TOTAL : Le champ du cygne ? - Page 3

Graphique de Total sur deux ans

Si l'on regarde par rapport au graphique du Baril de brut on a quand même une assez bonne corrélation, même si bien entendu Total est de plus en plus diversifié.

Graphique Brent sur deux ans

On observe une reprise réelle depuis le dernier point bas. La visite de Donald Trump en Arabie Saoudite y est sans doute pour quelque chose. Il veut conserver son pétrole de gaz de schiste à un niveau rentable.

@Dubaisan

Total, EDF, Engie et consorts sont-elles bien préparées aux prochaines, tectoniques et irréversibles mutations à venir ? J’en doute fortement…..

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Pour EDF qui a l'avantage du nucléaire et de l'énergie hydraulique cela devrait être le cas !!! Mais malheureusement son statut d'entreprise publique soumise aux caprices des "Politiques" est un gros handicap ce qui me fait aussi douter de ses capacités à émerger avec les champions futurs.

Pour Total et Engie par contre dont les dirigeants semblent conserver pas mal de lucidité sur les virages importants à prendre je suis enclin à penser qu'ils peuvent mieux prendre les tournants nécessaires à leur rentabilité dans le temps.

Les bateaux vont ils rester à quai , les avions seront ils cloués au sol ? J'en doute, l'humanité aspirera jusqu'à la dernière goutte.Et je ne parle pas de la démographie !!

Quant à l'hydrogène,les gisements c'est gratos mais l'électrolyse .......

Qu’on le veuille ou non, nous sommes en plein dans une époque de transition : la décarbonation des activités humaines est lancée signant la mort à terme des énergies fossiles dont le pétrole.

Les utilisations aujourd'hui du pétrole sont : 1) transport/ mobilité – 2) chaleur (chauffage – chaleur utilisée dans les process industriels -fabriquer de l’électricité, de la vapeur par exemple - etc…) – 3) sa transformation en produits chimiques de base (huiles - plastiques - polymères etc..).

Les 2 premières sont condamnées à court et moyen terme. Les VE dotés de batteries qui leur donneront un rayon d’action de 1000 à 1200km qui vont sortir cette année en Chine, puis en 2026/2027 ailleurs dans le monde, vont balayer ce qui reste de véhicules thermiques.

Quant à la 3èm, de plus en plus challengée par l’émergence de biomatériaux, elle continuera tant que de nouveaux process industriels et produits plus « propres » et « moins chers » ne viendront pas remplacer ceux issus de la transformation du pétrole. Cette part ira aussi mais plus lentement, en régression.

Comme ce monde ne peut fonctionner que si l’entropie augmente, quelles sont les énergies qui remplaceront le pétrole en permettant une augmentation de l’entropie? C'est la question qu’il faut déjà se poser...

Et les réponses sont : Hydrogène et électricité.

Total, EDF, Engie et consorts sont-elles bien préparées aux prochaines, tectoniques et irréversibles mutations à venir ? J’en doute fortement…..

"Que penser vraiment et sans parti pris de l’action TotalEnergie ?
.....Et l’avenir ? .... Bon même si gaz et pétrole sont encore très loin de quitter définitivement le paysage de l’énergie, il peut apparaître que l’âge d’or est révolu définitivement."

Dire que l'âge d'or du pétrole est révolu est un façon de voire les choses.

Une autre manière de voir, est de dire que la crise est darwinienne par nature, éliminant les plus faibles et renforçant les plus forts, même si ces derniers ont du souffrir auparavant. Les plus forts absorbant les parts de marché des disparus.

Le plus fort, dans ce secteur, n'est pas forcément les plus gros mais celui qui a le prix de revient le plus bas et dont les sources de productions sont suffisamment diversifiées pour survivre à un choc géopolitique majeur.

A l"'examen des documents que j'ai pu lire, Total entre de ce panel de sociétés qui sortiraient renforcées.

Le pétrole poursuit son repli et les dernières mesures décidées par l’OPEP devraient accentuer encore la baisse du baril actuellement à moins de 60 dollars.

Pour le plaisir je me suis penché sur les « pronostics » d’évolution du baril faites à la fin des années 2000 et début 2010.

Les Échos, La Tribune, Le Parisien pour ne citer qu’eux projetaient la valeur à…. 200 dollars.

Du coup si je fais un parallèle, même si comparaison n’est pas raison, avec l’or et les les prévisions actuelles de certains spécialistes à 7000 dollars et plus l’once d’or, on peut s’interroger.

Que penser vraiment et sans parti pris de l’action TotalEnergie ?

Si vous avez acheté le titre il y a 20 ans en visant le dividende régulier et que vous l’avez payé autour des 45 euros est-ce vraiment une bonne affaire ?

Au bout de 20 ans le titre vaut aujourd’hui 50 euros… c’est maigre. Une fois l’imposition passée il reste en moyenne sur les dividendes versés MOINS de 4% de rendement annuel net.

Bien sûr il y a eu quelques opportunités d’achat entre 2008 et 2012 ou entre 2020 et 2021 mais une si faible augmentation de la valorisation de l’action sur une aussi longue période n’est guère porteuse.

Si on reste sur les grosses capitalisation du CAC40 et si l’on compare avec LVMH le résultat est pour TotalEnergie carrément désastreux. Le cours de LVMH sur ces 20 années a été multiplié lui… par HUIT.

Et l’avenir ?

Bon même si gaz et pétrole sont encore très loin de quitter définitivement le paysage de l’énergie, il peut apparaître que l’âge d’or est révolu définitivement.

TotalEnergie se recentre (modérément) sur les énergies nouvelles mais cette nouvelle activité est beaucoup moins rentable et surtout doit faire face à une grande concurrence.

Personnellement je suis sur cette action depuis 2006 mais je ne l’ai jamais considéré comme « un vin de garde » et je suis de très nombreuses fois rentré et sorti ce qui m’a permis, avec plus-value et dividendes cumulés, un résultat sur la période assez correcte.

Aujourd’hui, j’avoue être assez pessimiste sur le futur.

Je ne dis pas que le titre va s’effondrer en quelques mois mais je crois qu’il va dans la prochaine décennie plus « vivoter » que prospérer. L’entreprise va sans doute encore communiquer sur un dividende correct quitte à le monter à contresens des résultats.

Enfin ce n’est que mon avis d’amateur.

Total en a vu d'autres et poursuit son chemin malgré les nombreux obstacles qu'il peut rencontrer non seulement dans son domaine pétrolier, mais aussi dans celui de l'Energie renouvelable où il n'a pas toujours pu faire ce qu'il voulait.

Avec Donald Trump qui brouille toutes les pistes son souhait de cotation à New-York risque de devoir attendre encore, mais on en reparlera certainement d'ici un an. Et comme montré dans le post précédent les dividendes qui tombent sont malgré tout la raison principale de l'intérêt du titre.

Et avec dividendes réinvestis, là gros écart avec +93% sur 10 ans (c'est même bien mieux que ça car on a pas tout l'histo des dividendes qui remontent dans le graphique)

Au cas où vous pouvez tout à fait comparer ici même avec le brent. Ci-dessus sur 10 ans face au brent, TTE reste gagnant

Ça fait mal… -27% sur un an.

Chute de 20 euros et dividende, l’arbre qui cache la forêt, d’un peu plus de 3 euros

Le « foré, foré, foré » de Trump à également transpercé la belle remontée de TotalEnergie qui prend l’eau depuis cette déclaration fracassante…

@chabl

Tout à fait d’accord avec toi, sachant que ton cas n’est sans doute malheureusement pas le cas d’une majorité de détenteurs de l’action TotalEnergie. Je te comprends parfaitement dans ton analyse personnelle. Tu as eu l’audace d’investir au bon moment et tu tiens, comme on dit au judo, une très bonne prise et tu en profites c’est normal.

Mon petit laïus n’est juste que l’observation d’un non professionnel destiné éventuellement à des « encore » plus amateurs que moi.

L’opportunité d’investissement ainsi que la chance sont des facteurs à ne pas négliger. Je dis cela en connaissance de cause si j’ose dire et à propos d’un autre type d’investissement qu’est l’or. Je suis totalement incapable de dire pourquoi en octobre et novembre 2018 j’ai investi, de façon assez importante sur ce placement réputé long terme et peu rémunérateur. Pourtant en suivant et écoutant les infos de Mitte, sans les prendre forcément à la lettre, cela m’a permis de doubler en seulement SIX ans ce placement.

Bref tout ça pour dire que mes propos sont ceux d’un « vieux » qui en attendant la belle saison et pouvoir à nouveau galoper (enfin presque) dans la nature, passe trop de temps sur le forum et finit par dire des co….rries. D’ailleurs étant sur un projet un peu fou je vais probablement disparaître des radars fin janvier pendant environ deux mois.

@Anjou49

Merci pour ce tableau récapitulant les valeurs sur 15 ans du Baril de Brut et des cours de l'action Total. Pour moi il me suffit pour justifier que l'on peut conserver le titre lorsque l'on a un PRU ramené sous les 40 euros (valeur moyenne de 2010).

En dehors des années de COVID 2020 et 2021 qui ont permis d'acheter à bon compte il n'y a finalement qu'à vendre partiellement au dessus des 60 euros et racheter sous les 53 euros selon l'évolution des 3 dernières années. En effet les dividendes suffisent pour compléter des gains qui ne sont pas terribles mais suffisants comparés à beaucoup d'autres valeurs.

J'ai eu la chance de profiter des années du COVID pour constituer une grosse ligne et je vais continuer à l'entretenir.

Voilà une nouvelle année à ajouter au tableau :

Ce tableau sur maintenant 15 années permet-il de tirer une quelconque conclusion qui nous permettrait une projection sérieuse pour le futur ?

Prenons 2013. Alors que la moyenne du baril de pétrole est TRÈS ÉLEVÉE 98,03 €, quelle est la valeur moyenne de l’action ? 40,40 € c’est à dire une des plus FAIBLES valeur de cours.

Comparons avec 2023. Alors que la moyenne du baril est PLUS BASSE que celle 10 ans plus tôt 82,10 € (-16%) la valeur moyenne de l’action, elle, est de 58,02 € (+43%)

Peut-on en conclure que la valeur du baril n’a guère d’influence sur la valeur de l’action ?

Peut-on en conclure que cela ne fait qu’indiquer que tout cela n’est qu’un vaste marché de dupe et de spéculation orchestrée ?

Les jolis graphiques éclairés de jolies bougies nous donnent une image du passé mais en rien celle de l’avenir. Ils ne permettent que des suppositions souvent étayées sur des convictions personnelles (les pro et les anti TotalEnergie)

En tout cas cela me conforte dans l’idée qu’il ne faut se fier qu’à son ressenti, prendre ses bénéfices dès que cela se présente et n’avoir aucune idée préconçue sur l’évolution de la valeur d’un titre ni aucun « attachement affectif » sur le titre qui risque d’aveugler.

TotalEnergie a un temps en 2024 flirté avec les 70 € pour finir l’année à 53,47 € soit une chute de 24% (INQUIÉTANT) et en moins de deux semaines remonte à 56,45 € soit + 5,6% de hausse (RASSURANT) et ce malgré le détachement du coupon de 0,79 €.

Ah oui justement le « dividende » ? Et bien j’aurais tendance à le prendre pour un plus mais pas d’en faire le pilier de la stratégie sur TotalEnergie. C’est juste mon avis.

Si vous débutez en Bourse cette année surtout ne rêvez pas de fortune à la « trader anglo-saxon »…

En gros avant de commencer votre parcours initiatique déterminez CE QUE VOUS ACCEPTEZ de perdre.

@chabl

Ta position est valable dans la mesure où ton PRU autour de 33€. Notons que sur les 20 dernières années pour être à ce montant d’entrée il n’y a eu qu’une fenêtre sur 5 mois pour y souscrire. Pour toi je dis bien joué.👍👍👍

@anjou49

Oui il est vrai que l'on est dans une mauvaise trajectoire en ce moment et que j'aurais pu alléger ma ligne mais comme dans le jeu ABCBourse (où là j'ai eu tort) je ne bouge pas en raison d'un rendement proche de 10% sur PEA.

La cotation à New-York finira bien par arriver mais là encore tant que ce n'est pas fait les choses ne bougeront sans doute pas beaucoup.

Je persiste à conserver Orange et Total comme des obligations surtout dans une période où nous risquons de connaître malgré tout des secousses quand notre économie semble incertaine d'ici un an.

Comme quoi on paye plus cher l'inutile que l'essentiel.

Petit tableau comparatif entre l’Or si cher à Mitte et TotalEnergie. Bon d’accord comparaison n’est pas raison mais tout de même il y a matière à s’interroger. Même si on rajoute 5% brut de dividendes par an, l’écart est tout de même considérable.