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Aucun rapport avec le sujet OR ou même l’économie juste un petit rappel :
La guerre en Ukraine ferait tous belligérants confondus 1000 morts ou blessés CHAQUE jour.
Il y a en France 25 000 communes de moins de 1000 habitants.
Cette guerre correspond à la DISPARITION d’un de ces villages rayé de la carte CHAQUE jours et cela dure depuis plus de 3 ans.
Alors savoir qui est « Maître » de ce jeu stupide ne semble pas être très important pour notre dignité d’humains.
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Vladimir Vladimorovitch POUTINE maître du jeu.
Je n’ai pas écrit maître du monde.
Mais comme écrit hier VP n’ai rien lâcher.
Trump, apparemment, a cessé d’évoquer de nouvelles sanctions.
D’aucuns disaient que l’économie russe allait craquer sous le poids des sanctions. Ses raffineries sont bombardées, certaines de ses usines de pointe aussi et elle tient.
La question n’est-elle pas maintenant de savoir quand l’Ukraine va-t-elle craquer ?
Et surtout quelles cartes VP a-t-il en mains ?
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" Morne plaine " a écrit Victor Hugo dans un poème relatif à la bataille de Waterloo.
Morne graphe que celui que l'Or en € nous propose.
On passe sous le nuage après avoir cassé deux supports celui des 2881 € et maintenant celui des 2866 € cette dernière cassure, si elle était confirmée, nous ferait passer baissier en journalier.
En-dessous, celui des 2846 €, s'il était cassé ( nb : 3 extensions de plats de kijun ) est susceptible de nous envoyer direct sur une zone de support des 2793 € - 2791 € 2783 €.
L'actualité est toute tournée vers l'Alaska où le prince de la diplomatie russe et internationale, Sergueï Lavrov est arrivé sur place habillé d'un sweat shirt portant les mots écrits en russe : " URSS "
Comme entrée en matière on ne peut faire plus provocateur vis à vis de l'Ukraine.
Bien franchement je ne vois pas Poutine lâcher la proie alors que celle-ci est en bien mauvaise posture sur le terrain.
Poutine a appelé le dirigeant nord coréen KIM avant la réunion d'Ankara.
Anodin ?
Et bien attendons de voir si la guerre en Ukraine se terminerait. Ce qui pourrait être un tantinet délicat pour l'Or.
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L'Or c'est compliqué
L'or est un investissement stratégique clé malgré la résilience des États-Unis et la hausse du Bitcoin – Balfour de Rothschild
Kitco Media
Par Ernest Hoffman
Publié :
17:32
Mis à jour :
18:23
(Kitco News) – Les adeptes de l'or sont de retour, mais les gains du métal jaune ne proviennent pas de ses moteurs habituels, selon Victor Balfour, stratégiste en investissement chez Rothschild & Co Wealth Management.
Balfour a noté dans une analyse publiée mardi que l'or traverse une nouvelle année exceptionnelle. « Le métal précieux a progressé de plus d'un quart en 2025 et est en bonne voie pour une troisième année consécutive de rendements à deux chiffres – une série de gains jamais vue depuis le milieu des années 2000 », a-t-il déclaré.
Mais Balfour a déclaré que la récente hausse n'était ni stable ni prévisible. « L'or a perdu le contact avec ses moteurs traditionnels, comme les rendements réels et le dollar, la demande étant influencée par le tourbillon géopolitique, notamment le protectionnisme et les conflits plus larges », a-t-il écrit. « Pourtant, malgré les tentatives continues de remodeler le commerce mondial – et même les rumeurs d'un nouvel arbitrage sur l'or – les prix stagnent depuis plusieurs mois.»
Il a ajouté que cela rend plus difficile l'évaluation du rôle de l'or dans les portefeuilles des investisseurs.
« De toute évidence, l'or (plus que les autres métaux précieux) a joué un rôle important en matière d'investissement. Historiquement, il a constitué une réserve de valeur à long terme pendant plusieurs millénaires, conférant aux institutions monétaires leur crédibilité (plutôt que l'inverse) et servant de moyen essentiel de protection du patrimoine réel », a noté Balfour. « Il peut également servir de bouton de panique financière, une sorte d'actif de dernier recours en temps de crise. Face aux craintes d'un défaut de paiement américain (comme en 2011), d'un effondrement bancaire (2008) ou d'une inflation galopante (1979), il a largement surperformé les marchés boursiers.»
Malgré ces antécédents, il a déclaré que l'or reste impossible à évaluer objectivement.
« Cela est sans doute vrai pour tous les actifs, mais l'absence de rendement rend la situation particulièrement difficile pour l'or et les autres matières premières : l'analyse des flux de trésorerie actualisés est par conséquent impossible », a-t-il souligné. « Cela pourrait être sans importance si le prix réel était stable, mais ce n'est pas le cas. Les coûts miniers actuels ne constituent pas un indicateur fiable de la valeur : l'offre est inélastique et la majeure partie de l'or négocié est déjà hors sol. »
Balfour a souligné que les taux d'intérêt élevés nuisent généralement à la demande d'or en raison de son manque de rendement. « Intuitivement, cela reflète le coût d'opportunité de la détention d'or par rapport à d'autres actifs « sans risque » tels que les bons du Trésor », a-t-il écrit. « Mais cela n'a pas souvent été le cas ces dernières années, l'or ayant connu une hausse inhabituelle parallèlement à la hausse des rendements. La relation de l'or avec le dollar n'est pas non plus toujours utile : la faiblesse du dollar cette année pourrait expliquer en partie sa hausse, mais on ne peut pas en dire autant de fin 2024, où la vigueur générale du dollar aurait dû constituer un obstacle, mais où l'or a continué de grimper (par rapport à toutes les principales devises). »
Balfour cite le risque géopolitique et les achats des banques centrales comme d'autres facteurs plus qualitatifs ayant dopé le prix de l'or.
« Un certain nombre d'économies, principalement émergentes, notamment la Chine, ont été de gros acheteurs d'or ces dernières années, cherchant à se dédollariser », a-t-il noté. « À cet égard, un président Trump perturbateur laisse entendre que l'or restera un élément crucial de diversification des devises à l'avenir. »
Il prévient toutefois que deux obstacles potentiels devraient inquiéter les investisseurs.
« Premièrement, le contexte économique reste positif : nous ne pensons pas qu’une stagflation ou un ralentissement économique majeur soient probables ou imminents – deux scénarios qui profiteraient significativement à l’or », a-t-il déclaré. « La croissance américaine est (toujours) respectable et, bien que l’inflation ait commencé à augmenter légèrement, hormis les droits de douane, elle restera probablement gérable. Cela nous suggère que le cycle d’assouplissement de la Fed devrait être relativement court à partir de maintenant.
L’idée actuelle de taux « plus élevés pour une durée prolongée » laisse présager des rendements réels élevés et, à terme (éventuellement), un rebond du dollar, ce qui pourrait temporairement freiner la progression de l’or.»
Le deuxième risque lié à la hausse de l'or réside dans l'essor du Bitcoin et des autres cryptomonnaies, qui constituent des instruments de couverture contre la dépréciation à part entière, même si Balfour les juge peu convaincants.
« La législation américaine récemment adoptée devrait légitimer davantage les stablecoins, ce qui pourrait susciter un enthousiasme accru pour les cryptomonnaies non garanties », a-t-il noté. « Mais dans le débat Bitcoin vs or, nous privilégions largement la seconde option : nous considérons que notre rôle de conseiller en investissement n'est pas d'aider nos clients à s'enrichir rapidement, mais plutôt à le rester.»
Balfour conclut que l'intérêt stratégique de détenir de l'or reste fort. « Et malgré sa hausse visible ces dernières années, nous maintenons une légère surpondération dans le contexte d'un portefeuille, compte tenu de son rôle de diversificateur de portefeuille liquide et de source potentielle de résilience en période de tensions sur les marchés », a-t-il déclaré.
Kitco Media
Ernest Hoffman
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Ça ira ( toujours ) mieux demain.
Et ce d'autant plus que les bonnes raisons seront là.
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Le prix de l'or pourrait doubler d'ici 5 à 10 ans, les investisseurs devenant sceptiques à l'égard des monnaies fiduciaires - Thorsten Polleit
Kitco Media
Par Neils Christensen
Publié :
16:55
Mis à jour :
17:02
(Kitco News) - Les consommateurs continuent de faire face à des pressions inflationnistes élevées, l'indice des prix à la consommation de base ayant affiché une hausse annuelle de 3,1 % en juillet. Toutefois, cette inflation n'est qu'une infime partie d'un tableau beaucoup plus large de l'affaiblissement du pouvoir d'achat des monnaies fiduciaires, qui continuera de soutenir la demande d'or à long terme, selon un analyste de marché.
Dans une récente interview accordée à Kitco News, Thorsten Polleit, professeur honoraire d'économie à l'Université de Bayreuth et éditeur du BOOM & BUST REPORT, a déclaré que l'or et l'argent étaient sur le point de connaître d'importantes ruptures structurelles en raison de la croissance effrénée du système monétaire fiduciaire.
« On assiste à une tentative désespérée de sécuriser les actifs refuges », a-t-il déclaré. « Les gens deviennent sceptiques quant au pouvoir d'achat de toutes les monnaies fiduciaires, et nous le constatons sur le marché mondial de l'or. »
Non seulement l'or enregistre de solides gains au-dessus de 3 300 dollars l'once, mais il s'échange à des niveaux records face au yen japonais et à des niveaux proches de records face à la livre sterling, à l'euro, au dollar canadien et au franc suisse, pour ne citer que quelques devises majeures.
« La dette mondiale augmente partout, ce qui alimente l'inflation. » « Ce n'est pas seulement aux États-Unis. La dette publique augmente au Canada, au Royaume-Uni et en Europe », a-t-il déclaré.
Polleit a souligné que dans ce contexte, il est impossible pour les banques centrales de relever les taux d'intérêt, car cela augmenterait le coût du service de la dette, ce qui freinerait la croissance économique.
Mais ce n'est qu'un début; Polleit a déclaré qu'il s'attend non seulement à ce que les banques centrales baissent leurs taux cette année, mais qu'il anticipe également un retour de la répression financière et potentiellement un contrôle de la courbe des taux.
La répression financière est un moyen indirect pour les gouvernements d'utiliser l'argent du secteur privé pour rembourser la dette publique. Un gouvernement utilise des outils subtils comme les taux d'intérêt zéro et les politiques inflationnistes pour réduire sa propre dette.
Les perspectives accommodantes de Polleit interviennent alors que la Réserve fédérale s'est démarquée de la plupart des grandes banques centrales, maintenant une politique monétaire neutre tout au long du premier semestre.
Les marchés anticipent désormais une baisse de 25 points de base le mois prochain et estiment la probabilité qu'elle intervienne à 60 %. de deux nouvelles baisses de taux avant la fin de l'année. Si les anticipations d'assouplissement se sont renforcées ces dernières semaines, le rendement des obligations à 10 ans est resté relativement élevé, maintenant un support clé au-dessus de 4 %.
Polleit a déclaré qu'il n'était pas surprenant que les rendements soient restés élevés, car les investisseurs ont besoin d'une meilleure rémunération face au risque d'augmentation de la dette. Il a toutefois ajouté qu'il entrevoyait une limite pour les obligations à 10 ans ; il ne s'attend pas à ce que le rendement dépasse 5 %.
Polleit a déclaré que la Réserve fédérale espère probablement que les baisses de taux à court terme feront également baisser la partie longue de la courbe.
« Si cela ne fonctionne pas, si les taux d'intérêt à long terme ne baissent pas, je pense qu'il est tout à fait plausible de supposer que les banques centrales recommenceront à acheter », a-t-il déclaré. « Une fois les rendements baissés, le prix de l'or continuera de s'apprécier.
Le potentiel et la dynamique de l'or sont tels que je m'attends à une hausse des prix avant la fin de l'année. »
À long terme, Polleit a déclaré qu'il ne serait pas surpris de voir le prix de l'or doubler au cours des cinq à dix prochaines années.
Kitco Media
Neils Christensen
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Exprimées en dollars :
L'or et l'argent progressent dans un contexte de baisse de l'USDX et de baisse des rendements obligataires
Kitco Media
Par Jim Wyckoff
Publié :
17:18
Mis à jour :
17:24
(Kitco News) - Les cours de l'or se raffermissent et ceux de l'argent sont en forte hausse mercredi à la mi-journée aux États-Unis. Les deux métaux précieux sont soutenus par la baisse de l'indice du dollar américain, qui a atteint aujourd'hui son plus bas niveau en trois semaines, et par la baisse des rendements des bons du Trésor américain en milieu de semaine. L'or de décembre était en hausse de 13,80 $ à 3 412,30 $. Le cours de l'argent de septembre a progressé de 0,553 $ à 38,55 $.
Les marchés de l'or et de l'argent connaissent également un regain d'intérêt, car de plus en plus d'investisseurs de Wall Street anticipent une baisse des taux d'intérêt américains par la Réserve fédérale en septembre, face à l'affaiblissement du marché du travail et à une inflation relativement modérée. La Fed devrait abaisser son principal taux directeur de 25 points de base lors de la réunion du FOMC de septembre, puis deux autres baisses en décembre et en mars, prévoient les économistes de Nomura. Les marchés anticipent également des baisses de taux de la Fed, indiquant une baisse en septembre et se positionnant pour une nouvelle baisse en décembre. Les données des prix à la consommation américaines publiées mardi ont montré que l'indice de base (hors alimentation et énergie) a augmenté de 3,1 % en juillet sur un an, un chiffre légèrement supérieur aux attentes du marché, mais non considéré comme problématique.
La Banque de Thaïlande a abaissé aujourd'hui son taux directeur et a indiqué qu'elle resterait accommodante, la hausse des droits de douane américains risquant de déclencher une période prolongée de faiblesse économique. Le Comité de politique monétaire de la banque centrale a voté à l'unanimité mercredi une baisse de 25 points de base du taux de rachat à un jour, à 1,5 %. Cette décision n'a pas été une surprise. La BOT a désormais procédé à un total de 100 points de base de baisses de taux dans le cadre d'un cycle d'assouplissement entamé en octobre dernier.
Les principaux marchés extérieurs observent aujourd'hui une baisse de l'indice du dollar américain, avec un léger repli des prix du pétrole brut, qui s'échangent autour de 62,25 dollars le baril. Le rendement de l'obligation de référence du Trésor américain à 10 ans se situe actuellement autour de 4,23 %.
Techniquement, les haussiers des contrats à terme sur l'or de décembre bénéficient d'un solide avantage technique à court terme. Leur prochain objectif de hausse est de clôturer au-dessus de la résistance solide des 3 500 dollars. Le prochain objectif de baisse à court terme des baissiers est de pousser les prix des contrats à terme sous le solide support technique du plus bas de juillet à 3 319,20 $. La première résistance se situe à 3 425,00 $, puis à 3 450,00 $. Le premier support se situe au plus bas de cette semaine à 3 379,10 $, puis à 3 350,00 $. Note de marché de Wyckoff : 7,0.
Les haussiers des contrats à terme sur l'argent de septembre bénéficient d'un solide avantage technique à court terme. Le prochain objectif de hausse des haussiers est de clôturer au-dessus de la solide résistance technique du plus haut de juillet à 39,91 $. Le prochain objectif de baisse des baissiers est de clôturer sous le solide support du plus bas de juillet à 36,28 $. La première résistance se situe au plus haut de la semaine dernière à 38,875 $, puis à 39,00 $. Le prochain support se situe à 38,00 $, puis au plus bas de cette semaine à 37,515 $. Note boursière de Wyckoff : 7,0.
Kitco Media
Jim Wyckoff
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les bons du trésor vont être refilés au privé avec les nouvelles monnaies dans une pyramide de Ponzi
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Histoire de prendre date.
Le déficit budgétaire américain se creuse dangereusement malgré les recettes record des droits de douane
Les tarifs douaniers américains ont rapporté 28 milliards de dollars sur le seul mois de juillet, soit une hausse de 273 %. Ces recettes restent toutefois insuffisantes pour compenser les dépenses, alors que le coût de la dette s'envole.
Par Julien Boitel
Publié le 13 août 2025 à 15:34Mis à jour le 13 août 2025 à 16:02
Donald Trump a beau vanter les milliards de dollars qui affluent dans les caisses américaines grâce à ses tarifs douaniers, le déficit budgétaire américain continue de se creuser. En juillet, il a atteint 291 milliards de dollars, selon les données du Trésor américain publiées mardi, soit 10 % de plus qu'au même mois de l'année précédente, en tenant compte des différences de calendrier avec moins de jours ouvrables cette année.
Alors que l'inflation américaine a confirmé son rebond mardi, sans toutefois accélérer, les Etats-Unis se dirigent vers un nouveau déficit abyssal à la fin de l'année fiscale américaine, fin septembre. Les résultats budgétaires cumulés depuis le début de l'année fiscale (sur dix mois) montrent un déficit de 1.629 milliards de dollars, en hausse de 7 %, soit 112 milliards de dollars, par rapport à la même période de l'année précédente. L'année dernière, le déficit final avait dépassé 1.800 milliards, soit 6 % du PIB.
La politique tarifaire et les coupes budgétaires de l'administration Trump ne parviennent pas, pour l'instant, à redresser la barre. La dette nationale brute atteint désormais le chiffre vertigineux de 37.000 milliards de dollars, soit plus de 100.000 dollars par habitant. Face à la dégradation continue du déficit, l'agence américaine de notation Moody's avait abaissé la note de crédit à Aa1, en mai.
300 milliards de dollars de droits de douane espérés
Pourtant, les recettes douanières américaines ont atteint un nouveau record mensuel en juillet : 28 milliards de dollars, soit une hausse de 273 % par rapport à juillet 2024, selon le Trésor. En juin, l'augmentation des taxes douanières avait déjà permis au gouvernement d'enregistrer un rare excédent mensuel de 27 milliards de dollars, le premier mois de juin positif depuis 2015.
Depuis le début de l'exercice, les droits de douane ont rapporté 142 milliards de dollars à l'administration américaine. Le secrétaire au Trésor Scott Bessent espère récolter au total en 2025 environ 300 milliards de dollars. « Il est possible que ce chiffre soit plus élevé » en 2026, a-t-il même déclaré sur MSNBC le 7 août.
Cette situation paradoxale s'explique par des dépenses qui augmentent plus vite que les recettes. Elles ont en effet bondi de 10 % en juillet, pour atteindre 630 milliards de dollars, un record pour le mois. Les recettes cumulées depuis le début de l'année ont progressé de 6 %, soit 262 milliards de dollars, pour atteindre 4.347 milliards de dollars, un record sur 10 mois, tandis que les dépenses ont progressé de 7 %, soit 374 milliards de dollars, pour atteindre 5.975 milliards de dollars, un autre record sur 10 mois.
Coût de la dette : 1.010 milliards en dix mois !
La hausse des dépenses a notamment été alimentée par l'augmentation des intérêts sur la dette publique, qui ont atteint 1.010 milliards de dollars sur les dix premiers mois de l'année fiscale. Les coûts de la Sécurité sociale et des programmes de santé, Medicare pour les personnes âgées et Medicaid pour les plus défavorisés, qui ne cessent de croître, y participent également.
En juin, l'agence fédérale du Congressional Budget Office estimait pourtant que le vaste plan de taxes douanières réduirait le déficit de 2.800 milliards de dollars sur dix ans. D'autres économistes, comme Kent Smetters de l'université de Pennsylvanie, affirment, eux, que les tarifs douaniers ne devraient entraîner « que de modestes réductions de la dette fédérale ».
La politique tarifaire agressive de Donald Trump n'est pas sans conséquence pour les Américains. Les entreprises importatrices répercutent certains coûts sur les consommateurs. Les données de l'indice des prix à la consommation publiées mardi montrent en effet une augmentation des prix de certains biens sensibles aux tarifs douaniers comme les meubles, les chaussures et les pièces automobiles. Au risque de peser sur la croissance, et donc les recettes fiscales.
Par ailleurs, il reste difficile de prévoir l'impact des recettes des tarifs douaniers sur la dette tant les règles du jeu imposées par l'administration Trump peuvent rapidement et radicalement évoluer en fonction des sautes d'humeur du président américain et des accords noués avec les partenaires commerciaux des Américains.
Mais si les droits de douane ne parviennent pas à tenir la promesse de Trump d'améliorer le bilan du gouvernement, les Américains pourraient se retrouver confrontés à une diminution des opportunités d'emploi, à des pressions inflationnistes et à une hausse des taux d'intérêt sur les prêts. Un scénario noir que le président refuse d'imaginer.
Julien Boitel
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On a cassé les 2881 €. Se faisant, à moins d'un sursaut dans les jours qui viennent on passerait sous le nuage, donc globalement baissier en journalier.
Le fondamental ne délivrant pour le moment pas trop de nouvelles positives pour l'Or la tendance serait plutôt à une poursuite de cette respiration. Le report des décisions sino-américaines sur les tarifs douaniers et des stats économiques us " apparemment " plutôt bonnes, si ce n'est conformes aux prévisions, redonnent aux marchés actions un appétit pour le risque qui ne favorise pas l'Or. Ceci étant les évènements sont ces temps-ci assez changeants et imprévisibles.
Une véritable détente du côté du sommet Trump/Poutine ce 15 août serait susceptible d'accentuer la tendance en cours. Toutefois et là encore qui connaît les intentions réelles du maître du Kremlin qui voit certes ses usines pétro-chimiques et de pointes être bombardées par les drones ukrainiens mais dont les troupes avancent sur le terrain, encore soutenues par une machine de guerre russe qui commencerait cependant selon certains à montrer de réels signes de faiblesse dus à une baisse constante des recettes pétrolières.
Encore en baisse ce matin de 0,05 % sur les 2866 €, assis sur la kijun jour qui sert maintenant de support.
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L'Or en € et en ut jour continue de tester le support des 2881 € ( extension de plat de kijun ).
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merci pour ta réponse, la construction de la figure ne me parait pas opportune de toute façon
j'en reste à ce cours bloqué depuis des lustres entre une forte résistance et un fort support
quand on sort d'un canal où la tension est si forte ça va vite (à la baisse ou à la hausse)
sinon la Chine continue de stocker de l'or comme jamais et les US en ont besoin aussi pour "assurer" la dette qui assure les stablecoins (résumé court!) donc c'est plutôt positif pour un bull moyen
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Ça chauffe pour les 2881€.
Pour le moment il tient.
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fipuaa,
salut MITTE
tu en pense quoi du drapeau ?
Bon, merci de la question. Vraiment pas spécialiste, mais voici ce que j'en pense.
Ta figure n'est pas pour moi un drapeau mais serait plutôt un fanion. Le drapeau implique un canal, haussier ou baissier suivant les cas de figure, avec des droites parallèles sur lesquelles les cours butent, redescendent et rebondissent, ce qui n'est pas le cas en l'espèce, en ce sens qu'on n'a pas de droites descendantes et ascendantes parallèles.
On serait donc en présence d'un fanion qui, il est vrai comme le drapeau, est une figure de continuation, qu'elle soit haussière ou baissière.
Toutefois le fanion comme le drapeau ont généralement une durée de vie très courte et une capacité à signaler une reprise rapide de la tendance initiale.
Or, même si l'ut de ton graph est journalière, tu fais démarrer ta figure par un mat placé en avril 2025 et nous sommes en août ... On n'est plus dans " l'inter-activité " de la figure ( drapeau ou fanion ) qui, généralement, dure quelques jours. Du temps où il officiait parmi nous tirelire19 citait couramment ces figures dans ses graphes d'anthologie.
Cela aurait été bien qu'il puisse nous dire ce qu'il pensait de ta figure mais je crois bien qu'il nous a quittés ( a priori ).
Toutefois, selon certains intervenants : " Nous pouvons trouver un fanion dans n’importe quelle temporalité de graphiques (minutes, horaire, journalier, hebdomadaire, mensuel) et sur n’importe quel marché, des actions et indices boursiers, aux devises, matières premières et crypto-actifs.
Sur des graphiques avec une temporalité à moyen terme, il est assez courant que cela prenne environ trois ou quatre semaines pour se former. En d’autres termes, environ 10 ou 20 bougies en temporalité d’un jour."
Dès lors on pourrait considérer qu'on soit en présence d'un drapeau, en " ut mensuelle de circonstance " qui couplée avec des données provenant des volumes, est encore susceptible, à ce jour, de déboucher sur une figure de continuation haussière.
Voilà.
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Bloomberg y croit toujours. Vous aussi je suppose ?
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Selon McGlone de Bloomberg, l'or a encore un chemin à parcourir pour atteindre 4 000 $, malgré la détente des prix due à l'incertitude liée aux droits de douane.
Kitco Media
Par Neils Christensen
Publié :
18:40
Mis à jour :
18:52
(Kitco News) - Le cours de l'or subit une forte pression vendeuse en ce début de semaine, mais un stratège de marché estime que le métal jaune pourrait atteindre 4 000 $ l'once d'ici la fin de l'année.
Lundi, les contrats à terme sur l'or de décembre ont chuté de plus de 2 %, tandis que les prix au comptant ont reculé de 1,4 %, les investisseurs attendant des éclaircissements sur les droits de douane potentiels pour les lingots d'or importés de 100 onces et d'un kilogramme. L'or de décembre s'échangeait à 3 409,70 $ l'once, et l'or au comptant à 3 344 $ l'once.
La prime des contrats à terme sur l'or new-yorkais par rapport au marché de gré à gré de Londres a explosé la semaine dernière, en raison des craintes de droits de douane sur les lingots importés de 100 onces et d'un kilogramme. Cependant, cette prime s'est réduite lundi, la Maison Blanche devant clarifier sa politique commerciale, préservant ainsi l'exemption de taxes à l'importation pour l'or.
Malgré la volatilité récente, Mike McGlone, stratège principal en matières premières chez Bloomberg Intelligence, a déclaré que, globalement, l'or continue de maintenir un support critique au-dessus de 3 300 $ et que l'évolution technique de son cours pourrait signaler une cassure prochaine.
Il a ajouté que la clé de la cassure de l'or pourrait résider dans les marchés actions, le S&P 500 paraissant légèrement tendu, évoluant près de ses récents sommets historiques, au-dessus de 6 400 points.
« Un catalyseur clé pour une prochaine étape vers les 4 000 $ pourrait provenir d'un léger rebond des actions américaines, ce qui pourrait également mettre en évidence les risques liés à l'or », a-t-il déclaré dans sa dernière note. « Les fondations de l'or se sont consolidées autour de 3 300 $ l'once depuis avril, et il faudra peut-être une force inattendue pour le faire passer sous ce seuil. Les ETF ont résolument réorienté leurs flux vers les entrées après quatre années de sorties. Un léger repli des actions américaines pourrait servir de catalyseur pour propulser l'or vers les 4 000 $.»
McGlone a noté que la performance du S&P par rapport à l'indice MSCI World Ex-US continue d'atteindre des sommets historiques ; il a toutefois également averti que l'évolution des prix teste le support de sa ligne de tendance.
« L'ingéniosité humaine et les bénéfices sont les principales raisons pour lesquelles le marché boursier surperforme l'or au fil du temps, mais les périodes prolongées où le roc surpasse les actions sont fréquentes », a-t-il déclaré. « L'or a suivi le rythme du rendement total de l'indice boursier basé sur l'IA depuis 2017. Ce n'est pas un bon signe économique et pourrait suggérer des valorisations excessives des actifs à risque. Ou bien le record de l'or n'est-il qu'une illusion ? Notre préférence va à la première option, et une rupture de la ligne de tendance SPX par rapport à la tendance mondiale d'ici la fin de l'année pourrait déclencher une réaction en chaîne déflationniste.»
McGlone surveillera attentivement les marchés boursiers pour anticiper la prochaine évolution de l'or, mais il a également réitéré que l'incertitude géopolitique américaine demeure un facteur déterminant pour l'or.
« Le rejet [du président Donald Trump] des données statistiques américaines et de l'indépendance de la Réserve fédérale pourrait être une aubaine pour le marché de l'or », a-t-il déclaré.
Kitco Media
Neils Christensen
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C'est toujours mieux de savoir " le pourquoi ". Voilà qui est fait.
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L'or et l'argent en forte baisse face à l'incertitude liée aux droits de douane américains.
Kitco Media
Par Jim Wyckoff
Publié :
17:50
Mis à jour :
17:55
(Kitco News) - Les cours de l'or et de l'argent affichent de fortes baisses lundi à la mi-journée aux États-Unis, en raison de l'incertitude persistante concernant les droits de douane américains sur les importations d'or. Le cours de l'or de décembre était en baisse de 81,80 $ à 3 409,70 $. Le cours de l'argent en septembre était en baisse de 0,702 $ à 37,845 $.
Le cours de l'or a été durement touché aujourd'hui, après une forte hausse vendredi matin, alors que les traders attendent et envisagent de nouvelles clarifications de la part de l'administration Trump concernant sa politique tarifaire sur les importations d'or. L'administration avait exempté le métal précieux de droits de douane en avril, et tant que cette situation ne sera pas clarifiée à long terme, les marchés des métaux précieux pourraient rester tendus. Joseph Cavatoni, stratège principal de marché pour l'Amérique du Nord au World Gold Council, a écrit : « Nous observons que les différents segments du marché de l'or évoluent de manière ordonnée, le secteur attendant ces éventuelles clarifications.»
Les principaux marchés extérieurs enregistrent aujourd'hui une forte hausse de l'indice du dollar américain. Les contrats à terme sur le pétrole brut Nymex sont quasiment stables et s'échangent autour de 64,00 $ le baril. Le rendement de l'obligation de référence du Trésor américain à 10 ans s'établit actuellement à 4,26 %.
Aucune donnée économique américaine majeure n'a été publiée lundi. Cependant, des rapports clés sur l'inflation sont attendus cette semaine.
Techniquement, les haussiers des contrats à terme sur l'or de décembre bénéficient d'un solide avantage technique à court terme, mais ils ont perdu de leur élan aujourd'hui. Leur prochain objectif de hausse est de clôturer au-dessus de la solide résistance à 3 500,00 $. Leur prochain objectif de baisse à court terme est de pousser les contrats à terme sous le solide support technique du plus bas de juillet à 3 319,20 $. La première résistance est observée à 3 450,00 $, puis au plus haut de la nuit à 3 466,30 $. Le premier support est observé au plus bas d'aujourd'hui à 3 397,30 $, puis à 3 350,00 $. Note de marché de Wyckoff : 7,0.
Les haussiers des contrats à terme sur l'argent de septembre bénéficient d'un solide avantage technique à court terme. Leur prochain objectif de hausse est de clôturer au-dessus de la solide résistance technique du plus haut de juillet à 39,91 $. Le prochain objectif de baisse pour les baissiers est de clôturer sous le support solide du plus bas de juillet à 36,28 $. La première résistance se situe au plus haut de la nuit à 38,56 $, puis au plus haut de la semaine dernière à 38,875 $. Le prochain support se situe au plus bas du jour à 37,615 $, puis à 37,50 $. Note de marché de Wyckoff : 7,0.
Kitco Media
Jim Wyckoff
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en day, c'est l'unité pour la figure du drapeau
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salut fipuaa,
S'agissant de ta question peux-tu svp me préciser le timeframe du graphique : mensuel, hebdo ou journalier ?
Merci.
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salut MITTE
tu en pense quoi du drapeau?
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« - raison ? A chercher »
Il ne faut peut-être pas chercher très loin :
L’or traditionnellement VALEUR REFUGE par excellence devenue depuis quelques temps VALEUR SPÉCULATIVE à la mode et le phénomène accru par les conflits Russo/Ukrainien et Palestino/Israélien ainsi que la volonté légitime d’Etats, comme Chinois et Indiens pour ne citer qu’eux, de sortir de la domination du dollar ne constituent-ils pas un début d’explication aux phénomènes de hausse comme de baisse ?
Dès lors pourquoi essayer de comprendre le pourquoi du comment de mouvements incontrôlables. Il semble que la majorité des particuliers détenteurs historiques D’OR PHYSIQUE ne souhaitent pas vendre, laissons-nous porter par le flot. Nous verrons bien, quitte à le regretter un jour.
Du coup j’en reviens à mon idée (fixe), à quoi sert un graphique fut-il établi sérieusement par des personnes sérieuses si ce n’est qu’à servir d’historique des cours mais incapables d’anticiper les mouvements futurs dus aux soubresauts de l’actualité ?
Personnellement après moulte interrogations je reste sur ma position : PAS DE VENTE.
Les + 28% pour l’or en dollars depuis le 1er janvier 2025 me confortent dans cette idée. Même si l’évolution en euros est moins forte (parité €/$) ce PLACEMENT OR pour les détenteurs de plus de 7 ou 8 ans est très très largement gagnant.
Seule ombre au tableau pour que notre bonheur soit parfait, c’est de se dire que nos gains se sont faits et ne se font encore que sur la souffrance d’autres…
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Grosse attaque baissière sur l'Or en €, en ut jour.
Graph en version Ichimoku.
Donc :
- grosse attaque baissière,
- raison ? A chercher,
- on repasse dans le nuage,
- mais la lagging span qui, elle, reste au-dessus de son nuage ne valide pas la réintégration des cours dans leur nuage et,
- les cours viennent tester le support Ichimoku tracé depuis quelques jours sur les 2881 € ( extension de plat de kijun ) avec un plus bas sur les 2883 ...
En l'état pour le moment.
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