines années", a détaillé Jean-Marc Chéry. "Bien entendu, dans chaque pays, nous devons échanger avec les parties prenantes concernées et les autorités concernant les lois locales", a encore précisé le DG.

STMicroelectronics : départs massifs en vue

05/06/2025

STMicroelectronics prévoit le départ de quelque 5.000 employés sur les trois prochaines années, a annoncé son directeur général Jean-Marc Chéry. Jean-Marc Chéry s'exprimait lors d'une conférence organisée par le courtier Exane, filiale de BNP Paribas.

En avril dernier, le groupe avait déjà expliqué dans la presse française prévoir le départ de 2.800 personnes à l'échelle mondiale, "sur la base du volontariat", afin de réduire ses coûts... Mais ce chiffre excluait "l'attrition", c'est-à-dire la réduction des effectifs liée aux démissions ou aux départs en retraite. En incluant l'attrition, "à la fin, ce seront 5.000 personnes qui quitteront l'entreprise dans les trois prochaines années", a détaillé Jean-Marc Chéry. "Bien entendu, dans chaque pays, nous devons échanger avec les parties prenantes concernées et les autorités concernant les lois locales", a encore précisé le DG.

Le verdict devrait bientot tombé !
29.40 en ligne de mire.

STMICROELECTRONICS DOPÉ PAR LA CONFIANCE DU MANAGEMENT

04/06/2025

STMicroelectronics prend 8,27% désormais à 24,27 euros dans un marché animé, alors que le président du directoire et directeur général du groupe a déclaré que le fabricant franco-italien de puces électroniques observait des signes de cycle haussier qui devraient booster les résultats au cours des prochains trimestres, selon des propos rapportés par l'agence Reuters.

S'exprimant lors d'un événement organisé par BNP Paribas, Jean-Marc Chéry a donc déclaré que ST atteindrait au moins le point médian de ses prévisions pour le deuxième trimestre.

Nous avons eut le droit a un beau rebond depuis la Trumpette sur droit de douanes
mais cette semaine, le cours est entrain de soulever ses obliques résistances sur indicateurs
et d'attaquer dans le même temps sa Mm40.
La configuration est donc bonne pour que le mouvement perdure !

28/05/2025

STMicroelectronics a réuni ses actionnaires en Assemblée générale annuelle, ce 28 mai à Amsterdam (Pays-Bas). Toutes les résolutions ont été approuvées.

Dividende

Ainsi, les actionnaires ont approuvé les comptes statutaires annuels de la société pour l'exercice clos le 31 décembre 2024 et la distribution d'un dividende en numéraire de 0,36 US$ par action ordinaire en circulation. Il sera payable par tranches trimestrielles de 0,09 US$ pour chacun des 2e, 3e et 4e trimestres 2025, et le 1er trimestre 2026 aux actionnaires inscrits dans les registres de la société à la date d'enregistrement le mois de chaque versement trimestriel.

Au Conseil de surveillance

Les actionnaires ont approuvé la rémunération pour les membres du Conseil de Surveillance et :

- la nomination de Werner Lieberherr comme membre du Conseil de Surveillance, pour une durée de 3 ans expirant à l'issue de la réunion de l'Assemblée générale annuelle 2028, en remplacement de Mme Janet Davidson dont le mandat est arrivé à expiration à l'issue de cette Assemblée ;

- la nomination de Mme Simonetta Acri comme membre du Conseil de Surveillance, pour une durée de 3 ans expirant à l'issue de la réunion de l'Assemblée Générale Annuelle des Actionnaires 2028, en remplacement de Mme Donatella Sciuto dont le mandat est arrivé à expiration à l'issue de cette Assemblée 2025 ;

- le renouvellement de Mme Anna de Pro Gonzalo comme membre du Conseil de Surveillance, pour une durée de 3 ans expirant à l'issue de la réunion de l'Assemblée 2028 ;

- le renouvellement de Mme Hélène Vletter-van Dort comme membre du Conseil de Surveillance, pour une durée de 3 ans expirant à l'issue de la réunion de l'Assemblée 2028.

Les actionnaires ont aussi approuvé la nomination de PricewaterhouseCoopers Accountants NV comme auditeur externe de la société pour les exercices financiers 2026-2029 ; et la nomination de PricewaterhouseCoopers Accountants NVpour auditer les états de durabilité de la société pour les exercices financiers 2026-2027.

Outre les questions de rémunération en actions du Président du Directoire, du Directeur Général et du Directeur Financier, l'Assemblée a donné autorisation au Directoire, jusqu'à la clôture de l'Assemblée Générale Annuelle 2026, de racheter des actions, sous réserve de l'approbation du Conseil de Surveillance.

Elle a également conféré délégation au Conseil de Surveillance du pouvoir d'émettre de nouvelles actions ordinaires, d'octroyer des droits de souscription à ces actions, et de limiter et/ou exclure les droits préférentiels de souscription des actionnaires existants sur des actions ordinaires, jusqu'à la clôture de l'Assemblée Générale Annuelle 2026.

STMICROELECTRONICS : EN TÊTE DU CAC40

09/05/2025 10:33

STMicroelectronics grimpe de 2,9% à 21,1 euros en matinée, soutenu par le bond des ventes de Taiwan Semiconductor Manufacturing en avril. Le géant taïwanais des semi-conducteurs a fait état de revenus en hausse de 48% le mois passé à 349,6 milliards de dollars taïwanais (11,6 milliards de dollars), alors que le consensus table en moyenne sur un bond du chiffre d'affaires de 38% sur l'ensemble du deuxième trimestre.

Le principal fabricant de puces électroniques d'Apple et de Nvidia est considéré comme un baromètre des dépenses technologiques mondiales compte tenu de son rôle central dans la chaîne d'approvisionnement. Il a souligné que la demande restait résiliente, notamment pour les puces Nvidia haut de gamme, essentielles au développement de l'intelligence artificielle. Le groupe a sans doute bénéficié de la ruée des entreprises d'électronique pour acquérir des composants essentiels avant l'entrée en vigueur des droits de douane mondiaux.

Chute de 89 % du bénéfice, droits de douane : que se passe-t-il chez le fabricant de semi-conducteurs STMicroelectronics ?

INTERVIEW – Le producteur franco-italien de semi-conducteurs STMicroelectronics a vu son bénéfice net chuter de 89 % au premier trimestre 2025, et son chiffre d’affaires de 27 %, dans la continuité de ses résultats 2024. Estelle Prin, présidente du Semiconductors observatory, analyse les facteurs responsables de ces mauvais résultats.

Une chute libre. Voilà ce qui vient à l’esprit à la lecture des résultats inquiétants dévoilés par STMicroelectronics jeudi 24 avril, dans la continuité des performances 2024. L’entreprise a enregistré un bénéfice en baisse de 89 %, pour un chiffre d’affaires qui a dégringolé de 27 % (à 2,52 milliards de dollars) au premier trimestre 2025 par rapport à l’année précédente. Début avril, l'entreprise qui compte environ 50 000 salariés dans le monde annonçait la suppression de 2 800 postes, dont 1 000 d'entre eux en France, comme l'on apprit les syndicats en CSE mardi 29 avril.

Secteur automobile européen en difficulté, guerre commerciale et droits de douane américains envisagés par Donald Trump, conflits de gestion… Estelle Prin, présidente et fondatrice du Semiconductors observatory, l’Observatoire des semi-conducteurs, revient sur les raisons de cette récession de l’entreprise franco-italienne.

Dans le communiqué d’annonce des résultats, le PDG Jean-Marc Chéry pointe du doigt l’environnement « incertain » auquel est confrontée son entreprise. Cela suffit-il à expliquer les chiffres de l’entreprise ?

Ce qu’on peut dire sur les résultats de STMicroelectronics, c’est qu’il s’agit d’une entreprise qui a quelques clients très importants (dont Renault, Tesla, Apple et Samsung, ndlr) sur lesquels son activité est particulièrement concentrée. Elle produit des semi-conducteurs principalement pour le secteur automobile et le secteur industriel. Or, on observe une tendance baissière à court terme du secteur automobile en Europe, à cause de la forte concurrence des voitures chinoises et de l’essoufflement des ventes de voitures électriques – quels que soient les fabricants. Alors automatiquement, les résultats de STMicroelectronics s’en trouvent touchés.

Le marché de l’automobile représente 40 % de son activité. Doit-on alors s’attendre à ce que la chute se poursuive ?

Leur stratégie est celle d’un développement des capacités de production en Europe, notamment en Italie, et d’une implantation en Chine avec des entreprises chinoises depuis un an. Pour l’instant, il est vrai qu’on ne voit pas encore les résultats. Et du fait de la guerre commerciale, on ne sait pas trop comment les choses vont évoluer. Mais il faut avoir en tête que les résultats de STMicroelectronics sont assez similaires à ceux d’autres acteurs européens. Je pense notamment à Onsemi, qui produit aussi des semi-conducteurs pour l’automobile.

La réalité économique est la suivante : ce ne sont pas de gros mastodontes, ni des entreprises qui produisent des semi-conducteurs plutôt avancés. Elles n’ont pas réalisé d’investissements sur ce type de production et, aujourd’hui, STMicroelectronics ne bénéficie donc pas – parce qu’il ne les produit pas – de la forte croissance de segments de marchés tournés vers l’IA.

A partir du moment où le PDG est critiqué, cela pèse sur l’image de l’entreprise.

STMicroelectronics doit-elle alors se positionner sur ce marché ?

Seule une entreprise peut produire ce type de semi-conducteurs, au monde et c’est TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Company, ndlr). Mais c’est une industrie extrêmement gourmande en capital, qui requiert beaucoup d’innovation. C’est pourquoi il n’est pas facile de se repositionner sur d’autres segments de marché pour STMicroelectronics. L’écart de générations est très important, en termes de nanomètres, mais aussi au niveau du savoir-faire pour produire des semi-conducteurs aussi petits. Il faudrait faire un énorme effort et investir beaucoup plus qu’aujourd’hui. Et ce, même si les investissements et les aides de l’État français et de l’Europe ont été conséquents, jusqu’à se chiffrer en milliards d’euros, ce n’est pas suffisant pour rattraper le gap technologique qu’a creusé TSMC.

L’Italie a retiré son soutien au PDG, car le conseil de surveillance a refusé deux candidatures italiennes pour intégrer l’instance. Cette brouille franco-italienne a-t-elle aussi un impact sur l’environnement « incertain » décrit par le PDG ?

A partir du moment où le PDG est critiqué, cela pèse sur l’image de l’entreprise, surtout dans une phase de résultats financiers compliqués. Actuellement, le gouvernement italien, qui est actionnaire à parts égales avec le gouvernement français (27,5 % au total), fait d’ailleurs pression en interne au sujet des mauvais résultats de l’entreprise en 2024, qui se prolongent en 2025.

Comment se porte le reste du secteur des semi-conducteurs ?

Cela dépend du type de semi-conducteurs. STMicroelectronics fabrique des semi-conducteurs matures, qui sont moins innovants et produits ailleurs dans le monde. Il n’y a pas de plus-value européenne à ce niveau-là. Les autres acteurs, basés ailleurs dans le monde, ne font a priori pas face à autant de difficultés parce qu’ils sont sur des secteurs asiatiques ou américains plus porteurs. Aux Etats-Unis, Intel connaît une période difficile, mais pour d’autres raisons. En Asie, les producteurs sont portés par le boom du secteur de l’automobile électrique.

Si on s’intéresse au contexte international, quel impact l’augmentation des droits de douane sur les exportations vers les Etats-Unis aurait-elle ?

Etant donné que STMicroelectronics est très tournée vers des clients européens, je ne vois pas d’impact direct pour le moment. Et les informations du côté de Donald Trump et du secrétariat au commerce extérieur américain sont peu précises en ce qui concerne les semi-conducteurs. Il est donc compliqué d’évaluer, à l’heure actuelle, l’impact potentiel.

Vous parliez plus tôt de la stratégie de développement d’une joint-venture en Chine de STMicroelectronics. Les droits de douane imposés à la Chine peuvent-ils entraver ces projets ?

A priori, c’est une production qui ne sera pas touchée, car elle est tournée vers le marché domestique chinois. Elle vise justement à répondre à la hausse des besoins en semi-conducteurs de l’industrie automobile chinoise. L’objectif de la hausse des droits de douane de Donald Trump est d’abord d’inciter les entreprises américaines à produire plus sur le sol américain, puis d’attirer les entreprises du monde entier. Mais le business model de STMicroelectronics n’est pas d’ouvrir des usines aux Etats-Unis, car ils n’apportent pas de plus-value en termes technologiques pour le marché américain. Le contexte ne lui serait donc pas favorable.

Qu’en est-il de la mise en place potentielle de droits de douane sur des composantes de la fabrication de semi-conducteurs ?

Il y a une grande inquiétude chez les producteurs de semi-conducteurs, en particulier asiatiques, qui sont dominants sur le marché mondial. Ils sont en effet concernés par les hausses de droits de douane pour leurs ventes directes de semi-conducteurs aux États-Unis. Et il y a aussi une incertitude qui persiste, puisqu’il y avait eu des annonces concernant d’autres droits de douane sur les semi-conducteurs, qui semblent pour l’instant être gelés.

Ensuite, les chaînes d’approvisionnement risquent bien d’être perturbées, avec des hausses des coûts de fabrication liées à l’augmentation possible des coûts d’approvisionnement en produits chimiques et matières premières. Ces hausses de coûts seront-elles répercutées sur le prix de vente ? Et pour quel type de semi-conducteurs ? Il est trop tôt pour le dire. On a d’ailleurs l’impression que l’administration américaine s’est rendu compte que ça serait tellement préjudiciable pour les acteurs américains qu’il ne serait pas du tout opportun de le faire. Quoi qu’il en soit, c’est un casse-tête. Et certains pays, comme le Japon et la Corée du Sud, voit clairement le sursis de trois mois accordé par Donald Trump comme une épée de Damoclès.

30/04/2025

STMicroelectronics va supprimer environ 1.000 postes en France, sur 2.800 prévus dans le monde, rapporte 'Ici Touraine', citant la direction du groupe. Ces suppressions de postes se feront sur la base du volontariat et pourraient intervenir d'ici à la fin 2027, ajoute le média. "Tout le projet sera mis en oeuvre sur la base du volontariat, avec des options de mobilités interne et externe d'ici à fin 2027, écrit la direction dans un communiqué envoyé à 'Ici Touraine'. Il n'y aura aucun départ contraint dans le cadre de ce projet". Le projet a été annoncé hier aux syndicats lors d'un CSE. STMicro n'a pas précisé à Ici Touraine quels sites seraient touchés par ces départs.

Le groupe franco-italien avait indiqué mi-avril que son projet de restructuration pourrait entrainer le départ de jusqu'à 2.800 personnes à l'échelle mondiale, soit environ 5,6% de ses effectifs, sur la base du volontariat, en plus de l'attrition naturelle.

STMicro dévoile ses résultats des trois premiers mois de l'année.

Sur la période, le fabricant franco-italien de puces électroniques enregistre un chiffre d'affaires net de 2,52 milliards de dollars, en repli de 27,3%, une marge brute de 33,4%, un résultat d'exploitation de 3 millions de dollars et un résultat net de 56 M$ (-89,1%), soit 0,06 dollar par action après dilution.

Pour le deuxième trimestre, le groupe vise, au point médian : un chiffre d'affaires net de 2,71 milliards de dollars, en baisse de 16,2% en variation annuelle et en hausse de 7,7% en variation séquentielle; une marge brute d'environ 33,4%, impactée par environ 420 points de base de charges liées aux capacités non utilisées.

Le consensus 'Bloomberg' tablait sur des revenus de 2,59 Mds$.

STMicroelectronics : réponse attendue le 24 avril

22/04/2025 09:26

Point bas ?

STMicroelectronics : réponse attendue le 24 avril Credits STMicroelectronics

STMicroelectronics reperd près de 1% à 17,76 euros ce mardi sur fond de nouvelle correction boursière dans un contexte international toujours bouleversé par les droits de douane annoncés par Donald Trump et la surenchère de taxes avec la Chine... Parmi les derniers avis de brokers, JP Morgan reste 'neutre' avec un cours cible ajusté de 29 à 26 euros, tandis que TD Cowen conserve le dossier avec un objectif ramené à 16 euros. Selon Oddo BHF, malgré une valorisation jugée faible (peu de visibilité sur la reprise et volatilité géopolitique), l'analyste est resté 'neutre' sur le dossier. Les premiers signes d'amélioration des commandes ont commencé à apparaitre et le premier trimestre, qui se déroule comme prévu selon le broker (soit un très fort déstockage qui se traduit par une forte baisse séquentielle de l'activité), devrait constituer le point bas du cycle. L'activité devrait d'ailleurs commencer à s'améliorer avec un deuxième trimestre probablement légèrement meilleur qu'attendu... La pente d'amélioration au S2 reste cependant incertaine, notamment avec la forte volatilité géopolitique, le risque de barrières douanières et un potentiel ralentissement de l'économie mondiale... De plus, STM fait face à un "risque Tesla" non neutre, en attendant les comptes du T1 prévus le 24 avril.

Le 16 avril 2025

STMicroelectronics annonce sa participation au salon electronica China 2025, qui se tiendra des 15 au 17 avril à Shanghai.

La société profitera de l'événement pour présenter plus de 50 démonstrations interactives axées sur les marchés automobile et industriel.

Dans le secteur automobile, ST mettra en avant sa puce GNSS Teseo VI, intégrant un positionnement multi-constellation et une technologie anti-brouillage quadruple bande. Deux autres démonstrations présenteront un contrôleur de chaîne de traction et une unité de commande zonale.

Côté industriel, ST dévoilera sa solution d'alimentation pour centres de données IA, incluant une architecture optimisée, une commande intelligente et un système de refroidissement haute performance.

La société exposera aussi un système de reconnaissance gestuelle en temps réel, combinant microcontrôleurs STM32 et capteurs d'image.

Enfin, une zone dédiée aux technologies facilitatrices mettra en vedette des lunettes connectées intégrant le STM32N6, capables de fonctionner 10 heures avec détection de mouvements et d'interactions basées sur l'IA.

Semi-conducteurs : soulagement passager sur le front de la guerre commerciale

14/04/2025

Soitec et STMicro bondissent de 5,4% et 3% en début de séance, recherchés après le dernier épisode en date sur le front de la guerre commerciale sino-américaine. Donald Trump a déclaré dimanche soir qu'il annoncerait au cours de la semaine à venir de nouveaux droits de douane visant les semiconducteurs importés aux Etats-Unis, tout en précisant qu'il y aurait de la flexibilité pour certaines entreprises du secteur. Une déclaration intervenue après que le président américain a exempté, vendredi, divers types d'appareils électroniques, notamment les smartphones et les ordinateurs, des droits de douane "réciproques" en provenance de Chine, taxés à 20% au lieu des 145% instaurés la semaine dernière sur les produits chinois.

"Nous voulons fabriquer nos puces et semiconducteurs et d'autres choses dans notre pays", a indiqué le locataire de la Maison Blanche à des journalistes présents à bord de l'avion présidentiel Air Force One qui le ramenait à Washington depuis sa résidence floridienne de Palm Beach. Le sursis accordé vendredi soir au secteur ne devrait ainsi être que temporaire. "Personne n'est tiré d'affaire", a déclaré D.Trump dans un message publié sur son réseau social dimanche. Les produits exemptés "se déplacent simplement vers un autre panier tarifaire " et l'administration " examinera les semi-conducteurs et l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement électronique", a-t-il ajouté.

"Il s'agit d'un petit pas des États-Unis vers la correction de leur action abusive de tarifs réciproques unilatéraux", a de son côté affirmé le ministère chinois du Commerce dans un communiqué publié dimanche sur son compte officiel WeChat. Le ministère a exhorté les États-Unis à "faire un grand pas en avant pour abolir complètement cette action abusive et à revenir sur la bonne voie, celle de la résolution des différends par un dialogue égalitaire fondé sur le respect mutuel".

STMicroelectronics confirme son objectif d'économies, envisage 2.800 départs volontaires

Le 10 avril 2025

STMicroelectronics a confirmé jeudi son objectif d'économies et a précisé ses priorités industrielles pour les prochaines années, en pleine guerre commerciale et alors que le groupe traverse une crise de gouvernance après son rejet de la nomination d'un candidat du gouvernement italien au conseil de surveillance.

Face aux fortes incertitudes liées notamment aux nouveaux droits de douane américains sur les pays asiatiques, STMicroelectronics entend concentrer ses investissements sur ses infrastructures de fabrication de pointe, en France et en Italie, ainsi que sur les technologies "mainstream".

"Les investissements prévus pour les années 2025, 2026 et 2027 se concentreront sur les infrastructures de fabrication de pointe en silicium 300 mm, en carbure de silicium 200 mm, ainsi que sur la R&D technologique, au service des clients du monde entier", a indiqué le groupe dans un communiqué

STMicroelectronics entend également mettre en oeuvre un plan d'économies et d'efficacité, afin d'atteindre son objectif d'économies dans le haut de la fourchette à trois chiffres, en millions de dollars, d'ici à la fin 2027.

Le remodelage de l'empreinte industrielle ainsi qu'un recours accru à l'automatisation et à l'intelligence artificielle pourraient entraîner le départ d'environ 2.800 personnes de l'entreprise à l'échelle mondiale, "en plus de l'attrition naturelle", a souligné le groupe. Ces départs se feront "sur une base volontaire", a-t-il précisé. Aucune fermeture de site n'est toutefois envisagée.

Ces annonces font partie du projet annoncé en octobre pour renforcer la compétitivité du groupe face à la chute de la demande sur ses principaux marchés -automobile et industrie- en 2024.

Ce matin, le conseil de surveillance de STMicroelectronics a réaffirmé sa confiance au président du directoire et directeur général, Jean-Marc Chéry. Hier, le gouvernement italien lui a retiré son soutien, ainsi qu’à l’équipe de direction, rapporte Bloomberg citant le ministre des Finances, Giancarlo Giorgetti.

L'Italie et la France détiennent 27,5% du fabricant de semi-conducteurs via STMicroelectronics Holding NV.

" Le conseil de surveillance exprime son soutien renouvelé à Jean-Marc Chéry, Lorenzo Grandi et à l'équipe de direction, notamment dans leur capacité à exécuter la transformation dans une période difficile pour l'industrie des semi-conducteurs ", a déclaré la société ce matin.

Selon l'AFP, cette tension entre Rome et la direction de STMicroelectronics résulte du rejet par le conseil de surveillance de l'un des candidats proposés par les gouvernement italien, Marcello Sala, directeur général de l'économie, du ministre italien de l'économie et des finances. Giancarlo Giorgetti a jugé cette décision " incompréhensible, très grave et inacceptable ". " Le ministère des Finances évalue ses options ", a également prévenu mercredi Giancarlo Giorgetti, toujours selon l'AFP.

Le groupe a également indiqué que les accusations concernant les transactions personnelles effectuées par les 2 membres du directoire de la société à la veille des publications des résultats financiers sont fausses. Giancarlo Giorgetti a accusé la direction d'avoir " vendu des parts de STMicroelectronics juste avant l'annonce de résultats négatifs ", rapporte Reuters.

" Les ventes d'actions effectuées pendant la période d'interdiction (blackout period) de la société ont été réalisées par l'administrateur du plan d'actions de la société, par le biais d'une procédure automatique, afin de se conformer aux règles fiscales suisses pour les membres du directoire et étaient légales et conformes à la politique de la société ", a précisé le groupe franco-italien.

Malgré son rebond d'aujourd'hui, l'action STMicroelectronics perd plus de la moitié de sa valeur sur un an dans un contexte difficile pour le secteur. Outre la correction du secteur technologique en ce début d'année, la société a dévoilé fin janvier des objectifs inférieurs aux attentes pour le premier trimestre après plusieurs avertissements en 2024.

bizarre stm touche des millons d euros de la france mais ils sont non imposable en france