Le chiffre a fait grand bruit en ce temps de campagne
électorale : les entreprises françaises du CAC 40 ont réalisé 100 milliards
d'euros de bénéfices au cours de l'année 2006. Ce résultat en progression de 13
% en espace d'un an a mis en émoi le landerneau politico-médiatique français qui
y a vu aussitôt une manne miraculeuse en cette période de disette budgétaire.
La polémique n'a pas manqué de surgir aussitôt. À qui profite cet argent ?
Encore et toujours les actionnaires et le grand capital ! Scandale, libéralisme,
rendez nous notre argent ! Tout à leur démagogie, les candidats à l'élection
présidentielle sont rentrés dans ce jeu très médiatique mais pas un seul ne
s'est félicité de la bonne santé de nos grandes entreprises. Pas un seul
commentateur n'a décerné un bon point à ces excellents élèves de la classe
économiques qui fournissent du travail à des millions de Français. Seul le
chiffre, brutal, 100 milliards d'euros à émergé pour mieux choquer les esprits
et les interpeller.
Et pourtant, nos responsables politiques auraient de nombreuses raisons d'être
fiers des plus grandes entreprises de notre pays, de véritables fleurons qui
portent nos couleurs à travers le monde. Nous ne nous gênons pas ici pour
décerner un satisfecit général à la réussite des entreprises françaises et
particulièrement à l'international. En effet, il ne faut pas compter sur
l'hexagone pour assurer une telle croissance aux grand groupes français, ces
derniers ont été chercher leurs bénéfices sur les grands marchés étrangers et
notamment les zones émergentes que sont la Chine ou l'Inde par exemple. Ainsi,
80 % des bénéfices réalisés par les entreprises du CAC 40 proviennent des
marchés étrangers.
Les derniers articles de l'auteur |