John Bollinger est un américain toujours très actif, grand organisateur de séminaires et autres publications autour de sa fière découverte. Les bandes de Bollinger ont rejoint l'arsenal maintenant classique du parfait analyste. L'utilité de cet indicateur est démontrée, étudions le.
Les bandes de Bollinger sont deux lignes placées à distance fixe au-dessus et au-dessous d'une moyenne mobile donnée, formant un canal.
Traditionnellement, la période de la moyenne mobile est de 20 séances et l'écartement des bandes et de +/- 2 écarts-types à la moyenne.
Elles permettent de savoir quand les cours s'éloignent trop d'une moyenne en prenant en compte la volatilité. Lorsque les cours sortent par exemple de la bande supérieure, on peut dire que la valeur croît avec force. L'inverse pour la bande du bas.
Plus les cours varient vite dans les deux sens, plus les bandes s'écartent. Vous connaissez désormais bien le titre IBM, continuons avec.
Ainsi, on voit ici que fin octobre, l'écart des deux courbes orange de la Bollinger était deux fois plus grand que fin septembre. Et de fait, la volatilité sur 20 jours (période de calcul des bandes) était importante fin octobre, au moment où la valeur était sortie de son sommeil.
Que nous dit la Bollinger ? Comment l'utilise-t-on? Allons-y par étapes:
Côté réactivité, on ne peut guère mieux. Nous tenons là l'indicateur le plus prompt à réagir, comme l'a prouvé le point fléché 1. D'où le succès de cette Bollinger très voyante dans les marchés à tendance.
L'écartement et le resserrement des bandes de Bollinger est parfois délicat à juger visuellement. Pour cette raison, le graphique ABC Bourse propose un indicateur secondaire appelé "Bollinger bandwith".
Ce dernier est une mesure de l'écartement des bandes. Il offre ainsi une aide précieuse pour voir les extrêmes des écarts que l'on peut constater en un coup d'oeil.
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