Virus : un troisième mort, l'épidémie s'étend en Chine... - Page 13

@Dubaisan Est-ce que tu sais si la notice rouge concernant ce "Guo Wengui" est public ?

N'ayant pas trouve une notice à ce nom j'ai pensé que le nom a peut être était transcrit différemment dans la base de donnée.

Il se trouve que je n'ai rien trouvé même si j'ai regardé le nom de chaque citoyen de la République Populaire de Chine avec une notice rouge sur le dos.

M'étant dit que malgré son nom à consonance Chinoise il n'était peut être pas citoyen de la RPC mais d'un autre pays.

15:00 pm

Trois passagers d'un vol entre la France et Shanghai ont été diagnostiqués avec le coronavirus après que 2 cas sur le même vol aient été confirmés le 30 janvier et le 1er février.

29 personnes ayant des contacts étroits avec les patients ont été mises en quarantaine :

Source: Autorité sanitaire de Shanghai

Ces 5 là, qui viennent de France sont diagnostiqués positifs à leur arrivée en Chine.... mais ne l'ont pas été en France alors qu'ils étaient déjà porteurs du virus....

<font face="roboto-medium,Arial">Voilà une bien mauvaise nouvelle.</font>

@Dubaisan,

donc ce Guo Wengui, un gars à la redresse, au courant des affaires en quelque sorte.

Guo Wengui, 51 ans, est un des fugitifs les plus recherché par la Chine, faisant l'objet d'une notice rouge d'Interpol. Il a le statut de résident de Hong Kong et est l'actionnaire majoritaire des sociétés Henan Yuda Investment Co. et Beijing Pangu Investment Co.

Il est recherché pour falsification de plus de 30 documents gouvernementaux nationaux déguisés en documents du Comité central du PCC, du Conseil d'État et de la Commission nationale de sécurité, du ministère des finances, du ministère des ressources humaines et de la sécurité sociale.

Les documents falsifiés concernaient "la question nucléaire en RPDC", le soi-disant "travail ou liaison du front uni dans la communauté scientifique et technologique américaine", "la collecte de renseignements à l'étranger" et "les projets de recherche scientifique de la Chine", entre autres, présentés comme des documents "top-secret" et "confidentiels".

Bref que des documents qui intéressent bien sûr l’ami, M. Pompéo.

50 000 divisé par 5 millions cela fait 0.1 %

c'est affreusement raisonnable.

Les chiffres mesurent peut être la capacité de détection et de traitement, les éventuels cas excédentaires n'y figuraient pas.

'' ... un milliardaire chinois exilé aux Etats-Unis, conteste les chiffres officiels ''

Comme si on pouvait attendre autre chose de quelqu'un qui est exilé et qui est donc opposant au régime en place. C'est aussi original et étonnant que quand Mélanchon conteste les chiffres du gouvernement.

Quoi de plus prévisible que d'entrer à présent dans la phase '' guerre subversive '', en activant les activistes et en spamant sans limites sur les réseaux sociaux, chinois surtout dans un premier temps, et mondiaux ensuite.

Comme en Ukraine, en Syrie, au Venezuela, à Hong Kong etc...

On peux vous la faire à l'envers à l'infini et ça date pas d'hier, il y en aura toujours pour en redemander, et plus ça sera gros et répétitif et plus ça passera. Alors pourquoi s'en priveraient ils ?

Allez bonne journée les bambis et autres lapins de six semaines.

La guerre subversive pour les nuls :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Contre-insurrection

Mais il y a sûrement plus complet à trouver pour un esprit ouvert et curieux

Message complété le 10/02/2020 08:58:45 par son auteur.

Jean

Ils crament peut-être autre chose que des corps... des déchets de soins par exemple...

Attention aux biais cognitifs... et à l'étroitesse de vue...

Guo Wengui, un milliardaire chinois exilé aux Etats-Unis, conteste les chiffres officiels du nombre de morts, se basant sur les chiffres des crématoriums. Son estimation est de 1,5 million de cas de coronavirus en Chine, et 50 000 décès par coronavirus rien qu'à Wuhan. Wengui indique qu'il y a 49 crématoriums à Wuhan, et qu'ils fonctionnent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, depuis 17 jours. Investing

com

Ci-après , une mise à jour sur la base des chiffres publiés ce matin.

La baisse évoquée hier dans mon graphe, m'avait étonnée et provient en fait d'une erreur de saisie de ma part. Je m'en excuse auprès de tous.

j'ai rajouté pour chaque courbe 2 courbes de tendances:

- une vision à fin Février

-1 polynomiale de degré 2 en pointillé fin

-1 moyenne mobile à 3 jours en pointillé gras

Si les chiffres à venir restent proches et dessous ces courbes de tendance, cela indiquera que les mesures de confinement et de quarantaine vont stabiliser l'épidémie dont le pic devrait, au plus, atteindre 82000 cas avérés et environ 3600 morts et devrait avoir lieu fin Février.

Il faudra ensuite compter avec le reflux de l'épidémie qui s'étalera sur plusieurs mois avec autant de cas avérés que de morts durant la phase d'expansion.

Au final on peut imaginer 165000 cas avérés et près de 7500 morts d'ici la fin de l'année.

CRI74
« « Un édile de midi aurait encore mieux fait de rester cloîtrer plutôt qu'émettre une sornette de plus . » »

Waouhhhh….. Quelle pensée profonde.

Dans quel ouvrage pourrait-on la placer ? L ‘encyclopédie Universelle ? Les Pensées de Blaise Pascal ? Les recueils d’Albert Einstein ? Le livre des records ?
Mais….franchement , si c’est pour dire la même chose que moi, vous seriez vous aussi bien inspirer de rester cloîtrer pour éviter d’étaler votre belle mentalité et votre tendance à la convivialité sans faille .

Félicitations, cher ami.

Message complété le 09/02/2020 19:46:31 par son auteur.

Je vous décernerai volontiers la médaille d’erreur.

Message complété le 09/02/2020 19:47:29 par son auteur.

la Légion d’erreur.

A cette cadence "théorique" : 41 jours... pour aplatir courbe de tendance.

Avec cette baisse de 808 cas, si idem pendant 2 jours le vert apparaitra.

Coronavirus en B.3Gl:

un seul jour de baisse, bien sûr en 3 jours glissants, cela monte encore, donc en rouge.

La courbe de tendance en exponentielle est en noir.

Bonsoir MCM,

Et pourtant ce petit graphique, comme ceux de la Bourse ne fait qu'illustrer ce qui est passé. Il ne prédit pas l'avenir.

Le pic, la baisse les jours prochains ne sont qu'une espérance mathématique* E(X)=∑(i=1)^n (pixi) (comme pour la Bourse) d'une variable X (nbre de cas avérés) répondant à une loi de probabilité P(X=xi) mal connue (doublement tous les 6.3 jours selon d'autres types d'épidémies…?) pour ce virus.

Mais paradoxalement cette courbe et celles des indices boursiers ont une corrélation:

Plus le nombre de cas avérés va baisser et plus les indices de la Bourse (qui oublie vite), se "porteront" mieux.

*Ca me fait penser à une amélioration que l'on pourrait apporter au forum:

Quand on veut mettre dans un post une formule mathématique ou une équation un peu complexe, il faudrait pouvoir disposer des polices de caractères mathématiques (Cambria math par ex...), d'exposants et d'indices, parce que là, franchement, c'est sportif !!!

La vraie formule de l'Espérance mathématique ci-dessous:

Message complété le 09/02/2020 16:08:38 par son auteur.

Tesla Shanghai reprend le travail demain.

Selon certains économistes chinois la croissance au 1er trimestre 2020 restera au-dessus de 5% et à 6% pour l'ensemble de l'année.

Dans un contexte de forte opposition, la décision de l'administration américaine d'augmenter les droits de douane sur les importations de produits dérivés de l'acier et de l'aluminium de 25 % et 10 % respectivement est entrée en vigueur samedi.
Les économistes ont longtemps soutenu que ces droits de douane ont nui au secteur manufacturier américain et à l'économie en général, et cette dernière décision a suscité de nouvelles critiques.
"Trump impose de nouveaux tarifs pour aider une industrie qui souffrait de ses précédents tarifs", a écrit Chad Bown, chercheur principal au Peterson Institute for International Economics, basé à Washington.
Le "Tariff Man" a imposé des politiques qui changent à la fois l'économie et l'économie politique américaine du protectionnisme, a-t-il dit. "Le pire est peut-être encore à venir".

Un édile de midi aurait encore mieux fait de rester cloîtrer plutôt qu'émettre une sornette de plus .

On espère que le pic soit effectivement atteint et que le virus reste plutôt contingenté .Seul l'avenir le dira ... on n'a pas encore la courbe de prévisions mais l'évolution des cas critiques apporterait une idée .

Quant au lobby du BTP , lorsqu'on voit ce qu'il réalise sur les grands projets français , à priori sérieux du style hôpital privé construit par un grand groupe privé ... où l'on passe une consultation à positionner les bassines pour écluser les fuites provenant du niveau supérieur , on imagine ce que cela donne pour les particuliers . Et quid des salles plus critiques ?

J'espère que l'empilage de containers qui a servi en Chine soit bien plus fiable que les approximations françaises (sans aucun mal sans doute )

Message complété le 09/02/2020 15:32:17 par son auteur.

Edile de midi 34 ...

Salut Dubaisan, je ne suis pas un 'matheux', loin s'en faut, mais il me semble que ta courbe s'orienterait vers une asymptote (?) en cloche, alors que je l'aurais plutôt pressenti comme une courbe en S aplati. J'espère que la cloche sera vérifiée et sans rebond vers une nouvelle poussée liée à une mutation de la souche ou de sa résistance remarquée en dehors d'un système vivant.

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coronavirus-a-quelle-date-le-pic-est-il-prevu_141264

Dubaisan
« « Un petit graphique vaut parfois mieux qu'un long débat. » »

Va dire ça à certains membres du forum. Tu verras comment tu vas te faire jeter.

Ceci dit, Il est vrai que ton graphe à l’air rassurant. Tant pour le Nb de cas avérés , à mettre en rapport avec la courbe de mortalité. Ce qui a sans doute une signification. Croisons les doigts pour que cette tendance s’amplifie.

Mais, ce qui pourrait être le cas en Chine, ne le sera pas forcément dans les autres pays « infestés » , qui n’ont peut-être pas pris la chose au sérieux dès le début. Histoire de ne pas affoler la population.

Combien de pays sont capables de construire 2 hôpitaux dédiés en l’espace de qqs jours ?
(les lobbies BTP seraient-ils plus puissants en Chine qu’en France?)

Un petit graphique vaut parfois mieux qu'un long débat. Compilation des données de la Commission d'information de la China National Health depuis le 22 janvier dernier.

Le taux de DCD à ce jour est en moyenne égal à 2.37%.

On note aujourd'hui une inflexion notable du nombre de cas avérés…. une nouvelle baisse demain et les jours suivants pourrait signifier que le pic a été atteint.

Asie-Pacifique

Le moteur chinois se grippe, le business tousse

Par Pauline Damour et Paul Loubière le 09.02.2020 à 09h00 Abonnés

Luxe, tourisme, transport aérien, automobile, high-tech… Comment cinq secteurs anticipent les premiers effets de la crise du coronavirus.

Ils ont été parmi les premiers à sortir leur calculette et leur boule de cristal. Pour les économistes de Morgan Stanley, le coronavirus coûtera de 0,5 à 1 point de PIB à la Chine au premier trimestre, " si l'épidémie atteint son pic en février ou mars ". La facture pour la croissance mondiale serait de 0,15 à 0,3 point de PIB. En réalité, il est illusoire de faire des projections à la décimale. Pour reprendre l'expression de la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Gueorgieva, on dira que " pour ce trimestre, il y a aura très probablement des conséquences négatives ". Effet de rattrapage ensuite ? Probable. Krach prolongé ? Pourquoi pas. Quelques certitudes toutefois : la santé de l'économie mondiale dépend beaucoup plus de la Chine qu'il y a dix-sept ans lors de l'épisode du SRAS, sachant que l'actuel virus a déjà fait plus de morts. Par ailleurs, l'économie française n'est pas à l'abri (voir graphique page 14) et certains secteurs sont directement exposés.
L’ÉPÉE DE DAMOCLÈS SUR LE LUXE

La clientèle chinoise ne représentait que 2 % des achats mondiaux du luxe il y a vingt ans. Aujourd'hui, c'est plus d'un tiers, ce qui représente… 80 % de sa croissance. Pour parvenir à ce résultat, Bain & Company additionne les achats réalisés par les Chinois à l'étranger lors de séjours touristiques, mais aussi dans les boutiques des aéroports où ils transitent et à l'intérieur de leurs frontières, où Dior, Gucci, Chanel ou Balenciaga ont investi massivement dans des villes de plus en plus éloignées de Pékin et Shanghai, Louis Vuitton étant implanté depuis deux ans à Wuhan.

Alors le virus signifie-t-il la fin de cette folle croissance (et dépendance) ? " Si ça dure deux mois, deux mois et demi, ce ne sera pas terrible, si ça doit durer deux ans, c'est une autre histoire ", pronostique Bernard Arnault, le PDG de LVMH. Premier groupe du CAC 40 à avoir présenté ses résultats 2019, le 28 janvier, le numéro un mondial du luxe veut croire qu'il ne s'agit que d'un mauvais moment à passer. " La première réaction, c'est : pas de panique ", a assuré le PDG, en se référant aux informations communiquées alors par ses équipes sur place. L'hypothèse qu'il retient pour l'heure ? " Un pic, peut-être fin mars, sans aucune certitude. " Nick Hayek, le président du groupe suisse Swatch, qui compte des marques d'horlogerie prestigieuses comme Breguet, Blancpain ou Omega, a de son côté déclaré à l'occasion de la publication de ses résultats, le 30 janvier : " Nous ne changerons pas maintenant nos prévisions à cause du coronavirus. "

Les commentaires d'Arnault et Hayek sont un aveu mezzo voce que l'incertitude sur l'évolution de l'épidémie est comme une épée suspendue au-dessus de résultats, qui doivent déjà subir les conséquences de la révolte de Hong-kong. Après LVMH, dont la croissance est tombée de 11 % à 8 % au quatrième trimestre 2019 en raison de l'effondrement du marché hongkongais, Swatch a fait état de ventes annuelles en recul de 1,8 % et d'un bénéfice net en baisse de 13,7 %. Les résultats de Kering et Hermès sont attendus les 3 et 26 février.

MANQUE À GAGNER AVEC DES TOURISTES DÉPENSIERS

Trop tôt pour mesurer l'impact de la décision des autorités chinoises d'interdire les voyages organisés ou celle des tour-opérateurs et compagnies aériennes occidentales de suspendre leurs activités vers la Chine. Mais cela risque de faire mal. Après l'Asie (89 % part de marché), l'Europe est la région la plus prisée par les touristes chinois. Selon la China Tourism Academy, plus de 6 millions d'entre eux s'y sont rendus en 2018, dont 2,1 millions en France, où les arrivées ont triplé en dix ans. Le manque à gagner sera d'autant plus important qu'il s'agit d'une clientèle plus dépensière que les Américains (voir graphique). En France, les Chinois comptent ainsi pour 2,5 % de la fréquentation et 7 % des recettes touristiques. " Même si février n'est pas énorme, estime Christophe Decloux, directeur du Comité régional du tourisme d'Ile-de-France, cela va forcément avoir un impact. En 2003, lors de l'épisode du SRAS, on a eu une baisse d'arrivées - en provenance d'Asie - de 1,7 million de touristes, soit une perte d'environ 200 millions d'euros de chiffre d'affaires." Dans l'autre sens, les tour-opérateurs français ont fait voyager vers la Chine 15 600 clients en 2018 dans la catégorie voyages à forfait (vol + hôtel). Le 26 janvier, leur syndicat professionnel, le Seto, a recommandé la suspension des voyages organisés vers ce pays jusqu'au 21 février inclus. " Il s'agit de la très basse saison pour nous ", temporise un porte-parole.

ADP ET AIR FRANCE-KLM TRÈS EXPOSÉS

Les conséquences seront sans doute lourdes pour les compagnies aériennes occidentales, dont Air France-KLM, qui ont suspendu leurs vols en direction de la Chine. En 2003, lors de crise du SRAS le trafic avait chuté de 15 à 25 % dans le monde, générant une perte cumulée de 7,5 milliards de dollars pour les compagnies et de 50 milliards à l'échelle mondiale. " A l'époque, aucune compagnie n'avait totalement suspendu ses vols ", rappelle-t-on au sein d'ADP, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Avec ses 26 vols hebdomadaires et 9 % de part de marché, juste derrière le leader sur la destination Lufthansa (10 %), Air France-KLM est particulièrement concerné. Avec ses partenaires - présents dans son capital - China Eastern et China Southern, le groupe est leader de la destination entre la Chine et l'Amérique latine et l'Afrique. Le hub aérien parisien de Roissy-CDG est la première porte d'entrée des Chinois en Europe, devant Londres. Le nombre de passagers (entrants et sortants) de Chine a déjà été divisé de moitié à 2 500 personnes par jour, indique la direction alors que l'aéroport accueillait jusqu'à ces dernières semaines 8 compagnies desservant 14 destinations chinoises.

UN MARCHÉ AUTOMOBILE DÉJÀ EN CRISE

L'énorme marché automobile chinois, avec près de 26 millions d'immatriculations l'an dernier contre 17 millions pour les Etats- Unis, doit affronter la crise du coronavirus au moment même où il relevait la tête après une année 2019 plus que morose. Les constructeurs français sont massivement présents dans le secteur à Wuhan, leur base arrière en Chine. Depuis le milieu des années 1990, PSA dispose de trois usines sur place - fermées jusqu'au 14 février - avec son allié et actionnaire Dongfeng. Renault aussi y dispose d'un site - également avec Dongfeng - qui emploie une cinquantaine d'expatriés. L'usine est fermée jusqu'au 13 février. L'équipementier Valeo possède trois sites, le plasturgiste Plastic Omnium deux et un centre de R&D avec quatre expatriés qui ont été invités à rentrer en France.

Côté business, l'impact du coronavirus est finalement relativement limité pour PSA et Renault à cause de l'insuccès local de leurs modèles. Les ventes de PSA ont ainsi reculé de 55 % en 2019 à 117 100 unités, Asie du Sud-Est comprise ! Soit 3 % de ses ventes mondiales. Depuis son pic historique en 2014 (près de 750 000 ventes), celui qui fut avec Volkswagen le pionnier de l'automobile en Chine est devenu un acteur marginal avec à peine 0,5 % du marché. Arrivé en 2015 grâce à l'aide de son allié japonais Nissan, Renault y a reculé l'an passé de 17,2 % à 179 571 unités. Soit 4 % de ses ventes totales. Globalement, l'impact sera donc limité pour les groupes français. A moins qu'ils ne profitent de la baisse des cours de l'acier, dont les chinois trustent 70 % des importations mondiales.

LA CHAÎNE DE LA TECH INTERROMPUE

Selon l'économiste Patrick Artus (Natixis), l'un des effets les plus inquiétants du virus chinois pourrait bien être " l'interruption de la chaîne d'approvisionnement de la tech mondiale ". La plupart des constructeurs internationaux ont recours à des sous-traitants locaux. Près d'un tiers de la production chinoise d'écrans Oled est ainsi installée dans la province de Hubei autour de Wuhan et la ville elle-même abrite Yangtze Memory Technologies, qui produit près de 5 % des mémoires flash vendues dans le monde. Tim Cook, le patron d'Apple, a pris les devants en expliquant en marge de la présentation de ses excellents résultats qu'il existait " des alternatives aux sous-traitants de Wuhan ", tout en confirmant la fermeture provisoire des Apple Stores sur l'ensemble du territoire de la Chine. Selon l'analyste vedette indépendant Ming-Chi Kuo, " les livraisons d'iPhone vont baisser de 10 % au cours du prochain trimestre ". Asus, le constructeur taïwanais d'ordinateurs, a reconnu des " problèmes d'approvisionnement dus à la situation en Chine ". Une façon, selon plusieurs analystes, de faire avaler des soucis de production sur son ROG Phone II qui avaient débuté avant l'arrivée du coronavirus. Cette histoire d'épidémie devrait permettre de faire passer bien des mauvaises nouvelles. Et pas seulement dans la tech.

Pauline Damour, Pierre-Henri de Menthon, Anne-Marie Rocco, Paul Loubière, Alain-Gabriel Verdevoye