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Samuel Rondot est très occupé en ce moment. En effet, la société qu’il
dirige, BestCFD.com est partenaire d’un market maker anglais nommé ODL. Celui-ci
s’est fait racheter par FXCM, ce qui a entraîné de nombreuses modifications et
d’importants problèmes techniques qui exigeaient d’être résolus dans l’urgence.
Il fallait batailler pour sauvegarder le CAC 40 à 1 point de spread.
Pourtant, un évènement incroyable a eu lieu pendant cette même période, qui
exige d’être relaté à tous. Il m’a chargé de l’écrire à sa place : un client a
sauté 16 fois chez BestCFD, ce qui signifie que son compte de trading a touché à
chaque fois, la limite de pertes. La 17ème fois, le client a raclé les fonds de
tiroir et remis au pot la somme de 1500 euros.
En deux semaines seulement, il est grimpé à 73.000 euros sur son compte.
Nous en avons longuement parlé avec Samuel Rondot. En effet, cette expérience
unique mérite d’être analysée. Il y a beaucoup à apprendre.
1 – Qui est capable de subir 16 échecs complets consécutifs et de recommencer,
avec la même stratégie pour finalement réussir ? Un garçon qui prend cinq
râteaux auprès de filles dans une soirée, normalement, il est calmé… Il est très
rare de croiser le chemin de personnes opiniâtres. Le trading récompense les
personnes qui ont un rapport exceptionnel et sain à l’échec. La résistance à la
douleur de cet homme là, n’est pas banale. Respect.
2 - Ce client joue avec une mise fixe depuis le départ. Il coupe ses pertes. La
seule différence majeure avec les autres, c’est qu’il a réussi à laisser ses
opérations gagner. Expliquons dans le détail. Les marchés ont été peu volatils
entre février et avril 2010. Les écarts étant faibles, les positions ne
pouvaient pas générer de gros gains. Il a perdu. Puis est arrivée la crise
grecque. Des tendances plus fortes se sont manifestées et ce client a pu alors
porter victorieusement ses positions.
Son expérience fait prendre conscience que le gain en trading ne repose que sur
l’aptitude de la personne à ne pas bondir sur les quelques centaines d’euros de
premiers gains. Il y a un moment où il faut tenir et laisser le trade s’envoler.
Emotionnellement, je pense que développer cette capacité passe par un rapport
clair à nos besoins. Si on considère que l’argent va permettre d’acheter des
choses ou résoudre des problèmes, dans le feu de l’action, la pression sera trop
forte et on craquera en prenant ses gains de peur de les reperdre. Le seul moyen
de passer ce cran, consiste à ne pas avoir besoin, c'est-à-dire d’avoir
satisfait le gros de ses pulsions matérialistes. Perdre ou gagner devient moins
important. Le process de gestion du trading passe alors au premier plan.
3 – Ce client a enchaîné de multiples gros gains, sans trembler. Ce point est
aussi important à comprendre. Il ne suffit pas de savoir porter un trade
gagnant. Humainement, la plupart du temps, après un ou deux gros gains, il est
difficile de continuer. Excitation, sentiment narcissique, doutes… bref tout un
lot d’émotions survient qui éliminent la majorité des joueurs. Faire une série
d’une dizaine de trades en un temps record de deux semaines, comportant un
maximum de gros gains, exigent, si vous me permettez l’expression, « des
couilles en titane ».
4 – Le conseil de Samuel Rondot.
Nous connaissons Samuel et moi-même, l’histoire d’un client chez un autre
courtier que BestCFD qui est parvenu à gagner 800.000 euros en partant de
30.000. Il a finalement tout reperdu et fait sauter son compte. Samuel Rondot a
donc appelé son client, curieux du comment il a fait. Le client est un ancien «
sales » sur un « desk de trading » à Londres. Il fait aujourd’hui du trading à
temps plein. Il utilise l’analyse technique en cherchant des zones où le CAC 40
va accélérer. Il prévoit d’acheter 100 mini contrats et se positionne petit à
petit. Il reconnaît manquer un peu de rigueur en matière de stops (16 comptes
explosés !).
Samuel Rondot lui a expliqué ce que nous connaissons tous, à savoir qu’un jour
ou l’autre, les marchés créent un évènement bizarre contraire aux habitudes sur
lesquelles on table. Par exemple, l’absence de volatilité pendant deux mois…
L’heure sonne alors de la mort financière pour le prétendant. Compte tenu du
parcours, il était peut être judicieux de retirer tout l’argent du compte et de
ne laisser que le cash nécessaire aux 100 mini lots CAC 40 puisque la volonté de
jouer cette mise fixe est là. Avoir beaucoup de couverture autorise toujours un
certain relâchement qu’il n’y a pas quand le compte est proche de la limite… il
sera toujours temps de remettre au pot en cas de nouveaux problèmes. Le client a
accepté !
5 – Ce que j’en retire personnellement. Quand le pilote américain a posé son
Airbus réacteurs en panne, dans un calme olympien quand on écoute les messages
qu’il envoie à la tour de contrôle, sur la rivière Hudson, sauvant sa peau et
accessoirement, celles de pleins d’autres gens, j’ai trouvé que c’était
important : humainement, on savait désormais que quelqu’un l’avait fait. Il
était permis d’espérer que d’autres y parviennent. Si lui a réussi, pourquoi pas
moi ? Ce client montre qu’il est possible d’échouer de nombreuses fois en
matière de trading, sans pour autant être irrécupérable. En outre, on peut
gagner gros et défier la logique statistique. Sylvain Duport et de nombreux
inconnus y sont parvenus. Ils représentent une toute petite minorité. Il
n’empêche qu’il est possible d’y croire.
Deuxième point, je retiens que la réalisation est ce qui compte le plus dans le
trading comme dans la vie. Les Français ont un penchant naturel pour la
technique, la théorie et les discours. Ils délaissent massivement les
difficultés de la pratique, voire sous estiment ou méprisent ce point. Je suis
certain que beaucoup d’entre vous espèrent obtenir la méthode avec laquelle ce
client est parvenu à gagner 73.000 euros en partant de 1.500, alors que le point
central à saisir, c’est de comprendre qu’en ne tremblant pas, jamais, il est
parvenu à enchaîner les gains. Quelques soient les stratégies utilisées, la
grande majorité échouera dans la réalisation et non dans la compréhension. Le
trading ne valorise pas finalement l’intelligence, mais « les couilles en titane
».
Troisième point, si ce client avait choisi un courtier CFD plus cher que
bestCFD, c'est-à-dire tous les autres en fait, qui pratiquent 2 points de spread
ou 1 point avec courtage, pour faire ses 100 mini lots CAC 40, il n’aurait
jamais pu vivre cette expérience. En effet, si on s’amuse à calculer sur sa
période de quatre mois son nombre de lots traités et ses gains de courtage en
choisissant la formule bestCFD, il est évident qu’il n’aurait pas pu remettre au
pot. Il aurait perdu beaucoup plus vite à chaque fois et serait peut être passé
à côté de la crise grecque, car épuisé financièrement.
La vie ne tient qu’à des détails. Quand les commerciaux des banques expliquent
que les 5% de droits d’entrée de votre assurance vie, sicav, SCPI, fonds… du
début ne sont rien et qu’ils seront rattrapés par la suite, c’est FAUX. Toutes
les études américaines sur de nombreux produits d’investissement parviennent
toutes à la conclusion que des gros frais ne sont JAMAIS compensés. BestCFD et
son spread CAC 40 à 1 point au lieu de 2, c’est plusieurs milliers d’euros
d’écart en quelques mois seulement pour ce client, ce qui signifie sa réussite
financière au final ! Je ne connais pas tous les intervenants spécialisés dans
les offres type « service impeccable et tarifs de courtage bas », mais je suis
certain que InteractiveBrokers en fait également partie. Et je ne suis pas
broker chez eux. Si vous tradez de manière active, réfléchissez aux frais de
courtage. C’est crucial et totalement sous estimé.