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Le baril de WTI en graphe. - Page 9

Cours temps réel: 84,47  2,10%



sergiobress sergiobress
06/04/2020 19:35:41
1

Une petite vidéo pour terminer la soirée :


https://www.youtube.com/watch?v=6D8WeIfptOY&feature=youtu.be

Bonne soirée à tous

  
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gars d'ain gars d'ain
06/04/2020 15:17:51
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Confirmation d'un échec probable comme anticipé...


Le brut plonge alors que s'éloigne un accord sur les prix


06/04/2020 | 06:30


Singapour (awp/afp) - Les prix du pétrole brut accusaient une forte chute lundi en Asie après le report d'une réunion entre le cartel de l'Opep et la Russie, qui a éloigné la perspective d'un accord permettant de soutenir les cours.

Le baril américain de WTI pour livraison en mai reculait de 5,3%, à 26,83 dollars vers 2H50 GMT, regagnant un peu de terrain après avoir plongé de 8% dans les premiers échanges asiatiques.


Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin cédait 3,1%, à 33,04 dollars.


Les marchés du brut ont plongé depuis le déclenchement d'une guerre des prix il y a deux semaines entre l'Arabie saoudite et la Russie, à la suite d'un désaccord sur la stratégie à adopter pour soutenir les cours. L'Arabie saoudite a ouvert les vannes de sa production et fait dévisser les cours en espérant faire fléchir la Russie.


Parallèlement la demande a fondu, alors que la crise du coronavirus et des mesures drastiques de restrictions des mouvements mises en place par les Etats paralysent l'activité économique sur une grande partie du globe.

Les prix ont rebondi la semaine dernière depuis un plus bas depuis 18 ans après des tweets de Donald Trump laissant espérer une fin de la guerre des prix. Il a annoncé une future réunion entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie.

Mais les doutes des analystes quant à une résolution rapide de la guerre des prix ont redoublé à l'annonce d'un report de la réunion.


La réunion par visioconférence initialement prévue lundi a été repoussée à jeudi, ont indiqué les autorités d'Azerbaïdjan, pays producteur de pétrole non-membre du cartel, pendant le week-end.

Le président américain avait surpris les investisseurs la semaine dernière en indiquant "espérer et s'attendre" à une baisse de production d'environ 10 millions de barils par jour, et peut-être bien plus.

Vendredi, Moscou a indiqué être prêt à discuter d'une réduction des volumes de production de quelque 10 millions de barils par jour.

Mais pour Stephen Innes, responsable de la stratégie des marchés mondiaux chez AxiCorp, "les courtiers restent très sceptiques sur la probabilité d'un accord, et si cela se confirme, il devrait être malheureusement insuffisant à compenser l'offre débordante".

  
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Ribo Ribo
03/04/2020 18:31:29
0

C'est corrigé...

  
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gars d'ain gars d'ain
03/04/2020 18:22:07
1

Les vapeurs d'éthylène...

Message complété le 03/04/2020 18:24:08 par son auteur.

A priori, y'a un décalage d'assimilation des informait, et si tu cliques sur le Graphe, tu a encore un autre chiffre...

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
03/04/2020 18:18:59
1

"on va droit dans le mur avec le camion citerne plein..."


en l'occurrence, c'est surtout une armée de tankers déjà pleins qui servent juste de stockage à l'heure actuelle.

  
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gars d'ain gars d'ain
03/04/2020 18:00:50
0

La fin des haricots arrive et le chant du cygne avec...


Très mauvaise concernant un hypothétique accord... ça ira nettement insuffisant de toute façon : donc, accord ou pas, on va droit dans le mur avec le camion citerne plein...


Le stocks devraient grimper lourdement dans les prochaines....


Les coupes profondes de l'OPEP + ne seront pas suffisantes pour empêcher la constitution d'un stock de pétrole: AIE


Adria Malcolm de Reuters relate :

"Les baisses profondes de la production de pétrole de l'OPEP et d'autres pays producteurs ne suffiraient pas à empêcher une énorme accumulation des stocks mondiaux de brut au deuxième trimestre, car les mesures visant à contenir le coronavirus entraînent une perte de demande "sans précédent", a déclaré le chef de l'Agence internationale de l'énergie, Fatih Birol, a déclaré.

Une baisse de la production pouvant atteindre 10 millions de barils par jour (barils par jour), qui pourrait être discutée par l'OPEP et d'autres producteurs la semaine prochaine, entraînerait toujours une construction quotidienne de 15 millions de barils au deuxième trimestre, a déclaré Birol à Reuters.

Le chef de la surveillance internationale de l'énergie a exhorté l'Arabie saoudite, le chef de facto de l'OPEP et l'actuel chef du Groupe des 20 principales économies, à discuter des moyens de stabiliser le marché pétrolier avec tous les membres du G20."


  
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gars d'ain gars d'ain
02/04/2020 18:54:52
0

ça sent le poker menteur sur le pétrole à plein nez et et le souffle de la purge devrait arriver bientôt...


On fait actuellement +23,78% sur le baril WTI alors qu'on est au plus mal, Trump visiblement tente le tout pour le tout pour sauver le secteur.

Et comme dernièrement je pense que l'on devrait vite découvrir de nouveaux mensonges sur la situation...

Très bon article qui s'intéresse aux manipulations sur un marché en perdition totale et en proie au grand bluff pour sauver les meubles.


Quant à la hausse des banques et de pétrolières de la bourse de PARis, je note que : "Il s'agit là d'une manipulation classique et d'un vol de grand chemin de la part des bourses européennes. Ces dernières semaines, les fonds spéculatifs ont été contraints de couvrir leurs positions courtes pour se conformer aux exigences des régulateurs."


Trump a-t-il joué un poisson d'avril avec le marché du pétrole ?

Il s'agit d'une opportunité de vente importante dans les grandes compagnies pétrolières européennes.


Par MALEEHA BENGALI avr. 02, 2020 | 06:48 AM EDT

Citations d'actions dans cet article : OXY, WLL, BP, RDS.B, TOT, EQNR, XOM, FANG

https://realmoney.thestreet.com/investing/stocks/did-trump-just-pull-april-fools-trick-oil-market-15282291


VOUS ALLEZ VOIR : c'est sympa l'envers du décor et des manipulations... Ici, on vous dit TOUT !!!. c'est une traduction avec quelques approximations,Mais vous avez le programme complet pour les moins qui viennent !


Notons que :


Il semble que le président Trump soit plus que jamais dans l'illusion avec ses grandes déclarations - peut-être sans compter le pur coup de génie de l'Arabie Saoudite et de la Russie pour acculer les Etats-Unis en paralysant leur industrie du pétrole de schiste. Le prix du pétrole a baissé de 60 % par rapport aux sommets atteints en février 2020, car il a été touché non seulement par la perte d'environ 25 millions de barils par jour de demande, mais aussi par la hausse d'environ 3 mbpj, l'Arabie saoudite ayant finalement renoncé à être le seul acteur à soutenir ce marché pour aider les acteurs américains du secteur du schiste et les autres à récupérer leur part de marché perdue.


Il ne s'agit pas seulement d'un ralentissement des coronavirus. Le marché du pétrole a été en perpétuelle surproduction au cours des deux dernières années, seules l'Arabie saoudite et la Russie ont soutenu le prix en retirant environ 2 mbpj du marché, aidant ainsi les compagnies américaines de schiste à continuer à pomper et à engranger plus de revenus. Comme les deux pays n'arrivaient pas à leurs fins, ils ont joué ce tour au pire moment possible pour les États-Unis, lorsque le coronavirus frappait leur économie.

Cela a peut-être été préjudiciable à tout le monde, mais si les Saoudiens attendent, ils pourront certainement redevenir les producteurs de swing comme ils l'étaient dans les années 1970. Le Russe Poutine reste assis et apprécie le spectacle car il lui conviendrait très bien de laisser le schiste s'effondrer - et ils pourront continuer à produire une fois que le prix du pétrole se sera stabilisé, car leur coût de production est d'environ 15 à 20 dollars le baril de Brent, ce qui reste bien inférieur au schiste à 45 dollars le baril de WTI. Il va sans dire que la Russie n'envisagerait même pas de réduire sa production si les États-Unis ne levaient pas toutes leurs sanctions. Trump va-t-il vraiment céder à tout cela ? A-t-il quelque chose à apporter sur la table ici ?


Au début, M. Trump a présenté cette baisse des prix comme une victoire pour les consommateurs, s'attribuant le mérite de tout ce qui se passe aux États-Unis, sans tenir compte des conséquences réelles. Mais aujourd'hui, étant donné le nombre d'entreprises du secteur du schiste qui souffrent et qui risquent la faillite - comme Occidental Petroleum (OXY) qui a déposé une demande de chapitre 11 - cette affaire le concerne car beaucoup de ses donateurs viennent du Texas et le schiste est le bébé de l'Amérique.

Bien sûr, dans son style habituel de fausses nouvelles, il fait les gros titres sur la façon dont il va réussir à négocier un accord. Il est pratiquement impossible pour M. Trump de négocier un accord pétrolier à moins qu'il ne parvienne à convaincre toutes les compagnies américaines de schiste de couper, ainsi que l'Arabie Saoudite et la Russie, ce qui est un exploit impossible.

Même avec les membres sélectionnés de l'OPEP, ils ne pourraient pas coordonner une coupe. Pensons-nous vraiment que nous allons pouvoir gérer une coupe mondiale de cette ampleur et faire confiance à l'Arabie Saoudite et à la Russie ? Je pense qu'il serait plus probable d'imaginer des pingouins voler.

La marchandise elle-même suit très franchement la dynamique physique de son marché, et à juste titre. Comme le pétrole est enclavé dans diverses régions, ses prix sont même négatifs, car le pétrole physique n'a nulle part où aller.


En ce qui concerne les actions, la plus grande anomalie, ou opportunité commerciale, observée ici est la vente des grandes compagnies pétrolières européennes comme British Petroleum (BP), Royal Dutch Shell (RDS.B), Totalfina (TOT) et Equinor (EQNR). Les grandes compagnies pétrolières ont été l'une des pires approximations pour jouer le pétrole - malgré leurs dividendes, elles sont en déclin perpétuel car elles ne parviennent jamais à capturer les prix élevés du pétrole à la hausse, et en perdent davantage à la baisse.


Aujourd'hui, avec des prix du pétrole inférieurs au seuil de rentabilité moyen de 50 dollars le baril de Brent, même leurs rachats d'actions et leurs dividendes sont en danger, comme on le voit sur les marchés des échanges de dividendes et des swaps de défaut de crédit. Au cours des deux dernières semaines, les grandes compagnies pétrolières européennes ont enregistré une hausse de 50 %, le prix du pétrole continuant à vaciller à son plus bas niveau de 27 dollars le baril. Cette anomalie ne se manifeste que dans les noms européens, car toutes les grandes compagnies pétrolières américaines, comme Exxon Mobil (XOM), et même les plus endettées, comme Diamondback Energy (FANG), sont logiquement à la baisse avec le prix du pétrole, car les sociétés manquent lentement de liquidités. Comment cela est-il possible ? C'est la faute des bourses et des régulateurs européens.


Les bourses et les régulateurs ne semblent jamais tirer les leçons des erreurs du passé. Ils sont déterminés à suivre les mêmes actions que lors de la dernière crise, en espérant que cela stabiliserait le système, mais en fait, ce faisant, ils causent encore plus de volatilité et de difficultés financières aux investisseurs, aux entreprises et aux gestionnaires d'actifs.

Les bourses européennes, dont l'Italie, l'Espagne et la France, ont interdit la vente à découvert d'environ 90 actions. Cette interdiction devait durer une journée, mais elle est maintenant en vigueur depuis deux semaines afin de limiter la baisse de l'indice. Il est pratiquement impossible de trouver la liste des actions, car leur but était d'empêcher les banques d'être vendues davantage, mais en fait, cela a faussé toutes les actions de grande capitalisation des entités européennes. En quoi cette stratégie est-elle légale ou viable ? On peut tout aussi bien fermer les marchés que d'établir des règles aussi dommageables, car elles ne sont d'aucune utilité.

Une action n'est qu'une entreprise qui est évaluée sur la base de ses flux de trésorerie et de ses dividendes. Si ceux-ci diminuent, les capitaux propres diminuent aussi, c'est le modèle financier 101. Son chiffre d'affaires est déterminé par le produit de base réel qui détermine ses bénéfices, en l'occurrence le pétrole Brent. Lorsque l'on modélise le chiffre d'affaires et que l'on calcule le bénéfice par action, il est impossible, à juste titre, de présenter une augmentation des bénéfices pour voir les actions augmenter de 50 %. Les grandes sociétés européennes sont en baisse de 20 % depuis le dernier "short squeeze", et le prix du pétrole a chuté de 60 %. Leur prix est fondamentalement erroné.


Il s'agit là d'une manipulation classique et d'un vol de grand chemin de la part des bourses européennes. Ces dernières semaines, les fonds spéculatifs ont été contraints de couvrir leurs positions courtes pour se conformer aux exigences des régulateurs. Cependant, il s'agit de sociétés multinationales d'une valeur de 100 milliards de dollars, et non de petites entités de taille moyenne qui n'ont pas de marge de manœuvre.


Chaque jour où nous voyons le prix du pétrole atteindre en moyenne 27 dollars le baril de Brent, leurs bénéfices vont continuer à baisser et leur trésorerie à diminuer. Les actions ne peuvent diverger que pendant un certain temps avant que la réalité n'entre en jeu et les détenteurs à plus long terme comme les fonds de pension - qui détiennent effectivement ces titres dans leur portefeuille - commenceront à se gratter la tête et à dire que c'est tout simplement ridicule. C'est peut-être l'une des meilleures opportunités de vente sur ce marché, si vous pouvez avoir accès à un emprunt rapidement et suffisamment tôt, ou si les bourses lèvent l'interdiction maintenant que les marchés sont en hausse.


Ces divergences ont tendance à se produire de temps en temps lorsque le marché est dysfonctionnel ou que nous traversons un choc exogène, comme c'est le cas actuellement. Mais après une période de volatilité, la logique prévaut et les fondamentaux convergent. Après tout, il s'agit là de l'arbitrage entre les actions et les matières premières - un arbitrage vaguement défini, mais qui n'en est pas moins un. Pour de bonnes ou de mauvaises raisons, le prix du pétrole ne se stabilisera qu'une fois que toute l'offre aura été assainie et que la demande reviendra lentement, ce qui ne sera pas avant quelques mois au moins, étant donné que toutes les compagnies aériennes sont clouées au sol. Pour que l'offre s'assainisse, nous devons commencer à voir des puits fermés.


Selon les données du DOE sur les stocks de pétrole de la semaine dernière, la production américaine de pétrole tournait encore autour de 13 mbpj. Le prix du pétrole devra rester bas plus longtemps, jusqu'à ce que tous les acteurs faibles soient débusqués et ferment les puits. Il ne suffit pas de déposer le bilan, car le pétrole peut encore être produit, mais par l'intermédiaire d'un tiers. Nous devons voir les entreprises disparaître, pour de bon. Une fois que cela sera fait, seuls les plus forts et les moins chers survivront.

Et lorsque la demande reviendra, peut-être que l'Arabie saoudite et la Russie pourront enfin prendre le dessus. L'atout de l'échec et mat.

  
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gars d'ain gars d'ain
02/04/2020 16:14:01
0

Un prix du baril négatif, symptôme d'un pétrole en crise


02/04/2020 | 13:58 AFP


Face au déséquilibre d'une demande atone et d'une offre surabondante, certains types de pétrole s'échangent bien en-dessous des cours des barils de référence, l'un d'entre eux ayant même connu un prix négatif.


Ainsi le baril américain de Wyoming Asphalt Sour, un pétrole dense utilisé principalement pour produire du bitume, est "tombé à un prix négatif" au cours du mois de mars, affirme à l'AFP Per Magnus Nysveen, de Rystad.


"Cela signifie que les producteurs donnent leurs barils", résume Craig Erlam "parce qu'ils n'ont nulle part pour le stocker", les réserves mondiales de brut étant déjà aux trois quarts pleines.

Les réserves actuelles de pétrole brut à terre et dans les navires "dépassent le précédent pic atteint début 2017", avaient constaté la semaine passée les analystes de Kpler dans une note, "et ces stocks continuent de croître".

Mercredi, l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) a fait elle aussi état d'une hausse très importante de ses stocks, quatre fois supérieure aux attentes des analystes.

Car si la demande a été brutalement atteinte par la pandémie de Covid-19 et les mesures de confinement qui l'accompagnent, l'offre en revanche ne fait que croître de la part des principaux producteurs mondiaux, sur fond de guerre des prix entre Ryad et Moscou. Ce déséquilibre exerce une pression très forte sur les prix.


Jeudi, le baril de Southern green canyon du golfe du Mexique valait par exemple 13,31 dollars, le Nebraska intermediate 6,75 dollars et l'Oklahoma sour 4,25 dollar.


Le Western Canada select évoluait lui aussi autour de la barre des 5 dollars. "En prenant en compte les coûts de transports, on peut également considérer qu'il est lui aussi en terrain négatif", ajoute l'analyste de Rystad.


Victimes américaines

Voir les cours massivement passer en-dessous de zéro est toutefois "presque impossible", estime M. Erlam.

Cependant, les analystes de Goldman Sachs sont plus nuancés et ont évoqué dans une note lundi "un contexte très défavorable aux prix du pétrole" qui pourrait bien en envoyer certains "en territoire négatif".

"Si la situation perdure, certains producteurs commenceront à fermer les robinets", a répondu l'analyste de Oanda, contacté par l'AFP, avec pour effet de diminuer l'offre sur le marché et par conséquent de soutenir les prix.

Les premières victimes pourraient être les compagnies qui extraient du pétrole de schiste aux Etats-Unis, dont le coût de revient est pour la plupart bien supérieur aux cours actuels.


Pour défendre son industrie, le président américain Donald Trump a annoncé mercredi qu'il recevrait vendredi les dirigeants des grands groupes pétroliers américains.


"Nous ne voulons pas perdre nos formidables groupes pétroliers", a déclaré M. Trump lors de son point de presse quotidien sur la pandémie.


"Je pense que je sais comment régler le problème", a-t-il ajouté, sans autres précisions.

Les deux cours de référence, le WTI américain et le Brent de la mer du Nord européen, valaient respectivement jeudi aux alentours de 22 et 27 dollars le baril.

Ils ont perdu les deux tiers de leur valeur depuis le début de l'année, ce qui représente leur plus lourde chute trimestrielle depuis la création de ces contrats dans les années 1980.

  
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gars d1 gars d1
02/04/2020 14:48:18
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Le baril de Brent de la mer du Nord reprend plus de 8% à 26,85 dollars. Le président Trump s’apprête à rencontrer les patrons des groupes pétroliers américains vendredi. Cette rencontre, confirmée par l’American Petroleum Institute (API) intervient alors que l’Arabie saoudite a augmenté ses livraisons au rythme de plus de 12 millions de barils par jour dans le cadre de la guerre des prix engagée avec la Russie.

  
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gars d1 gars d1
02/04/2020 14:35:14
0


Effondrement du pétrole : objectif 15$ ?

https://www.youtube.com/watch?v=slkl1GmKI6Y


Le pétrole est désormais proche de 20 dollars, un record depuis 17 ans ! Peut-il aller encore plus bas ? Le point de vue de Frédéric Rollin, conseiller en stratégie d'investissement de Pictet AM. Ecorama du 30 mars 2020, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com

  
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gars d'ain gars d'ain
01/04/2020 20:18:07
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Quand le pire est prévu, en général le pire arrive ! vous voilà prévenu ...

Le plus grand négociant de pétrole au monde annonce que la demande pourrait chuter de 20 millions de barils par jour...

La crise pour l'instant ne l'offrait pas.

Vitol continue ses emplettes à bas prix et vient annoncer ce jour 1er avril 2020 : "Le géant genevois du négoce des hydrocarbures et autres agents énergétiques Vitol acquis, via sa filiale Vitol Marine Fuels, sur l'intégralité du capital de l'avitailleur Sinanju Tankers Holding. Le spécialiste singapourien de l'agencement de cargaison en soute est dès ce mercredi rebaptisé Vitol Bunkers."


Oilprice.com | 25 mars 2020


World’s Largest Oil Trader Says Demand Could Plummet By 20 Million Bpd

Par Irina Slav - 25 mars 2020, 11:00 CDT

https://oilprice.com/Energy/Crude-Oil/Worlds-Largest-Oil-Trader-Says-Demand-Could-Plummet-By-20-Million-Bpd.html


Revenons sur sa dernière déclaration qui a jeté un froid, mais est resté assez confidentiel compte tenu que les médias sont focalisé sur le COVID 19. c'est d'ailleurs ce que l'on peut appeler de l'aveuglement médiatique car ce qui est en train de se passer au niveau du pétrole est totalement sous médiatisé alors que le pétrole est le moteur mondial n°1 de l'économie.

Compte tenu de la situation, les dégâts aux économies avec les arrêts irresponsables des gouvernements devraient se traduire des faillites en cascade, des chômeurs, une croissance de la pauvreté, le retour des famines et des émeutes pour de la nourriture...


Notons donc que :


Un changement dramatique de la demande de pétrole couplé à une augmentation inattendue de la production a bouleversé l'industrie, a déclaré Russell Hardy, directeur général de Vitol, à Bloomberg dans une interview.

À son apogée, la demande de pétrole pourrait chuter de 15 à 20 millions de bpj au cours des prochaines semaines. Sur une base annuelle, a déclaré M. Hardy, cela contribuerait à une baisse de la demande de 5 millions de bpj.

"C'est assez énorme par rapport à tout ce que nous avons eu à gérer auparavant", a déclaré le directeur général de Vitol.

D'autres mauvaises nouvelles arrivent également. Le Premier ministre indien Narendra Modi vient d'ordonner un verrouillage national en réponse à une augmentation des nouveaux cas de coronavirus, qui, comme l'a noté M. Hardy, se traduira par une nouvelle baisse de la demande de pétrole, et une baisse substantielle, en plus.


Interrogé par Bloomberg sur l'évolution des prix du pétrole, M. Hardy a fait remarquer que la production de pétrole et de produits pétroliers était supérieure à la consommation mondiale, de sorte que les stocks aux États-Unis, en Europe et en Inde vont augmenter, les raffineries réduisant leur production.

Jusqu'à présent, a-t-il dit, les réductions s'élèvent à environ 7 millions de bpj.

Malgré cela, les stocks se remplissent, en particulier pour les produits pétroliers. Bien qu'il existe encore une certaine capacité libre pour le pétrole brut, elle se remplira probablement rapidement, ce qui exercera une pression supplémentaire sur les prix.


La société d'analyse pétrolière OilX a calculé en début de semaine qu'il y a environ 750 millions de barils de pétrole brut stockés dans le monde, et les analystes s'attendent à ce que ce chiffre atteigne 1 milliard de barils.

Bien qu'il ait refusé de suggérer un prix spécifique pour le Brent et le West Texas Intermediate, M. Hardy de Vitol a déclaré que ces deux indices de référence allaient probablement baisser davantage au cours des prochaines semaines, alors que les pays en situation de verrouillage s'attaquent à la nouvelle réalité du travail à distance qui réduit considérablement la demande mondiale de pétrole.


Au moment où nous écrivons ces lignes, le brut Brent s'échangeait à 28,84 dollars le baril, et le WTI à 23,49 dollars le baril, tous deux en baisse par rapport à la clôture de mardi

  
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gars d'ain gars d'ain
31/03/2020 23:56:52
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Un article intéressant qu'il précise bien le niveaux de rentabilité des puissances en causes dans ce conflit.


L'Usine Nouvelle | 11/03/2020


Article : "Pourquoi la Russie a relancé la guerre des prix du pétrole"

https://www.usinenouvelle.com/article/pourquoi-la-russie-a-relance-la-guerre-des-prix-du-petrole.N939231

  
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gars d'ain gars d'ain
31/03/2020 17:25:49
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OUHHH, le méchant sénateur Ted Cruz avec ces gros z'yeux, vous allez voir comment ça fait peur comme représailles. Manifestement à part des pétards mouillés et une boite mouchoirs, il a pas grand chose à agiter....


POLITICS

Ted Cruz, other senators, warn Saudis to stop using oil in ‘economic warfare’ against the US

PUBLISHED MON, MAR 30 2020

https://www.cnbc.com/2020/03/30/cruz-warns-saudis-to-stop-using-oil-in-economic-warfare-against-us.html?recirc=taboolainternal


Notons que : "La princesse Reema a cherché à faire porter le chapeau à la Russie. Cruz a répondu que la Russie n'était pas censée être l'amie des Etats-Unis, alors que l'Arabie Saoudite l'était.

"Vous ne vous comportez pas comme un ami lorsque vous essayez de détruire des milliers et des milliers de petites entreprises à travers le Texas et le pays", lui a-t-il dit.

"Les Saoudiens espèrent chasser des affaires les producteurs américains, et en particulier les producteurs de schiste, principalement dans le bassin permien au Texas et dans le Dakota du Nord", a déclaré M. Cruz à CNBC. "Ce comportement est mauvais, et je pense que c'est profiter d'un pays qui est un ami."

M. Cruz a également déclaré qu'il espérait que le président Donald Trump, qui doit s'entretenir par téléphone avec le dirigeant russe Vladimir Poutine lundi matin, aborderait la question.

Trump a déclaré sur Fox News plus tôt dans la journée de lundi qu'il aborderait la question de la guerre des prix, notant que l'Arabie Saoudite et la Russie "sont toutes deux devenues folles".

  
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gars d'ain gars d'ain
30/03/2020 19:32:04
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Il était annoncé, le coup de grâce au pétrole de schiste arrive !... La politique baissière de la terre brûlée devrait faire quelques morts économiques surtout aux USA d'ici fin 2020.

On est exactement dans le scénario annonce et indiqué dans mes dernier graphe : en ROUTE pour LES PLUS BAS !...


Béni-OUI OUI au pays des Pétrodollars ; c'est fini... Vi l'ouverture du robinet, ça devrait faire mal. On vise un anéantissement éclair sur 6 mois manifestement...


L'Arabie saoudite va augmenter ses exportations de pétrole en pleine guerre des prix

Actualité AFP publiée le 30/03/20 18:58

https://www.abcbourse.com/marches/l-arabie-saoudite-va-augmenter-ses-exportations-de-petrole-en-pleine-guerre-des-_499553


L'Arabie saoudite a annoncé lundi son intention de porter ses exportations pétrolières au niveau record de 10,6 millions de barils par jour à partir du mois de mai, en pleine guerre des prix avec la Russie et malgré les critiques.


Le prix du baril a continué parallèlement de s'effondrer, affecté par l'absence d'entente entre Ryad et Moscou et surtout par la pandémie de Covid-19 qui a fait plonger la demande d'or noir et fait peser sur l'économie mondiale la menace d'une profonde récession.


Premier exportateur de pétrole brut au monde, "le royaume (saoudien) a l'intention d'augmenter ses exportations pétrolières de 600.000 barils par jour à partir de mai, ce qui portera ses exportations (totales) à 10,6 millions de barils par jour (mbj)", a indiqué un responsable du ministère de l'Energie, cité par l'agence officielle SPA.


L'Arabie saoudite avait déjà annoncé début mars une augmentation de ses exportations à 10 mbj par jour pour avril à la suite de l'échec de négociations sur le renouvellement d'une réduction de la production entre l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie, destinée à soutenir les prix.


Le royaume exportait auparavant environ 7 mbj dans le cadre d'un accord conclu entre le cartel et ses partenaires, Moscou en tête.


- Tenir le niveau -


Après l'échec des négociations, l'Arabie saoudite a fortement baissé ses prix afin d'obtenir des parts de marché supplémentaires, et annoncé une augmentation de sa production pour avril à 12,3 millions de barils par jour. Les Emirats arabes unis lui ont emboîté le pas, s'engageant à pomper au moins un million de barils par jour supplémentaires à partir d'avril.


Selon Amin Nasser, le directeur général du géant pétrolier Saudi Aramco, ce joyau de l'économie du royaume peut maintenir sa production à ce niveau pendant au moins 12 mois sans avoir à construire de nouvelles installations.


Les infrastructures existantes permettent à l'Arabie saoudite d'extraire son pétrole à bas coût mais les recettes publiques du royaume dépendent fortement du pétrole et Ryad a besoin d'un prix fort pour équilibrer son budget.


Les prix du pétrole se sont effondrés lundi, suivant la chute des marchés financiers face à l'aggravation de la crise liée à la pandémie de Covid-19. Le prix du baril de WTI, référence aux Etats-Unis, a chuté à environ 20 dollars, tandis que celui du baril de Brent de la mer du Nord était de moins de 23 dollars, des niveaux plus vus depuis le début des années 2000.


Des analystes s'attendent à voir le pétrole s'effondrer encore plus, les capacités de stockage approchant leur capacité maximale.


- Menace contre le renouvelable -

L'Arabie saoudite a ignoré les critiques selon lesquelles sa stratégie agressive pourrait mettre en faillite ses rivaux, indiquant qu'elle n'était plus prête à jouer seule le rôle de stabilisateur du marché.

Dans le cadre des réductions décidées par l'Opep et ses partenaires, le royaume avait assumé un rôle majeur et décidé des coupes supplémentaires dans sa production en plus de celles prévues par l'accord.

Pour des analystes, les derniers développements s'inscrivent dans une stratégie délibérée à long terme visant à conquérir une plus grande part de marché face à ses rivaux qui ne peuvent supporter des coûts élevés de production, notamment les producteurs de pétrole de schiste américains.

En décidant d'augmenter ses exportations, Ryad ignore davantage l'appel du secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, lancé au prince héritier Mohammed ben Salmane, à "rassurer les marchés énergétiques et financiers" face à la crise économique mondiale qui se profile.


Le président américain Donald Trump, un proche allié du prince Mohammed ben Salmane, et le président russe Vladimir Poutine ont convenu lundi de "consultations russo-américaines sur le sujet entre ministres de l'Energie".

L'Arabie saoudite "pourrait théoriquement être le dernier debout, vu ses réserves financières et sa capacité à emprunter si nécessaire", selon les analystes de JBC Energy.


Dans une lettre adressée la semaine dernière à Mike Pompeo, un groupe de sénateurs américains a accusé l'Arabie saoudite et la Russie de mener une "guerre économique aux Etats-Unis".

Mais avec des prix bas, l'Arabie saoudite ne se contentera pas d'écarter du marché des producteurs ayant de hauts coûts d'exploitation, elle rendra aussi plus difficile "la concurrence des énergies renouvelables avec les combustibles fossiles, du moins à court terme", selon Bernard Haykel, un spécialiste de l'Arabie saoudite à l'université de Princeton.

  
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gars d'ain gars d'ain
26/03/2020 10:19:16
0

Les petits pays producteurs de pétrole commençant à taper du point sur la table. Et vue l'accélération de la pandémie du coronavirus, les choses devraient rapidement s'envenimer.....


TSA – (Tout sur l’Algérie est un média d’information en ligne, édité depuis 2007)

25 Mars 2020 à 21:47


Prix du pétrole : l’Arabie saoudite accusé d’agir pour des « considérations politiques et diplomatiques »

https://www.tsa-algerie.com/prix-du-petrole-larabie-saoudite-accuse-dagir-pour-des-considerations-politiques-et-diplomatiques/


Notons que : "Le directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, a dénoncé, ce mercredi 25 mars, le rôle de l’Arabie saoudite et de la Russie dans la situation actuelle du marché du pétrole marqué par une dégringolade des cours dans un contexte de propagation du coronavirus.

« Les citoyens du monde se souviendront que des grandes puissances qui avaient le pouvoir de stabiliser l’économie de nombreux pays dans une période de pandémie sans précédent ont décidé de ne pas l’exercer. L’histoire les jugera », a-t-il affirmé dans un entretien au journal économique français Les Echos."


Je pense que c'est assez clair et motivé de surcroit... ça va pas favoriser l'entente entre les peuples : on file tout droit vers la désunion délétère....

  
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Ribo Ribo
20/03/2020 14:02:53
0

20/03/2020 | 13:55

Les valeurs pétrolières et para-pétrolières devraient fortement progresser à l'ouverture de Wall Street dans le sillage des cours du pétrole. Le cours du baril de WTI s'est envolé de 24% jeudi, sa plus forte hausse en un jour, alors que l'administration américaine a formellement demandé l'achat de 30 millions de barils pour les réserves stratégiques. Le baril de WTI perd 1,03% à 24,96 dollars en ce début d'après-midi.

  
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LBWB LBWB
19/03/2020 21:43:01
1

Oui Gars d'Ain j'ai vue ton graphe,

Pour FP je vise un rebond de l'ordre de 15 à 20 % vers 25 j'aviserai

Message complété le 19/03/2020 22:06:49 par son auteur.

Après FP c'est un peu comme le WTI
Plus bas touchés sur
le WTI 20.06
FP 21.12

  
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gars d'ain gars d'ain
19/03/2020 21:21:13
1

ça risque d'aller plus bas, regardes mon nouveau graphe du WTI , il est 3 posts au dessous...


Ton stopless va lâcher, selon moi, attends le détachement du dividende, ça serait peut être mieux maintenant. Officieusement, il y aurait un déficit de 9 Milliards d'euros au T1 couverts à moitié par des mesures ...

  
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LBWB LBWB
19/03/2020 21:00:56
2

Test oblique LT


e/a ? ou poursuite de la baisse vers 11 ?


J'ai acheté Total ce jour (stop < 21 )

  
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gars d'ain gars d'ain
19/03/2020 09:46:29
2

Attention, chûte de barils...

.

  
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Forum de discussion Petrole WTI (baril en $)

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